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Liste de partisans du revenu de base

Le revenu de base est dĂ©fendu sous des appellations et pour des motifs divers par des universitaires et des militants, des hommes d’affaires et des syndicalistes, des formations politiques de droite et de gauche, des mouvements sociaux et des organisations non gouvernementales. Il est dĂ©fendu aussi bien par des altermondialistes que par des libĂ©raux nĂ©oclassiques.

Dans les Amériques

Aux États-Unis

Le « prix Nobel d'Ă©conomie » Milton Friedman, fondateur du monĂ©tarisme et critique du keynĂ©sianisme, dĂ©fendait l'idĂ©e dans Capitalisme et libertĂ© (1962). Il s'agissait pour lui d'Ă©viter l'effet pervers de la solution – dirigiste, bureaucratique et peu transparente dans ses utilisations – d'un empilement d'allocations sociales crĂ©ant, selon lui, un esprit d'« assistanat », voire de mendicitĂ©, plutĂŽt que de matĂ©rialiser un droit inhĂ©rent de la personne. Il proposait de mettre en place cette proposition par l'introduction de l'impĂŽt nĂ©gatif sur le revenu, couplĂ© Ă  un impĂŽt Ă  taux unique[1].

L'homme politique et Ă©conomiste brĂ©silien Eduardo Suplicy rapporte qu'« en 1968, Robert Lampman, Harold Watts, James Tobin, John Kenneth Galbraith, Paul Samuelson et plus de 1 200 Ă©conomistes de bords politiques diffĂ©rents ont envoyĂ© au CongrĂšs amĂ©ricain une pĂ©tition en faveur d'un programme de revenu garanti »[2]. Une loi faillit passer sous Nixon[2], et la mesure Ă©tait aussi dĂ©fendue par Martin Luther King[2]. Le rival de Nixon Ă  la prĂ©sidentielle de 1972, George McGovern, conseillĂ© par James Tobin et Robert Solow, proposait aussi d'instaurer un revenu inconditionnel[2]. Un impĂŽt nĂ©gatif, attribuĂ© aux seules familles qui travaillaient, a Ă©tĂ© mis en place en 1974[2]. Le Royaume-Uni a fait de mĂȘme en 2000 avec le Family Tax Credit[2].

Martin Ford[3] soutient l'idée que les emplois les plus courants dans notre économie seront complÚtement automatisés par l'avancée technologique tel que la robotique et l'intelligence artificielle et que, sans un revenu de base, cela provoquera une réduction drastique de la consommation et de la confiance, pouvant potentiellement précipiter une crise économique majeure[4]. Ford soutient en outre que le niveau d'un revenu de base devrait varier en fonction de mesures d'incitation telles que la poursuite de l'éducation, ou des comportements qui profitent à la communauté ou à l'environnement.

David Graeber envisage le revenu de base comme un moyen de disjoindre le travail du revenu et ainsi de lutter contre ces « jobs à la con »[5].

Au Canada

Le sénateur conservateur Hugh Segal est l'un des partisans les plus actifs et visibles de l'idée[6]. Un sondage datant d' a montré que 46 % de la population serait favorable à l'instauration d'un revenu annuel garanti alors que 42 % y seraient opposés[7].

En Europe

Une initiative citoyenne européenne intitulée « Revenu de base inconditionnel - Explorer une voie vers des conditions sociales émancipatrices dans l'UE » a été lancée officiellement le [8]. Coorganisée par des citoyens de 14 pays de l'Union européenne (Allemagne, Belgique, France, GrÚce, Slovénie, Slovaquie, Royaume-Uni, Pays-Bas, Pologne, Espagne, Italie, Luxembourg), cette initiative vise à collecter un million de signatures dans l'Union européenne afin de demander à la commission européenne d'étudier le revenu de base, notamment via des études de faisabilité.

Penseurs et théoriciens

Rutger Bregman est un partisan du revenu de base.

Penseurs et théoriciens

L'idée remonte en France à Jacques Duboin qui a proposé un revenu universel dans les années 1930[9] - [10].

Le philosophe Ă©cologiste AndrĂ© Gorz, aprĂšs y avoir Ă©tĂ© opposĂ©, s'est ralliĂ© Ă  cette idĂ©e dans ses derniers ouvrages[11]. L'allocation universelle ou le revenu d'existence est prĂ©sentĂ© comme un incitateur aux activitĂ©s non marchandes Ă  condition qu'il soit d'un montant suffisant pour Ă©chapper au chantage Ă  l'emploi et permettre ainsi Ă  l'individu de rĂ©partir son temps entre activitĂ©s libres et travail hĂ©tĂ©ronome (salariĂ© ou subordonnĂ©). En 2007, dans l’article Penser l’exode de la sociĂ©tĂ© du travail et de la marchandise[12], dans la perspective d’une sortie du capitalisme, il envisage l’allocation d’un revenu social garanti en lien avec les ateliers coopĂ©ratifs de fabrications locales et l’autoproduction[13].

Le journaliste Ignacio Ramonet a parlé, en 2000, de la nécessité d'« établir un revenu de base inconditionnel pour tous », couplé à l'instauration de la taxe Tobin et du démantÚlement des paradis fiscaux[14].

L'économiste Yann Moulier-Boutang, directeur de la revue Multitudes, le présente comme un moyen de lutte contre la pauvreté pour un nouveau projet de société solidaire[15].

Le philosophe Toni Negri, issu de l'opéraïsme et coauteur d'Empire, défend l'instauration, à l'échelle mondiale, d'un revenu universel qui fonderait les bases d'une citoyenneté mondiale.

Le philosophe Jean-Marc Ferry défend lui aussi le revenu de base, qu'il conçoit à l'échelle de l'Europe[16], qu'il appelait dans les années 1990 un « revenu de citoyenneté »[17].

Dans son ouvrage L'argent des Français, Jacques Marseille, historien de l'Ă©conomie, propose, Ă  fiscalitĂ© globale inchangĂ©e, d'instaurer un revenu de base mensuel de 750 euros pour chaque adulte français, de la majoritĂ© Ă  la mort[18].

Bernard Maris, économiste, écrivain, et membre du conseil général de la Banque de France, soutient l'idée d'un revenu minimum d'existence[19] - [20].

Le blogueur Étienne Chouard soutient lui aussi cette proposition[21].

Le philosophe et fondateur du think tank GĂ©nĂ©ration Libre Gaspard Koenig se dit en faveur d'un revenu universel sous la forme d'un impĂŽt nĂ©gatif[22] - [23]. En 2014, le think tank libĂ©ral GĂ©nĂ©ration Libre publie une Ă©tude proposant la mise en place d'un revenu de base de 450 euros[24].

Organisations

L'AIRE (Association pour l'instauration d'un revenu d'existence), fondée en 1987 par l'économiste Yoland Bresson, développe des modÚles économiques et philosophiques associés au revenu d'existence. Il s'agit de la premiÚre association française dédiée exclusivement à la promotion de cette idée[25].

Le Collectif d'agitation pour un revenu garanti optimal (CARGO), qui rejoignit le mouvement de chĂŽmeurs AC!, revendiquait dans les annĂ©es 1990 un Revenu minimum d'insertion Ă  100 000 francs. ApostrophĂ© Ă  la tĂ©lĂ©vision par CARGO, Jacques Chirac rĂ©pond : « Il n'est pas possible de tout avoir tout de suite ».

En 2011, le Centre des jeunes dirigeants d'entreprise proposait la mise en place d'un revenu de base de 400 euros (financĂ© selon les travaux de Marc de Basquiat) dans son livre blanc de propositions pour la campagne prĂ©sidentielle de 2012[26].

En 2013, le Mouvement mondial des travailleurs chrĂ©tiens s'est prononcĂ© pour le revenu de base et a appelĂ© Ă  soutenir l'initiative citoyenne europĂ©enne lancĂ©e la mĂȘme annĂ©e[27].

Le Mouvement français pour un revenu de base (MFRB) est créé en 2013 pour rassembler les différents partisans du revenu de base pour obtenir son instauration en France[28].

Alternative libĂ©rale dĂ©fend ce concept[29] en y voyant un moyen de faciliter « la prise de risque, l’initiative », et de supprimer le systĂšme actuel d’aides sociales « absurde et inefficace » qui favorise le clientĂ©lisme Ă©lectoral. Il s'agit d'une des propositions majeures du parti, qui reprend dans ses grandes lignes la conception hayekienne. Le programme d'Alternative libĂ©rale prĂ©cise que le montant du « revenu d'existence » sera mensuellement de 100 euros pour un mineur et de 500 pour un majeur. Alternative libĂ©rale dĂ©fend ainsi l'idĂ©e d'un montant diffĂ©renciĂ© pour les majeurs et les mineurs.

En 2016, les Jeunes dĂ©mocrates font la proposition d'un revenu de base Ă  600 â‚Ź pour les personnes majeures et Ă  300 â‚Ź pour les mineurs, principalement financĂ© par une refonte de la fiscalitĂ©[30].

Partis et personnalités politiques de gauche

Le dĂ©putĂ© Ă©cologiste Yves Cochet avait inscrit l'Ă©tablissement d'un revenu d'existence dans la profession de foi de sa candidature Ă  l'investiture pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle française de 2007[31]. Il prĂ©cise : « Le revenu d’existence est universel, reçu par tous sans plafond de ressources, mais imposable et donc entiĂšrement rĂ©cupĂ©rable sur les riches par la fiscalitĂ© ». Les Verts dĂ©fendent ce revenu de base qui Ă©tait dans leur programme en 2007[32] et aux europĂ©ennes de 2009[33]. En 2013, le parti rĂ©affirme son soutien Ă  l'idĂ©e grĂące Ă  une motion thĂ©matique portĂ©e par le sĂ©nateur Jean Desessard qui obtient plus de 70 % de votes favorables[34]. La mĂȘme annĂ©e, plusieurs dĂ©putĂ©s europĂ©ens EELV (dont Eva Joly, Karima Delli[35], Yves Cochet, MichĂšle Rivasi, JosĂ© BovĂ©) ont clairement affirmĂ© leur soutien Ă  l'initiative europĂ©enne pour le revenu de base en signant un appel Ă  soutien[36].

L'UDE (Union des démocrates et des écologistes, classé au centre-gauche) de Jean-Vincent Placé, Jean-Luc Bennahmias et François de Rugy, s'est prononcé pour le revenu de base.

Le Parti pour la dĂ©croissance dĂ©fend sur le mĂȘme principe une dotation inconditionnelle d’autonomie[37]. Ils la dĂ©fendaient dans leur programme aux Ă©lections europĂ©ennes de 2009 sous la forme d'un revenu garanti europĂ©en. En 2013, le parti dĂ©fend officiellement l'initiative citoyenne europĂ©enne[38].

Le mouvement politique Utopia (rassemblant des personnes membres des (Verts, du Parti Socialiste et du Parti de gauche) promeut un « revenu universel citoyen » ou « allocation universelle »[39], notamment par la voix de Baptiste Mylondo, économiste membre du mouvement[40].

Le Parti fédéraliste français indique à l'article 1er de sa charte[41] « Considérant que toute personne a droit à un revenu minimum vital, nous sommes partisans de la mise en place d'un revenu universel de citoyenneté ».

Le Mouvement des Libéraux de Gauche (MLG) a pris plusieurs fois position en faveur du revenu de base, notamment à l'occasion du débat sur les retraites[42].

Pour les élections législatives de 2012, le Parti pirate français inscrit le revenu de base dans son programme[43] - [44].

Au sein du Parti Socialiste, l'idée commence également à faire son chemin courant 2012. Ainsi Arnaud Montebourg consacre un chapitre au « revenu d'existence » de son livre « Antimanuel de politique ». Le 2, Christophe Girard alors adjoint au maire de la ville de Paris, lance une contribution au prochain congrÚs du parti, dans laquelle il défend le « revenu social garanti »[45], cependant cette derniÚre proposition n'est pas celle d'un revenu de base totalement inconditionnel mais une simple extension conditionnée du systÚme des aides aux minima sociaux[46]. Manuel Valls revendique « y réfléchir ».

En 2014, le Mouvement socialiste alternatif (MSA) prend position en faveur d'un revenu de base qu'il nomme « allocation universelle »[47].

Dans le cadre des Ă©lections europĂ©ennes de 2014, Europe Écologie Les Verts, le Parti fĂ©dĂ©raliste europĂ©en, le Mouvement socialiste alternatif (MSA) et Nouvelle Donne ont soutenu l'idĂ©e du revenu de base[48]. La nouvelle formation politique de gauche Nouvelle Donne a notamment lancĂ© la proposition de crĂ©er un revenu de base en 'euro-francs', une monnaie nationale complĂ©mentaire Ă  l'euro[49]. Bien que minimaliste, cette proposition permet, selon Pierre Larrouturou « d’avancer concrĂštement et immĂ©diatement vers la mise en place d’un revenu de base inconditionnel. »

L'idĂ©e est popularisĂ©e en France lors de la primaire citoyenne de 2017 par BenoĂźt Hamon qui est partisan de son application progressive[50] - [51]. « Ce n’est pas une incitation Ă  la paresse. C'est la volontĂ© de penser le monde tel qu'il est. Le travail va se rarĂ©fier, Ă  raison du progrĂšs technologique » alors qu'Arnaud Montebourg s'y oppose par la voix de son partisan Christian Paul « Pour beaucoup d’économistes libĂ©raux, le revenu universel, c'est une façon d'accepter le chĂŽmage de masse dans un monde numĂ©rique oĂč l’on sait bien qu'il y aura moins de travail », de mĂȘme que Vincent Peillon qui le juge coĂ»teux[51].

Partis et personnalités politiques de droite

DĂšs 2003, le « dividende universel » est une proposition prioritaire du programme politique de Christine Boutin. La formule Ă©tait « du berceau Ă  la tombe[52] » et le montant de 300 euros par mois. Lors de la campagne prĂ©sidentielle de 2012, Christine Boutin renouvelle sa proposition de revenu de base Ă  400 euros pour tous[53], financĂ© par une refonte de la fiscalitĂ© en France.

En 2011, lors de la prĂ©campagne Ă©lectorale des prĂ©sidentielles de 2012, Dominique de Villepin a intĂ©grĂ© Ă  son programme l'idĂ©e d'un « revenu citoyen » de l'ordre de 850 â‚Ź, versĂ© en contrepartie d'obligations civiques (inscription sur les listes Ă©lectorales, engagements associatifs divers, projet de crĂ©ation d'activité )[54]. Alain Madelin, personnalitĂ© libĂ©rale iconoclaste, est une des seules personnes Ă  apporter son soutien Ă  cette proposition, en soulignant que le sujet mĂ©rite d'ĂȘtre dĂ©battu et expĂ©rimentĂ©[55].

En , le député Les Républicains Frédéric Lefebvre pose un amendement demandant la rédaction d'un rapport sur le sujet[56]. Devenu candidat à la primaire de 2016, il met l'instauration d'un revenu de base au centre de son programme pour 2017.

En 2015, Bruno Lemaire, le conseiller économique de Marine Le Pen, propose quant à lui un « revenu minimum de dignité » (RMD), idée qu'il avait déjà avancé en 2011 sur son blog personnel[57]. Le , Marine Le Pen se prononce lors d'une interview pour l'instauration d'un revenu universel, mais le Front national ne l'a pas encore inscrit officiellement dans son programme[58].

Durant la primaire de la droite et du centre de 2016, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Frédéric Poisson l'ont inclus dans leur programme[59].

Partis et personnalités politiques du centre

Dans le cadre de son manifeste pour 2022, le Parti Radical propose de débattre et d'expérimenter un revenu république universel (R2A) de 700 euros, de la majorité à la mort, ainsi que 130 euros en plus par enfant mineur à charge[60].

En Allemagne

Les premiĂšres discussions pour un revenu de base en Allemagne datent du dĂ©but des annĂ©es 1980, lancĂ©es par des groupements indĂ©pendants de lutte contre le chĂŽmage, qui dĂ©nonçaient le caractĂšre « forcĂ© » du travail rĂ©munĂ©rĂ©. L’idĂ©e se rĂ©pand doucement, essentiellement dans les associations contre le chĂŽmage et dans les milieux universitaires - Ă©cologistes, chrĂ©tiens et anthroposophiques. Pour que l'idĂ©e s'Ă©tende plus largement dans la sociĂ©tĂ©, il faut attendre les annĂ©es 2000, au moment des rĂ©formes Hartz, mesures nĂ©o-libĂ©rales qui permettent d'obliger un chĂŽmeur, dans certaines conditions, Ă  accepter un poste mĂȘme si le salaire correspondant Ă  ce travail est infĂ©rieur aux allocations chĂŽmages qui Ă©tĂ© touchĂ©es auparavant. Le , le jour du vote des lois Hartz IV, est fondĂ© le mouvement pour un revenu de base, « Netzwerk Grundeinkommen ». Le mouvement compte aujourd’hui 3500 membres et une centaine d’associations alliĂ©es et est lui-mĂȘme membre du BIEN, le rĂ©seau international pour un revenu de base[61]. TrĂšs actif, le Netzwerk Grundeinkommen organise entre autres plusieurs congrĂšs tenus en langue allemande (Vienne 2005, BĂąle 2007, Berlin 2008) ainsi que le dernier congrĂšs du BIEN Ă  Munich en [62]. Il soutient Ă©galement de nombreux groupements rĂ©gionaux Ă  travers l’Allemagne et des actions telles que la semaine du revenu de base[63]. Il est l’un des instigateurs de l’initiative citoyenne europĂ©enne (ICE) pour le revenu de base lancĂ©e en .

ParallĂšlement, Götz W. Werner, le PDG de DM Drogeriemarkt (chaĂźne de magasins en parapharmacie), donnĂ© comme 77e fortune allemande est l'un des grands dĂ©fenseurs de l’idĂ©e du revenu de base en Allemagne. Depuis 2005, il sillonne le monde mĂ©diatique allemand, intervenant dans de nombreux congrĂšs et Ă©missions politiques. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet. Il est Ă©galement professeur d'Ă©conomie Ă  l'Institut de technologie de Karlsruhe.

En 2008, une pĂ©tition publique lancĂ©e par Susanne Wiest a impulsĂ© un vaste dĂ©bat dans la sociĂ©tĂ© allemande. Cette pĂ©tition a Ă©tĂ© signĂ©e par 52 973 personnes[64] et l'idĂ©e prĂ©sentĂ©e publiquement par Susanne Wiest devant la commission des pĂ©titions du parlement allemand deux ans plus tard[65]. En l'absence de soutien suffisant des parlementaires allemands, la pĂ©tition fut finalement clĂŽturĂ©e en par le Bundestag[66].

Des partisans du revenu de base se trouvent dans tous les partis politiques principaux d'Allemagne. En 2010, un groupement de la direction dĂ©partementale Rhein-Erft du Parti social-dĂ©mocrate d'Allemagne rĂ©dige un concept de « revenu de base » [67]. À l'Union chrĂ©tienne-dĂ©mocrate d'Allemagne un groupement travaille autour du modĂšle de Dieter Althaus. À Gauche (Die Linke), le groupement gauche Ă©mancipatrice autour de Katja Kipping soutient la demande d’un revenu de base. Les Verts (BĂŒndnis 90/die GrĂŒnen) ont entre autres intĂ©grĂ© un revenu de base pour les enfants dans leur programme national et proposent de financer le revenu de base grĂące Ă  des taxes environnementales. En 2011, le parti pirate allemand a inscrit le revenu de base dans son programme[68].

En Belgique

Le parti politique belge Vivant propose un revenu de base inconditionnel[69].

Le B.U.B. a lui aussi inscrit le revenu de base Ă  son programme pour les Ă©lections de .

Le parti Pirate belge[70] est trÚs intéressé par le concept et pourrait, comme son homologue allemand, l'introduire dans son programme.

En 2012, un réseau transpartisan pour le revenu de base s'est créé pour promouvoir l'idée au-delà des courants politiques[71].

Plusieurs personnalités politiques, indépendamment de leur parti d'affiliation et de la ligne politique de leur parti sur cette question, prÎnent le projet, dont Paul Magnette[72] (PS), Georges-Louis Bouchez[73] (Mouvement réformateur), ou encore Philippe Defeyt[74] (Ecolo).

En Suisse

Le conseiller national Josef Zisyadis a lancé une initiative parlementaire de revenu de base[75]. L'association BIEN-Suisse[76] travaille en Suisse dans le cadre du réseau mondial BIEN (Basic Income Earth Network)[77]. Elle se compose d'un réseau de contacts qui comprend des instances spécialisées ainsi que des personnes intéressées de l'économie, des sciences sociales, des assurances sociales et autres. BIEN-Suisse s'engage pour une nouvelle approche de la politique sociale et a pour but d'étudier et de faire connaßtre le concept du revenu de base ainsi que de réaliser une mise en pratique en Suisse.

Daniel HÀni et Enno Schmidt proposent dans le film Le revenu de base[78] un systÚme de remplacement du systÚme de l'impÎt sur le revenu par une taxe sur la consommation dont est rétrocédé un revenu de base. Le film helvético-allemand présente des exemples et personnalités essentiellement suisses et allemandes. L'idée est portée par l'initiative-grundeinkommen[79]

En , le BIEN Suisse et l'initiative Grundeinkommen ont conjointement lancĂ© une initiative populaire, permettant potentiellement Ă  la coalition d'en soumettre le contenu au vote populaire, si elle rĂ©colte plus de 100 000 signatures de soutien Ă  son initiative[80]. Le syndicat suisse Syna[81] ainsi que le think tank Politique intĂ©grale soutiennent officiellement cette initiative populaire[82]. Un an aprĂšs son lancement, l'initiative populaire a atteint le nombre requis de 100 000 signatures[83].

L'initiative populaire « Pour un revenu de base inconditionnel » lancĂ©e le a rassemblĂ© plus de 126 000 signatures sur les 100 000 nĂ©cessaires pour qu'une votation populaire soit organisĂ©e[84]. L'initiative est finalement rejetĂ©e le par 76,9 % des votants et la totalitĂ© des cantons[85].

L'organisation Génération RBI milite pour un Revenu de base inconditionnel en Suisse romande[86].

En Italie

Le Mouvement 5 étoiles défend l'idée d'un revenu de base[87].

En Espagne

En 2011, le parti indépendantiste basque Bildu propose un débat démocratique sur la question du "revenu minimum inconditionnel"[88]. Deux autres formation politiques en faisait mention dans leur programme lors des élections régionales de 2012[89].

Le réseau Red Renta Båsica (es), affilié au Basic Income Earth Network (BIEN), promeut également le revenu de base depuis 2001[90].

En 2014, le jeune parti Podemos a publié un document de 36 pages exposant sa ligne politique dans lequel figure les lignes suivantes : « Redresser l'économie en renforçant le contrÎle public, en réduisant la pauvreté et en instaurant la dignité sociale via un revenu de base pour tous ». Depuis, Podemos évoque seulement une aide complémentaire pour les plus défavorisés[91].

Au Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, l'universitaire Guy Standing est l'un des fervents supporters du revenu de base, qu'il défend notamment dans son ouvrage The precariat[92]. Guy Standing a également piloté des projets d'expérimentation du revenu de base en Inde[93].

En GrĂšce

Avec la crise de la dette publique en 2009, le sujet a commencĂ© Ă  Ă©merger en GrĂšce. En 2010, divers partis libĂ©raux et centristes tels que Drassi ont appuyĂ© un projet du gouvernement visant Ă  mettre Ă  plat le systĂšme de pensions de retraites vers un systĂšme ou chaque citoyen de plus de 65 ans recevrait une pension de base, Ă©gale pour tous et sans conditions. De leur cĂŽtĂ©, les Ă©conomistes Manos Matsaganis et Chrysa Leventi avancent que cette solution pourrait ĂȘtre une premiĂšre pierre vers un revenu de base en GrĂšce[94].

Une autre proposition plus hĂ©tĂ©rodoxe suggĂšre que la sortie de la GrĂšce de la zone euro pourrait ĂȘtre une opportunitĂ© pour instaurer un dividende monĂ©taire, versĂ© directement Ă  tous les citoyens grecs[95].

En , un mouvement transpartisan a été fondé à l'occasion de l'initiative citoyenne européenne visant à récolter 1 million de signatures dans l'Union Européenne[96].

En Islande

Le Parti pirate islandais souhaite l'instauration d’un revenu minimum universel pour remplacer le systùme de protection sociale[97].

En Asie

Au Japon

Toru Yamamori, Professeur de Politique Sociale Ă  l'UniversitĂ© Dƍshisha (Kyoto), observe dans la sociĂ©tĂ© japonaise un intĂ©rĂȘt politique pour une forme de revenu minimal ou de revenu de base, tant du cĂŽtĂ© de la gauche radicale que des nĂ©olibĂ©raux[98].

Appuis internationaux

Le Basic Income Earth Network (BIEN), « Réseau mondial pour le revenu de base » en français, est un réseau d'universitaires et d'activistes qui promeut la proposition du revenu de base inconditionnel. Cette organisation sert de lien entre les individus et groupes défendant le concept à travers le monde, assurant une communication internationale entre ses parties prenantes. Le BIEN a été fondé en 1986. Ses principaux membres fondateurs sont Yoland Bresson, Philippe Van Parijs, Guy Standing et David Casassas.

Le Parti humaniste, internationaliste et prĂ©sent dans plus de 40 pays, affirme dĂšs sa crĂ©ation en 1984 le droit pour chacun de « vivre avec ou sans travail ». Il s'agit de libĂ©rer l'ĂȘtre humain de toute aliĂ©nation par le travail, considĂ©rant que par le seul fait de naĂźtre humain, tout individu a droit Ă  la santĂ©, Ă  l'Ă©ducation, Ă  un logement et Ă  construire son avenir. C'est par son activitĂ© librement choisie qu'il participera au vĂ©ritable progrĂšs humain vu comme dĂ©passement de la douleur et de la souffrance humaines[99].

Bibliographie

  • Michel Lepesant et Baptiste Mylondo, Inconditionnel : Anthologie du revenu universel, Éditions du DĂ©tour, 2018, (ISBN 979-10-97079-32-1)

Notes et références

  1. Milton Friedman, Capitalisme et liberté, chap. 12
  2. Eduardo Matarazzo Suplicy (sĂ©nateur du PT-SP), Citizen’s Basic Income: The Answer is Blowing in Wind, 2006
  3. The Lights in the Tunnel: Automation, Accelerating Technology and the Economy of the Future
  4. Patrick Tucker, "The Postemployment Economy, " The Futurist (September–October 2010)
  5. 29ter, « David Graeber : le revenu universel, remÚde aux jobs à la con ? », sur www.socialter.fr (consulté le )
  6. Why Guaranteeing the Poor an Income Will Save Us All In the End, Huffington Post, 8 mars 2013
  7. Sondage : 46 % des Canadiens seraient favorable au revenu garanti, revenudebase.info, 13 décembre 2013
  8. Feu vert pour l’initiative citoyenne europĂ©enne pour le revenu de base, Revenudebase.info, 14 janvier 2012
  9. André Gorz, « Pour un revenu inconditionnel suffisant »,
  10. [Jacques Duboin, un banquier contre la pauvretĂ© dans l’Abondance http://revenudebase.info/2014/08/08/jacques-duboin-abondance/]
  11. André Gorz, MisÚres du présent, richesse du possible, Galilée, 1997 ; Id., L'immatériel, Galilée, 2003 ; Id., « Revenu garanti et postfordisme », EcoRev', .
  12. AndrĂ© Gorz, « Penser l’exode de la sociĂ©tĂ© du travail et de la marchandise » « Version PDF »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), .
  13. Pour une présentation des évolutions de sa pensée sur le sujet, voir la biographie de Willy Gianinazzi, André Gorz. Une vie, La Découverte, 2016
  14. Ignacio Ramonet, « L’aurore », Le Monde diplomatique, janvier 2000
  15. « Garantir le revenu », Multitudes, no 8, 2002 et « Bioéconomie, biopolitique et biorevenu. Questions ouvertes sur le revenu garanti », Multitudes, no 27, 2007
  16. "Un revenu de base pour tous et sans condition? Une idée au service de l'esprit d'entreprise", La Tribune, 20 juin 2013
  17. Jean-Marc Ferry, Revenu de citoyenneté, droit au travail, intégration sociale in « Vers un revenu minimum inconditionnel ? », in Revue du MAUSS, 1996, no 7, p. 115-134.
  18. Jacques Marseille, L'Argent des Français, Perrin, 2009
  19. Oncle Bernard Maris : de Charlie Hebdo à la Banque de France La Tribune, 23 décembre 2012
  20. Le revenu minimum d'existence, Charlie Hebdo, 27 décembre 2013
  21. Raphaële Karayan, « Le revenu de base universel est-il le remÚde miracle qui vaincra la crise? », L'Expansion, (consulté le ).
  22. « Gaspard Koenig : "La France est dans une situation rĂȘvĂ©e pour instaurer un revenu universel" », sur Les Echos, (consultĂ© le )
  23. « Gaspard Koenig : «Le revenu universel donne les moyens de choisir sans contrainte économique» », sur LEFIGARO (consulté le )
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  27. « 8 Marzo 2014 – DĂ­a Internacional de la Mujer ÂĄÂĄÂĄMUJERES UNIDAS EN EL MUNDO!!! », sur Movimiento Mundial de Trabajadores Cristianos (consultĂ© le ).
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  31. Profession de foi d'Yves Cochet et Question débattue chez les Verts
  32. extrait du programme des Verts
  33. Programme d'Europe écologie aux élections européennes
  34. « 70% des adhérents de EELV sont favorables au revenu d'existence », sur Mouvement Français pour un Revenu de Base, (consulté le ).
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