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Monteils (Tarn-et-Garonne)

Monteils est une commune française située dans le nord-est du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Monteils
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy caussadais
Maire
Mandat
Christophe Massaloup
2020-2026
Code postal 82300
Code commune 82126
Démographie
Gentilé Monteillais
Population
municipale
1 366 hab. (2020 en augmentation de 0,22 % par rapport à 2014)
Densité 113 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 10′ 27″ nord, 1° 33′ 58″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 187 m
Superficie 12,08 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Caussade
(banlieue)
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quercy-Rouergue
Législatives Première circonscription
Localisation
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Monteils
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Monteils
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Monteils

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Lère, le Candé, le ruisseau de Terrassou, le ruisseau du Traversié et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Monteils est une commune rurale qui compte 1 366 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Caussade et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Monteillais ou Monteillaises.

    Géographie

    Localisation

    Commune située dans le Quercy sur la Lère, à l'est de Caussade.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Caussade, Saint-Cirq et Septfonds.

    Communes limitrophes de Monteils[1]
    Caussade Monteils Septfonds
    Saint-Cirq

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Monteils.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Lère, le Candé, le ruisseau de Terrassou, le ruisseau du Traversié, un bras du Cande, le ruisseau de Bayle, le ruisseau de l'Ancien Cande, le ruisseau des Marguerites, le ruisseau du Doumarc et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    La Lère, d'une longueur totale de 45,1 km, prend sa source dans la commune de Saillac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 14 communes[4].

    Le Candé, d'une longueur totale de 18,1 km, prend sa source dans la commune de Labastide-de-Penne et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la rivière la Lère à Caussade, après avoir traversé 7 communes[5].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de température : 13 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 782 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac, mise en service en 1993[12] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[13] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 771,8 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 24 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[18] : la « basse vallée de la Lère et bois Redon » (345 ha), couvrant 3 communes du département[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Monteils est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [20] - [I 1] - [21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Caussade, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 8 185 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,5 %), prairies (14,8 %), zones urbanisées (12,2 %), forêts (9,4 %), eaux continentales[Note 8] (5 %), mines, décharges et chantiers (2,5 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Monteils est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lère et le Candé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992 et 1999[26] - [23].

    Monteils est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9] - [27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monteils.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[28].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 611 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 586 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].

    Histoire

    D’après le Boscus, Monteils fait sa première apparition dans l’histoire en 1165. Par une bulle du pape, Alexandre III, le chapitre de Saint-Antonin est maintenu dans la possession de l’église de Monteils connue sous le vocable de Saint-Jean Baptiste.

    Paire de fibules datées du VIe siècle découvertes au lieu-dit Las Places, conservées au musée Saint-Raymond de Toulouse

    Cependant, d’après Jacques Neveu, des découvertes importantes (tombes datées d’environ du VIe siècle de notre ère, quatre sites gallo-romains, le plus important est celui du Sès, bijoux, silex, bifaces...), semblent montrer que la présence humaine date de plus de 150 000 ans dans notre région.

    L'église Monteils était autrefois compris dans le taillable de Caussade. La communauté de Caussade était depuis l’origine constituée de sept paroisses : Notre-Dame del Fraysse, Saint-Sernin-de-Montevols, Saint-Pierre-de-l’Herm (La Bénèche), Saint-Martin-de-Sesquières, Saint-Jean-de Monteils, Saint-Cirice-du-Colombié, Saint-Pierre-de-Milhac (d’après C. Sahuc).

    Le territoire compris dans la commune de Monteils fut l’apanage de plusieurs seigneurs (les Milhac, les Peyrelade, les Bazagues, les Jagot...). Il y eut même une famille du nom de Monteils aux environs de 1300. Le château de Monteils est cité pour la première fois dans un titre de l’an 1239 (d’après L. Boscus).

    En 1622, des contestations s’élevèrent entre les habitants de Monteils et de Caussade au sujet de la nomination de noble Antoine de Manas comme syndic catholique. Les deux parties en vinrent aux mains et le plus profond antagonisme divise alors les deux paroisses jusqu’en 1729 (d’après L. Boscus).

    En 1728, Pierre Lacombe, écuyer, seigneur de Monteils, adjudicateur de la justice royale veut obtenir du roy la séparation de la paroisse de Monteils de la communauté de Caussade. Il est plus glorieux pour lui d’être seigneur de la communauté de Monteils que de la paroisse de Monteils. Caussade engage une bataille juridique contre la revente de la justice (d’après C. Sahuc).

    Le , un arrêt du Conseil d’État à Compiègne prononce la désunion entre les 2 paroisses. Les actions en justice se poursuivent des deux côtés (d’après C. Sahuc).

    Monteils se dote de son cadastre de 1757 à 1768. Le nombre de propriétaire est passé de 160 environ en 1640 à 214 en 1768 (d’après C. Sahuc).

    Jean Lugan-James est un des tout premiers propriétaires parmi les habitants en 1789.

    En 1789, le cahier de doléances de Caussade porte comme première revendication le retour de Monteils dans la communauté. « Cette paroisse profite de nos commodités et de nos dépenses locales sans y contribuer en rien » (d’après C. Sahuc).

    En 1791, il y avait 1 036 habitants à Monteils ? (d’après J. Neveu).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1781 Abbé Jean Boe Curé de Monteils
    1791 1792 Jean Bédé-Doumarc
    1792 1796 Abbé Jean Lugan Jamé Trésorier de la commune
    1796 1799 Antoine Mazuc
    1799 1813 François David
    1813 1819 Jean Courtes
    1819 1821 Louis Moule
    1821 1835
    1835 1844 Michel-Pierre Treillou
    1844 1846 Jammes Lugan
    1846 1848 Antoine Courtes
    1848 1854 Michel-Pierre Treillou
    1854 1880 Jean-Pierre Sol
    1880 1891 Jammes Lugan
    1891 1892 Jean Lugan
    1892 1912 Joseph de Courrèges
    1912 1937 Daniel Croc
    1937 1944 Henri de Courrèges
    1944 1945 Célestin Aussaresses
    1945 1947 Henri de Courrèges
    1947 1959 Urbain Soulie
    1959 1971 Roger Dejean-Servierres
    1971 1988 Eugène Laurent
    1988 2001 Jeannette Martinasso
    2001 2014 Monique Ferrero DVD Directrice des Gîtes de France du Tarn-et-Garonne
    2014 2020 Jacques Soulie
    2020 En cours Christophe Massaloup

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

    En 2020, la commune comptait 1 366 habitants[Note 10], en augmentation de 0,22 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    928732836923988964935901882
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    791735782745761688640621583
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    583545525510456425403392410
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    4334786477889991 0751 1631 2231 300
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 3631 3591 366------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 576 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 347 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 480 â‚¬[I 7] (20 140 â‚¬ dans le département[I 8]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]8 %6,5 %7,5 %
    Département[I 10]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 790 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (66,8 % ayant un emploi et 7,5 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 12] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 12]. Elle compte 384 emplois en 2018, contre 338 en 2013 et 353 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 540, soit un indicateur de concentration d'emploi de 71,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,2 %[I 13].

    Sur ces 540 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 90 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 90,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    84 établissements[Note 13] sont implantés à Monteils au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble84100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    1315,5 %(9,6 %)
    Construction1113,1 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2934,5 %(29,7 %)
    Information et communication11,2 %(1,9 %)
    Activités financières et d'assurance22,4 %(3,4 %)
    Activités immobilières56 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1011,9 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    89,5 %(13,6 %)
    Autres activités de services56 %(9,3 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 34,5 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 84 entreprises implantées à Monteils), contre 29,7 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :

    • Societe Aiguillonnaise De Promotion Agricole - Sapa, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (30 861 k€)
    • Societe Anonyme Rouquette Et Fils, commerce de gros (commerce interentreprises) de fruits et légumes (20 372 k€)
    • Cedre, supermarchés (17 260 k€)
    • SAS Teyssedou, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (1 707 k€)
    • Alliance Transports Et TP, transports routiers de fret interurbains (1 113 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations34221813
    SAU[Note 16] (ha)584499538703

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 22 en 2000 puis à 18 en 2010[39] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 62 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[40] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 584 ha en 1988 à 703 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 54 ha[39].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le pigeonnier est un élément incontournable du paysage monteillais. La diversité des styles architecturaux se décline en deux identités majeures : le Pied de mulet et le pigeonnier sur piliers. Monteils compte 19 pigeonniers bien souvent restaurés à l’identique dont les caractéristiques de style s’apparentent en majorité à la première appellation.

    Vie locale

    • Le parc de la Lère .

    Le Parc de la Lère : géré par le syndicat intercommunal Caussade-Monteils, il s'étend sur 30 ha. Bois, lacs, sentiers font de ce site un espace naturel protégé de grande qualité.

    • De nombreux sentiers permettent, outre la marche, de pratiquer des courses d’orientation.
    • La pêche qui satisfait de nombreux amateurs sur l’ensemble des lacs.
    • Une piste d’aéromodélisme avec toutes les structures s’y référant est située au Nord du parc permettant ainsi aux amateurs de cette discipline de faire évoluer leurs avions en toute sécurité.
    • Le tir à l’arc.
    • Une piste de skate board avec divers modules offre aux adeptes tout l’agrément pour la pratique optimum de cette activité.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • [Galabert 1910] F. Galabert, « Le cahier des doléances de Monteils près de Caussade (Tarn-et-Garonne) 4 mars 1789 », Revue des Pyrénées et de la France méridionale, Association pyrénéenne et de l'Union des sociétés savantes du Midi, t. 22,‎ , p. 32-35 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Monteils » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    Site de l'Insee

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    Autres sources

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    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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