Liste de films non pornographiques contenant des actes sexuels non simulés
La reprĂ©sentation de la sexualitĂ© dans le cinĂ©ma non pornographique a Ă©tĂ© longtemps interdite (notamment aux Ătats-Unis par des lois fĂ©dĂ©rales). Au milieu des annĂ©es 1960, le cinĂ©ma a commencĂ© Ă repousser les limites de ce qu'on avait le droit de montrer sur un Ă©cran. Bien que la grande majoritĂ© des sĂ©quences de nature sexuelle soient simulĂ©es dans le cinĂ©ma non pornographique, il existe de rares exemples oĂč les cinĂ©astes ont mis en scĂšne des actes sexuels de façon explicite. La diffĂ©rence entre ces films et les films pornographiques est que, malgrĂ© la prĂ©sence de ces sĂ©quences isolĂ©es, l'essentiel de ces films n'est pas pornographique, car gĂ©nĂ©ralement l'objet du film n'est pas l'acte sexuel en soi mais bien de raconter une histoire dans laquelle le sexe joue un rĂŽle. MalgrĂ© cela, la sortie de tels films est parfois accompagnĂ©e de controverses ; certains n'ont pu ĂȘtre diffusĂ©s dans le circuit des salles classiques qu'en version censurĂ©e avant d'ĂȘtre proposĂ©s par la suite en version non censurĂ©e lors de leurs sorties en VHS ou DVD.
Les films de ce type demeurent cependant relativement rares, leurs possibilitĂ©s de diffusion Ă©tant restreintes â comme l'illustre le cas du film Love de Gaspar NoĂ©, interdit aux moins de 18 ans en 2015 â du fait de leur nature mĂȘme.
CritĂšres
Un film peut gĂ©nĂ©ralement ĂȘtre classĂ© comme pornographique dĂšs lors qu'il montre au minimum un pĂ©nis en Ă©rection ; cependant les films montrant une simple Ă©rection, et ce sans aucun acte sexuel, ne sont pas listĂ©s dans cet article.
En France, il y eut une brÚve période entre l'abolition de la censure en 1974 (aprÚs l'élection de Valéry Giscard d'Estaing) et l'entrée en vigueur de la loi X en janvier 1976 durant laquelle de nombreux films pornographiques sont sortis en salle sans le moindre problÚme[1], ceux-ci ne sont pas listés ici.
Films contenant des actes sexuels non simulés
Les films suivants, classĂ©s comme non pornographiques, contiennent des sĂ©quences montrant des actes sexuels (dont pĂ©nĂ©tration), lesquels sont considĂ©rĂ©s comme non simulĂ©s. Le cinĂ©ma Ă©tant un art du simulacre, il existe donc de nombreuses polĂ©miques quant Ă la vĂ©racitĂ© de ces considĂ©rations. Il y a une grande diffĂ©rence entre ce que l'on croit voir Ă l'Ă©cran et ce qui s'est effectivement passĂ© sur le plateau de tournage. Le critĂšre « acte sexuel non simulĂ© » dĂ©pend donc de la plus ou moins grande confiance que l'on accorde aux personnes qui ont affirmĂ© de telles pratiques comme rĂ©elles. ConsĂ©quemment sont rĂ©pertoriĂ©s ici les films dont un membre de l'Ă©quipe (rĂ©alisateur, acteur, etc.) a attestĂ© la prĂ©sence d'actes sexuels non simulĂ©s durant le tournage ou si un ouvrage de rĂ©fĂ©rence[2] a affirmĂ© une telle chose, mĂȘme si cela a Ă©tĂ© contestĂ© par la suite par d'autres sources. La liste suivante n'aborde donc aucune des nombreuses rumeurs qui ne sont ni fondĂ©es sur une source considĂ©rĂ©e comme sĂ©rieuse ni sur l'affirmation de quelqu'un d'assez proche de la rĂ©alisation des films concernĂ©s.
Années 1960
- On nous appelle les mods (1968) (Dom kallar oss mods), film documentaire de Jan Lindqvist et Stefan Jarl qui suit de jeunes hippies[3].
Années 1970
- Sweet Sweetback's Baadasssss Song (1971) de Melvin Van Peebles, réalisateur et acteur du film, qui dit avoir contracté une maladie sexuellement transmissible durant le tournage et avoir reçu pour cela des indemnités professionnelles[4].
- Pink Flamingos (1972) de John Waters, contenant une scÚne de fellation homosexuelle pratiquée par l'acteur Divine sur l'acteur Danny Mills.
- Turkish DĂ©lices (1973) de Paul Verhoeven contient des scĂšnes explicites[1].
- L'Empire des sens (Ai no corrida) (1976) â sĂ©quences non simulĂ©es, notamment la fellation (jusquâĂ Ă©jaculation) entre Eiko Matsuda et Tatsuya Fuji[1] - [5].
- Monsieur Sade (1977) de Jacques Robin, film expérimental s'ouvrant sur un rapport sexuel non simulé[6].
- L'Ange et la Femme (1978) â scĂšnes non simulĂ©es impliquant Carole Laure et Lewis Furey[7].
- Le Diable au corps (1986) (Il Diavolo in corpo) â fellation pratiquĂ©e par Maruschka Detmers sur Federico Pitzalis[1] - [7] - [8].
Années 1990
- La Vie de JĂ©sus (1997) de Bruno Dumont â contient un plan de pĂ©nĂ©tration non simulĂ©[1]. Les deux acteurs ayant rĂ©alisĂ© le doublage sont crĂ©ditĂ©s au gĂ©nĂ©rique.
- Les Idiots (1998) de Lars von Trier â contient un plan de pĂ©nĂ©tration (excluant toutefois les principaux acteurs du film) lors d'une scĂšne de sexe de groupe.
- La donna lupo (1999) â fellation rĂ©alisĂ©e par Loredana Cannata[9].
- Pola X (1999) â pĂ©nĂ©tration non simulĂ©e entre les doublures de Guillaume Depardieu et Katerina Golubeva[10].
- Romance (1999) â Caroline Ducey prend dans sa bouche le sexe de Sagamore StĂ©venin, ou de sa doublure. On voit par contre l'actrice saisir le sexe en Ă©rection de Rocco Siffredi Ă pleine main, mais la vĂ©racitĂ© de la pĂ©nĂ©tration de Rocco Siffredi sur Caroline Ducey a Ă©tĂ© niĂ©e, notamment par la rĂ©alisatrice Catherine Breillat[11] et Caroline Ducey, mais confirmĂ©e par Rocco Siffredi[12]. Si rien n'est donc sĂ»r quant Ă la simulation ou non des actes impliquant l'actrice principale, des actes sexuels non simulĂ©s (pĂ©nĂ©trations, Ă©jaculation) sont toutefois effectuĂ©s par des acteurs de porno et bien visibles dans une scĂšne du film[5].
Années 2000
- Baise-moi (2000) â nombreuses scĂšnes non simulĂ©es impliquant Karen Bach et RaffaĂ«la Anderson, par ailleurs actrices porno sous les noms respectifs de Karen Lancaume et RaphaĂ«lla. Le film a Ă©tĂ© interdit ou classĂ© comme pornographique dans plusieurs pays, parfois provisoirement (en Australie par exemple)[5]. Le film comprend une dizaine de plans montrant une pĂ©nĂ©tration non simulĂ©e ainsi que des fellations et des Ă©jaculations[13].
- In extremis (2000) â une fellation est pratiquĂ©e lors d'une scĂšne oĂč l'on voit SĂ©bastien Roch entrer dans un club Ă©rotique[14].
- O Fantasma (2000) de JoĂŁo Pedro Rodrigues - scĂšne de fellation en gros plan dans des toilettes publiques entre le personnage de Sergio (Ricardo Meneses) et un figurant.
- Sade (2000) â Daniel Auteuil introduit ses doigts dans le vagin du personnage d'Isild Le Besco, doublĂ©e par une actrice pornographique : « Jacquot tenant Ă ce qu'on filme la pĂ©nĂ©tration sans dĂ©tour, il dĂ©cide, avec Auteuil et [le producteur Patrick Godeau], de faire venir un acteur et une actrice de porno pour les doublures. (...) AprĂšs rĂ©flexion, Auteuil dit ne pas y tenir â ce sont donc ses doigts qui pĂ©nĂštrent le sexe de la doublure d'Isild Le Besco »[15].
- IntimitĂ© (2001) (Intimacy) â fellation de Kerry Fox sur Mark Rylance[1] - [5].
- Le Pornographe (2001) â scĂšnes de tournage dâun film pornographique (dont le rĂ©alisateur est interprĂ©tĂ© par Jean-Pierre LĂ©aud) avec pĂ©nĂ©trations et Ă©jaculations impliquant plusieurs acteurs pornographiques, parmi lesquels Ovidie et Titof[16].
- Ken Park (2002) â l'actrice Tiffany Limos joue une scĂšne sexuellement explicite avec deux acteurs oĂč lâon voit clairement une fellation non simulĂ©e. Plusieurs autres scĂšnes non simulĂ©es sont visibles[1].
- The Brown Bunny (2003) â Ă la fin du film, ChloĂ« Sevigny pratique une fellation sur Vincent Gallo (qui est son compagnon dans la vie), apparemment jusquâĂ Ă©jaculation[1] - [17]. Toutefois, aprĂšs avoir vu la premiĂšre du film Ă Cannes (qui fit scandale), la rĂ©alisatrice Claire Denis a dĂ©clarĂ© devant plusieurs personnes que le phallus apparaissant dans cette scĂšne Ă©tait une prothĂšse. Selon Denis, qui avait dirigĂ© Gallo dans le film Trouble Every Day, il s'agirait d'un des accessoires de son film, que Gallo aurait dĂ©robĂ©[18]. DĂšs la sortie du film, le critique Emmanuel Burdeau s'interrogeait dans Les Cahiers du cinĂ©ma : « Fellation de Daisy Ă Bud, de ChloĂ« Sevigny Ă Vincent Gallo. Inscription vraie, ou bien scĂšnes feintes ? »[19].
- 9 Songs (2004) â multiples scĂšnes non simulĂ©es entre Kieran O'Brien et Margo Stilley, dont une montrant une Ă©jaculation[20].
- Anatomie de l'enfer (2004) â pĂ©nĂ©tration non simulĂ©e entre les personnages jouĂ©s par Rocco Siffredi et Amira Casar. Ce n'est toutefois pas Amira Casar qui a tournĂ© les plans non simulĂ©s mais une doublure, comme la rĂ©alisatrice Catherine Breillat le confirme dans un entretien[21]. La sĂ©quence d'ouverture du film montre une fellation entre hommes mais il est difficile de dire si lâacte a rĂ©ellement Ă©tĂ© accompli.
- Batalla en el cielo (2005) de Carlos Reygadas montre des fellations et une éventuelle pénétration impliquant Anapola Mushkadiz, ainsi que d'autres scÚnes non simulées entre des acteurs secondaires du film[22].
- Destricted (2006) est un film collectif réfléchissant sur la pornographie et la sexualité à l'écran, avec pour point commun d'inclure une scÚne explicite dans chaque segment. Ce film contient donc plusieurs actes non simulés, notamment dans les segments réalisés par Larry Clark et Gaspar Noé[1].
- Shortbus (2006) de John Cameron Mitchell contient plusieurs séquences non simulées dont une scÚne d'auto-fellation[1].
- Lust, caution (2007) de Ang Lee contient de nombreuses scÚnes sexuelles qui, selon les insinuations du réalisateur, seraient en partie non simulées[23]. En tout cas, les scÚnes ont incité les autorités de certifications américaines à le classer NC-17[24] pour « contenu à caractÚre sexuel explicite ».
- Serbis (2008) de Brillante Mendoza â des fellations non simulĂ©es sont filmĂ©es dans le cinĂ©ma porno qui sert de dĂ©cor au film[25] - [26].
- Antichrist (2009) de Lars von Trier, contient une pénétration non simulée en début de film[27].
- Now & Later (2009) de Philippe DĂaz â scĂšnes non simulĂ©es de pĂ©nĂ©tration et de sexe oral entre les deux acteurs principaux Shari Solanis et James Wortham[28].
Années 2010
- Q (2011) de Laurent Bouhnik â plusieurs scĂšnes explicites pour lesquelles le rĂ©alisateur avait cherchĂ© des acteurs « qui acceptent de tourner des scĂšnes avec des actes sexuels non simulĂ©s »[29]. Fellation non simulĂ©e entre DĂ©borah RĂ©vy et Johnny Amaro, ainsi qu'une masturbation de Johnny Amaro par DĂ©borah RĂ©vy. Fellation non simulĂ©e de DĂ©borah RĂ©vy sur Gowan Didi et une autre par HĂ©lĂšne Zimmer sur le mĂȘme acteur. ScĂšne de masturbation non simulĂ©e d'HĂ©lĂšne Zimmer. Cunnilingus non simulĂ© de Patrick Hautier sur DĂ©borah RĂ©vy.
- Hotel Desire, (2012), Moyen métrage allemand de 40 minutes de Sergej Moya contenant un rapport sexuel non simulé entre l'actrice Saralisa Volm et l'acteur Clemens Schick. Ce dernier passe son doigt entre les grandes lÚvres de sa partenaire (sans pénétration) puis lui fait un cunnilingus. Le film comprend ensuite une scÚne de masturbation de Saralisa Volm sur Clemens Schick avant de lui enfiler un préservatif en gros plan. La scÚne se termine par un coït non simulé[30].
- Chroniques sexuelles d'une famille d'aujourd'hui , comĂ©die de Pascal Arnold et Jean-Marc Barr â scĂšnes avec des rapports sexuels non simulĂ©s. On y dĂ©couvre la vie sexuelle des parents, des trois enfants (ĂągĂ©s de 18 Ă 22 ans) et du grand-pĂšre[31].
- Clip (2012) de Maja Milos â deux scĂšnes de fellation non simulĂ©es[32].
- Vuosaari (2012) de Aku Louhimies, plusieurs scĂšnes explicites avec diffĂ©rente actrices, dont une oĂč Laura Birn pratique une fellation non simulĂ©e sur un skinhead pour payer la dette de son petit ami noir.
- L'Inconnu du lac (2013) d'Alain Guiraudie â fellations entre hommes, dont une Ă©jaculation, rĂ©alisĂ©es avec des doublures trouvĂ©es par l'Ă©quipe du film sur un site de rencontres[33].
- Nymphomaniac (2013) de Lars von Trier â dans la version non censurĂ©e, plans de sexe non simulĂ© tournĂ©s par des acteurs porno, avec insertion numĂ©rique ultĂ©rieure des tĂȘtes des acteurs, qui n'ont donc pas participĂ© aux actes montrĂ©s[34].
- Diet of Sex (2014) de Borja Brun â fellations, cunnilingus et pĂ©nĂ©trations non simulĂ©s entre Raquel MartĂnez et Marc Rodriguez.
- Love (2015) de Gaspar NoĂ© â Ă cause de la « rĂ©pĂ©tition » et lâ« importance dans le scĂ©nario » de scĂšnes de sexe non simulĂ©es, le film est interdit au moins de 18 ans en France[35]
- Mektoub, my love: intermezzo (2019) d'Abdellatif Kechiche â l'acteur RomĂ©o de Lacour pratique sur OphĂ©lie Bau un cunnilingus[36] non simulĂ©[37].
Films contenant des pénétrations non simulées d'objets
- Emmanuelle (1974) â Une danseuse asiatique sâinsĂšre une cigarette dans le vagin et en expulse ensuite la fumĂ©e.
- Une vraie jeune fille de Catherine Breillat (1975) â On y voit l'introduction d'un ver de terre dĂ©coupĂ© en morceaux dans le vagin. D'autre part, l'actrice se masturbe avec une petite cuillĂšre qu'elle introduit dans son sexe.
- L'Empire des sens (Ai no corrida) (1976) - Introduction d'un Ćuf dans le vagin de l'actrice.
- Cinq et la Peau (1982) de Pierre Rissient - Une danseuse introduit à plusieurs reprises le goulot d'une bouteille dans son vagin afin de récupérer les billets de banque que des clients y insÚrent.
- LâOrchidĂ©e sauvage 2 (1992) (Wild Orchid II: Two Shades of Blue) â Dans la version longue, une sĂ©quence montre un vibromasseur insĂ©rĂ© dans un vagin.
- L'uomo che guarda (1994) â Lâactrice Cristina Garavaglia insĂšre un cigare dans son vagin dans cette rĂ©alisation de Tinto Brass.
- Guardami (1999) â Lâactrice Elisabetta Cavallotti insĂšre aussi un tissu dans son vagin lors dâune sĂ©quence de strip-tease.
- Baise-moi (2000) - Le film montre un homme dont l'anus est pénétré par une arme[13].
- Le Centre du Monde (2001) (The Center of the World) de Wayne Wang â Lâactrice porno Alisha Klass, qui joue une danseuse, insĂšre une sucette dans son vagin.
Films montrant dâautres actes sexuels non simulĂ©s n'impliquant pas de pĂ©nĂ©tration
- I am curious (Yellow) (Jag Ă€r nyfiken - en film i gult) (1967) â Lena Nyman embrasse et joue avec le pĂ©nis de son partenaire.
- Les Insatisfaites Poupées érotiques du docteur Hitchcock (La bestia uccide a sangre freddo) (1970) de Fernando Di Leo inclut un bref gros plan montrant un sexe féminin masturbé[7].
- Sweet Movie (1974) â Carole Laure prend en main le pĂ©nis de son partenaire et le passe sur son visage. L'actrice avait obtenu la suppression de cette sĂ©quence pour la distribution en France ainsi qu'une autre oĂč elle apparaĂźt nue sur un lit, les jambes Ă©cartĂ©es face Ă la camĂ©ra[38].
- Une vraie jeune fille de Catherine Breillat (1975) â On y voit une Ă©jaculation dans un mouchoir[39]. D'autre part, l'hĂ©roĂŻne se masturbe et on la voit aussi uriner (avec gros plan assez explicite pour que ce ne soit pas simulĂ©).
- L'Homme qui venait d'ailleurs (1976) â Adrienne Larussa prend en main le pĂ©nis de son partenaire et lui parle comme dans un micro.
- 1900 (1976) - Stefania Casini masturbe briĂšvement GĂ©rard Depardieu et Robert De Niro
- Spetters (1980) de Paul Verhoeven â Une actrice touche briĂšvement le pĂ©nis d'un acteur ; lâactrice RenĂ©e Soutendijk caresse le pĂ©nis dâun acteur en semi-Ă©rection ; un acteur exĂ©cute une fellation sur un homme.
- 37°2 le matin (1986) - dans la version longue, Béatrice Dalle embrasse le pénis de Jean-Hugues Anglade
- L'Amant (1992) de Jean-Jacques Annaud : dans l'une des scÚnes, une doublure de Jane March chevauche le pénis en érection d'une doublure de Tony Leung sans toutefois que celui-ci la pénÚtre
- L'HumanitĂ© (1999) de Bruno Dumont contient deux scĂšnes de sexe explicites. SĂ©verine Caneele, debout, masturbe son sexe devant Emmanuel SchottĂ©. Autre scĂšne, le sexe de SĂ©verine Caneele est filmĂ© en gros plan dans la mĂȘme prise de vue que le tableau de Gustave Courbet L'Origine du monde.
- The Seven Spiritual Laws of Sex (1999) â La playmate de Playboy Victoria Zdrok masturbe un acteur.
- Um Copo de Colera (1999) - L'actrice brĂ©silienne JĂșlia Lemmertz reçoit une vĂ©ritable Ă©jaculation sur ses seins et son visage (le « donneur » n'est pas l'acteur du film, mais son mari)
- La Mécanique des femmes (2000) - Florence Loiret joue avec le pénis de son partenaire, le mesure.
- Presque rien (2000) de Sébastien Lifshitz - Le personnage de Mathieu (Jérémie Elkaïm) se masturbe explicitement devant un lavabo, sans éjaculation.
- Dog Days (2001) (Hundstage) - Claudia Martini semble pratiquer une fellation non simulée durant une séquence de triolisme. Le visionnage du film au ralenti montre qu'en fait Claudia Martini se penche « à cÎté » du sexe en érection de l'acteur, qui se masturbe, mais ne pratique pas réellement la fellation.
- Intimité (2001) - Rapports bucco-génitaux non-simulés à plusieurs reprises entre les deux protagonistes du film (Mark Rylance et Kerry Fox).
- Mulholland Drive (2001) - Naomi Watts se masturbe frénétiquement.
- Ken Park (2002) - Un acteur se masturbe jusqu'Ă Ă©jaculation.
- Innocents - The Dreamers (2003) â L'actrice Eva Green baisse le caleçon de Michael Pitt et dĂ©couvre une photographie papier d'elle-mĂȘme, collĂ©e contre sa verge dĂ©calottĂ©e. Louis Garrel, vu de dos, se masturbe frĂ©nĂ©tiquement devant une photo de MarlĂšne Dietrich.
- Les Anges exterminateurs (2006) de Jean-Claude Brisseau - Deux actrices acceptent de se masturber pour un casting du film dans le film.
- Statross le Magnifique (2007) - L'acteur Illmann Bel se masturbe au dĂ©but du film en Ă©coutant de la musique et Ă©jacule au moment oĂč il voit apparaĂźtre un fantĂŽme qui ressemble Ă un membre du Ku Klux Klan.
- Ă l'aventure (2009) de Jean-Claude Brisseau - Une jeune fille en quĂȘte dâextase mystique est masturbĂ©e par une femme plus ĂągĂ©e.
- Antichrist (2009) de Lars von Trier. En plus des actes sexuels non simulés (voir ci-dessus), Charlotte Gainsbourg se masturbe et se fait masturber par Willem Dafoe, à plusieurs reprises dans le film[27] - [40].
- L'Ăveil du printemps (2015) de ConstantĂnos GiĂĄnnaris, l'actrice DaphnĂ© Patakia se fait lĂ©cher le sexe et se masturbe dans une autre scĂšne.
Films pornographiques ressortis dans la distribution non pornographique
Avant lâarrivĂ©e de la vidĂ©o, les films pornographiques sortaient parfois dans des cinĂ©mas non pornographiques. Dans certains cas, les scĂšnes de pĂ©nĂ©trations pouvaient avoir Ă©tĂ© retirĂ©es ou remplacĂ©es mais parfois le film Ă©tait projetĂ© dans sa version non censurĂ©e.
- Gorge profonde (1972) (Deep Throat) â ressortie non censurĂ©e.
- CafĂ© Flesh (1982) â une version alternative de ce film porno de science-fiction est sortie dans les cinĂ©mas (R-rated aux Ătats-Unis).
- Dixie Ray, Hollywood Star (1983) â version censurĂ©e sous le titre It's Called Murder, Baby (R-rated aux Ătats-Unis).
- Night Trips (1989) â montrĂ© dans plusieurs festivals de films.
- Polissons et Galipettes (2002), montage de courts métrages pornographiques anonymes du début du XXe siÚcle, sorti dans les salles.
Films contenant des extraits de films pornographiques préexistants
- La Marche triomphale (1976) de Marco Bellocchio avec Miou-Miou et Patrick Dewaere diffuse des images pornographiques en fond, dont une fellation, pendant que les deux acteurs font l'amour.
- Le Sucre (1978) de Jacques Rouffio, Adrien (Jean Carmet) et Renaud (Gérard Depardieu) suivent un avocat qui se rend dans un cinéma pornographique des Grands Boulevards. On peut y voir des extraits softs.
- La Chasse (1980) de William Friedkin contient plusieurs images subliminales de sodomie tirées de films pornographiques gay.
- Le tĂ©lĂ©phone sonne toujours deux fois !! de Jean-Pierre Vergne (1985) Les Inconnus poursuivent « la taupe » et atterrissent dans un cinĂ©ma X de Pigalle oĂč l'on peut voir un extrait soft avec Julie Arnold.
- Une Ă©poque formidable..., de GĂ©rard Jugnot (1990). Le gardien de l'entrepĂŽt oĂč Jugnot et le gang de Bohringer vont voler des matelas, regarde sur son poste un film X, vraisemblablement diffusĂ© sur Canal Plus, en version cryptĂ©e. Lorsqu'un membre du gang dĂ©stabilise l'antenne de tĂ©lĂ©vision, le film passe alors brusquement en version dĂ©cryptĂ©e, Ă la grande surprise du gardien.
- Assassin(s) (1997) de Mathieu Kassovitz â une scĂšne de pĂ©nĂ©tration en gros plan est regardĂ©e Ă la tĂ©lĂ©vision par Mehdi Benoufa (ou incrustĂ©e devant lui).
- Extension du domaine de la lutte (1999) de Philippe Harel, adapté de Michel Houellebecq - plusieurs extraits de films pornographiques montrent une pénétration et un pénis masturbé[41].
- Fight Club (1999) de David Fincher - des passages subliminaux (sous la forme d'une seule image de temps Ă autre) sont insĂ©rĂ©s par le personnage principal, qui est (entre autres) projectionniste. Par un effet de mise en abyme, on comprend par la suite que le film (Fight Club) lui-mĂȘme a Ă©tĂ© modifiĂ© de cette maniĂšre.
- Seul contre tous (1998) â la version longue contient environ 25 secondes dâimages pornographiques, lorsque Philippe Nahon regarde un film X dans un cinĂ©ma[1].
- La Pianiste (2001) de Michael Haneke - Isabelle Huppert se rend dans une cabine de sex shop. On peut voir une fellation sur un extrait du film qu'elle visionne.
- La Chatte Ă deux tĂȘtes (2002) de Jacques Nolot. La scĂšne se situe dans un cinĂ©ma porno hĂ©tĂ©ro Ă Pigalle. Plusieurs scĂšnes sont visibles Ă lâĂ©cran.
- Uzak (2002) de Nuri Bilge Ceylan, l'acteur principal tente de voir un film x alors que son cousin dort chez lui (une scĂšne soft entre deux femmes).
- Pusher 2 : Du sang sur les mains (Pusher II: With Blood on My Hands) (2004) de Nicolas Winding Refn - une fellation en gros plan sur un extrait de film diffusé sur une télévision, ainsi qu'une scÚne de masturbation féminine toujours sur une télévision.
- Inside Deep Throat (2005) est un documentaire, sorti en salles, Ă propos du film pornographique Gorge profonde, dont il montre plusieurs extraits.
- Le Dernier Roi d'Ăcosse (2006), oĂč l'on voit Idi Amin Dada (Forest Whitaker) regarder Gorge profonde pendant une orgie de drogue.
- Canine (2009) de YĂłrgos LĂĄnthimos, oĂč l'on peut voir une scĂšne de fellation sur une tĂ©lĂ©vision.
- 10 Âœ (2010) de Daniel Grou, qui s'ouvre sur le personnage de Tommy Leblanc (Robert Naylor) en train de regarder un film pornographique oĂč une femme pratique une fellation.
- Il n'y a pas de rapport sexuel (2011) de Raphaël Siboni. Ce documentaire est constitué de making-of des tournages de films pornographiques de l'acteur-réalisateur de films pornographiques HPG[42] - [43].
- Don Jon (2013), oĂč le protagoniste est accro aux films pornographiques, dont on voit plusieurs scĂšnes dans son tĂ©lĂ©viseur.
- Grave (2016), oĂč Adrien (Rabah NaĂŻt Oufella), le colocataire homosexuel de la protagoniste regarde un film pornographique gay en se masturbant.
Actrices et acteurs ayant participé dans des actes sexuels non simulés
CoĂŻt
- Eiko Matsuda et Tatsuya Fuji dans L'Empire des sens (1976)[44]
- Marjorie Cottreel et David Douche dans La Vie de JĂ©sus (1997)
- Caroline Ducey et Rocco Siffredi dans Romance (1999) (disputé)[45] - [46] - [47] - [48]
- Margo Stilley et Kieran O'Brien dans 9 Songs (2004)[49] - [50] - [51] - [52]
- Gry Bay et Thomas Raft dans All About Anna (2005)
- Anapola Mushkadiz et Marcos HernĂĄndez dans Batalla en el cielo (2005)
- Lana Cooper et Matthias Faust dans Bedways (2010)
- Sook-Yin Lee dans Shortbus (2010)[53]
- Saralisa Volm et Clemens Schick dans Hotel Desire (2012)[54]
- Adeline Rebeillard et Mathias Melloul dans Chroniques sexuelles d'une famille d'aujourd'hui (2012)
- Aomi Muyock et Karl Glusman dans Love (2015)
- Trine Dyrholm et Gustav Lindh dans Dronningen (2019)
Fellation
- Eiko Matsuda sur Tatsuya Fuji dans L'Empire des sens (1976)
- Isabelle Illiers dans Les Fruits de la passion (1981)
- Maruschka Detmers sur Federico Pitzalis dans Le Diable au corps (1986)
- Amanda Ooms dans Hotel St. Pauli (1988)
- Caroline Ducey sur Sagamore Stévenin dans Romance (1999)
- Kerry Fox sur Mark Rylance dans Intimité (2001)[55] - [56] - [57] - [58]
- Tiffany Limos dans Ken Park (2002)
- Chloë Sevigny sur Vincent Gallo dans The Brown Bunny (2003)[17]
- Petra Morzé sur Andreas Patton dans Antares (2004)
- Margo Stilley sur Kieran O'Brien dans 9 Songs (2004)
- Anapola Mushkadiz sur Marcos HernĂĄndez dans Batalla en el cielo (2005)
- Candela Peña dans Princesas (2005)
- Roxanne Jordan dans Serbis (2008)
- Shari Solanis sur Keller Wortham dans Now and Later (2009)[59]
- Clary Elving sur Bill SkarsgÄrd dans Behind Blue Skies (en) (2010)
- Rodleen Getsic dans The Bunny Game (2010)
- DĂ©borah RĂ©vy sur Johnny Amaro et sur Gowan Didi dans Q (2011)
- HĂ©lĂšne Zimmer sur Gowan Didi dans Q (2011)
- Laura Birn dans Vuosaari (2012)
- Aomi Muyock sur Karl Glusman dans Love (2015)
- Luise Heyer sur Albano JerĂłnimo dans Fado (2016)
- Antje Mönning dans Der Geschmack von Leben (2017)
- Trine Dyrholm sur Gustav Lindh dans Dronningen (2019)
Notes et références
- PremiĂšre 2007.
- Par « ouvrage de référence », il faut entendre un essai critique sérieux et non un livre qui ne sourcerait pas ses affirmations.
- Selon imdb, il s'agit du premier film grand public à inclure une pénétration non simulée
- (en) Le film fut d'abord classé X selon le site Blockbuster. Voir aussi Notcoming.com
- Synopsis 2002.
- « Monsieur Sade : la chronique de Nanarland », sur Nanarland (consulté le )
- Bergala, DĂ©niel et Leboutte 1994, p. 404.
- Douin 2001, p. 101.
- (it) Marco Giusti, Dizionario dei film italiani stracult, Sperling & Kupfer Editori, 2000, p. 231.
- PremiÚre, n°281, été 2000, p. 42
- Nouvelobs.com
- Nouvelobs.com
- PremiÚre, no 281, été 2000, p. 70
- PremiĂšre, no 278, avril-mai 2000, p. 84
- Christophe CarriÚre, « Sade fait mal », in PremiÚre, no 282, septembre 2000, p. 114
- « Bertrand Bonello raconte l'action en justice contre Le Pornographe », Les Inrockuptibles, 6 novembre 2001
- « ChloĂ« Sevigny pratique une fellation non simulĂ©e Ă l'Ă©cran » (Mathieu Carratier, « Vincent Gallo, lui et lui-mĂȘme », in PremiĂšre, no 325, mars 2004, p. 28)
- Cette anecdote est mentionnée dans le documentaire Bienvenue à Cannes, de Richard Schickel, ainsi que par Dave Kehr sur cette page.
- Emmanuel Burdeau, « Modernes solitudes », in Les Cahiers du cinéma, no 589, avril 2004, p. 14.
- Paragraphe Casting sur Allociné
- Voir entrevue avec C. Breillat à la sortie du film (Entretien réalisé pour l'émission de cinéma Désaxés, diffusée sur Radio libertaire le 1er février 2004)
- Paragraphe Retour sur une scÚne-choc sur Allociné
- Voir par exemple le compte-rendu du festival de Venise par Le Point (9 septembre 2007).
- (en) Gregg Goldstein, « Focus won't sweat NC-17 for 'Lust' », sur hollywoodreporter.com, .
- Olivier De Bruyn, « Le rouleau compresseur Indiana Jones⊠et ceux qu'il a épargnés », sur Rue89, nouvelobs.com, (consulté le )
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- Pascal Gavillet, « Chahut et scandale autour dâ"Antichrist" », sur La Tribune de GenĂšve,
- (en) Press Notes Final (lire en ligne)
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- « Techno, alcool et cunnilingus... le film de Kechiche fait scandale à Cannes », sur leparisien.fr, 2019-05-24cest15:32:03+02:00 (consulté le )
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- 9 Songs: How the most explicit film of all time exposed our deep-seated fears of sex, in Independent, 21.2.2020
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- Cloudstreetâs Kerry Fox: I donât regret performing a real sex act on screen, in Matro, 4.1.2012.
- Kerry Fox: why I donât regret filming ârealâ sex with Mark Rylance, in The Times, 19.2.2015.
- Q&A with SHARI SOLANIS: "The goal isn't pornography", in MyCitypaper, 19.5.2011.
Voir aussi
Bibliographie
Sources centrées sur le sexe non simulé hors du cinéma pornographique :
- (en) Nick Davis, « The View from the Shortbus, or All Those Fucking Movies », GLQ, Duke University Press, vol. 14, no 4,â , p. 623â637 (DOI 10.1215/10642684-2008-010).
- (en) Tanya Krzywinska, chap. 18 « The Enigma of the Real : The Qualifications for Real sex in Contemporary Art Cinema », dans Geoff King (dir.), The Spectacle of the Real : From Hollywood to Reality TV and Beyond, Bristol et Portland, Intellect, , 234 p. (ISBN 1-84150-120-4, lire en ligne).
- (en) Jon Lewis, « Real sex : aesthetics and economics of art-house porn », Jump Cut (en), no 51,â (lire en ligne).
- (en) John Tulloch et Belinda Middleweek, Real Sex Films : The New Intimacy and Risk in Cinema, New York, Oxford University Press, , 337 p. (ISBN 978-0-19-024460-6 et 978-0-19-024461-3, DOI 10.1093/oso/9780190244606.001.0001).
- (en) Jonathan Rosenbaum, « Real Sex in Movies », sur jonathanrosenbaum.net, (version du 5 octobre 2018 sur Internet Archive).
- (en) Mehera Bonner, « 75 Real Sex Scenes in Movies », Marie Claire, .
Autres sources :
- Alain Bergala (dir.), Jacques Déniel (dir.) et Patrick Leboutte (dir.), Une encyclopédie du nu au cinéma (comptes-rendus des 5e Rencontres cinématographiques de Dunkerque, ), Crisnée, Yellow Now, coll. « Une encyclopédie... », , 451 p. (ISBN 2-87340-099-1 (édité erroné)).
- Jean-Luc Douin, Films Ă scandale !, Paris, Ă©ditions du ChĂȘne, , 167 p. (ISBN 978-2-84277-178-2). .
- « Le sexe Ă l'Ă©cran, des mots aux images », Synopsis, no 20,â . .
- « Les nouvelles frontiĂšres du X », PremiĂšre, no 362,â . .
Articles connexes
Liens externes
- (en) Sex in the Movies, dossier sur filmsite.org (voir aussi sur le mĂȘme site The Most Controversial Films of All-Time)
- « Des films avec des scÚnes de sexe explicites ! », dossier sur Allociné
- Filmer la sexualité : porno ou pour nous ?, dossier sur abusdecine.com (2e partie)
- Classement des films non pornographiques avec actes sexuels non simulés basé sur les notes IMDb, dossier sur Meetday