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Maurepas (Yvelines)

Maurepas est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Yvelines en rĂ©gion ĂŽle-de-France. IntĂ©grĂ©e au sein de l'agglomĂ©ration de Saint-Quentin-en-Yvelines et situĂ©e Ă  proximitĂ© de Trappes, la ville compte près de 18 000 habitants en 2019.

Maurepas
Maurepas (Yvelines)
La mairie.
Blason de Maurepas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines
Maire
Mandat
Grégory Garestier
2020-2026
Code postal 78310
Code commune 78383
DĂ©mographie
Gentilé Maurepasiens
Population
municipale
18 046 hab. (2020 en diminution de 3,85 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2 172 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 46′ nord, 1° 57′ est
Altitude Min. 87 m
Max. 178 m
Superficie 8,31 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Maurepas
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 10e circonscription des Yvelines
Localisation
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Maurepas
Liens
Site web http://www.maurepas.fr/

    GĂ©ographie

    Position de Maurepas dans les Yvelines.

    Situation

    La commune est situĂ©e Ă  20 km environ au nord de Rambouillet, en bordure de la route nationale 10 et Ă  30 km de Paris.

    Elle se compose d'une zone très urbanisée, qui s'étend de la RN 10 au sud à l'ancien village et du lotissement ancien hameau de la Villeneuve, au nord, près du hameau des Mousseaux de Jouars-Pontchartrain.

    La commune est assez boisée : une forêt domaniale, une forêt privée (le Bois-Prudhomme) et un petit bois transformé en square urbain (le Bois de Nogent).

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    • Ru de Maurepas.

    RĂ©seau routier

    La commune est traversée, selon un axe nord-ouest - sud-est, par la route départementale 13 (Montfort-l'Amaury - Chevreuse).

    Elle est longée, selon un axe nord-sud, par la route nationale 10 dont deux entrées-sorties desservent Maurepas.

    Desserte ferroviaire

    La gare SNCF la plus proche est la gare de La Verrière.

    Bus

    La commune est desservie par les lignes 401, 410, 411, 412, 416, 417, 423, 424, 441, 449 et 450 et du réseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines, par la ligne 61 de l'établissement Transdev de Houdan et, la nuit, par la ligne N145 du réseau Noctilien[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Maurepas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8] - [9].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 42,1% 356
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 10,7% 90
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 3,4 % 29
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 16,0% 135
    ForĂŞts de feuillus 27,8% 235
    Source : Corine Land Cover[10]

    Toponymie

    Le nom de la commune est attesté sous la forme latinisée de Malus repastus en 1099[11], Malorepastu avant 1105[12], Malrepast[13] au début du Moyen Âge, puis finalement Maurepas à la Renaissance.

    Homonymie avec Maurepas (Somme) (Malum Repastum en 1181)[14].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale, basée sur le français mal devenu mau- par vocalisation de [l] devant une autre consonne, suivi du français repas[12]. Le français repas est attesté entre 1160 et 1174 chez Wace sous la forme de l'ancien français repast au sens de « nourriture ». Il s'agit d'un dérivé formé en ancien français à partir de past « nourriture, repas » (terme issu du latin pastus cf. paître) à l'aide du préfixe français re-[15]. Ernest Nègre donne au mot repas, dans ce contexte, le sens de « nourriture des animaux, pâturage »[14].

    Le sens global du toponyme Maurepas est donc celui de « mauvais repas pour les animaux », c'est-à-dire de « mauvaise pâture ». Il n'y avait que peu de champs à l'origine et bien des marécages peu propices à la culture céréalière, sans compter les forêts, la place manquante peut faire penser qu'y manger mal était fréquent.

    Histoire

    Les origines

    Le fond du vallon de Maurepas est habité dès la préhistoire. Des outils et des poteries datant du IVe et du IIIe millénaire av. J.-C. ont été retrouvés à proximité de la source (fontaine Saint-Sauveur) et le long du ru de la Courance[16].

    L'Antiquité

    Au Ier siècle av. J.-C., le réseau des voies romaines se développe en Gaule. Deux grands axes se croisent non loin de Maurepas, sur le territoire de Jouars-Pontchartrain : la voie qui relie Paris à Dreux, et celle qui relie Beauvais à Orléans et à Chartres. Autour de ce carrefour se développe une agglomération nommée Diodurum, mentionnée dans l’Itinéraire d'Antonin[17] sous la forme Dioduro. Les fermes et les champs de Maurepas doivent contribuer à son alimentation[16].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la Renaissance

    Après le départ des Romains, les périodes d’invasion se succèdent, dont celles des Normands. Pour se défendre, les paysans se regroupent sur la butte qui domine la vallée.

    Les terres appartiennent alors au roi de France. Pépin le Bref les donne à l’abbaye de Saint-Denis en 768[16]. Elle les cède rapidement à une famille locale, qui prend le nom de la terre (Malrepast) et qui devient le vassal du seigneur de Chevreuse. Au XIe siècle, une enceinte et un donjon cylindrique[18] en meulière ont dû succéder aux fortifications en bois des siècles précédents.

    Ruines du donjon de Maurepas.

    Avec la guerre de Cent Ans, le château appartient, sous Charles VI, au seigneur de Nancy, qui met, vers 1364 avec une troupe de brigands, à contribution les pays voisins. Les Anglais envoient finalement une équipe de mercenaires pour pacifier la région. Le château est pris d’assaut le 11 septembre 1432 et démantelé. Le donjon en ruine est toujours visible.

    La baronnie de Maurepas appartient encore à la maison de Chevreuse qui la vend en 1543 au duc d'Étampes Jean IV de Brosse dont la femme Anne de Pisseleu est la maîtresse de François Ier. Avec la disgrâce de la duchesse, Maurepas est revendue dès 1551 au cardinal de Lorraine. Le cardinal désigne Jean du Fay, duc de Chevreuse, comme intendant. C’est lui et ses héritiers qui gèreront effectivement Maurepas pendant un peu plus d'un siècle. L’église Saint-Sauveur reçoit en 1659 deux cloches offertes par ses descendants Marie de Rohan, duchesse de Chevreuse, et Charles d’Albert, duc de Luynes, le favori de Louis XIII. L’une des cloches sera fondue à la Révolution française.

    L'influence de Versailles

    Lors de la construction du château de Versailles, un vaste chantier est lancé pour collecter toutes les eaux de la région afin d’alimenter les bassins et les fontaines. Deux rigoles sont creusées sur le plateau de Maurepas à partir de 1684 ; elles se rejoignent dans un bassin sec (l’étang des Bessières) puis un aqueduc enterré conduit l’eau vers l’étang des Noës (il passe encore sous le centre-ville actuel). Ce drainage permet d’assécher les marécages et l’agriculture peut se développer sur le plateau.

    En 1691, Louis XIV érige Maurepas en comté et le cède à son ministre Louis Phélypeaux, comte de Pontchartrain. Son fils Jean Frédéric Phélypeaux, comte de Maurepas, sera ensuite ministre de Louis XV et de Louis XVI.

    Les temps modernes

    Quartier des Friches en 2009, allée de l'Aube.

    Jusqu'à la fin des années 1960 Maurepas est un petit village vivant essentiellement de l'agriculture. Puis les champs cèdent la place à une urbanisation rapide, menée par le promoteur immobilier et urbaniste Jacques Riboud. En 1973, dès la création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines, la commune en fait intégralement partie[19]. Elle sort de son périmètre en 1984. Puis elle y revient en 2016[20].

    La partie moderne de Maurepas est principalement l'Ĺ“uvre de Jacques Riboud et de son architecte Roland PrĂ©diĂ©ri : des pavillons mitoyens et des petits immeubles, un centre-ville piĂ©tonnier et de nombreuses sentes, des espaces de vie dans les quartiers, et une profusion d'arbres et d'espaces verts. Des lotissements ont ensuite comblĂ© les espaces restĂ©s ou redevenus libres autour de ces nouveaux quartiers. Construit entre 1982 et 1983, le quartier des Friches est aujourd'hui classĂ© prioritaire et compte près de 1 600 habitants[21] - [22].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[23], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Rambouillet, après un transfert administratif effectif au .

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 1988 de la dixième circonscription des Yvelines.

    Elle faisait partie de 1801 à 1976 du canton de Chevreuse, année où elle devient le chef-lieu du canton de Maurepas[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais le bureau centralisateur de ce canton, qui est modifié, passant de 4 à 16 communes.

    Intercommunalité

    Maurepas était l'une des communes de la ville nouvelle aménagée par l'établissement public d’aménagement de Saint-Quentin-en-Yvelines (EPASQY) et gérée le syndicat communautaire d’aménagement de l’agglomération nouvelle (SCAAN) créé en 1972.

    Maurepas, ainsi que Bois-d'Arcy, Coignières et Plaisir quittent la ville nouvelle fin 1983 et la commune adhère en 2014 à la communauté de communes des Étangs (CCE), mais la quitte le

    En effet, dans le cadre de la mise en Ĺ“uvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă  l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante, le prĂ©fet de la rĂ©gion d'ĂŽle-de-France, après avoir sans succès souhaitĂ© la constitution d'une grande intercommunalitĂ© de 800 000 habitants[25], approuve le 4 mars 2015 un schĂ©ma rĂ©gional de coopĂ©ration intercommunale qui prĂ©voit notamment la « fusion de la communautĂ© d'agglomĂ©ration de Saint-Quentin-en-Yvelines et de la communautĂ© de communes de l'Ouest Parisien et extension du pĂ©rimètre du nouveau groupement aux communes de Maurepas et Coignières[26] ».

    Dans ce cadre est ainsi créé le une nouvelle communauté d'agglomération qui conserve la dénomination de Saint-Quentin-en-Yvelines, et comprend douze communes, dont Maurepas[27].

    Politique locale

    Coignières et Maurepas rendent publique en 2018 une réflexion en vue de la création d'un commune nouvelle qui les regrouperait le notamment afin d’affronter la « baisse continue des dotations de l’État ». Les deux communes limitrophes ont antérieurement mutualisé leurs archives et leurs polices municipales[28], et partagent depuis longtemps les mêmes déchetteries, station d’épuration ou réseau d’assainissement[29]. Cette initiative fait l'objet d'un refus d'habitants de Coignières[30] et d'une partie de la majorité siégeant au conseil municipal de Coignières.

    La municipalité de Coignières fait part de l'abandon de ce projet controversé en mai 2018[31].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[32]
    Période Identité Étiquette Qualité
    octobre 1947 mars 1959 Charles Fournet
    mars 1959 octobre 1968 Paul Drussant SE
    octobre 1968 novembre 1973 Guy Schuler SE
    novembre 1973 mars 1977 René Resséjac-du-Parc DVD Ingénieur
    mars 1977 mars 1983 Michel Miserey PCF Instituteur
    Conseiller général de Maurepas (1976 → 1982)
    mars 1983 mars 1989 Jean-Louis Levet RPR Conseil en communication
    mars 1989 avril 2014[33] Georges Mougeot PS puis DVG Médecin, retraité
    Conseiller général de Maurepas (1982 → 1994)
    avril 2014[34] En cours
    (au 23 mai 2020)
    Grégory Garestier UMP puis DVD Cadre dans la communication publique et territoriale
    Vice-président de la CA de Saint-Quentin-en-Yvelines (2016 → )
    Conseiller départemental depuis 2021
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[35]

    Politique de développement durable

    La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[36].

    Jumelages

    Population et société

    Les habitants sont appelés les Maurepasiens[38].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 18 046 habitants[Note 4], en diminution de 3,85 % par rapport Ă  2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    247282255272306306288311283
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    263262264242222232227242242
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    226252273284300286253325304
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3521 79113 57718 76419 71819 58618 70518 92818 646
    2020 - - - - - - - -
    18 046--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,2 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 8 876 hommes pour 9 143 femmes, soit un taux de 50,74 % de femmes, lĂ©gèrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,3
    7,9
    75-89 ans
    9,7
    14,4
    60-74 ans
    16,5
    21,0
    45-59 ans
    19,2
    18,7
    30-44 ans
    19,8
    18,4
    15-29 ans
    16,5
    19,2
    0-14 ans
    17,1
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    5,7
    75-89 ans
    7,7
    13,4
    60-74 ans
    14,5
    20,6
    45-59 ans
    20,3
    19,8
    30-44 ans
    19,9
    18,4
    15-29 ans
    17
    21,5
    0-14 ans
    19,4

    Équipements scolaires

    Il existe 10 écoles maternelles et 7 écoles élémentaires réparties sur le territoire de la ville[43].

    • Collège Louis-Pergaud
    • Collège Alexandre-Dumas (anciennement collège des 7-Mares)
    • LycĂ©e les Sept-Mares (en)
    • LycĂ©e Dumont-d’Urville (en)

    Équipements sportifs

    La commune dispose de :

    • Trois gymnases ;
    • Un "skatepark" ;
    • Un stade municipal.

    La construction d'une nouvelle piscine dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP) de 25 ans pour remplacer celle de Maurepas fermée depuis avril 2015 a été décidée fin 2017 par Saint-Quentin-en-Yvelines, Maurepas, Élancourt [44]. En effet, la communauté d'agglomération a refusé d'inclure les piscines parmi ses compétences, mais apporte une partie des fonds au nouvel équipement de Maurepas [45]. Le conseil municipal a approuvé le PPP le 17 décembre 2019, officialisant le lancement définitif du projet. Un recours au tribunal administratif a été fait par l'opposition.

    Équipements culturels

    La ville dispose :

    • D'un conservatoire de musique et d'art dramatique ;
    • D'une salle de concert et spectacle (Espace Albert-Camus) ;
    • D'une mĂ©diathèque (Le Phare).

    Un multiplexe de 8 salles et 1 700 fauteuils dont la livraison devrait avoir lieu d'ici mars 2020[46] est en cours de construction dans la zone commerciale du Village des Loisirs par CinĂ©-Movida, exploitant qui exploitait auparavant 65 salles en France[47].

    Après de nombreux reports et problèmes, Le projet de multiplexe est finalement abandonné définitivement en septembre 2021[48].

    Autres Ă©quipements

    • Une salle des fĂŞtes[49].
    • Un marchĂ© couvert dit "La Halle du MarchĂ©". (Victime d'un incendie criminel dans la nuit du jeudi Ă  22h30. L'avenir de cette dernière est en jeu)[50]. Le conseil municipal a votĂ© Ă  l'unanimitĂ© le 17 dĂ©cembre 2019 une grande concertation avec les habitants, les commerçants et les usagers du marchĂ© afin d’identifier au mieux les besoins et ainsi lancer un projet rĂ©pondant aux attentes de tous.
    • Offre de soins : en 2021, la commune engage une dĂ©marche de diagnostic avec l'URPS mĂ©decins et l'Agence rĂ©gionale de santĂ© ĂŽle-de-France. La commune compte deux cabinets mĂ©dicaux, historiquement implantĂ©s, le Centre mĂ©dical Pasteur et le Centre mĂ©dical des Pyramides. La commune est classĂ©e en territoire fragile zonage 2018 par l'ARS, et comme la plupart des villes d'ĂŽle-de-France est confrontĂ©e Ă  une disparition progressive de son offre mĂ©dicale. Un plan d'action est en cours d'Ă©laboration pour redynamiser l'implantation de mĂ©decins et garantir un accès aux soins de la population.

    Économie

    Le centre-ville accueille surtout des commerces et des artisans. Le sud-est de la commune est occupé par une vaste zone d'activité (ZAC Maurepas-Coignières). Initialement zone industrielle, depuis la fin des années 1980 elle se transforme en zone commerciale sous le nom de PariWest[51].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Maurepas « village » comporte plusieurs maisons datant des XVIIIe et XIXe siècles. Les deux édifices les plus anciens sont les ruines du donjon, datant de l'an mil et détruit en 1425 et, à proximité, l'église Saint-Sauveur datant des XVe et XVIe siècles.

    Dans la partie nouvelle, plusieurs œuvres d'art monumentales ont été installées à l'initiative de Jacques Riboud.

    Donjon de Maurepas.

    Sculptures de GĂ©rard Ramon[52] :

    • La grande maternitĂ© allongĂ©e (tirage en bronze d'après l'original en cuivre façonnĂ©, 1968) place de Gascogne.
    • Les ibis (cuivre façonnĂ©, 1970) initialement place de la Rance, en dĂ©pĂ´t aux serres municipales.
    • L'Ă©lan (cuivre façonnĂ©, 1970) initialement au centre-ville (actuelle place J.-Riboud), dĂ©sormais sur le rond-point du seuil de Coignières.
    • Le combat de chèvres (cuivre façonnĂ©, 1970). initialement entre le centre-ville et la nationale 10, dĂ©sormais sur le rond-point Jean-Moulin.
    • MĂ©tamorphose (cuivre façonnĂ©, 1972) initialement place des Échoppes, en dĂ©pĂ´t aux serres municipales.
    • La jeune fille assise (tirage en bronze d'après l'original en cuivre façonnĂ©, 1972) initialement allĂ©e de la CĂ´te-d'Or, dĂ©sormais devant l'hĂ´tel de ville.
    • Les acrobates (cuivre façonnĂ©, 1974) initialement en bordure du bassin de la Nouvelle-Amsterdam (donc en fait Ă  Élancourt), dĂ©sormais Ă  la Ferme des Mousseaux Ă  Élancourt.
    • Les astronautes (cuivre façonnĂ©, 1975) rue de Brie.

    Autres Ĺ“uvres de GĂ©rard Ramon :

    • Les Chevaux sauvages (mosaĂŻque, 1969) sur le pignon de l'hĂ´tel au centre de la ville.
    • Pavement en mosaĂŻque dans le hall du mĂŞme hĂ´tel.
    • Paysage rural, Le GĂ©nie civil, La Construction de la ville, Paysage urbain (quatre hauts reliefs en cuivre, 1973) sur la façade ouest de l'hĂ´tel de ville.
    • Autres mosaĂŻques rĂ©alisĂ©es avec D. Hideux et M. Houari sur les façades sud et est de l'hĂ´tel de ville.
    • La Vague (mosaĂŻque) avenue de Sologne.

    Fresques signées Robert Lesbounit :

    • Les CroisĂ©s (mosaĂŻque, 1968) en face de la gare de La Verrière.
    • Façade ouest du gymnase Malmedonne (mosaĂŻque, 1969) Ă  la suite de l'agrandissement du gymnase la fresque a Ă©tĂ© dĂ©placĂ©e et est dĂ©sormais Ă  l'intĂ©rieur de la grande salle.
    • Façade nord de l'Ă©glise Notre-Dame (mosaĂŻque, 1972).
    • Ĺ’uvre sans nom (square du Velay/square des Garrigues).

    Personnalités liées à la commune

    • L'entrĂ©e de l'Ă©glise Saint-Sauveur.
      L'entrée de l'église Saint-Sauveur.
    • Le donjon.
      Le donjon.
    • L'Ă©glise Notre-Dame.
      L'Ă©glise Notre-Dame.
    • La mĂ©diathèque Le Phare.
      La médiathèque Le Phare.
    • Le monument aux morts devant l'Ă©glise Saint-Sauveur.
      Le monument aux morts devant l'Ă©glise Saint-Sauveur.
    • HĂ´tel des postes, architecte Roland PrĂ©diĂ©ri.
      Hôtel des postes, architecte Roland Prédiéri.
    • Carrefour des Pyramides.
      Carrefour des Pyramides.

    HĂ©raldique

    Armes de Maurepas

    Les armes de Maurepas se blasonnent ainsi :
    d'azur semé de quartefeuille d'or au franc-quartier d'hermine.

    Il s'agit des armes de la famille Phélypeaux. Elle fut la plus grande famille de ministres de l'Ancien Régime et possédait le comté de Maurepas depuis 1691.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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