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Montredon (Lot)

Montredon est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Ségala lotois, une région naturelle constituant la frange occidentale de la Chùtaigneraie, constituant le parent lotois du Ségala aveyronnais et tarnais.

Montredon
Montredon (Lot)
Montredon - Vue d'ensemble.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Michel Delbos
2020-2026
Code postal 46270
Code commune 46207
DĂ©mographie
Population
municipale
301 hab. (2020 en augmentation de 5,61 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 26 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 37â€Č 09″ nord, 2° 11â€Č 32″ est
Altitude Min. 240 m
Max. 505 m
Superficie 11,78 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Figeac-2
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Montredon
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Montredon
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Montredon
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Montredon

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le ruisseau de Guirande et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de quatre zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Montredon est une commune rurale qui compte 301 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 759 habitants en 1866. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelĂ©s les Montredonais ou Montredonaises.

    GĂ©ographie

    Montredon est un petit village pittoresque étagé sur un mamelon et dominé par l'église Saint-Michel. C'est l'emplacement d'un prieuré Saint-Michel qui dépendait de l'abbaye de La Chaise-Dieu.

    Communes limitrophes

    La commune est limitrophe des départements de l'Aveyron et du Cantal.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 072 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Constant », sur la commune de Saint-Constant-FournoulĂšs, mise en service en 1984[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 049 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rodez-Aveyron », sur la commune de Salles-la-Source, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1972 et Ă  33 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  10,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[14] : les « buttes calcaires du bassin de Maurs » (1 193 ha), couvrant 4 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Cantal et une dans le Lot[15] et trois ZNIEFF de type 2[Note 5] - [14] :

    • le « bassin de Maurs et sud de la chataĂźgneraie » (21 399 ha), couvrant 23 communes dont une dans l'Aveyron, 21 dans le Cantal et une dans le Lot[16] ;
    • le « SĂ©gala lotois : bassin versant du CĂ©lĂ© » (12 535 ha), couvrant 28 communes dont six dans le Cantal et 22 dans le Lot[17] ;
    • la « vallĂ©e du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), couvrant 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, cinq dans le Cantal, deux dans le Lot et une dans la LozĂšre[18].
    • Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  Montredon.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Montredon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [19] - [I 1] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (50,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (53,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (35,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (26,6 %), prairies (18,9 %), forĂȘts (15 %), terres arables (4,1 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montredon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Montredon est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montredon.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs et des glissements de terrain[25].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 52,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 127 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 54 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 43 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă  un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Montredon est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[28].

    Toponymie

    Le toponyme Montredon (en occitan Montredond) est basé sur le mot latin montem qui désigne un endroit élevé et sur redond qui qualifie une forme arrondie : le mont arrondi[29].

    Le PĂšlerinage de Compostelle

    Sur la via Podiensis du pĂšlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, on vient de Livinhac-le-Haut ; la prochaine commune est Saint-FĂ©lix, et son Ă©glise romane Sainte-Radegonde.

    Histoire

    Le carrefour Ă©tait autrefois le croisement de la route Bourges-Toulouse et du chemin de Figeac Ă  Rodez, celui de Cahors Ă  Rodez portait le nom de chemin RomipĂȘte.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[30]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    an 3 (1794-1795) an 3 (1794-1795) Antoine Blanc
    1802 1813 Pierre Gratacap
    1813 1834 Jean Baptiste Boutaric
    1834 1881 Antoine Gratacap
    1881 1901 Antoine Casimir Gratacap
    1901 1935 Adolphe Gratacap
    mars 2001 2014 MichĂšle Buze sans Ă©tiquette
    2014 En cours Michel Delbos sans Ă©tiquette
    Les données manquantes sont à compléter.

    La famille Gatacap a tenu la mairie pendant trĂšs longtemps : 100 ans d'affilĂ©e de pĂšre en fils entre 1834 et 1935 ! Pour commĂ©morer cet Ă©vĂ©nement, une plaque a Ă©tĂ© apposĂ©e sur la maison familiale, oĂč elle est toujours visible aujourd'hui.

    plaque commémorant le centaire de la famille GRATACAP à la mairie
    Plaque commémorant les 100 ans de la famille GRATACAP en tant que maire de Montredon

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 301 habitants[Note 8], en augmentation de 5,61 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    614602628631663676683688709
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    735742759716697651632566555
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    540534509438456420405393339
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    322302301288263286290283297
    2020 - - - - - - - -
    301--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 97 mĂ©nages fiscaux[Note 9], regroupant 217 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 840 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]2,1 %4,5 %11,4 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  134 personnes, parmi lesquelles on compte 80,3 % d'actifs (69 % ayant un emploi et 11,4 % de chĂŽmeurs) et 19,7 % d'inactifs[Note 10] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 72 emplois en 2018, contre 102 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 94, soit un indicateur de concentration d'emploi de 76,2 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 43,2 %[I 10].

    Sur ces 94 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    11 Ă©tablissements[Note 11] sont implantĂ©s Ă  Montredon au [I 13]. Le secteur de l'industrie manufacturiĂšre, des industries extractives et autres est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 45,5 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (5 sur les 11 entreprises implantĂ©es Ă  Montredon), contre 14 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans le Segala », une petite région agricole occupant la frange est du département du Lot[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations41322013
    SAU[Note 13] (ha)953940841786

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 41 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă  32 en 2000 puis Ă  20 en 2010[37] et enfin Ă  13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[38] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 953 ha en 1988 Ă  786 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 23 Ă  60 ha[37].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Michel

    L'Ă©glise actuelle n'a Ă©tĂ© construite qu'entre 1876 et 1883 par l'architecte Poujade de Figeac (46) mais elle a remplacĂ© un Ă©difice plus ancien qui portait la mĂȘme dĂ©dicace Ă  saint Michel. Le bĂątiment apparaĂźt trĂšs dĂ©gradĂ© dans tous les documents oĂč on le trouve mentionnĂ©. L'ancienne Ă©glise occupait le mĂȘme terrain que le bĂątiment actuel sur la place du village mais elle Ă©tait entourĂ©e du cimetiĂšre tel qu'il apparaĂźt sur le cadastre de 1833. Celui-ci a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© en 1856 Ă  son emplacement actuel.

    Montredon - Église Saint Michel

    La chapelle Notre-Dame-de-Pitié

    Au bas du village, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, dite du carrefour, rebùtie en 1958, remplace une chapelle plus ancienne dont on conserve une statue de pierre fin XVe siÚcle, et classée en 1910.

    la chapelle ND de Pitié de Montredon vers 1900
    la chapelle vers 1900
    la chapelle ND de Pitié de Montredon vers 1950
    la chapelle vers 1950
    la chapelle ND de Pitié de Montredon en 2009
    la chapelle en 2009
    L'évolution de la chapelle ND de Pitié au fil du temps

    Il existe un pĂšlerinage dĂ©diĂ© Ă  N.D de PitiĂ© ou plutĂŽt Ă  la statue qu'elle abrite : une PiĂ©ta en pierre polychrome du XVIe siĂšcle. Sa maniĂšre de parvenir en possession de la paroisse est on-ne-peut-plus rocambolesque : Elle appartenait Ă  l'origine Ă  la paroisse de Laroque, commune de Livinhac le Haut. Voici le rĂ©cit de son acquisition tel qu'il a Ă©tĂ© transcrit par l'abbĂ© Fau dans le cahier-journal de la paroisse :

    « Ce village bĂąti sur la rive droite du Lot remonte Ă  plusieurs siĂšcles. Il a Ă©tĂ© remarquable par son chĂąteau seigneurial et par une belle « Mater Dolorosa Â», statue en pierre de 75cm de haut et de 78cm Ă  la base, placĂ©e dans son Ă©glise. Les habitants du village de Laroque reçoivent aujourd'hui en abondance l'or des usines toutes voisines. Il n'en Ă©tait pas de mĂȘme avant la RĂ©volution. La montagne Ă  pic qui domine les maisons est Ă  peu prĂšs aride. Du cĂŽtĂ© du levant seulement elle est propice Ă  la vigne et peut nourrir quelques maigres chĂątaigniers.

    Quand la France Ă©tait affamĂ©e les habitants de Laroque devaient ĂȘtre dans une misĂšre extrĂȘme.

    Telle Ă©tait leur situation quelques annĂ©es avant le mouvement rĂ©volutionnaire. PoussĂ©s par la faim, les paroissiens de Laroque vinrent trouver les habitants de Montredon, leurs voisins et leur dirent : « Donnez-nous du blĂ© nous vous livrerons notre statue de la Vierge Â» Le marchĂ© fut conclu. Les Montredonais prenant la prĂ©cieuse madone la portĂšrent en triomphe et la placĂšrent dans un rustique oratoire Ă©rigĂ© au carrefour sur le chemin de Figeac Ă  Livinhac. Le grand nombre des paroissiens de Laroque accueillirent fort mal ce contrat. CinglĂ©s de quolibets [
], les vendeurs n'y tenant plus allĂšrent durant la nuit reprendre leur ancienne statue,  mais ils ne purent rendre le blĂ© et leur acte fut regardĂ© par leurs voisins comme un vol sacrilĂšge. Dans leur indignation les habitants de Montredon tinrent conseil et envoyĂšrent un explorateur Ă  Laroque. Celui-ci vit la statue sur un socle adossĂ© trĂšs haut au mur intĂ©rieur de la nef de l'Ă©glise du cĂŽtĂ© des rochers de la montagne. Quelques jours aprĂšs quatre courageux chrĂ©tiens de Montredon partent la nuit pour Laroque, descendent la montagne de roche en roche, percent le mur de l'Ă©glise et remontent pĂ©niblement emportant leur prĂ©cieux fardeau [qui pĂšse tout de mĂȘme 94 kg].

    Cette fois la Vierge fut mise en sĂ»retĂ© dans l'Ă©glise paroissiale et y resta jusqu'aprĂšs la RĂ©volution. Quand le culte fut rĂ©tabli on replaça la statue en son premier endroit mais dans un oratoire plus digne de la Vierge [
]. Â»

    PietĂ  de la chapelle ND de PitiĂ© de Montredon (46) Pierre peinte du XVIe siĂšcle siĂšcle
    Pietà de la chapelle ND de Pitié de Montredon (46) Pierre peinte du XVIe siÚcle

    Le presbytĂšre

    Au presbytÚre, sur le linteau de la porte, on remarque une croix de Malte sculptée, souvenir d'un établissement des Hospitaliers de Saint-Jean. Acheté par un anglais sympathique en 2021.

    Personnalités liées à la commune

    • Marie Fabre

    Le paraßt dans le journal La Défense un article relatant la guérison de Marie Fabre, du lieu-dit Lalun :

    « Il y a trois ans environ, Auguste Fabre, ouvrier de l'usine de Penchot, but par mĂ©garde plusieurs gorgĂ©es d'un corrosif quelconque. On disait ses jours comptĂ©s. Il fut pourtant soignĂ© Ă  Viviez par les religieuses de l'hospice de la Vieille Montagne et se remit. Mais sa femme, totalement bouleversĂ©e d'Ă©motion, Ă  partir de ce jour perdit la santĂ©. Quatre mĂ©decins furent appelĂ©s mais ne la guĂ©rirent pas. Le curĂ© fut appelĂ© pour lui administrer les derniers sacrements mais elle continua Ă  vivre. MalgrĂ© ses 32 ans, elle dĂ©pĂ©rissait Ă  vue d’Ɠil. DĂ©sespĂ©rant des remĂšdes humains, elle voulut partir pour les Roches Massabielles avec le pĂšlerinage conduit par monsieur l'abbĂ© Fabre, curĂ© de Viviez. Elle partit le et Albert Delbos, du Bouyssou, offrit sa voiture pour conduire la malade Ă  la station de Penchot. Les lundi, mardi et mercredi elle fut transportĂ©e avec les autres malades Ă  la grotte, aux piscines et sur le passage du Saint Sacrement. Mercredi soir, Ă  la fin de la procession, elle se levait brusquement et marchait hors des rangs des malades. L'automobile de l'hospitalisation s'avançait immĂ©diatement pour l'arracher Ă  la foule accourue autour d'elle et la conduire au bureau mĂ©dical. InvitĂ©e Ă  y monter sans aide, elle s'y est Ă©lancĂ©e d'un bond agile aux applaudissements de 10 000 spectateurs au moins dont l'enthousiasme est indescriptible. [
] Elle Ă©tait donc guĂ©rie. Montredon le , Fau CurĂ© »

    Voir aussi

    Articles connexes

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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    Autres sources

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    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Liens externes

    • www.ign.fr Montredon sur le site de l'Institut gĂ©ographique national (en cache)
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