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Maroilles (Nord)

Maroilles [maʁwal] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Nord (59), en rĂ©gion Hauts-de-France.

Maroilles
Maroilles (Nord)
La mairie
Blason de Maroilles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité CC du Pays de Mormal
Maire
Mandat
Dominique Quinzin
2020-2026
Code postal 59550
Code commune 59384
DĂ©mographie
Gentilé Maroillais
Population
municipale
1 432 hab. (2020 en augmentation de 1,99 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 65 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 08â€Č 09″ nord, 3° 45â€Č 42″ est
Altitude Min. 125 m
Max. 191 m
Superficie 22,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Avesnes-sur-Helpe
LĂ©gislatives 12e circonscription du Nord
Localisation
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Maroilles
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Maroilles
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Maroilles
Liens
Site web http://www.maroilles.eu/

    L'ancienne abbaye de Maroilles a donné son nom à un fromage : le maroilles.

    GĂ©ographie

    Description

    Le village de Maroilles se trouve en l'Avesnois, dite aussi ThiĂ©rache du Nord ; la limite avec le dĂ©partement de l'Aisne, oĂč se situe la ThiĂ©rache stricto sensu, passe Ă  quelques kilomĂštres au sud de Maroilles.

    Avant les conquĂȘtes de Louis XIV sur les Pays-Bas espagnols, cette limite dĂ©partementale correspondait Ă  la frontiĂšre de l'ancienne France. Ceci explique que malgrĂ© les similitudes entre la ThiĂ©rache de l'Aisne et celle du Nord, l'unitĂ© de cette rĂ©gion est, de nos jours encore, discutĂ©e.

    C'est Ă  Maroilles mĂȘme que l'Helpe Mineure, qui prend sa source Ă  Ohain en forĂȘt de TrĂ©lon, plus au sud, se jette dans la Sambre.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 9,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 840 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[7] et qui se trouve Ă  17 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 839,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lĂšs-Clercs, dans le dĂ©partement de l'Aisne, mise en service en 1933 et Ă  53 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,3 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Maroilles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (94,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (86,7 %), terres arables (6,4 %), zones humides intĂ©rieures (3 %), zones urbanisĂ©es (2,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 669, alors qu'il Ă©tait de 672 en 2013 et de 644 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 89,2 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Maroilles en 2018 en comparaison avec celle du Nord et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,2 %) supérieure à celle du département (1,6 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 74,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,6 % en 2013), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement Ă  Maroilles en 2018.
    Typologie Maroilles[I 1] Nord[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 89,2 90,8 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,2 1,6 9,7
    Logements vacants (en %) 8,5 7,7 8,2

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Marogilo en 615[21], Maroelles (par exemple sur l'Atlas de Trudaine au milieu du XVIIIe siÚcle).

    Le nom de Maroilles est un composĂ© du celtique (gaulois) maro(s)- « grand » et (-Ăł)-ialo « clairiĂšre, espace dĂ©couvert »[22] - [23]. Xavier Delamarre prĂ©fĂšre voir dans *-ialo- un appellatif toponymique -ialon (latinisĂ© en -ialum) issu du mot ialon « clairiĂšre, lieu dĂ©frichĂ© », d'oĂč « village »[24]. Le sens des Mareuil, Mareau, Maroilles, etc. serait donc celui de « grand bourg »[25].

    Histoire

    • 652 : selon les anciens chroniqueurs, saint Humbert fonda Ă  Maroilles en 652 l'une des plus importantes abbayes du Nord- Elle fut pillĂ©e et dĂ©truite Ă  la RĂ©volution française (le ).
    • 843 : avec le traitĂ© de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie Ă  Lothaire Ier, la Francie mĂ©diane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
    • 855 : avec le traitĂ© de PrĂŒm qui partage la Francie mĂ©diane entre les trois fils de Lothaire Ier, le Hainaut est rattachĂ© Ă  la Lotharingie dont hĂ©rite Lothaire II.
    • 870 : avec le traitĂ© de Meerssen aprĂšs la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachĂ©e Ă  la Francie occidentale.
    • 880 : avec le traitĂ© de Ribemont en 880, le Hainaut est rattachĂ© Ă  la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
    • Dans cette rĂ©gion marginale assez tardivement dĂ©frichĂ©e (l'essentiel du village Ă©tait encore noyĂ© dans la forĂȘt de Mormal dans les annĂ©es 1940[26]), les paysans avaient depuis le Haut Moyen Âge obtenu des chartes leur confĂ©rant certains droits. Ils Ă©taient ainsi exempts de nombreuses servitudes traditionnelles de la fĂ©odalitĂ©, pouvaient clore leurs terres, pratiquer l'Ă©levage et n'Ă©taient pas soumis Ă  la pratique de l'assolement obligatoire : ainsi s'est constituĂ© le bocage de l'Avesnois, par ailleurs caractĂ©risĂ© par de grandes « Hayes » de protection contre d'Ă©ventuelles invasions.
    • 1789 : Les archives locales relatent de nombreux litiges avec l'abbaye de Maroilles, qui fut dĂ©truite Ă  la RĂ©volution : les paysans refusaient de faire leurs corvĂ©es si le seigneur, c'est-Ă -dire l'« abbĂ© de Maroilles », n'avait pas prĂ©alablement fait curer ses chemins ; le moulin et le four banaux n'existaient pas, ni l'assolement obligatoire.
    • Ces particularitĂ©s locales expliquent la diffĂ©rence frappante de paysage qui peut s'observer quand on part de Maroilles pour rejoindre Cambrai : on passe assez brutalement d'un bocage richement enherbĂ© et d'un pays d'Ă©levage aux champs ouverts et Ă  l'agriculture intensive du CambrĂ©sis.
    • 1794 : Maroilles subit le siĂšge de Landrecies (avril 1794). La division commandĂ©e par Jacques Fromentin dut se retirer sur le village. Montaigu combattait les autrichiens et reçu l'ordre d'attaquer Maroilles avec 12 000 combattants, il fut repoussĂ© sur la Helpe. De nombreuses habitations furent dĂ©truites[27].
    • 1809 : Sur une idĂ©e du PrĂ©fet du Nord, François de Pommeroeul, de passage Ă  Maroilles en , un arc de triomphe est construit sur la place verte. Initialement dĂ©diĂ© Ă  NapolĂ©on 1er aprĂšs la victoire d'Austerlitz le , il ne n'a jamais Ă©tĂ© achevĂ©. Les deux tiers des pierres utilisĂ©es dont la façade proviennent des ruines de l'abbaye. Le reste est achetĂ© aux carriĂšres de Marbaix[28].
    • En 1838, le bĂątiment du moulin de l'Abbaye a encore ses trois roues hydrauliques. Il est dĂ©truit par un incendie le et seul subsiste la petite maison attenante. La SociĂ©tĂ© Anonyme des Tanneries et Corroieries Maillard et fils le transforme en usine Ă©lectrique et une demande d'installation de turbine est dĂ©posĂ©e auprĂšs de la prĂ©fecture afin de l'Ă©quiper d'une turbine, puis, par un accord entre la municipalitĂ© et Évence Maillard, elle fournit en Ă©lectricitĂ© le village[28].
    • 1907 : le est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes via Landrecies (47 km). La ligne comporte une station dans la commune. Un service rĂ©gulier des voyageurs est assurĂ©. En , le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails sont dĂ©montĂ©s. La ligne de chemin de fer est dans l'impossibilitĂ© de fonctionner.
    • 1914 : , les troupes allemandes envahissent le nord de la France. Le , vers 18h00, le 15e Hussard anglais arrivĂ© dans la localitĂ© se fait surprendre par des patrouilles de fantassins allemands sortis de la forĂȘt de Locquignol. AidĂ©s par le 1er Royal Berkshire, les Hussards repoussent l'ennemi vers le pont d'Hachette (Locquignol). Cette premiĂšre vague d'attaque fait de nombreuses victimes dans le camp anglais. Les combats sur le pont se poursuivent la nuit. La 53e division d'infanterie de rĂ©serve du GĂ©nĂ©ral ValabrĂšgue et le 18e corps du GĂ©nĂ©ral Mas-Latrie viennent aider les "tommies" Ă  dĂ©crocher de Maroilles. Une vingtaine d'Anglais sont morts cette nuit-lĂ . Un carrĂ© dans le cimetiĂšre de Maroilles abrite les tombes des soldats du 1er Royal Berkshire, rĂ©giment appartenant Ă  la 6e brigade de la 2e division. (cf article LVN du 09/06/2012)

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Landrecies[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Avesnes-sur-Helpe

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la douziÚme circonscription du Nord.

    Intercommunalité

    Maroilles était membre de la communauté de communes du Pays de Mormal et Maroilles, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre du schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale du Nord, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec ses voisines pour former, le , la communautĂ© de communes du Pays de Mormal dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[30], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise aprÚs un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Marines de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intÚgre le canton de Vigny [29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Liste des maires

    Mayeurs au XVIIe siÚcle (à confirmer) : Pierre Trouillet, avant le , date de son décÚs ; Maximilien Trouillet, mayeur en 1694.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    An VII 1816 Nicolas Joseph Vendois[28] Baron d'Empire
    1840 novembre 1849 Antoine Joseph Fournier[28]
    vers 1857 vers 1858 Zéphyrin Joseph Berlaimont[31] Propriétaire
    vers 1861 vers 1868 Louis Humbert Adolphe Baehy
    décembre 1885 février 1919 Léopold Carion[32] - [33] Agriculteur, membre fondateur de la société d'agriculture d'Avesnes-sur Helpe,
    Décoré de l'ordre du Mérite agricole
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971[34] juin 1995 Jacki Raulin[35] Directeur de l'école de Maroilles retraité
    juin 1995[34] mars 2014[36] Jean-Marie Sculfort[37] DVD Vice-président de la CC du Pays de Mormal et Maroilles[38]
    mars 2014 En cours
    (au 2 décembre 2021)
    Dominique Quinzin[34] DVD Cadre de la fonction publique
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[39] - [40]

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[42].

    En 2020, la commune comptait 1 432 habitants[Note 7], en augmentation de 1,99 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1322 1922 2562 2452 2192 1832 1922 2102 171
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1542 1422 0221 9271 9571 9541 9911 9451 988
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1512 0271 8141 6951 6811 6311 5871 6191 632
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 6151 5331 4811 4651 4531 3841 4141 4101 443
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 4041 4281 432------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  32,0 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 30,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 689 hommes pour 727 femmes, soit un taux de 51,34 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    2,0
    8,1
    75-89 ans
    11,5
    20,6
    60-74 ans
    18,7
    19,3
    45-59 ans
    19,3
    18,3
    30-44 ans
    17,4
    14,7
    15-29 ans
    13,4
    18,2
    0-14 ans
    17,7
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Humbert de Maroilles
    • L'Ă©glise Saint-Humbert date de 1735. À l'intĂ©rieur, on trouve un beau buffet d'orgues sculptĂ© provenant de l'abbaye dĂ©truite Ă  la rĂ©volution; un maĂźtre-autel en bois et marbre, des lambris en chĂȘne du XVIIIe siĂšcle. À gauche dans la nef une copie d'Ɠuvre de Jan Boeckhorst provenant de l'atelier de Van Dyck Le Martyre de saint Jacques. Des reliques de saint Humbert, le fondateur de l'abbaye, se trouvent Ă  la droite du chƓur. De nombreuses pierres tombales gravĂ©es, datant pour la plupart des XVIIe et XVIIIe siĂšcles, ornent le sol dallĂ© ainsi qu’un pan de mur extĂ©rieur de l’église: il s’agit de dalles funĂ©raires comportant des Ă©pitaphes d’anciens notables locaux ensevelis avec auprĂšs d’eux, leur Ă©pouse[46].
    • L'arc de Triomphe ; À l’origine, c’était le grand portail de l’Abbaye bĂ©nĂ©dictine fondĂ©e par Saint Humbert au VIIe siĂšcle et dĂ©truite sous la rĂ©volution en 1792. Le portail est donc dĂ©montĂ© et conservĂ© et, en 1807, transfĂ©rĂ© et rĂ©Ă©difiĂ©, prĂšs de la place verte, par le maire Nicolas Joseph Vendois en l'honneur des victoires napolĂ©oniennes. AprĂšs la chute de l’Empire, son existence est contestĂ©e mais l’Arc est sauvĂ© de la destruction Ă  l’occasion d’un passage de Louis-Philippe Ă  Maroilles en 1833. En 1842, le conseil municipal dĂ©cide de faire abattre l’arc de triomphe en trĂšs mauvais Ă©tat. Le prĂ©fet du Nord s’y oppose et l'arc de triomphe est restaurĂ© en 1843 par l' architecte Grimault. Une plaque commĂ©morative sur la partie supĂ©rieure de l’Arc indique Cet arc de triomphe a Ă©tĂ© Ă©levĂ© en 1807 Ă  la gloire de nos armĂ©es par Nicolas Joseph Vendois, maire de l' an VII Ă  1816"[28].
    • Le moulin de l'abbaye[47] ; le moulin, qui enjambe l'Helpe mineure, est une belle construction rĂ©novĂ©e du XVIIe siĂšcle. Sur le liteau de la porte, on lit la devise de l'abbĂ© FrĂ©dĂ©ric d'Yves « Adh (a) erere Deo bonum », ce qui signifie « Il est bon de s'attacher Ă  Dieu »
      Un titre du XIe siĂšcle mentionne qu'il s'agit d'un moulin banal de l'abbaye, qui est reconstruit sous l'abbatiat de .FrĂ©dĂ©ric d’Yves et est agrandi en 1634 sous le rĂšgne de dom Simon Bosquier piis modifiĂ© en 1770 Ă  l’époque de Maurice d’Offergnies. Devenu bien national sous la RĂ©volution française, il est achetĂ© plusieurs fois et finalement adjugĂ© Ă  Pierre-François Boucher, le [28]
    • Le Courtil Saint-Roch ; jardin dans une ancienne pĂ©piniĂšre.
    • La mairie, installĂ©e dans un ancien Ă©chevinage de 1704.
    • Le monument aux morts.
    • Quelques chapelles-oratoires sur le territoire de la commune.
    • Sur le cimetiĂšre de Maroilles se trouvent 20 tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission de soldats tuĂ©s pour la plupart au dĂ©but de la PremiĂšre Guerre mondiale.
    • L'Helpe Mineure et le moulin de l'abbaye de Maroilles
      L'Helpe Mineure et le moulin de l'abbaye de Maroilles
    • La place verte avec son kiosque et l'arc de triomphe en arriĂšre-plan
      La place verte avec son kiosque et l'arc de triomphe en arriĂšre-plan
    • Maroilles, Le moulin de l'abbaye.
      Maroilles, Le moulin de l'abbaye.
    • Le moulin de l'abbaye et l'Ă©glise
      Le moulin de l'abbaye et l'Ă©glise
    • Le moulin des prĂšs
      Le moulin des prĂšs
    • Une pierre provenant de l'ancienne abbaye
      Une pierre provenant de l'ancienne abbaye
    • Chapelle St.Roch, D959
      Chapelle St.Roch, D959
    • La chapelle des prĂ©s, rue des prĂšs
      La chapelle des prés, rue des prÚs
    • Un oratoire Ă  Maroilles
      Un oratoire Ă  Maroilles
    • Chapelle Notre-Dame des Haies.
      Chapelle Notre-Dame des Haies.

    Personnalités liées à la commune

    • Saint Humbert de Maroilles : 1er abbĂ© de Maroilles entre les annĂ©es 652 et 682. Il est le fondateur du monastĂšre et de la ville de Maroilles. Humbert du Hamel (futur Saint-Humbert de Maroilles en Hainaut) naquit entre les annĂ©es 622 et 628 ou, selon d’autres sources entre 629 et 630, Ă  MĂ©ziĂšres-sur-Oise (Aisne). Il dĂ©cĂ©da entourĂ© de ses disciples un de l’an 682. Saint-Humbert Ă©tait nĂ© de l’union de parents nobles et chrĂ©tiens : son pĂšre, Evrard, est un noble franc et sa mĂšre, Popitte, est d’origine gallo-romaine. Humbert, aprĂšs avoir suivi des Ă©tudes au collĂšge St.-Vincent de Laon, fut appelĂ© sur les recommandations de Saint-Amand (pĂšre-abbĂ© de l’abbaye d’Elnone Ă  Saint-Amand-les-Eaux) auprĂšs du pape Martin Ier : ce dernier le dĂ©signa premier « PĂšre-abbĂ© du monastĂšre de Maroilles ». PrĂ©cĂ©demment, la majeure partie des terres de Maroilles, Noyelles (-sur-Sambre), Marbaix et TaisniĂšres (-en-ThiĂ©rache), fut lĂ©guĂ©e par le comte Radobert de Famars, de la Cour du Roi Dagobert, qui vers l’an 652 y avait Ă©rigĂ© un oratoire (dĂ©diĂ© Ă  Saint-Pierre). La mission de Saint-Humbert fut ainsi de convertir au Christianisme la population de ces lieux (pays des Help(r)es), tout en mettant en valeur cette rĂ©gion en y dĂ©veloppant l’agriculture. Humbert du Hamel fut qualifiĂ© de « Saint » en l’an 818 par un acte de Louis le DĂ©bonnaire, fils de Charlemagne. À partir de cette date les parchemins le mentionnent « Saint-Humbert de Maroilles ». Le culte de Saint-Humbert de Maroilles est toujours vĂ©nĂ©rĂ© en France, en Belgique et aux Pays-Bas (Nederlanden)[48].
    • Jean Bourgeois (originaire de Valenciennes, il meurt le ), 61e abbĂ© de l’abbaye bĂ©nĂ©dictine de Maroilles entre les annĂ©es 1430-1483. Il est Ă©galement dĂ©putĂ© des Ă©glises du Hainaut et dĂ©lĂ©guĂ© du ClergĂ© aux États bourguignons sous les rĂšgnes de Philippe le Bon et Charles le TĂ©mĂ©raire, ducs de Bourgogne[49].
    • Jean Gosselet (nĂ© Ă  Le Favril, dans la 2e moitiĂ© du XVe siĂšcle, mort Ă  Bruxelles en 1523 et inhumĂ© Ă  Maroilles), abbĂ© de Maroilles et diplomate dans les Pays-Bas au service de Philippe le Beau et de Charles Quint. Il cosigne, en 1493, le traitĂ© de Senlis, rĂ©glant la succession de Charles le TĂ©mĂ©raire, entre la France et les Habsbourg, hĂ©ritiers des ducs de Valois-Bourgogne[50].
    • FrĂ©dĂ©ric d’Yve (vers 1540 Ă  Bavay, inhumĂ© en 1599 Ă  Maroilles), abbĂ© de Maroilles, diplomate et conseiller d’État (Pays-Bas espagnols). À l’époque des guerres de religion, il est chargĂ© d’importantes missions par le roi Philippe II d'Espagne, auprĂšs des Ă©missaires des Pays-Bas, des Provinces-Unies, du Saint-Empire romain germanique, de la France et de la papautĂ©[51].
    • Charles-Hippolyte Paillard (1823-1881), historien français mort Ă  Maroilles.
    • Maximilien Evrard (1821-1905), inventeur et industriel, maire de Sorbiers, nĂ© Ă  Maroilles.

    Gastronomie

    La ville est l'origine du fromage AOC Maroilles, un fromage à pùte molle à croûte lavée de couleur rouge-orangé, fabriqué exclusivement avec du lait de vache. la confrérie du Maroilles est créée en 1983[52].

    PĂšlerinage de Compostelle

    Maroilles est une étape française sur la via Gallia Belgica du pÚlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui se prolonge par la via Turonensis. L'étape notable précédente est Aulnoye-Aymeries ; la suivante est Landrecies[53].

    HĂ©raldique

    Maroilles
    Blason de Maroilles Blason
    Inconnu.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • DEFROMONT A.-L, L’Avesnois au XVIIIe siĂšcle, contribution Ă  l’étude des sociĂ©tĂ©s rurales, thĂšse, Lille, 1972, 1142 p.
    • SIVERY G. « Les noyaux de bocage dans le Nord de la ThiĂ©rache Ă  la fin du Moyen Âge » dans Les Bocages, histoire, Ă©conomie, Ă©cologie, Rennes, INRA, CNRS, ENSA, universitĂ© de Rennes, 1976, p. 93–96.
    • SIVERY G., Structures agraires et vie rurale Ă  la fin du Moyen Âge, 2 tomes, Lille, Presse universitaire de Lille, 1977 (tome 1, 346 p) et 1980 (tome 2 de p. 347 Ă  731).
    • SIVERY G., « La description du paysage rural par les scribes et les paysans du Hainaut Ă  la fin du Moyen Âge », Revue du Nord, tome LXII, no 244, janvier – , p. 61– 69, Lille, universitĂ© de Lille-III, FacultĂ© de Sciences humaines, 1980.
    • SIVERY G., MUCHEMBLED R., COUDOUX J., Nos ancĂȘtres, les paysans : aspects du monde rural dans le Nord-Pas-de-Calais, des origines Ă  nos jours, Lille, CRDP & Centre d'histoire de la rĂ©gion du Nord, 1981, 300 p.
    • SIVERY G., « L’alternance des champs et des prĂ©s dans le Nord de la ThiĂ©rache du XIIe au XXe siĂšcle. », Revue gĂ©ographique de l’Est, 1983, 3-4, p. 291–298, Nancy, 1983.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station MĂ©tĂ©o-France Étreux - mĂ©tadonnĂ©es », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consultĂ© le )
    8. « Orthodromie entre Maroilles et Étreux », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
    9. « Station MĂ©tĂ©o-France Étreux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consultĂ© le ).
    10. « Orthodromie entre Maroilles et Fontaine-lÚs-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 434b.
    22. Ibid., p. 434b
    23. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France (lire en ligne), p. 177.
    24. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Ă©ditions Errance 2003, p. 185.
    25. ibidem
    26. Voir les cartes de l'Atlas de Trudaine par exemple
    27. Antoine Henri baron de Jomini, Campagnes de 1794-1796. 1840, , 522 p. (lire en ligne).
    28. « Le moulin de l'Abbaye - L'Arc de Triomphe », Maroilles, L'Avesnois, ses villes, ses villages (consulté le ).
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    30. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similĂ© sur LĂ©gifrance.
    31. « Zephirin Joseph Berlaimont », sur https://gw.geneanet.org (consulté le ).
    32. Le Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines, n° 351 du 14 novembre 1888
    33. « Les maires de Maroilles », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
    34. « Dominique Quinzin prend les rĂȘnes de la mairie », L'Observateur de l'Avesnois, no 19461,‎ , p. 25.
    35. Florence Delsinne, « Maroilles: Jacki Raulin, maire de 1971 Ă  1994, s’est Ă©teint : Les Maroillais ont appris avec tristesse la disparition de l’ancien maire de la commune. Jacki Raulin, personnalitĂ© emblĂ©matique de Maroilles, est dĂ©cĂ©dĂ©, ce dimanche, Ă  l’ñge de 86 ans », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    36. « Maroilles: Jean-Marie Sculfort tire sa rĂ©vĂ©rence mais se montre discret sur son futur : Pas d’adieux, pas de projets de retraite, mais un peu d’émotion et un passage de flambeaux tout de mĂȘme. Vendredi, lors des voeux de Jean-Marie Sculfort aux habitants de Maroilles l’essentiel s’était nichĂ© entre les lignes de son discours », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    37. R. D. R., « Maroilles: Jean-Marie Sculfort, adjoint et ancien maire, ne se reprĂ©sente plus : La cĂ©rĂ©monie des vƓux de Maroilles a Ă©tĂ© l’occasion de mettre Ă  l’honneur des habitants mĂ©ritants. Dont Jean-Marie Sculfort, ancien maire et premier adjoint sortant, qui a annoncĂ© qu’il ne se reprĂ©sentera plus aux Ă©lections municipales », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    38. « Elus Communautaires de la 2c2m », sur http://2c2m.avesnois.free.fr (consulté le ).
    39. Sandrine Bernier avec G. B., « Maroilles : le maire Dominique Quinzin fait un score canon avec 79,31% et restera maire : Maroilles gardera le mĂȘme maire. Ainsi, en ont dĂ©cidĂ© les Ă©lecteurs maroillaises et maroillais qui n’ont pas voulu rompre avec l’équipe de Dominique Quinzin. Seul de l’équipe adverse, la tĂȘte de liste, Patrick Defroidmont, entre au conseil municipal », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    40. R. D. R., « Le maire sortant Dominique Quinzin rĂ©Ă©lu Ă  Maroilles : Le maire sortant Dominique Quinzin a retrouvĂ© son Ă©charpe tricolore Ă  l’issue de l’installation du conseil municipal de Maroilles qui a eu lieu Ă  huis clos, dimanche matin. Alain Moyse a Ă©tĂ© Ă©lu adjoint au maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    41. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    42. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    44. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Maroilles (59384) », (consultĂ© le ).
    45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Nord (59) », (consultĂ© le ).
    46. Roland Hautecoeur, avec la collaboration de Geoffroy G. Sury, «Les anciennes pierres tombales et inscriptions funĂ©raires de l’église de Maroilles.», copyrights, LII-06/1000079, B.M. Lille, 2006.
    47. Notice no PA59000110, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    48. Les Petits Bollandistes, « La vie des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament : Saint-Humbert de Maroilles », t. III, Typographie des CĂ©lestins Ă  Bar-le-Duc, Paris, 1876, pp . 640-641.
    49. - Bulletin de la Commission Royale d’Histoire, In, AcadĂ©mie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, Bruxelles, 1905, p. 38. ; - G. Sivery, « Structures agraires et vie rurale dans le Hainaut Ă  la fin du Moyen Âge », tome 2, Presses universitaires de Lille, 1980, p. 586. ; - AndrĂ© Le Glay, « Cameracum Christianum de l’histoire ecclĂ©siastique du diocĂšse de Cambrai », Lefort imprimeur, Lille, 1849, p. 149.
    50. Sury Geoffroy G. et Criez Y., « Les seigneurs de Maroilles », in « ANNEXES : localitĂ©s relevĂ©es dans les actes de l’échevinage de Maroilles – annĂ©es 1489-1789 », Ed. G. G. Sury, dĂ©p. lĂ©gaux, D2004 (Belgique) et DLE-20040415-17379 (France), p. 536-537.
    51. Sury Geoffroy G. et Criez Y., « FrĂ©dĂ©ric d’Yve, alias Fredericq abbĂ© et seigneur de Maroilles. Un diplomate hennuyer au service de Philippe II dans la seconde moitiĂ© du XVIe s. », Ed. G. G. Sury, dĂ©p. lĂ©gaux, D2004 (Belgique) et DLE20040708-33524 (France).
    52. Emmanuel Magdelaine, « Maroilles : 10 choses que vous ne savez (peut-ĂȘtre) pas sur le fromage le plus populaire des Hauts-de-France », France 3 Hauts-de-France,‎ 17/5/2020 mis Ă  jour le 11/6/2020 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    53. www.grsentiers.org Sentier Saint-Jacques de Compostelle
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