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Mirabel (Tarn-et-Garonne)

Mirabel est une commune française située dans le nord du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Mirabel
Mirabel (Tarn-et-Garonne)
Église Notre-Dame-des-Misères.
Blason de Mirabel
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes du Quercy caussadais
Maire
Mandat
Jacques Pautric
2020-2026
Code postal 82440
Code commune 82110
Démographie
Gentilé Mirabelais
Population
municipale
1 036 hab. (2020 en augmentation de 2,07 % par rapport à 2014)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 08′ 41″ nord, 1° 25′ 15″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 217 m
Superficie 32,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quercy-Aveyron
Législatives Première circonscription
Localisation
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Mirabel
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Mirabel
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Mirabel
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Mirabel

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Aveyron, la Lère, le Petit Lembous, un bras de la Lère, le ruisseau de Cardac, le ruisseau de Cousteil, le ruisseau de mirabel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Mirabel est une commune rurale qui compte 1 036 habitants en 2020. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Mirabelais ou Mirabelaises.

    Géographie

    Localisation

    Commune située dans le Quercy, à l'ouest de Caussade.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Albias, L'Honor-de-Cos, Molières, Puycornet, Réalville et Saint-Vincent-d'Autéjac.

    Au sud-ouest, Mirabel n'est qu'à une cinquantaine de mètres du territoire communal de Lamothe-Capdeville[1].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Mirabel.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par l'Aveyron, la Lère, le Petit Lembous, un bras de la Lère, le ruisseau de Cardac, le ruisseau de Cousteil, le ruisseau de mirabel, un bras du Petit Lembous, le ruisseau de Catou, le ruisseau de la Martine, le ruisseau de Règnac, le ruisseau de Samaros, le ruisseau de Vidau et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 34 km de longueur totale[3] - [Carte 1].

    L'Aveyron, d'une longueur totale de 291 km, prend sa source dans la commune de Sévérac d'Aveyron et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir traversé 60 communes[4].

    La Lère, d'une longueur totale de 45,1 km, prend sa source dans la commune de Saillac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Albias, après avoir traversé 14 communes[5].

    Le Petit Lembous, d'une longueur totale de 19,9 km, prend sa source dans la commune de Montpezat-de-Quercy et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Lemboulas à Puycornet, après avoir traversé 8 communes[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 798 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Vincent », sur la commune de Saint-Vincent-d'Autéjac, mise en service en 1993[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 771,8 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 15 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] à 14 °C pour 1991-2020[18].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[20], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[21].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 6] est recensée sur la commune[22] : la « rivière Aveyron » (3 500 ha), couvrant 63 communes dont 38 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 20 dans le Tarn-et-Garonne[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [22] : la « vallée de l' Aveyron » (14 644 ha), couvrant 68 communes dont 41 dans l'Aveyron, cinq dans le Tarn et 22 dans le Tarn-et-Garonne[24].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Mirabel.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Mirabel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [25] - [I 1] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (62,8 %), terres arables (14,8 %), forêts (13,2 %), cultures permanentes (8,1 %), zones urbanisées (1,1 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Mirabel est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Aveyron, la Lère et le Petit Lembous. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[30]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2015 et 2021[31] - [28].

    Mirabel est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10] - [32].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mirabel.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[33].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 492 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 487 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2002, 2003, 2009, 2011 et 2017, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1993 et 1994[28].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

    La commune est en outre située en aval du barrage de Pareloup, un ouvrage de classe A[Note 11] dans l'Aveyron sur les rivières Aveyron et Viaur, disposant d'une retenue de 169 millions de mètres cubes[38]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[39].

    Histoire

    Le 20 janvier 1369, durant la guerre de Cent Ans après la bataille de Montalzat, les troupes anglaises sont de nouveau écrasées à la bataille de Mirabel par les troupes françaises[40].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[41].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1792 1796 Pierre Perchverty
    1796 1797 Jean-Etienne Combebiac
    1797 1797 Jean Ginolhac
    1797 1798 Pierre Bonal
    1798 1800 Jean Sarrus
    1800 1811 Honoré Larrieu
    1811 1816 Joseph Prevost de Saint-Cyr
    1816 1830 Jean Ginolhac
    1830 1848 Jean-Aimé Grimal
    1848 1848 Pierre Ginolhac
    1848 1848 Antoine Saint-Jean
    1848 1858 Joseph Prevost de Saint-Cyr
    1858 1884 César Dumas
    1884 1888 Camille du Moulinet de Granes
    1888 1890 César Dumas
    1890 1891 Marcel Delpech
    1891 1897 César Dumas
    1897 1904 Adrien Joudarnet
    1904 1908 Camille du Moulinet de Granes
    1908 1914 Raoul Mazare
    1914 1919 Jean Giros
    1919 1944 Louis Lafforgue
    1944 1945 Firmin Landou
    1945 1953 Célestin Arbus
    1953 1956 Arthur Viguie
    1956 1971 Alfred Cabos
    1971 1983 Raymond Cabos
    1983 2001 Fernand Vignals
    mars 2001 En cours
    (au 16 juillet 2014[43])
    Jacques Pautric DVD

    Démographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Mirabelais.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45]. En 2020, la commune comptait 1 036 habitants[Note 12], en augmentation de 2,07 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 9111 5331 5571 6371 6701 6621 5821 5801 547
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5061 5721 5551 5651 5131 3601 2891 2691 239
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2131 0591 053921872861860869872
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    8778578859108798399579741 014
    2017 2020 - - - - - - -
    1 0361 036-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 427 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 1 060 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 430 â‚¬[I 4] (20 140 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]6,3 %8,2 %6,3 %
    Département[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 636 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (68,8 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 14] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 240 emplois en 2018, contre 206 en 2013 et 221 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 442, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %[I 10].

    Sur ces 442 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 127 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    57 établissements[Note 15] sont implantés à Mirabel au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble57100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    610,5 %(9,6 %)
    Construction1119,3 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1831,6 %(29,7 %)
    Information et communication11,8 %(1,9 %)
    Activités financières et d'assurance11,8 %(3,4 %)
    Activités immobilières23,5 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    58,8 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    814 %(13,6 %)
    Autres activités de services58,8 %(9,3 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,6 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 57 entreprises implantées à Mirabel), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

    • Issolan Jean Pierre, commerce de gros (commerce interentreprises) d'animaux vivants (2 224 k€)
    • MD Creations, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (287 k€)
    • Ingenierie Des Systemes Objets Distribues - Isod, conseil en systèmes et logiciels informatiques (113 k€)

    Agriculture

    La commune est dans le « Bas-Quercy de Montpezat », une petite région agricole couvrant une bande nord du département de Tarn-et-Garonne[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations98785143
    SAU[Note 18] (ha)2 2202 0721 7291 791

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 98 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 78 en 2000 puis à 51 en 2010[51] et enfin à 43 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[52] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 220 ha en 1988 à 1 791 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 42 ha[51].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'argent à une fasce crénelée de gueules.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    11. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[37].
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    13. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    15. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    16. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    17. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    18. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    19. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Mirabel » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
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    Autres sources

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