Abbaye de la Garde-Dieu
L’abbaye de la Garde-Dieu est une ancienne abbaye cistercienne, fondée par les moines de l'abbaye d'Aubazine, et qui était située sur le territoire de la commune de Mirabel, en Tarn-et-Garonne.
| Abbaye de la Garde-Dieu | ||||
 Vue générale de l'édifice | ||||
| Diocèse | Diocèse de Cahors | |||
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| Numéro d'ordre (selon Janauschek) | CCCXIII (313)[1] | |||
| Fondation | 1147 | |||
| DĂ©but construction | 1150 | |||
| Dissolution | 1791-1863 puis 1865 | |||
| Abbaye-mère | Abbaye d'Aubazine | |||
| Lignée de | Abbaye de Cîteaux | |||
| Abbayes-filles | Aucune | |||
| Congrégation | Ordre cistercien | |||
| PĂ©riode ou style | ||||
| Protection |  Inscrit MH (1950, pigeonnier)[2]
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| Coordonnées | 44° 10′ 19″ nord, 1° 24′ 54″ est[3] | |||
| Pays |  France |
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| Province | Duché d'Aquitaine | |||
| DĂ©partement | Tarn-et-Garonne | |||
| Commune | Mirabel | |||
| GĂ©olocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Histoire
Fondation
L'abbaye est fondée en 1147 par les moines de l'abbaye d'Aubazine[4] - [5].
Guerres de Religion
L'abbaye, comme sa proche voisine l'Abbaye Saint-Marcel, située dans la commune voisine de Réalville, est ruinée en 1567 par les guerres de Religion[4].
Au XVIIIe siècle
Une reconstruction de l'abbaye commence à être effectuée, mais elle n'est terminée qu'en 1707, soit cent quarante ans après la destruction. Cependant, la vie monastique est très réduite au XVIIIe siècle : quatre moines sont présents en 1719, trois en 1768. En 1790, l'abbaye est fermée et vendue comme bien national[4].
Au XIXe siècle
Les cisterciens de l'abbaye de Sénanque tentent en 1863 de faire revivre la vie monastique[6], mais se heurtent au refus du propriétaire de laisser le bâtiment en l'état (il l'utilise alors comme carrière de pierres). Les moines sont expulsés en 1865[7] ; le peu qui reste du bâtiment est emporté par un incendie en 1897[4].
Au XXe siècle
Le pigeonnier de l'abbaye est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 23 juin 1950[2].
Filiation et dépendances
La Garde-Dieu est fille de l'abbaye d'Aubazine.
Liste des abbés
- …
- Louis-Étienne de Foy (fut abbé de Saint-Martin de Séez)
- …
Notes et références
- (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 215-216.
- Notice no PA00095783, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Garde-Dieu, la », sur http://www.cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
- « Abbaye de La Garde-Dieu. Mirabel, Tarn-et-Garonne », sur http://data.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
- Bernadette Barrière, Moines en Limousin : L'aventure cistercienne, Limoges, Presses universitaires de Limoges, , 207 p. (ISBN 9782842871031, lire en ligne), p. 27-28.
- Jean-Marie Doney, Lettre de Mgr l'évêque de Montauban au clergé de son diocèse sur le rétablissement des religieux cisterciens à l'abbaye de la Garde-Dieu, V. Bertuot, , 8 p. (ISBN 9782842871031).
- Marie-Gérard Dubois, « Les congrégations cisterciennes au XIXe siècle », Abbaye de La Trappe (consulté le ).