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Meaucé

Meaucé est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Meaucé
Meaucé
L'ancienne Ă©glise de Saint-Jean-des-Murgers, aujourd'hui salle des fĂȘtes.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Eure-et-Loir
Arrondissement Nogent-le-Rotrou
Intercommunalité Communauté de communes Terres de Perche
Maire
Mandat
Michel Bizard
2020-2026
Code postal 28240
Code commune 28240
DĂ©mographie
Population
municipale
507 hab. (2020 en diminution de 7,48 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 45 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 29â€Č 11″ nord, 1° 00â€Č 09″ est
Altitude 205 m
Min. 189 m
Max. 219 m
Superficie 11,33 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Loupe
(banlieue)
Aire d'attraction La Loupe
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nogent-le-Rotrou
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Meaucé
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Meaucé
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Meaucé
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Meaucé

    GĂ©ographie

    Situation

    La commune se situe dans la rĂ©gion naturelle du Perche. Elle est limitrophe du dĂ©partement de l'Orne et appartient au canton de Nogent-le-Rotrou, distant de 25 km. Son altitude moyenne est de 205 mĂštres et sa superficie de 11,59 km2.

    • Situation gĂ©ographique
    • MeaucĂ© dans son arrondissement.
      Meaucé dans son arrondissement.
    • Carte de la commune de MeaucĂ©.
      Carte de la commune de Meaucé.

    Communes et département limitrophes

    Les villes et villages limitrophes de MeaucĂ© sont : La Loupe (chef-lieu de canton) Ă  1,8 km, Fontaine-Simon Ă  2,3 km, Vaupillon Ă  2,8 km, Manou Ă  4,1 km, Saint-Éliph Ă  4,4 km.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 729 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La Loupe_sapc », sur la commune de La Loupe, mise en service en 1996[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 735 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923 et Ă  37 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  11 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    MeaucĂ© est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de La Loupe, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[17] et 3 885 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Loupe, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (95,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (96,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (87,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,4 %), prairies (3,9 %), zones urbanisĂ©es (3,3 %), forĂȘts (0,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de MeaucĂ© est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Livier, le ruisseau de l'Ancien Ă©tang de Pot de Vin et la Donnette. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1984 et 1999[25] - [23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Meaucé.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[26]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 59,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (52,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 255 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 90 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 35 %, Ă  comparer aux 70 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].

    Toponymie

    Réunion et délimitation avec le Pas-Saint-l'Homer, et la commune de Saint-Jean-des-Meurgers, Orne, pour réaliser Meaucé, par la Loi du .

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Meanceium vers 1260 (à lire *Meauceium) ; Marcetum vers 1270 (à lire *Marceium)[30], Meaussé en 1630 ; Meaucez en 1689.

    Comme son Ă©tymologie semble l’indiquer (« mauvaise terre, mauvais pays »), Ă©tait autrefois un pays couvert en grande partie de bois.

    Histoire

    XIXe siĂšcle

    RĂ©union et dĂ©limitation rĂ©alisĂ©e de MeaucĂ© d’avec le Pas-Saint-l'Homer, Orne, par la Loi du : la commune de Saint-Jean-des-Meurgers, Orne, est supprimĂ©e et ses sections A et C sont rĂ©unies Ă  MeaucĂ©, soit 234 ha et 108 habitants ; Ă  titre de compensation, MeaucĂ© rĂ©trocĂšde au Pas-Saint-l'Homer sa section E, soit 251 ha et 19 ha.

    Politique et administration

    Liste des maires

    PĂ©riodeidentitéÉtiquetteQualitĂ©
    1792 Ă  1795 Pierre Goullet
    1795 Ă  1802 Simon Langlois
    1802 Ă  1847 Pierre Goullet
    1847 Pierre Goullet (fils) intérim
    1847 Ă  1854 Claude Billard
    1855 Louis Naveau interim
    1856 Ă  1860 Louis Toutry
    1860 Ă  1870 Pierre Mithouard
    1870 Ă  1878 Jules Launay
    1878 Ă  1904 Louis Morize
    1904 Ă  ? (aprĂšs 1944) Jules Morize
    ? à 1947 René Morize
    1968 Ă  1995Jacques MorizeSE
    1995 Ă  09-2007Gaston DumargueSE
    10-2007 Ă  01-2012Claude CharlesSE
    02-2012-en coursMichel BizardDVGRetraité Fonction publique

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[32].

    En 2020, la commune comptait 507 habitants[Note 8], en diminution de 7,48 % par rapport à 2014 (Eure-et-Loir : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    335316339286310311307332338
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    329339347327331342369348334
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    351333350356330340316364304
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    292313321401585526538518511
    2014 2019 2020 - - - - - -
    548513507------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Description
    Le Gros ChĂȘne en aoĂ»t 2014.

    Le Gros ChĂȘne se trouve sur la D 920 au carrefour avec la D 15, en direction du bourg de MeaucĂ©. Il a une circonfĂ©rence de 14,30 m au pied et de 8,60 m Ă  un mĂštre du sol.

    La parcelle sur lequel il est implanté appartient au Conseil départemental d'Eure-et-Loir, qui l'a entouré de barriÚres, d'une part pour des raisons de sécurité, d'autre part afin d'éviter le piétinement provoquant l'imperméabilisation du sol, facteur d'accélération du vieillissement.

    En 2016, une branche d'une circonfĂ©rence de 4,20 m et longue de 9,20 m reprĂ©sentant un tiers du tronc est tombĂ©e, symptĂŽme du dĂ©pĂ©rissement de ce trĂšs vieil arbre[35] - [36].

    En 2020, Le Gros ChĂȘne obtient le label Arbre remarquable de France, dĂ©cernĂ© par l'association Arbres remarquables : bilan, recherche, Ă©tudes et sauvegarde (ARBRES)[37].

    Historique

    Il serait un reste du bois du chĂąteau primitif de La Loupe et aurait remplacĂ© un chĂȘne druidique millĂ©naire.

    Sujet de nombreuses lĂ©gendes, le gros chĂȘne aurait Ă©tĂ© plantĂ© en 1360, par Jeanne, fille du seigneur de MeaucĂ©, et le chevalier de Montireau avant qu'il ne parte en croisade, en gage de leur fidĂ©litĂ©. Le chevalier y perdra la vie et la jeune femme se laissa mourir de chagrin.

    Dans une cavitĂ© de l’arbre se trouvait une statuette d'une Vierge. Des rĂ©volutionnaires enlevĂšrent la statue et un champignon ayant la forme de la Vierge repoussa
 Quelque temps plus tard, le chĂȘne dut ĂȘtre abattu mais les outils des bĂ»cherons se cassĂšrent sur l'arbre, le bois Ă©tant trop dur
 on cria au miracle.

    Henri IV venait s'y reposer fréquemment notamment les jours de chasse.

    Église Saint-LĂ©onard

    Église Saint-LĂ©onard de MeaucĂ©.

    À la fin du XIXe siĂšcle, Saint-Jean-des-Murgers fut rattachĂ© Ă  MeaucĂ©. L'Ă©glise de Saint-LĂ©onard accueillit naturellement les biens de Saint-Jean-des-Murgers. Elle compte aujourd'hui quatre retables (dont un du XVIIIe siĂšcle) et une vaste statuaire qui en fait un lieu incontournable de l'art religieux percheron[38]. L'ancienne Ă©glise de Saint-Jean-des-Murgers est devenue une salle des fĂȘtes, qui porte le nom de « Gaston Dumargue » depuis le [39].

    Des demeures seigneuriales que comptait la commune, seule "la grand'maison" a persisté. Elle est aujourd'hui une auberge.

    Personnalités liées à la commune

    Ancien membre dĂ©missionnaire des gardes du corps du roi, Ă©lu administrateur du dĂ©partement de la CorrĂšze en 1790, Ă©lu dĂ©putĂ© du mĂȘme dĂ©partement Ă  la constituante en 1791, promu gĂ©nĂ©ral de brigade en 1793. Deux fois prĂ©sident du Conseil des Anciens puis Gouvernement militaire de Paris, commandant la 17e division militaire, en 1799. Il meurt au dĂ©but du siĂšge de GĂȘnes (campagne d'Italie) des suites de ses blessures et du typhus. Il est le pĂšre de Marcellin Marbot. Il acquit la « Grand'Maison »[40] vers 1799.

    • Marcellin Marbot, militaire, nĂ© le Ă  Altillac (CorrĂšze), mort le Ă  Paris.

    Volontaire en 1799 au 1er rĂ©giment de hussards commandĂ© par son pĂšre, sous-lieutenant en 1799, il participe au siĂšge de GĂȘnes, au cours duquel son pĂšre meurt. Capitaine en 1807, fait chevalier de l'Empire en 1811, colonel en 1812. RalliĂ© Ă  l'Empereur pendant les Cent-Jours, NapolĂ©on le nomme gĂ©nĂ©ral de brigade la veille de la bataille de Waterloo. Il est compris dans la liste des bannis en 1815. RentrĂ© en France en 1819. Il reçoit alors le commandement du 8e rĂ©giment de chasseurs Ă  cheval. Le duc d'OrlĂ©ans (futur Louis-Philippe) le charge de l'Ă©ducation militaire de son fils aĂźnĂ©, le duc de Chartres, puis il est nommĂ© aide de camp du comte de Paris. AprĂšs les Trois Glorieuses, il est promu marĂ©chal de camp. Commandeur de la LĂ©gion d'honneur en 1831, grand officier en 1836. ÉlevĂ© au grade de lieutenant-gĂ©nĂ©ral des armĂ©es en 1838, nommĂ© Pair de France en 1845. Il est mis d'office Ă  la retraite aprĂšs la rĂ©volution de 1848. Ses MĂ©moires constituent un remarquable tĂ©moignage sur l'Ă©popĂ©e napolĂ©onienne.

    HĂ©raldique

    Blason Ă  dessiner Blason
    Parti d'azur et d'argent: le 1er chargĂ© en chef du gros chĂȘne, arbre remarquable du lieu, de sinople futĂ© de sable brochant en partie sur le 2e du parti, le 2e chargĂ© en chef d'un Ă©cusson d'argent Ă  trois chevrons de gueules timbrĂ© d'une couronne de comte; le tout accompagnĂ© en pointe d'un bourg d'argent brochant, couvert, ouvert et ajourĂ© de sable aux buissons du mĂȘme, soutenu de deux glands, chacun feuillĂ© d'une piĂšce, de sinople passĂ©s en sautoir; Ă  l'inscription en lettres capitales « MEAUCÉ » de gueules brochant en fasce sur le tout[41].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France La Loupe_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Meaucé et La Loupe », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France La Loupe_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Meaucé et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de La Loupe », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Meaucé », sur Géorisques (consulté le )
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