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Méhers

Méhers est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Méhers
Méhers
Manoir de Beauregard.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Intercommunalité Communauté de communes Val-de-Cher-Controis
Maire
Mandat
Gilles Lions
2020-2026
Code postal 41140
Code commune 41132
Démographie
Gentilé Méherois, Méheroises[1]
Population
municipale
317 hab. (2020 en diminution de 12,19 % par rapport à 2014)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 43″ nord, 1° 27′ 28″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 109 m
Superficie 18,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Aignan
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Méhers

    Localisée au sud du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Sologne viticole », vaste étendue de bois, d'étangs et de prés. Elle est drainée par la Rennes et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 54 en 1988, à 24 en 2000, puis à 12 en 2010.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Méhers se trouve au sud du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Sologne viticole[2] - [3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 30,6 km de Blois[4], préfecture du département, à 22,1 km de Romorantin-Lanthenay[5], sous-préfecture, et à 9,3 km de Saint-Aignan, chef-lieu du canton de Saint-Aignan dont dépend la commune depuis 2015[6]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Aignan[7].

    Les communes les plus proches sont[8] : Chémery (2,6 km), Saint-Romain-sur-Cher (4,4 km), Couddes (5,8 km), Billy (6,4 km), Châtillon-sur-Cher (6,5 km), Rougeou (7,1 km), Noyers-sur-Cher (7,1 km), Sassay (7,4 km) et Couffy (8,9 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[9]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1] - [10]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Sologne viticole », dans la Sologne[11].

    La Sologne viticole, moins boisée que la Grande Sologne, présente un relief doux. La présence affirmée d'une agriculture qui prend le relais des boisements de Grande Sologne dégage des points de vue et des horizons ouverts. Les paysages de bois et de cultures s'enchaînent en s'imbriquant les uns aux autres[12].

    L'altitude du territoire communal varie de 78 mètres à 109 mètres[13] - [14].

    Hydrographie

    La commune est drainée par la Rennes (3,802 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,01 km de longueur totale[15].

    La Rennes traverse la commune d'est en ouest. D'une longueur totale de 21,5 km, elle prend sa source dans la commune de Sassay (Loir-et-Cher) et se jette dans le Cher à Thésée (Loir-et-Cher), après avoir traversé 5 communes[16]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,5 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 653 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[18].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[18]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune[Note 4].

    L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Méhers comprend une ZNIEFF[19] : les « Pelouses, landes et mares des Trous » (27,52 ha)[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Méhers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [21] - [22] - [23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24] - [25].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Méhers.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (22,9 %), cultures permanentes (10 %), zones agricoles hétérogènes (38,2 %), prairies (8 %), forêts (18,8 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (2 %)[15].

    Planification

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[26]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis a été prescrit le [27].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Méhers en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (8,7 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Méhers en 2016.
    Méhers[28] Loir-et-Cher[29] France entière[30]
    Résidences principales (en %) 78,8 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,7 18 9,6
    Logements vacants (en %) 12,5 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Méhers est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêt, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[31] - [32].

    Risques naturels

    La présence de conifères dans la partie sud-ouest de la commune, l'expose au risque de feux de forêt, mais celui-ci reste négligeable puisque la densité de forêt sur la commune est inférieure à 50 %[33]. Ce risque est recensé dans le site Géorisques[32], mais pas dans le DDRM[31].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[31]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic (l'A85) et une canalisation de transport de gaz traversant la commune d'est en ouest. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[37], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Méhers devient formellement « commune de Méhers »[37] - [38].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Contres et au district de Saint Aignan[38]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[39] - [40]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[39]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[41]. Méhers est alors rattachée au canton de Saint-Aignan et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[42] - [38] - [43]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Méhers est membre de la communauté de communes Val-de-Cher-Controis, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [44].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Romorantin-Lanthenay, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[7], en tant que circonscriptions administratives[7]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Saint-Aignan depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[45] et à la Deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[46].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Méhers, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[47] avec listes ouvertes et panachage[48]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[49].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2014 2020 François Charbonnier
    2020 En cours Gilles Lions
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[50].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[51]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de Chemery qui assure le service en le délégant à une entreprise privée, Veolia dont le contrat arrive à échéance le [52].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Méhers est assurée par le syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de CHEMERY. Cet établissement public a délégué le service à une entreprise privée, Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 30 juin 2029[53]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[54] : « Mehers », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de 225 EH, mis en service le [55].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[56]. La communauté de communes Val-de-Cher-Controis assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[57].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Saint-Aignan qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[58].

    En matière de justice, Méhers relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[59], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[60].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[62].

    En 2020, la commune comptait 317 habitants[Note 6], en diminution de 12,19 % par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    168237225308272303331350362
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    361376400363402435450446448
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    431492463423425401391382371
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    380364339303263257300312353
    2018 2020 - - - - - - -
    326317-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,5 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 167 hommes pour 159 femmes, soit un taux de 51,23 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[65]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    9,6
    75-89 ans
    11,9
    18,0
    60-74 ans
    17,6
    19,2
    45-59 ans
    19,5
    22,8
    30-44 ans
    23,9
    16,2
    15-29 ans
    6,3
    13,8
    0-14 ans
    19,5
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9
    75-89 ans
    11,7
    19,1
    60-74 ans
    19,7
    21
    45-59 ans
    20,2
    16,8
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,3
    17,8
    0-14 ans
    16,2

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Méhers selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[67] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[68]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 26 100,0 (100) 17 9 0 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 8 30,8 (11,8) 3 5 0 0 0
    Industrie 3 11,5 (6,5) 2 1 0 0 0
    Construction 2 7,7 (10,3) 1 1 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 12 46,2 (57,9) 11 1 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 4 15,4 (17,5) 4 0 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 3,8 (13,5) 0 1 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (12 entreprises sur 26) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (30,8 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 26 entreprises implantées à Méhers en 2016, 17 ne font appel à aucun salarié et 9 comptent 1 à 9 salariés.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[69]

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[70]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[71]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 44 en 1988 à 24 en 2000 puis à 12 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 23 ha en 1988 à 53 ha en 2010[70]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Méhers, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Méhers (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[70]
    Nombre d'exploitations (u) 44 24 12
    Travail (UTA) 146 45 22
    Surface agricole utilisée (ha) 1 008 669 633
    Cultures[72]
    Terres labourables (ha) 769 536 458
    Céréales (ha) 252 164 226
    dont blé tendre (ha) 85 57 107
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 77 s 17
    Tournesol (ha) 51 21
    Colza et navette (ha) s s
    Élevage[70]
    Cheptel (UGBTA[Note 7]) 5925 403 494

    .

    Produits labellisés

    La commune de Méhers est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 8] de cinq produits[73] : deux fromages (le Sainte-maure-de-touraine[74] et le Selles-sur-cher[75]) et trois vins (le crémant-de-loire[76], le rosé-de-loire[77] et le Touraine[78]).

    Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[79], le vin Val-de-loire[80], les volailles de l’Orléanais[81] et les volailles du Berry[82] - [73].

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le manoir de Beauregard.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Liste des communes de Loir-et-Cher

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    8. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/loir-et-cher-41
    2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Méhers" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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