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Pardailhan

Pardailhan [paʁ.da.jɑ̃] (en occitan Pardalhan [par.da.'ʎan]) est une commune française situĂ©e dans le sud-ouest du dĂ©partement de l'HĂ©rault en rĂ©gion Occitanie.

Pardailhan
Pardailhan
Le chĂąteau.
Blason de Pardailhan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement HĂ©rault
Arrondissement BĂ©ziers
Intercommunalité Communauté de communes du Minervois au Caroux
Maire
Mandat
Alain Tailhan
2020-2026
Code postal 34360
Code commune 34193
DĂ©mographie
Gentilé Pardailhanais
Population
municipale
174 hab. (2020 en diminution de 5,95 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,2 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 27â€Č 06″ nord, 2° 50â€Č 50″ est
Altitude 473 m
Min. 275 m
Max. 820 m
Superficie 41,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Pons-de-ThomiĂšres
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Pardailhan
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Pardailhan
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Pardailhan
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Pardailhan
Liens
Site web http://www.pardailhan.fr

    ExposĂ©e Ă  un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Vernazobre, la CessiĂšre, le ruisseau d'Aymes, le ruisseau d'Ilouvre, le ruisseau de Donnadieu, le ruisseau des Conquets et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « Minervois ») et cinq zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Pardailhan est une commune rurale qui compte 174 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 1 310 habitants en 1800. Ses habitants sont appelĂ©s les Pardailhanais ou Pardailhanaises.

    Le Pardailhan désigne un territoire plus vaste qui comprend historiquement la commune actuelle et celle de Saint-Jean-de-Minervois.

    GĂ©ographie

    Carte

    Le Pardailhan est situé à l'extrémité occidentale du département de l'Hérault, dans la chaine montagneuse des Avants Monts.
    Prolongeant la Montagne Noire, ces sommets forment les premiers contreforts de l'extrémité méridionale du Massif central.

    La commune culmine au Pech Mage Ă  822 m. Le relief du Pardailhan est particuliĂšrement tourmentĂ©, avec un fort dĂ©nivelĂ© jusqu'au Minervois et au Saint-Chinianais descendant Ă  une altitude minimum de 276 m.

    Sur le plan géologique la zone constitue un ensemble homogÚne : les Monts du Pardailhan, qui s'étendent jusqu'à la moyenne vallée de l'Orb et que limitent au nord et au sud les failles du Jaur et de Saint-Chinian. L'étude de la stratigraphie du Cambrien dans la nappe du Pardailhan constitue une référence pour les géologues.

    Deux importantes sources karstiques[1] sont issues des Monts du Pardailhan : les sources de Malibert et Poussarou assurent en effet la pérennité du Vernazobres, affluent de l'Orb, et permettent l'alimentation en eau potable de la région de Saint-Chinian.

    La commune, d'une superficie de 4 118 ha, compte dix hameaux Pardailhan (le chef-lieu), Rodomouls, Coulouma, Rieussec, Pez, Catalo, Copujol, La Garrigue, La LouviĂšre et Pardailho.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 246 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 4,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Villespassans », sur la commune de Villespassans, mise en service en 1980[7] et qui se trouve Ă  10 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 729,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, dans le dĂ©partement de l'Aude, mise en service en 1948 et Ă  48 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  14,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  14,5 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[14] - [15].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, crĂ©Ă© en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'Ă©tend sur 118 communes et deux dĂ©partements[16]. ImplantĂ© de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre OcĂ©an Atlantique et mer MĂ©diterranĂ©e, ce territoire est un vĂ©ritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les Ă©tendues cĂ©rĂ©aliĂšres du Lauragais[17] - [18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « Minervois »[20], d'une superficie de 24 820 ha, retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendrĂ©, le CircaĂšte Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont Ă©galement des espĂšces Ă  enjeu pour ce territoire[21].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[22] :

    • le « bois de RabaniĂšge » (230 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[23] ;
    • les « gorges de Barroubio » (429 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[24],
    • les « pelouses et garrigues de Coulouma » (404 ha)[25] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] :

    • le « Haut Minervois » (21 605 ha), couvrant 26 communes dont cinq dans l'Aude et 21 dans l'HĂ©rault[26] ;
    • la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du dĂ©partement[27].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Pardailhan.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Pardailhan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [28] - [I 1] - [29]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (89,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (88,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (75 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (14,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (8,6 %), prairies (2,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Pardailhan est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].

    Risques naturels

    Pardailhan est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© approuvĂ© en juin 2013 et court jusqu'en 2022, oĂč il doit ĂȘtre renouvelĂ©. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂȘt et Ă  moins de 200 mĂštres de celles-ci. L’arrĂȘtĂ© du rĂ©glemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrĂȘtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 8] - [33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pardailhan.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 3,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59,3 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 220 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 25 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 11 %, Ă  comparer aux 85 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[35].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1995, 1996 et 1999.

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[36].

    Climat

    L'hiver Ă  Pardailhan.

    Le climat est de type méditerranéen montagneux : il subit l'influence de l'altitude et de la proximité de la Montagne Noire et des Monts de l'Espinouse.

    Ces particularitĂ©s se traduisent par une pluviomĂ©trie annuelle Ă©levĂ©e (1 040 mm en 1982 - relevĂ©s de G. Rodriguez) par rapport Ă  la plaine mĂ©diterranĂ©enne (moins de 600 mm).
    La répartition annuelle de ces précipitations fait apparaßtre un maximum à la fin de l'automne, suivi d'un maximum secondaire à la fin de l'hiver, le mois de juillet étant le plus sec.

    La durĂ©e annuelle moyenne d’ensoleillement est infĂ©rieure Ă  2000 heures (supĂ©rieure Ă  2500 heures dans la rĂ©gion de BĂ©ziers).

    Les températures à Pardailhan sont en moyenne légÚrement inférieures de 3 à 4 degrés par rapport à la plaine méditerranéenne.

    Pardailhan est situé dans la zone la plus ventée du département de l'Hérault, exposée à la Tramontane et au vent Marin.

    Quelques jours d'enneigement en hiver ne sont pas exceptionnels, contribuant à différencier définitivement le climat des Monts de Pardailhan de celui du Biterrois.

    Histoire

    Plan cadastral (1834).
    Hameau de Pardailhan ou Pontguiraud.

    Dépendant de la famille du vicomte de Minerve lors de la Croisade des Albigeois, Le Pardailhan est annexé par le domaine royal, pour crime d'hérésie cathare. Durant l'Ancien Régime, la seigneurie est en paréage entre le roi et un co-seigneur. DÚs 1381, le roi Charles VI accorde des libertés et franchises au Pardailhan, et notamment le droit pour les habitants d'élire des consuls pour les représenter.

    Le chùteau de Pardailho est occupé jusqu'au début du XVe siÚcle par un chùtelain royal, représentant le roi (le chùteau est ruiné au XVIe siÚcle). Plusieurs familles nobles se succÚdent pendant prÚs de trois siÚcles, détenant une part de la seigneurie, sans résider à Pardailhan. Vers 1650, un nouveau chùteau est construit au hameau de Pontguiraud, par la famille seigneuriale de Brugairoux.

    L'église Sainte-Marie (surnommée également Sainte-Euphémie) est transférée au hameau de Pontguiraud en 1752, qui prend alors indifféremment le nom de Pardailhan. En 1789, le seigneur baron Thomas de Treil de Pardailhan prend parti en faveur de la Révolution et est élu député de Paris à l'Assemblée législative en 1791 et 92.

    Le Pardailhan était réputé pour sa race de mouton et sa production de navets (relancée depuis quelques années).

    Le [37], la commune de Pardailhan perd les hameaux de Saint-Jean, Gimios, Saint-Martial, Barroubio et Belleraze, et les fermes de Marcory et d'Arguzac, Ă©rigĂ©s en commune distincte sous le nom de « Saint-Jean-de-Pardailhan Â» (puis Saint-Jean-de-Minervois).

    Entre 1960 et 1963, se dĂ©veloppe une expĂ©rience originale de vie communautaire chrĂ©tienne, connue sous le nom de « kibboutz de Pardailhan Â»[38]. Un groupe de 89 Parisiens dĂ©tachĂ©s de la trĂšs secrĂšte communautĂ© familiale religieuse « la Famille Â»[39], d'inspiration jansĂ©niste convulsionnaire, s'installe au chef-lieu de la commune pour vivre en collectivitĂ© du travail agricole, en s'inspirant du modĂšle du kibboutz, oĂč l'initiateur du projet, Vincent Thibout a vĂ©cu pendant prĂšs de deux ans en IsraĂ«l. L'inexpĂ©rience du groupe en matiĂšre agricole et les dissensions internes se soldent par la dissolution de la communautĂ© en [40] - [41] - [42].

    HĂ©raldique

    Blason de Pardailhan Blason
    De gueules, Ă  la bande d'or chargĂ©e de 3 navets de sable feuillĂ©s de sinople, et accompagnĂ©e en chef d'un alĂ©rion d'argent et en pointe d'une tour du mĂȘme
    DĂ©tails
    délibération municipale du 8 juillet 2011

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1792 Joseph DĂ©cor
    1792 1795 François Cathala
    1795 1797 Antoine Cathala Forgeron Ă  Pez
    1797 1798 Laurens Jean Agriculteur Ă  Saint-Jean
    1798 1800 Joseph DĂ©cor
    1800 1815 Jean Miquel
    1815 1822 Thomas de Treil de Pardailhan Mousquetaire, lieutenant-colonel d'infanterie, député de Paris
    1822 1823 Joseph DĂ©cor
    1823 1830 Jean Pierre Miquel
    1830 1840 Pierre Landes
    1840 1870 Joseph Cathala
    1871 1876 Joseph DĂ©cor
    1876 1878 Pierre Landes Agriculteur Ă  Rodomouls
    1878 1881 Joseph Landes Agriculteur Ă  Rodomouls
    1881 1894 François Fraïsse Agriculteur à Pez
    1894 1894 Clovis Armingaud Agriculteur Ă  La LouviĂšre
    1894 1929 Jacques DĂ©cor Agriculteur Ă  Pontguiraud
    1929 1944 Paul Roque notaire Ă  BĂ©ziers
    1945 1953 Antoine Landes
    1953 1954 Pierre Cauquil Agriculteur Ă  Pontguiraud
    1954 1989 Maurice Robert Viticulteur Ă  Saint-Chinian
    1989 2020 Pierre Donnadieu Viticulteur Ă  Assignan
    2020 En cours Alain Tailhan Directeur de la cave coopérative de Saint-Jean-de-Minervois

    Politique environnementale

    L'environnement naturel de Pardailhan est particuliÚrement riche mais fragile en raison du contexte géologique.

    La plus grande partie de la commune se situe sur un aquifĂšre (rĂ©serve d’eau souterraine). Cet aquifĂšre karstique est identifiĂ© par le SDAGE comme Ă©tant un milieu aquatique remarquable Ă  forte valeur patrimoniale, trĂšs vulnĂ©rable, Ă  prĂ©server pour les gĂ©nĂ©rations futures[43].

    Le projet d’un amĂ©nagement touristique dĂ©mesurĂ©[44] a conduit dans les annĂ©es 1980-85 Ă  la rĂ©alisation de plusieurs Ă©tudes, concernant notamment l’assainissement. DĂ©sormais une grande partie de la commune est soumise Ă  la rĂ©glementation du «pĂ©rimĂštre rapprochĂ© de protection de la source de Malibert»[45]. Cette source alimente en eau potable une grande partie du canton de Saint-Chinian. Les rĂšgles concernant l’assainissement sont trĂšs strictes dans ce pĂ©rimĂštre de protection, et interdisent de fait l’installation d’amĂ©nagements touristiques importants dans la commune[46].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[48].

    En 2020, la commune comptait 174 habitants[Note 9], en diminution de 5,95 % par rapport Ă  2014 (HĂ©rault : +7,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7941 3101 1611 1691 1591 2301 1901 1651 140
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1101 027965918855823851790778
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    713629357325263240254196151
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    2069383102126164175176180
    2014 2019 2020 - - - - - -
    185177174------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee Ă  partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 90 mĂ©nages fiscaux[Note 10], regroupant 198 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 470 â‚Ź[I 4] (20 330 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]9,5 %12,2 %7,1 %
    DĂ©partement[I 7]10,1 %11,9 %12 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  114 personnes, parmi lesquelles on compte 68,7 % d'actifs (61,6 % ayant un emploi et 7,1 % de chĂŽmeurs) et 31,2 % d'inactifs[Note 11] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement, alors qu'en 2008 il Ă©tait supĂ©rieur Ă  celui de la France.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 31 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 30 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 73, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 49,4 %[I 10].

    Sur ces 73 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 28 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    19 Ă©tablissements[Note 12] sont implantĂ©s Ă  Pardailhan au [I 13]. Le secteur des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et des activitĂ©s de services administratifs et de soutien est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 26,3 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (5 sur les 19 entreprises implantĂ©es Ă  Pardailhan), contre 17,1 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    L'économie de la commune repose jusqu'au milieu du XXe siÚcle sur la polyculture, l'élevage, ainsi que de rares activités d'artisanat et de commerce.

    De nos jours, l'activité agricole s'est beaucoup réduite. La polyculture ne concerne plus que quelques dizaines d'hectares, avec notamment une petite production de navets noirs (pour lesquels une demande de classement en AOC est à l'étude). La commune compte une dizaine d'élevages d'ovins et de chevaux.
    Les activités de commerce et de service sont limitées à un unique restaurant, une petite entreprise d'élagage, et quelques artisans.
    L'environnement naturel préservé de la commune permet le développement d'un tourisme de qualité, avec de nombreux gßtes ruraux, apportant un complément, voire une source de revenus aux habitants.
    Le grand nombre de résidences secondaires constitue également, par les impÎts locaux, un financement communal, mais il représente aussi un coût, en matiÚre d'infrastructures (eau et assainissement).

    Agriculture

    La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[51]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations17141716
    SAU[Note 14] (ha)4891 091808701

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 17 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] Ă  14 en 2000 puis Ă  17 en 2010[53] et enfin Ă  16 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 6, un nombre stable en 22 ans. Sur cette mĂȘme pĂ©riode, le dĂ©partement a perdu 67 % de ses exploitations[54] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 489 ha en 1988 Ă  701 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 29 Ă  44 ha[53].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'ancien chùteau fortifié, déjà abandonné au XVIe siÚcle, est totalement ruiné de nos jours. En contrebas, se trouvent les restes de l'église Sainte-Marie et sa chapelle Ste-Euphémie.

    L'ancien chùteau seigneurial, bùti vers 1650, a été remanié au cours des siÚcles; il a conservé ses deux tours du XVIIe siÚcle.

    • Tombe du baron de Pardailhan

    Il s'agit de la tombe de Thomas de Treil de Pardailhan, dernier seigneur du lieu, favorable aux idées de progrÚs de la Révolution de 1789, député de Paris à l'Assemblée législative. Le monument, qui porte l'épitaphe "Charlotte à son époux", a été récemment restauré.

    Personnalités liées à la commune

    Moine de l'abbaye de Saint-Pons-de-ThomiĂšres, sous l'autoritĂ© de son oncle l'abbĂ© Pierre Roger, il est nommĂ© prieur de Pardailhan[55]. Son frĂšre, le pape ClĂ©ment VI le fait Ă©vĂȘque de Tulle, puis cardinal en 1342. Lors du conclave de 1362, il est Ă©lu pape, mais refuse la charge.

    NĂ© Ă  Paris, en 1754, il poursuit une carriĂšre militaire sous l'Ancien rĂ©gime, jusqu'au grade de lieutenant-colonel dans les gardes suisses de Monsieur, il est Ă©galement maĂźtre d'hĂŽtel du roi Ă  la Cour de Versailles. Pendant la RĂ©volution, il est partisan d'une profonde rĂ©forme de la Monarchie et de la suppression des privilĂšges; d'abord administrateur du dĂ©partement de Paris (1791), il est Ă©lu dĂ©putĂ© de Paris Ă  l'AssemblĂ©e lĂ©gislative (1791-1792). À la Restauration, il est nommĂ© maire de Pardailhan (1815-1821). Il est dĂ©cĂ©dĂ© au chĂąteau de Pardailhan en 1822.

    • Jean Miquel, gĂ©ologue et Ă©rudit local

    Né en 1859, d'une trÚs ancienne famille du Pardailhan, il est un naturaliste pluridisciplinaire. Il est connu pour ses recherches géologiques, mais il s'est aussi intéressé à l'archéologie et l'histoire locale. Il est décédé à Barroubio, dans l'actuelle commune de Saint-Jean-de-Minervois en 1940.

    • Armand Beaulieu, philosophe et historien[56]. NĂ© en 1909 au chĂąteau de Pardailhan, issu de la famille seigneuriale de Treil de Pardailhan, et lointain descendant[57] des Miquel de Barroubio, il fait ses Ă©tudes Ă  Alger et Paris. AprĂšs avoir Ă©tĂ© professeur d'archĂ©ologie Ă  l'UniversitĂ© Saint-Joseph de Beyrouth, il dirige Ă  Paris au CNRS le Bulletin signalĂ©tique (Sciences humaines). En 1972, il est chargĂ© par le CNRS et l'AcadĂ©mie des Sciences de poursuivre la publication de la correspondance de Mersenne. Il a publiĂ© de nombreux articles en histoire des sciences dans des revues spĂ©cialisĂ©es. Il est dĂ©cĂ©dĂ© le , Ă  Antibes (Alpes-Maritimes).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mĂštres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mĂštres de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accĂšs.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    10. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    12. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[52].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pardailhan » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pardailhan » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pardailhan » (consulté le ).
    11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Pardailhan » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Les monts de Pardailhan, "Étude hydrodynamique et hydrochimique des sources karstiques de Poussarou et Malibert (Montagne Noire - HĂ©rault)" Karstologia, 1986, par Jean-Louis Guyot
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Villespassans - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    9. « Station Météo-France Villespassans - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Pardailhan et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    12. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    17. [PDF]« Le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc – charte 2011-2023 », sur https://www.parc-haut-languedoc.fr/ (consultĂ© le )
    18. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Pardailhan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « site Natura 2000 FR9112003 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    22. « Liste des ZNIEFF de la commune de Pardailhan », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    37. Bulletin des lois, 1908, LXXVII-864
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    42. « Histoire du village 1/4 », sur France Culture (consulté le )
    43. Classement par le SDAGE : SchĂ©ma Directeur d’AmĂ©nagement et de Gestion des Eaux du Bassin RhĂŽne MĂ©diterranĂ©e Corse)
    44. Projet de village de vacances dont le permis de construire est annulĂ© par le Tribunal Administratif de Montpellier (6 mars 1987), annulation confirmĂ©e par le Conseil d'État (dĂ©cision no 87678, rendue publique le 15 avril 1996).
    45. ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral no 93-II-1103
    46. De plus l'adduction d’eau de la source de Camboussels, qui alimente une partie de la commune a conduit Ă  la mise en place d’un pĂ©rimĂštre de protection concernant le hameau de Coulouma (ce pĂ©rimĂštre de protection est toujours provisoire, Ă  la suite d'un rapport gĂ©ologique de 1979, malgrĂ© la pollution actuelle de la source)
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    51. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    52. PrĂ©sentation des premiers rĂ©sultats du recensement agricole 2020, MinistĂšre de l’agriculture et de l’alimentation, 10 dĂ©cembre 2021
    53. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans la commune de Pardailhan - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    54. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siÚge dans le département de l'Hérault » (consulté le ).
    55. Chronologie des abbez du monastĂšre et des Ă©vesques de l'Ă©glise de Saint-Pons-de-ThomiĂšres, par Trottet-Le-Gentil
    56. Dictionnaire des philosophes, de Denis Huisman, Jean-François Braunstein, Ferdinand Alquié, AngÚle Kremer-Marietti, Marcel Conche, PUF, 1984
    57. Histoire de Saint-Chinian-de-la-Corne, Delouvier, 1896

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Essai sur l'arrondissement de Saint-Pons, Jean Miquel, Bulletin de la SociĂ©tĂ© Languedocienne de GĂ©ographie, 1884
    • Dictionnaire topographique et historique de l'arrondissement de Saint-Pons - Me Joseph Sahuc, 1910
    • Notes sur la seigneurie de Pardailhan - Dr Vincent Joecker, Bulletin de la SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique de BĂ©ziers, 2005
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