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Jan Boeckhorst

Jan Boeckhorst, ou Jan ou Johann Bockhorst[1] (Münster[2], 1604 – Anvers, ) est un peintre baroque.

Jan Boeckhorst
Naissance
Décès
Activité
Maître
Lieu de travail
Mouvement
Achille découvert par Ulysse parmi les filles de Lycomède, v.1650
Alte Pinakothek, Munich

Il fut un collaborateur de Pierre Paul Rubens. Boeckhorst prenait rarement la peine de signer ou de dater ses œuvres, de sorte que beaucoup parmi celles-ci furent attribuées à Rubens ou à Antoine van Dyck, dont il était l’ami. Entretemps, l’histoire de l’art lui a reconnu la paternité de bon nombre d’œuvres, par comparaison de styles ou en se basant sur des pièces d’archives. Avec ses représentations de saints, il se mit au service de la Contre-Réforme. Bien qu’il soit né en Allemagne, on compte Boeckhorst parmi les peintres de l'École flamande.

Biographie

Paysans sur le chemin du marché
(avec Frans Snyders 1630-1640)
(maison de Rubens, Anvers)

Johann Bockhorst (Jan Boeckhorst[3]) naît en 1604 dans une famille de notables de Münster qui jouissait d’une certaine considération : son père, Heinrich, juriste, fut membre du conseil et bourgmestre de la ville de 1619 à 1627, et avant lui, son grand-père, Albert[4], également juriste, avait déjà été bourgmestre de 1568 à 1572. Johann est le second des douze enfants que Heinrich Bockhorst aura avec Catharina Helskamp, la fille d’un juge de Rees. Plus tard, l'aîné, baptisé Albert comme son grand-père, gagnera la faveur du prince-évêque Bernhard von Galen et sera président du chapitre et de la collégiale de la St.-Mauritz-Kirche (église Saint-Maurice) de Münster, et un autre fils, prénommé Heinrich comme son père, suivra les pas de ce dernier et deviendra juriste à son tour. Ainsi, au départ, rien dans son environnement familial ne semble prédisposer Johann Bockhorst à devenir peintre. Ses débuts non plus ne laissent rien présager de la voie qu'il choisira finalement : il fréquente jusqu’en 1620 le Gymnasium Paulinum de Münster et, en 1621, il devient à l'âge de 17 ans chanoine de l’église collégiale St. Clemens à Wissel (Kalkar) – il ne sera cependant jamais ordonné prêtre.

C'est vers 1626 que commence sa carrière artistique. Il se rend à Anvers, où il entre vraisemblablement dans l’atelier de Jacob Jordaens[5] et dans celui d’Antoine Van Dyck. Il y reçoit une formation de peintre de sujets historiques.

En 1633, ou en 1634, il est maître de la guilde de Saint-Luc d’Anvers[6]. Boeckhorst a travaillé indépendamment et en collaboration avec d'autres artistes. Au début de sa carrière, il ajouta des personnages, des fleurs et des animaux aux peintures d'autres artistes.

Il collabore étroitement avec Pierre Paul Rubens et avec le peintre animalier Frans Snyders. En 1635, il participe à la décoration du pavillon de chasse de Rubens Torre de la Parada à Madrid et à celle de l’arc de triomphe Pompa Introitus Ferdinandi réalisé à l’occasion de l’entrée du cardinal-infant Ferdinand à Anvers[7].

Après un premier voyage en Italie en 1637-1638[8], il arrive en 1639 à Rome[9], où il se joint aux Bentvueghels, un groupe d’artistes originaires principalement des Pays-Bas du Nord et du Sud. Ceux-ci lui donnent le surnom de « Dr Faustus » (« Dr Faust »). À cause d’une taille inhabituellement grande pour l’époque, il est également surnommé « Lange Jan » (« Jan le Long »)[10].

Après la mort de Rubens en 1640

Portrait d'hélène Fourment
(vers 1630)
Musée royal des beaux-arts d'Anvers

En 1640, Hélène Fourment, la veuve de Rubens, le charge d’achever les œuvres que son mari n’avait pas eu le temps de terminer[11].

La trace de Boeckhorst se perd ensuite jusqu’en 1649. À cette date, il a déjà réussi à se faire un nom, étant donné que le marchand d’art Michael Le Blon le conseille alors comme peintre de cour à la reine Christine de Suède ; Le Blon argumente sa suggestion notamment en affirmant que Boeckhorst est le peintre le plus demandé de la ville d’Anvers.

Entre 1650 et 1660, Boeckhorst, au service de la Contre-Réforme, produit un grand nombre d’œuvres pour des couvents et des églises des Pays-Bas espagnols ; des peintures qui sont aujourd’hui conservées à Bruges, Gand, Lille et Lo…

Il séjourne aussi fréquemment dans sa ville natale, Münster, et il y travaille également. Ainsi réalise-t-il aux environs de 1654 le retable La Messe de saint Martin pour la Martinikirche (l’église Saint-Martin) de Münster, œuvre qui se trouve depuis 1998 au Stadtmuseum Münster (de). Le Christ en croix, retable du maître-autel de l’église-collégiale St.-Mauritz-Kirche (Saint-Maurice), dans la même ville, sera pendant longtemps attribué à Van Dyck, avant que Boeckhorst n’en soit finalement reconnu pour auteur.

Boekhorst exécute également des peintures à thème historique ; ses œuvres ont été demandées sur le marché de l’art et ont fait leur entrée dans les galeries d’Europe. Il réalise en outre des tapisseries et des livres pour l’imprimerie fondée à Anvers par Christophe Plantin. Au fil du temps, ses affaires deviennent prospères, ce qui lui permet de rassembler une collection d’œuvres d’autres artistes et d'occuper, à Anvers, une maison imposante située près du couvent des carmélites, non loin de la Rubenshuis, la maison de Rubens.

Jan Boeckhorst est mort le et est enterré trois jours plus tard dans la Sint Jacobuskerk (l'église Saint-Jacques) à Anvers. Ses œuvres et ses biens, y compris sa collection d’art, sont alors vendus aux enchères.

Ĺ’uvre

Offrande Ă  l'Apollon de Delphes,
vers 1660-1668, huile sur toile, 60 x 72 cm.
Musée municipal de Münster, Allemagne.

L’histoire de l’art a dégagé les caractéristiques particulières de la technique picturale de Boekhorst. Vers 1630, il réalisa la gouache Saint Sébastien attaché pour le martyre, d’après une esquisse que Van Dyck avait effectuée à l’huile en 1620/21. Elle se distingue de son modèle par la ligne dominante du dessin, des visages ovales, et les yeux et les bouches figurés par des points. Ces caractéristiques sont également celles d’une œuvre plus tardive de Boeckhorst, Le Déclenchement de la guerre, une huile sur panneau réalisée aux environs de 1640, et qui était encore présentée lors d’une exposition de 1963 à Recklinghausen comme une œuvre de Rubens. Ici aussi, on retrouve la technique picturale typique de Boekhorst : les traits de contour qui se détachent, ainsi que l’indication des bouches et des yeux au moyen de points. La tête de Judith dans Judith et Holopherne, huile sur toile réalisée vers 1660, est représentée pleine et ovale comme dans les œuvres des premières années. La technique de Bockhorst se distingue de celle de Rubens, en cela qu’il déposait sur le fond une couche de peinture, souvent dans les tons de gris à terre d’ombre, avec plus d’intensité que ce dernier[12].

La représentation peu naturelle des vêtements et des chevelures sont, parmi d’autres, des caractéristiques que l’on trouve dans les tableaux qui nous sont jusqu’à présent connus des Septem artes liberales – les Sept Arts libéraux. Cela vaut également pour les drapés, par exemple dans Offrande à l’Apollon de Delphes[13], une huile sur toile datant d’environ 1650. La Jeune Femme en habit de soie, huile sur toile réalisée vers 1650, montre des doigts démesurés et, comme dans le dessin au crayon La Résurrection du Christ (vers 1660), pointus.

Liste non exhaustive d'œuvres attribuées à Jan Boeckhorst[14].

Ă€ Anvers Ă  partir de 1626

  • Le Christ en croix (1630-1640), 106,1 Ă— 74,9 cm, (Sotheby's, New York, le ).
  • La Chute des damnĂ©s (1633-1653 d’après Rubens ), 118 Ă— 92 cm (musĂ©e Suermondt-Ludwig, Aix-la-Chapelle)[15]
  • Minerve bride PĂ©gase avec l'aide de Mercure (vers 1635), 145,5 Ă— 209,5 cm (achetĂ© chez Christie's, Londres, le pour la Rubenshuis, Anvers)
  • Paysans sur le chemin du marchĂ© (1630-1640 avec Frans Snyders), 217,5 Ă— 272,5 cm (Rubenshuis, Anvers)[16]
  • Portrait d’HĂ©lène Fourment (1630-1632 attribuĂ©), 70 Ă— 55 cm, (The National Trust, Ascott)[17]
  • Saint SĂ©bastien attachĂ© pour le martyre°, 24,8 Ă— 19,6 cm, vers 1630 (Stadtmuseum MĂĽnster)

Parmi ses œuvres conservées figurent notamment des cartons pour une série de tapisseries murales à thème mythologique[18].


Voyage en Italie 1637-1638

  • Flora : AllĂ©gorie du printemps
    Flora : Allégorie du printemps
  • CĂ©rès : AllĂ©gorie de l'Ă©tĂ©
    Cérès : Allégorie de l'été
  • Bacchus : AllĂ©gorie de l'automne
    Bacchus : Allégorie de l'automne
  • Saturne : AllĂ©gorie de l'hiver
    Saturne : Allégorie de l'hiver
  • Alexandre le Grand rend visite Ă  la famille de Darius (1638-1640), huile sur panneau, 49 Ă— 64 cm, Collection privĂ©e, Bernard Descheemaeker 2017[24]

Retour Ă  Anvers en 1640

Mercure s’éprenant de Hersé
(1654-1655) Kunsthistorisches Museum
Le Christ pardonnant aux pécheurs
(v.1660) Auckland Art Museum
  • Les Septem artes liberales (les Sept Arts libĂ©raux (vers 1640) :
    • Grammatika°, 132,5 Ă— 109 cm (Stadtmuseum MĂĽnster),
    • Arithmetica°, 141 Ă— 140 cm (Stadtmuseum MĂĽnster),
    • Geometria, 142 Ă— 171,5 cm (Rheinisches Landesmuseum Bonn),
    • Rhetorica, 139 Ă— 159 cm (Stadtmuseum MĂĽnster – acqu. Christie's, Londres, le ).
  • Le DĂ©clenchement de la guerre° (vers 1640), 27,2 Ă— 39 cm (Stadtmuseum MĂĽnster).
  • Marie et l’Enfant JĂ©sus endormi (vers 1640), 100 Ă— 73 cm (Gustav-LĂĽbcke Museum, Hamm)
  • Le Christ en croix entre les larrons, avec Marie, Jean et Marie Madeleine° (vers 1640), 40 Ă— 20 cm (Stadtmuseum MĂĽnster).
  • Le Christ sur la croix (vers 1640), 106 Ă— 75 cm, collection privĂ©e, vente Sotheby's 2004[25]
  • Autoportrait° (vers 1640), 30,1 Ă— 21 cm (Stadtmuseum, MĂĽnster)
  • Jean le Baptiste° (vers 1640), 121,3 Ă— 96 cm (coll. privĂ©e).
  • JĂ©sus au tombeau entourĂ© de personnages° (1641-1660), 111 Ă— 193 cm (Ă©glise Saint-Antoine de Padoue, Anvers)
  • La Vision de saint Ignace° (vers 1644), 325 Ă— 200 cm (Église Sainte-Walburge de Bruges)
  • Atalante et MĂ©lĂ©agre chassent le sanglier de Calydon° (1648 avec Jan Fyt), 244 Ă— 405 cm, (John and Mable Ringling Museum of Art, Sarasota)
  • Le Martyre de saint Laurent (vers 1649), 178 Ă— 100 cm (MusĂ©e des Beaux-Arts de Saint-Omer, Bordeaux)
  • Le Martyre de saint Maurice (vers 1649), huile sur toile, 54,5 Ă— 41 cm, (Château Wilhelmshöhe, Cassel)[26]
  • Offrande Ă  l’Apollon de Delphes (vers 1650), huile sur toile (carton de tapisserie), 60 Ă— 72 cm, (Stadtmuseum MĂĽnster)[13]
  • Achille et les filles de Lycomède (vers 1650), huile sur toile, 118 Ă— 160 cm, (Stadtmuseum MĂĽnster)[27]
  • Une femme noire debout avec des perles dans les cheveux (AllĂ©gorie sur l'Afrique) (vers 1650), huile sur toile, 134 Ă— 116 cm (Vienne, Liechtenstein Museum)[28]
  • Mercure s’éprenant de HersĂ© (1654-1655), huile sur toile, 118 Ă— 178,5 cm (Kunsthistorisches Museum, Vienne)[29]
  • Achille parmi les filles de Lycomède (vers 1655) (Alte Pinakothek, Munich)[30]
  • Mercure amoureux de HersĂ© (vers 1655) (Alte Pinakothek, Munich)[31]
  • Portrait de Henry Stuart, Duc de Gloucester (1640-1660), 117 Ă— 85 cm, 1657 (MusĂ©e Groeninge, Bruges)[32]
Ĺ’uvres d'Ă©glises 1650-1660 ;
  • La Vierge Marie en gloire dans les nuages (vers 1650), huile sur toile, 148 Ă— 109 cm, (Stadtmuseum MĂĽnster)[33]
  • L’Image miraculeuse de saint Dominique portĂ©e au Ciel par les saints et les anges … (après 1650 attribuĂ© Ă  J.B sauf le saint), 500 Ă— 300 cm (couvent des Capucins, Bruges)
  • Saint SĂ©bastien° (vers 1650), 116,4 Ă— 86,4 cm (Stadtmuseum MĂĽnster)
  • L’Adoration des Bergers (vers 1650), 120 Ă— 150,3 cm (Statens Museum for Kunst, Copenhague)[34]
  • La Mission de JĂ©sus au Temple (après 1650 attribuĂ© Ă  Jan Van Cleef et J.B.), 360 Ă— 235 cm, (Ă©glise Notre-Dame, Termonde)
  • Le Martyre de saint Jacques le Majeur (1658), 83 Ă— 60 cm (Stadtmuseum, MĂĽnster)[35]
Le Repentir de David (vers 1654)
Église Saint-Michel de Gand
  • Le Repentir de David (vers 1654), 363 Ă— 242 cm (Église Saint-Michel de Gand)[36]
  • La RĂ©surrection du Christ° (vers 1660), 43,6 Ă— 30,7 cm (Stadtmuseum MĂĽnster).
  • L’Adoration des Mages (1652, datĂ©), huile sur toile, 181,6 Ă— 250,7 cm, (Bob Jones University Museum & Gallery, Greenville)[37]
  • Le Martyre de sainte Catherine d’Alexandrie° (vers 1654), 87 Ă— 64 cm (coll. privĂ©e)
  • L’Adoration des trois Rois Mages (1655-1658), 440 Ă— 275 cm (Église Saint-Jacques de Bruges)
  • Le Martyre de saint Jacques le Majeur (1659 datĂ© et signĂ© des initiales J.B.), 465 Ă— 312 cm (Ă©glise Saint-Jacques de Gand)
  • Le Triptyque Snyders (1659-1660), 106 Ă— 87 cm (panneau central) et 106 Ă— 48 cm (panneaux latĂ©raux), (MusĂ©e d'art du comtĂ© de Los Angeles)[38]
  • Le Christ triomphant pardonnant aux pĂ©cheurs repentis (vers 1660) (MusĂ©e d'art d'Auckland)
  • L’Érection de la croix (vers 1660) , 69,5 Ă— 53,5 cm, date inconnue (Stadtmuseum MĂĽnster – acqu. Christie's, Londres, )
  • Judith et Holopherne (vers 1660 attribuĂ©), 41,3 Ă— 27,8 cm, (Stadtmuseum MĂĽnster – acqu. Christie's, Londres, .
  • L’Annonciation (datĂ© 1661), 78 Ă— 59 cm (Bonhams, Londres, le )
  • Le Martyre de saint Maurice et de ses compagnons (datĂ© 1661), 413 Ă— 276 cm (MusĂ©e des Beaux-Arts, Lille)[39]
  • La Messe de saint Martin (vers 1662) 310 Ă— 230 cm, (Saint-Martin, MĂĽnster)[40]
  • L’Annonciation (1664, datĂ©) 350 Ă— 260 cm (Ă©glise Saint-Servais, Schaerbeek)
  • La Crucifixion du Christ avec le donateur, Arnold von Vittinghoff, prĂ©vĂ´t du chapitre de Saint-Maurice Ă  MĂĽnster (vers 1664, attribuĂ©), 306 Ă— 205 cm (Ă©glise Saint-Maurice, MĂĽnster)[41]
  • La Conversion de saint Hubert (1666, datĂ©) 365 Ă— 287 cm (Église Saint-Michel de Gand)

Date inconnue

Collections publiques
Bellérophon, aidé par Mercure, dompte Pégase
Musée des Beaux Arts du Brésil
Achille et les filles de Lycomède
Musée de Varsovie
Églises
  • Les Ă‚mes dĂ©livrĂ©es du purgatoire par la Sainte-Eucharistie, attribuĂ© Ă  J.B., circa 40 Ă— 30 cm (Ă©glise Saint-Michel, Gand)
  • PrĂ©figuration du Saint-Sacrement dans l’Ancienne Alliance, 410 Ă— 270 cm (Ă©glise Saint-Michel, Gand)
  • Sainte HĂ©lène et la Vraie Croix, 167 Ă— 103 cm (Ă©glise Saint-Jacques, Anvers).
  • Saint Éloi recevant de Clotaire II l’or et les pierres prĂ©cieuses, attribuĂ© Ă  J.B., 259 Ă— 194 cm (Ă©glise Saint-Martin, Alost)
  • La Sainte Famille avec sainte Anne et Joachim, signĂ©, 270 Ă— 200 cm (Ă©glise Sainte-Marguerite, Elversele).
  • Salomon et la reine de Saba (1 Rois 10,1-13), 136 Ă— 180 cm (Couvent des SĹ“urs de la Fondation Terninck, Anvers)
  • Les Trois Vertus thĂ©ologales (Couvent des SĹ“urs de la Fondation Terninck, Anvers) :
    • La Foi, date inconnue,
    • L’EspĂ©rance, date inconnue,
    • La CharitĂ©, date inconnue
  • Sainte HĂ©lène avec la Vraie Croix , 167 Ă— 103 cm (Église Saint-Jacques, Anvers)[48]
  • La Crucifixion (attribution contestĂ©e), 235 Ă— 175 cm (Couvent franciscain de Paderborn)
Collections privées
Saint Georges
Collection privée
  • Alexandre le Grand couronne Roxane (attribuĂ©), 50,8 Ă— 41,9 cm (Coll. privĂ©e, vente Christie’s 2007)[49]
  • Ascension d’une sainte, attrib. Ă  J.B., 260 Ă— 180 mm (Sotheby's, Londres, le ).
  • BellĂ©rophon, aidĂ© par Mercure, dompte PĂ©gase au moyen d’une bride d’or°, 145,5 Ă— 209,5 cm (Christie’s, Londres, ).
  • Caritas, attribuĂ© Ă  J.B., 134,6 Ă— 111,8 cm (Phillips, Londres, le ).
  • Le Christ bĂ©nit le pain Ă  EmmaĂĽs (Luc 24,30-31), 15,2 Ă— 20,3 cm (Rafael Valls Ltd., Londres)
  • Le Concours entre Apollon et Marsyas et la punition de Midas, 58,4 Ă— 55,7 cm (coll. privĂ©e, Zollikon, Suisse – acqu. Sotheby's, Londres, le )
  • DanaĂ© sĂ©duite par Jupiter, attribuĂ© Ă  J.B., 28 Ă— 21 cm (Christie’s, Londres, le ).
  • Deux Jeunes Femmes et un Jeune Homme avec un butin de chasse et des fruits dans un paysage (avec Jan Fyt), 175 Ă— 220 cm (Björks, Stockholm, le ).
  • Diane se reposant après la chasse et Ă©piĂ©e par un satyre (Servarts, Bruxelles, )
  • Étude d’un cheval blanc au trot, attribuĂ© Ă  J.B., autre attrib. possible : Abraham van Diepenbeeck, 80 Ă— 59,7 cm(Christie's, Londres, ).
  • Femme noire debout personnifiant l’Afrique,134 Ă— 115,6 cm (Derek Johns, Londres)
  • Le Jugement de Pâris, 58 Ă— 68 cm (Dorotheum, Vienne, le ).
  • Le Jugement de Pâris, attrib. possible, 286 Ă— 215 cm (Sotheby's, Londres, le ).
  • La MagnanimitĂ© de Scipion (Tite-Live, 26,50), 158 Ă— 203 cm (Sotheby's, Londres, le ).
  • Le Mariage mystique de sainte Catherine d'Alexandrie, 193 Ă— 142,5 cm (Christie's, Londres, ).
  • Marie Madeleine pĂ©nitente tenant un crâne Ă  la main, 63,3 Ă— 48,5 cm (coll. privĂ©e).
  • Personnage oriental faisant brĂ»ler de l'encens ou AllĂ©gorie de l'Asie°, attrib. Ă  J.B., 126 Ă— 106 cm (Piasa, )
  • Portrait d’un gentilhomme, membre de l’Ordre de la Toison d’Or, attribuĂ© Ă  J.B. (coll. privĂ©e, Angleterre)
  • Tobie et l'ange, huile sur toile, 83 Ă— 66 cm, collection privĂ©e[50]
  • Le Christ ressuscitĂ© (attribuĂ©), huile sur panneau, 52 Ă— 42 cm, collection privĂ©e, vente Christie's 2014[51]
  • Sainte Barbe, 160 Ă— 107,3 cm (Vente Christie's 2004)[52]
  • Le RĂ©veil du Christ au Jardin des Oliviers Ă  GethsĂ©mani, attribuĂ© Ă  J.B., 44,8 Ă— 44,8 cm (Christie's, Londres, le )
  • VĂ©nus et Adonis, huile sur toile, 90 Ă— 135 cm, collection privĂ©e, vente Christie's 2001[53]
  • La CharitĂ© (attribuĂ©), collection privĂ©e, Vente Artcurial 2010[54]
  • Saint Georges aux cĂ´tĂ©s de la Vierge couronnant la fille du roi de Silcha, huile sur toile, collection privĂ©e, Vente Artcurial 2014[55]
  • Sophonisbe, huile sur toile, 146 Ă— 204 cm, (Collection privĂ©e, Vente Dorotheum 2013)[56]
  • Silène et des bacchantes dans un cortège enivrĂ©, 193 Ă— 247 cm (Sotheby's, New York, le , non vendu)

Dessins

Ébauche d'un trône d'exposition, collection Fondation Roi-Baudouin.

RĂ©ception

L’œuvre de Boeckhorst tomba largement dans l’oubli à l’époque du classicisme à la fin du XVIIIe et au XIXe siècles. Depuis la fin du XIXe, les œuvres du baroque suscitèrent un regain d'intérêt. Et l’attention que l’histoire de l’art consacra à la production de Boekhorst et à sa signification augmenta dans la seconde moitié du XXe siècle. Depuis lors, il est apparu que certaines œuvres attribuées à Rubens et Van Dyck étaient en fait dues à Boeckhorst. À l’inverse, on a pu aussi démontrer que des peintures attribuées à ce dernier avaient pu être réalisées par d’autres artistes. Ainsi est-il possible que la peinture Paysans sur le chemin du marché, qui se trouve à la Rubenshuis (la maison de Rubens) à Anvers, soit due à Frans Snyders, un élève de Pieter Bruegel le Jeune, qui collabora également avec Rubens. Une œuvre de l’élève de Rubens Jan van den Hoecke est un exemple d'œuvre erronément attribuée à Boeckhorst.

Dans la ville natale de Boeckhorst, Münster, on ne trouvait plus guère de ses œuvres. La ville combla cette lacune à la fin du XXe siècle en effectuant des achats et en rassemblant une collection que l’on peut voir à présent au Stadtmuseum. Une exposition des œuvres de Boeckhorst se tint en 1990 à la Rubenshuis (maison de Rubens) à Anvers et au Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte à Münster. En 1998, le Stadtmuseum Münster présenta sa collection étoffée par des prêts.

Varia

  • Ă€ MĂĽnster, une rue porte son nom : la BockhorststraĂźe.

Notes et références

  1. Son prénom peut également s’écrire Johan et son nom Boekhorst, source : Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie ; son prénom a également put être francisé (Jean Van Bockorst).
  2. Certains hésitent entre Münster, et Rees, qui est situé non loin de Münster.
  3. Leur nom s’écrit également Boichorst ou Boichorst.
  4. Il était originaire de Rees, près de Münster.
  5. Cornelis de Bie désigne Boeckhorst comme élève de Jordaens en 1662 dans Het Gulden Cabinet der Edel Vry Schilderkonst.
  6. Liggeren II, p. 48, 56, cité par le Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie
  7. Vlieghe, Flemish Art, p. 76.
  8. Selon Th. Van Lerius, Biographies d'artistes anversois, Anvers, 1880, p. 58 et E. Duverger, Antwerpse kunstinventarissen uit de zeventiende eeuw, Brussel 1984 - dl. 4 (1989), p. 278, cités par le Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie
  9. Son départ eut lieu précisément le 19 septembre 1639, selon Th. Van Lerius, Biographies d'artistes anversois, Anvers, 1880, p. 58 et E. Duverger, Antwerpse kunstinventarissen uit de zeventiende eeuw, Brussel 1984 - dl. 4 (1989), p. 278, cités par le Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie
  10. On trouve aussi les variantes « Langhiano » et « Langian ». Source : RKD.
  11. Voir à ce sujet « Fokus auf Peter Paul Rubens und Jan Boeckhorst: König David spielt die Harfe »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), dossier de presse d’une exposition qui se tint à Städel en 2007.
  12. Vlieghe, Flemish Art, p. 77.
  13. Apollon, MĂĽnster (rkd)
  14. Bases de données consultées : Joconde (France), Rijksbureau voor Kunsthistorische Documentatie (Pays-Bas), Institut Royal du Patrimoine Artistique (Belgique). Certaines œuvres, renseignées par le signe « ° » ne sont répertoriées dans aucune de ces bases de données.
  15. Chute, Aix (rkd)
  16. Paysans, Rubenshuis (musée)
  17. Hélène Fournment, Ascott (art UK)
  18. Tapisseries, Gand (musée)
  19. Apollon et Diane, Anvers (musée)
  20. Apollon et Daphnée, Getty (musée)
  21. Filles de Leucippe, Offices (rkd)
  22. Flore, Vienne (musée)
  23. Cérès, Vienne (Musée)
  24. Alexandre, Descheemaeker 2017 (rkd)
  25. Crucifixion, Sotheby's 2004 (site)
  26. St Maurice, Cassel (Balat)
  27. Achille, Münster (musée)
  28. Afrique, Lichtenstein Museum (rkd)
  29. Mercure, Vienne (musée)
  30. Filles de Lycomède, Munich (musée)
  31. Mercure et Hersé, Munich (musée)
  32. Henry Stuart, Bruges (lukas)
  33. Marie en gloire, MĂĽnster (rkd)
  34. Bergers, Copenhague, (musée)
  35. Jacques le majeur, Münster (musée)
  36. David, Gand (Lukas)
  37. Adoration des mages, Greenville (musée)
  38. Triptyque, Los Angeles (rkd)
  39. St Maurice, Lille (musée)
  40. Saint Martin, MĂĽnster (rkd)
  41. Crucifixion, MĂĽnster (rkd)
  42. St Jacques, Valenciennes (rkd)
  43. Achille, Varsovie (rkd)
  44. Job, Quimper (joconde)
  45. Double portrait, Weissenstein, (bildindex)
  46. Jugement dernier, Dresde (bildindex)
  47. Bellérophon, Brésil (musée)
  48. Ste Hélène, Anvers (rkd)
  49. Alexandre, Christie's 2007 (site)
  50. Tobie, Coll. privée, (bildindex)
  51. RĂ©surrection, Christie's 2014, (site)
  52. Ste Barbe, Christie's 2004 (site)
  53. VĂ©nus et Adonis, Christie's 2001, (site)
  54. Charité, Artcurial 2010 (Invaluable)
  55. St Georges, Artcurial 2014 (Invaluable)
  56. Sophonisbe, Dorotheum 2013

Annexes

Bibliographie

  • (nl) Cornelis de Bie, Het Gulden Cabinet, 1662, p. 254
  • (nl) Paul Huvenne, et al., Jan Boeckhorst : 1604-1668, medewerker van Rubens, Antwerpen – MĂĽnster, 1990 (ISBN 3-923641-29-X).
  • (de) Max Geisberg, Die Stadt MĂĽnster VI : Die Kirchen und Kapellen der Stadt auĂźer dem Dom, Aschendorff, « coll. Bau- und Kunstdenkmäler von Westfalen 41, 6 », MĂĽnster 1941.
  • (de) Helmut Lahrkamp, « Der "Lange Jan" – Leben und Werk des Barockmalers Johann Bockhorst aus MĂĽnster », in Westfalen. Hefte fĂĽr Geschichte, Kunst und Volkskunde. Nr. 60 (1982), Verein fĂĽr Geschichte und Altertumskunde Westfalens et al. – Aschendorff, MĂĽnster, p. 1–199 (ISSN 0043-4337).
  • (de) Jochen Luckhardt, Jan Boeckhorst 1604–1668. Maler der Rubenszeit. Rubenshaus Antwerpen 7.7. – 2.9.1990. Westfälisches Landesmuseum fĂĽr Kunst und Kulturgeschichte MĂĽnster 16.9. – 11.11.1990, catalogue d’exposition, Freren, 1990.
  • (de) Johann Bockhorst – Der Maler aus MĂĽnster zur Zeit des Westfälischen Friedens, catalogue d’exposition, Stadtmuseum MĂĽnster Emsdetten, 1998.
  • (en) Hans Vlieghe, Flemish Art and Architecture, 1585–1700, The Yale University Press Pelican Reader, New Haven, 1998, p. 76–77, 95–96 (ISBN 0-300-07038-1).
  • (en) Hans Vlieghe, « Boeckhorst, Jan », sur Grove Art Online. Oxford University Press, [].
  • (de) Maria Galen, Johann Boeckhorst: Gemälde und Zeichnungen. Baar (Hamburg), 2012. (catalogue raisonnĂ©)
  • (fr) Le siècle de Rubens, catalogue d'exposition, Bruxelles, MusĂ©es royaux des beaux-arts de Belgique, 1965, pp. 13–15.

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