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Comédie-Caumartin

La Comédie-Caumartin est un théâtre parisien de 380 places, situé 25 rue de Caumartin dans le 9e arrondissement.

Comédie-Caumartin
Lieu 9e arrondissement de Paris
CoordonnĂ©es 48° 52′ 18″ nord, 2° 19′ 41″ est
Architecte Maurice Bertrand
Marcel Lebègue
Inauguration 1907
Nb. de salles 1
Capacité 380 places
Anciens noms Concerts EuterpeĂŻa (1906-1907)
Comédie-Royale (1907-1923)
Statut juridique Théâtre privé
Site web www.comedie-caumartin.com

GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Comédie-Caumartin

Histoire

Édifiée en 1906 par les architectes Maurice Bertrand et Marcel Lebègue[1] à l'emplacement d'un ancien hôtel particulier construit sous le premier Empire, la Comédie-Caumartin est inaugurée le 22 avril 1907 sous le nom de Comédie-Royale[2]. Salle consacrée à l'humour et en particulier aux pièces de boulevard, elle succédait aux éphémères Concerts Euterpeïa, salle consacrée à la musique symphonique inaugurée le 6 novembre 1906[3]. René Rocher lui donne son nom actuel en 1923. Le dramaturge Alex Madis y fait jouer Rends-moi ce petit service.

Prix des places et administration de la Comédie-Caumartin en 1925.

En le théâtre devient Théâtre d'essai de la chanson. Pierre Dac et Francis Blanche y jouent dans le spectacle Chipolata 58[4].

C'est là que fut créée en 1960 la pièce Boeing-Boeing de Marc Camoletti qui tient l'affiche jusqu'en 1980, avant d'être transférée au théâtre Michel et représentée un peu partout dans le monde[5].

La salle a également été un temps été exploitée comme cinéma sous le nom de Cinérire-Caumartin[6].

En 1981, la direction est assurée par Denise Petitdidier[7] jusqu'au 13 mai 2019, à la suite de l'expulsion de sa directrice pour malversation financière. Depuis cette date, le théâtre est définitivement fermé.

Programmation

  • 1960 : Christian Alers et François GuĂ©rin triomphent dans Boeing-Boeing, l’inusable succès de Marc Camoletti jouĂ© vingt ans Ă  Paris.
  • 1981 : Reviens dormir Ă  l’ElysĂ©e de Jean-Paul Rouland qui tiendra l’affiche durant neuf saisons.
  • 1989 : Après une fermeture pour rĂ©novation, la ComĂ©die Caumartin accueille le groupe Bratsch puis une comĂ©die de Neil Simon, Première armes et Maison de PoupĂ©e d’Henrik Ibsen[8] - [9].
  • 1994 : Les Fourberies de Scapin dans une mise en scène de C. Roumanoff suivirent Les Poubelles boys, Anne Roumanoff, Didier Gustin, Sandrine Alexi puis Pascal Brunner
  • 1998 : 350 reprĂ©sentations de Marie-ThĂ©rèse Porchet nĂ©e Bertholet La truie est en moi Ă  la ComĂ©die Caumartin Ă  Paris.
  • 2000 : Jean-Jacques Vanier, Les acteurs sont fatiguĂ©s d'Éric Assous et de Toutes Manières une comĂ©die de et avec Pascal Rocher et Philippe Aris.
  • 2001 : Franck Dubosc la reprise des Acteurs sont fatiguĂ©s et l'arrivĂ©e des Bodin's
  • 2002 : Reprise des Acteurs sont fatiguĂ©s et des Bodin's, Jean-Luc Lemoine dans son one-man-show Jean Luc Lemoine est inquiĂ©tant
  • 2003 : Comment devenir une mère juive en dix leçons de Paul Fuks, d'après Dan Greenburg avec Ludivine de Chastenet, Bertrand Combe, Armelle Layrisse, Arnaud Schmit et Olivier Lacoma. Metteur en scène : Jean-Paul Bazziconi puis les Cinq de cĹ“ur, mise en scène de Marc Locci, avec Pascale Costes, soprano, Nicolas Kern, tĂ©nor, Rigoberto Marin-Polop, baryton, Sandrine Montcoudiol, alto, Anne Staminesco, soprano.
  • 2004 : Comment devenir une mère juive en dix leçons, La touche Ă©toile une pièce de Gilles Dyrek MontĂ©e par Gilles Dyrek. Avec BenoĂ®t Tachoires, Éric Le Roch, Jean-Gilles Barbier, Louis-Marie Audubert
  • 2005 : Comment devenir une mère juive en dix leçons, Sandrine Alexi dans Prise de tĂŞte puis Marie et Alain Chapuis dans les Toi zĂ© Moi.
  • 2006 : ToizĂ© moi, Christophe AlĂ©vĂŞque dans son one man show "Debout". Reprise de Comment devenir une mère juive en dix leçons et l'arrivĂ©e du spectacle J'aime Beaucoup ce que vous faites, pièce de Carole Greep, avec David Talbot ou Thierry Lavat ou François Raison, Loic Legendre ou StĂ©phane Jaubertie ou Jean Luc Muscat, Pauline Guimard ou Juliette Poissonnier ou RaĂŻssa Mariotti, Gaelle Lebert ou Florence Savignat ou Caroline Frossard qui restera six ans a l'affiche.

Notes et références

  1. Marcel Lebègue est notamment l'architecte, avec Gustave Rives, des Grands Magasins Dufayel. Après la première guerre mondiale, il est nommé architecte de la Ville de Saint-Quentin et du département de l'Aisne où il sera chargé de superviser la reconstruction des nombreux bâtiments publics endommagés ou détruits pendant le conflit.
  2. Avant-premières. La Comédie-Royale. Le Figaro, 22 avril 1907, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
  3. Avant-première. Les concerts symphoniques Euterpeïa. Le Journal, 6 novembre 1906, p. 5, à lire en ligne sur Gallica.
  4. Gilles Schlesser le cabaret rive gauche Ă©ditions de l'Archipel 2006
  5. http://www.comedie-caumartin.com/theatre-caumartin-paris.php?id_rub=1
  6. Fiche de la salle sur cinematour.com, consulté le 22 juillet 2009
  7. Productrice (La menace) et actrice de cinéma (En cas de guerre mondiale, je file à l'étranger, Lautrec)
  8. « Jean Paul Belmondo Claude Giraud Pictures and Photos - Getty Images », sur www.gettyimages.com (consulté le )
  9. « Du Casino-Montparnasse à la Comédie-Française », sur programmes-de-theatre-d-opera-et-d-operette.webnode.fr (consulté le )
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