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Marie-Pierre Casey

Marie-Pierre Casey est une comédienne française née le au Creusot (Saône-et-Loire).

Marie-Pierre Casey
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Marie-Pierre Casey

Figure emblématique des cabarets de la rive gauche des années 60, elle devient superstar de la télévision des années 80/90.

Élève de René Simon, elle commence sa carrière dans les cabarets de la rive gauche. Principalement connue pour ses nombreux rôles au théâtre, au cinéma et à la télévision, elle participe à des dramatiques radiodiffusées depuis les années 2000 pour France Culture et France Inter.

Auteure de six seule en scène, elle présente ses premiers sketchs à l'Olympia en 1984, puis Peintre sur soi au Théâtre du Tourtour (1987-1988) et Du coq à l'âme au Théâtre Déjazet (1991).

Au cinéma, elle tient plusieurs fois l’affiche notamment dans On s'est trompé d'histoire d'amour en 1974, Sortis de route en 1988, Les Dalton en 2004 et Les Petites Victoires en 2023.

Comédienne star des fictions françaises, elle interprète, Mme Moulinard dans Marc et Sophie (1987-1992), Mme Leblanc dans la série Cluedo (1994-1995), Mémé Gromelot dans Les Gromelot et les Dupinson (1995), Lucienne Le Kervelec dans En famille (depuis 2018) et Claude dans La Flamme (2020).

En 1980, elle est lauréate du prix Minerve, l'Oscar de la publicité, reçu pour la publicité Pliz.

Biographie

Jeunesse et formation

Marie-Pierre Casey naît le au Creusot, en Saône-et-Loire. À neuf ans, elle est en pension dans le Charolais avec sa sœur et y découvre sa passion du théâtre[1] où elle enfile les vêtements de Prof — un chef des sept nains dans le conte Blanche-Neige des frères Grimm — pour la fête de fin d’année organisée par les religieuses[2].

Elle grandit au Creusot chez ses grands-parents, où elle prend le goût de la prestation théâtrale en arrivant à l'école avec le chauffeur de son grand-père[3].

Ă€ 15 ans, elle commence sa carrière en dĂ©crochant un petit rĂ´le, celui d’une religieuse Ă  la fin du film Jeux interdits de RenĂ© ClĂ©ment (1952).

Elle fait ses études au conservatoire de Lyon où elle reçoit le premier prix de comédie grâce à sa prestation dans Poil de Carotte de Jules Renard ainsi qu'un prix de diction, et de littérature. Arrivée à Paris, elle entre au Cours Simon, avant de se lancer dans les cabarets de la Rive gauche[2].

1960-1970 : succès dans la chanson et début au théâtre de boulevard

Marie-Pierre Casey dĂ©bute dans les cabarets de la rive gauche : L'Ecluse, L'Echelle de Jacob, La Fontaine des quatre saisons, Le Port du salut avec Bernard Haller, Serge Lama, Rufus, Jacques Brel oĂą elle interprète ses textes contre 10 francs et un jus de pamplemousse. Elle est remarquĂ©e grâce Ă  un sketch oĂą elle danse et chante : De dos, le soir, on croirait voir Brigitte Bardot dans un couloir. Elle rencontre rapidement le succès dans la chanson et en Ă©crira plus d’une quarantaine.

En 1959, elle joue une infirmière amoureuse du personnage titre interprété par Robert Manuel dans Certains l'aiment froide de Jean Bastia. Marie-Pierre Casey fait ses débuts au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, en 1960, avec Jean Carmet, dans une comédie musicale Dix Millions Cash.

En 1962, toujours au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, elle joue Les Femmes savantes de Molière.

En 1963, elle intègre le Théâtre du Soleil, la troupe d’Ariane Mnouchkine. Elle y joue, en 1964, Les Petits Bourgeois de Maxime Gorki au Théâtre Mouffetard.

 partir de 1965, elle spécialise ses emplois dans la comédie, car elle veut faire rire. Interviewée, la même année, par l’ORTF, dans le cadre du succès de sa chanson Melle Suzy, elle répond sur sa notion du succès et cite Goethe : « La gloire, c’est de durer ».

En 1966, elle joue, au Théâtre des Nouveautés, dans La Bonne Adresse de Marc Camoletti.

La fin des années 1960 signe de multiples succès au théâtre dans des pièces de boulevards pour elle. Sa prestation, en 1969, dans Le Congrès de Clermont-Ferrand de Marcel Franck, au Théâtre Marigny, lui permet l’année suivante de tenir le rôle vedette de la pièce Le Nouveau Locataire de Eugène Ionesco au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse.

1970 : premier rôle au théâtre et début au cinéma

A partir de 1970, Marie-Pierre Casey obtient de multiples premiers rôles au théâtre et monte sur les planches pour jouer dans plusieurs pièces de Jean-Michel Ribes au Théâtre de la Ville et de la Gaîté-Montparnasse. Le succès des pièces à Paris emmène les comédiens de la troupe dans de nombreuses tournées. Marie-Pierre Casey aura comme compagnes de route Micheline Presles et Geneviève Page.

Les tournées théâtrales ne lui donnent pas le temps de s'impliquer d'avantage au cinéma et à la télévision. Nonobstant, au cours des années 70, au cinéma, elle incarne de remarqués seconds rôles dans Les Choses de la vie de Claude Sautet et dans La Peau de Torpedo de Jean Delannoy. Elle tient également le rôle de directrice des cours Pigier dans Le Cinéma de papa de Claude Berri. En 1973, elle entame une scène où elle félicite le commissaire, interprété par Paul Crauchet, dans L'Affaire Dominici de Claude Bernard-Aubert.

En 1974, elle tient l’un des rĂ´les principaux du film On s’est trompĂ© d’histoire d’amour de Jean-Louis Bertuccelli aux cĂ´tĂ©s de Francis Perrin et de Colline Serreau. Le film fait scandale en abordant le sujet de l’avortement et, Ă  sa sortie, il est interdit aux moins de 18 ans.

De 1975 à 1976, elle joue Boeing-Boeing de Marc Camoletti à la Comédie Caumartin au côté de son amie Corinne Lahaye.

Années 1980 : super star de la télévision

Figure populaire des pièces de boulevards des années 1970, c'est la télévision des années 1980 qui starifie Marie-Pierre Casey en comédienne populaire.

En 1980[4], à la télévision, la France entière découvre Marie-Pierre Casey dans le spot publicitaire Pliz de la firme Johnson. Sa réplique « Et c'est tant mieux parce que je f'rai pas ça tous les jours… » rencontre un franc succès auprès des téléspectateurs[2]. Elle reçoit à Hollywood le prix Minerve de la meilleure actrice dans une publicité télévisée. Pendant cette cérémonie, Jean Becker la rencontre et lui propose le rôle[2] de madame Tussaud dans son film L'Été meurtrier (1983) aux côtés d’Isabelle Adjani et Alain Souchon. Le spot publicitaire obtient de multiples récompenses, dont un lion d'argent au festival international du film publicitaire de Cannes. Cette publicité la rend célèbre jusqu'en Afrique et lui ouvre toutes les portes[5].

En 1981, Stéphane Collaro l'engage pour son émission de radio sur Europe 1, ainsi que celles de la télévision Co-Co Boy et Cocoricocoboy, parce qu’elle le « fait rire »[2]. Sur TF1, elle interprète ses propres textes et se déguise en péripatéticienne exotique, voyante extra-lucide, dame romaine, vamp, religieuse, mère maquerelle, Jeanne d'Arc, Nina Hagen...

Au début de la décennie, elle écrit plusieurs téléfilms pour France 3 et devient animatrice sur la chaîne. Dans les années 1980, elle est l'invitée régulière des Jeux de 20 heures et de L'Académie des neuf. En 1982, elle collabore à l’émission Merci Bernard sur France 3.

En 1983, elle joue dans le téléfilm Thérèse Humbert de Marcel Bluwal, sur Antenne 2. Elle y tient le rôle de la gardienne du personnage-titre, interprétée par Simone Signoret[6].

Fin 1984, elle monte plusieurs numéros à l’Olympia[2].

En 1985, elle quitte définitivement Cocoricocoboy au moment où arrivent les Coco-girls : « (…) elle ne brillait pas par son sex-appeal mais savait charmer les membres de la troupe par son humour (…). À l’arrivée des Coco-girls, les critères de séduction se centrèrent davantage sur le décolleté et l’arrondi de la fesse, et Marie-Pierre Casey, considérant ses blouses à l’imprimé fleuri, en ressentit une vague jalousie. Elle ne le supporta pas et nous quitta », raconte Jean Roucas dans son livre Le Bouffon (1993)[7].

En 1985, elle est à l’affiche du film Gros Déguelasse de Bruno Zincone et, en 1988, du film Sortis de route, où elle joue Hortense le personnage principal.

En 1987, elle incarne Mme Moulinard dans la série à succès Marc et Sophie, aux côtés Julie Arnold, Gérard Rinaldi, Daniel Gélin, Claude Gensac et Ginette Garcin. La série est diffusée pendant cinq saisons jusqu’en 1992 sur TF1.

Au début des années 1990, elle est sociétaire des Grosses Têtes[8]. De 1990 à 1991, elle joue son deuxième one-woman-show au Théâtre Déjazet. Son succès à Paris lui permit de faire une grande tournée dans toute la France, qui la mènera jusqu’à l’île Maurice.. En 1992, elle interprète Eliane au côté de Jean Lefebvre et Philippe Clay, dans le téléfilm Le Gourou Occidental. En 1993, elle retourne sur les planches du Théâtre Michel en jouant le personnage principal, Marie-Louise, de la pièce Sexe et Jalousie de Marc Camoletti[9] - [10].

En 1994, elle retrouve la télévision avec la série Cluedo, diffusée sur France 3, où elle y interprète Mme Leblanc aux côtés de Andréa Ferréol et Bernard Ménez.

En 1995, elle tient le rôle titre de la série hebdomadaire Les Gromelot et les Dupinson[11]. Lancée par France 2 pour succéder au très populaire Maguy qui prend fin. La même année, elle retrouve l'animation télé en co-présentant, avec Daniel Schick, l'émission Maman va adorer, le samedi, en première partie de soirée sur TF1.

En 1997, elle monte au Théâtre d'Edgar pour un troisième one-woman-show Marie-Jeanne a disparu.

Depuis 2000 : retour à la télévision et au cinéma

Marie-Pierre Casey en Claude pour La Flamme.

En 2000, pour cĂ©lĂ©brer le cinquantième anniversaire du Petit Mineur, emblème du cinĂ©ma français, La Poste Ă©met une sĂ©rie de timbre et demande Ă  Marie-Pierre Casey d’en faire la promotion. Cette publicitĂ© reprendra les traits de la publicitĂ© Pliz. La campagne publicitaire coĂ»tera plus de 15 millions de francs et sera diffusĂ©e dans tous les cinĂ©mas de France ainsi qu'Ă  la tĂ©lĂ©vision pendant plusieurs mois.

Début 2002, elle écrit un quatrième one-woman-show Décalogue de sourd pour le Théâtre d'Edgar. La pièce est mise en scène par Philippe Rondest.

De 2003 à 2004, elle joue dans la sitcom Laverie de famille, diffusée tous les soirs, à 19 h 50, sur TF1, aux côtés de Firmine Richard[12].

En 2004, elle incarne Ma Cassidy pour la comédie Les Dalton de Philippe Haïm, avec Marthe Villalonga en Ma Dalton, Ginette Garcin interprète Ma James et Sylvie Joly dans le rôle de ma Billy.

Au cours des années 2000, elle joue dans plusieurs fictions destinées à Radio France, on peut citer l'adaptation de Les Inconnus dans la maison de Georges Simenon en 2003 ou encore l'adaptation la bande dessinée Agrippine de Claire Bretécher en 2012[13].

En 2007, au Théâtre des Variétés, France 2 capte La Dame de chez Maxim's , pièce de Georges Feydeau et mise en scène de Francis Perrin, où Marie-Pierre Casey interprète Émilie. La pièce nécessitera neuf semaines et demie de répétition, 50 costumes et perruques et la construction de deux énormes décors pour seulement une représentation le 19 novembre 2007. Le casting est 5 étoiles, les comédiens sont tous issus du vedettariat (Francis Perrin, Eva Darlan, Chantal Ladesou, Laurence Baddie, Henri Guybet, etc.)[14]

Elle joue également seule en scène, en 2014, dans On descend tous des limaces au Théo Théâtre.

En 2018, elle tient le premier rôle du court métrage The Bumper, diffusé sur OCS, et qui obtiendra plusieurs prix à l’étranger notamment aux États-Unis.

Depuis , elle incarne Lucienne Le Kervelec dans la série populaire En famille diffusée sur M6 : « J’adore ça ! En plus, je râle tout le temps dans la vie, donc le transfert s’est fait directement ! Ce n’était pas du tout un rôle de composition ! D’ailleurs, tous les personnages que j’ai joués jusqu’à présent sont toujours en train de râler. Ça m’amuse beaucoup. »[15] - [16].

En 2019, elle tourne le téléfilm de la série En Famille : Un si Joyeux Noël qui est programmé en et 2022 sur M6[17].

En , elle joue dans l'adaptation radio d'Un roi sans divertissement de Jean Giono sur France Culture[18] diffusée à l'occasion des cinquante ans de la disparition de l'écrivain. En , elle fait partie de la distribution de la série La Flamme, sur Canal+, aux côtés de Jonathan Cohen, Leïla Bekhti ou encore Laure Calamy[19], en incarnant le personnage de Claude, une « prétendante atypique de 3x28 ans ». Jonathan Cohen déclarera au sujet de leur rencontre : « C'est comme ma mamie. Je me souviendrais toute ma vie du rendez-vous, au café, où je lui ai proposé le projet. Je priais pour qu'elle dise oui ». La série connaît un succès critique et commercial et fera l’ouverture du festival Cannesséries.

En 2022, elle fait son retour au cinéma avec le film Maison de retraite de Thomas Gilou.

En 2023, elle est à l'affiche de Les Petites Victoires de Mélanie Auffret[20], où elle incarne Jeannine. Le film est un succès critique et commercial[21].

Vie privée

Marie-Pierre Casey est une sabreuse Ă©mĂ©rite : Â« Grâce Ă  mon sabre, je me suis distinguĂ©e au palais des sports de Paris. Il y a 4 ans, j'ai participĂ© aux Masters internationaux. On a pu m'y voir affronter seule dix sabreurs. », disait-elle, en 1991, dans une interview accordĂ©e Ă  TĂ©lĂ© Star[5].

Elle a pour passion l'archéologie et l'astronomie[22] - [23]. Elle est aussi une grande voyageuse, elle a parcouru le monde et, entre autres, l'Ouzbékistan, la Birmanie, l’Inde, ainsi que la Chine. Elle a avoué dans Le Parisien de qu’elle n’a jamais couru les rôles et les auditions préférant se réfugier en Provence.

Elle a été très amie avec Michel Galabru, rencontré sur le tournage de L'Été Meurtrier.

Elle vit entre Paris et le massif de la Saint-Baume, en Provence, où elle possède une propriété[23].

Filmographie

Longs métrages

Courts métrages

  • 1996 : Ă€ deux pas des Ă©toiles de Claude Philippot
  • 2018 : Le CrĂ©neau de Nirina Ralantoaritsimba : MĂ©mĂ©

Téléfilms

Séries télévisées

Spectacles

Émissions de télévision

Chroniqueuse

Animatrice

Théâtre

Radio

Fictions radiophoniques

Animation

Discographie

Notes et références

  1. « Marie-Pierre Casey en villégiature dans son refuge nansais », sur Var-Matin, (consulté le ).
  2. Martine Bourillon, « Marie-Pierre Cassey superstar », Télé 7 jours, no 1282,‎ , p. 38-39 (lire en ligne, consulté le ).
  3. J. F., « Marie-Pierre Casey : « Je ne renierai jamais mes origines creusotines » », sur lejsl.com, (consulté le ).
  4. Ingrid Zerbib, « Les campagnes mythiques : Pliz », sur Stratégies, (consulté le ).
  5. Clément Machetto, « Instant Vintage : quand Marie Pierre Casey conviait Télé Star à une séance d'escrime en 1991 », sur Télé Star, (consulté le ).
  6. « Thérèse Humbert », sur Base de Données de films français avec images (consulté le ).
  7. Jean Roucas et Denis Vincenti, Le Bouffon, Paris, Michel Lafon, , 264 p. (ISBN 2-908652-80-3, lire en ligne).
  8. [vidéo] Les années Grosses Têtes de Philippe Bouvard, 1991 - Philippe Bouvard, C. Sarraute, I. Mergault, MP. Casey, JP. Coffe (1) sur YouTube, (consulté le ).
  9. « Ardimat #10 | INA Arditube » (consulté le )
  10. « Programmes originaux de théâtre - Sexe et jalousie de Marc CAMOLETTI - Théâtre Michel 1993 », sur regietheatrale.com (consulté le ).
  11. [vidéo] Top Génériques, CANAL+ Télés Dimanche du 2 avril 1995 sur YouTube, (consulté le ).
  12. « «Laverie de famille» sur TF1 », sur TVMAG, (consulté le ).
  13. « Agrippine de Claire Bretécher », sur France Culture, (consulté le ).
  14. « Dans les coulisses de «La Dame de chez Maxim» », sur TVMAG, (consulté le )
  15. Emmanuelle Litaud, « En famille accueille Marie-Pierre Casey : « L’ambiance est sublime » », sur Ouest-France, (consulté le ).
  16. Carine Didier, « M6 : la tribu d’« En famille » a grandi », sur Le Parisien, (consulté le ).
  17. « Un si joyeux Noël - En famille - Télé-Loisirs » (consulté le )
  18. « Un roi sans divertissement de Jean Giono », sur France Culture, (consulté le ).
  19. Christophe Gazzano, « "La Flamme" : La nouvelle création originale de Canal+ avec Jonathan Cohen débarque dès le 12 octobre », sur Pure Médias, (consulté le ).
  20. « Michel Blanc et Julia Piaton en tournage dans le Finistère pour « Les Petites victoires » », sur Bretagne Cinéma, (consulté le ).
  21. « Les Petites victoires (2023) - JP Box-Office », sur jpbox-office.com (consulté le )
  22. « En famille (M6) - Marie-Pierre Casey : "Je passe ma vie à râler !" », sur www.programme-television.org (consulté le )
  23. La rédaction, « Marie-Pierre Casey en villégiature dans son refuge nansais », sur Var-Matin, (consulté le )
  24. (en) « Le congr�s de Clermont-Ferrand », sur php88.free.fr (consulté le )

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