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Nanarland

Nanarland.com, sous-titrĂ© « Le site des mauvais films sympathiques Â», est un site web consacrĂ© au cinĂ©ma et crĂ©Ă© en 2001. SpĂ©cialisĂ© dans l'Ă©tude des nanars, il est animĂ© par une Ă©quipe bĂ©nĂ©vole de cinĂ©philes francophones.

Le site

Histoire

Le site web Nanarland.com a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par des Ă©tudiants grenoblois qui Ă©taient « Ă  la recherche de films nazes devant lesquels se marrer Â» sur Internet. Ne trouvant pas leur bonheur, ils fondèrent Nanarland[1]. Ils ont depuis Ă©tĂ© rejoints par d'autres passionnĂ©s rencontrĂ©s grâce au site et Ă  son forum, qui ont largement contribuĂ© Ă  insuffler au Nanarland des dĂ©buts un sous-texte très cinĂ©phile.

Les chroniques

Le site propose notamment plus de sept cent quarante chroniques de films illustrées et regroupées par genres, des notices biographiques, des interviews de personnalités ayant participé à ces films, un glossaire et un blog. On y trouve également de courts extraits de films, aux formats audio et vidéo, dont certains sont devenus des mèmes internet.

Une chronique écrite sur Nanarland est un film visionné et décortiqué sur ses erreurs, son scénario, le jeu de ses acteurs et actrices. Le tout accompagné d'images et de gifs animés pour comprendre les moments marquants (ou hilarants).

Publication de livres

En , sous la direction de François Cau, l'équipe de Nanarland a sorti, aux Ankama Éditions, un premier ouvrage intitulé Nanarland - Le livre des mauvais films sympathiques - Episode 1, puis un second, en , intitulé Nanarland - Le livre des mauvais films sympathiques - Tome 2, Electric Boogaloo[2] - [3].

Sheep tapes

Sheep tapes est le label sous lequel le collectif réédite, parfois en collaboration avec Artus Films, des films chroniqués qui avant cela n'étaient édités que de façon confidentielle, tels que Devil Story et Clash Commando.

La Nuit Nanarland

La Nuit Nanarland, précédemment appelée Nuit excentrique, est un évènement organisé tous les ans par Nanarland[4].

Collaborations

La Cinémathèque française

En février 2005, à l'occasion de son déménagement depuis le site du Palais de Chaillot vers son emplacement actuel à Bercy, la Cinémathèque française a invité Nanarland à organiser avec elle une nuit de cinéma festive pour marquer l'événement. Baptisée La Nuit Excentrique, cette opération initialement prévue comme un événement unique est depuis rééditée avec succès chaque année.

En 2015, pour sa 11e Ă©dition, La Nuit Excentrique est devenue une « nuit excentrĂ©e Â» puisqu'elle a eu lieu dans la salle du Grand Rex, cette dernière proposant un nombre de places plus important.

En 2016, le partenariat avec la CinĂ©mathèque française a pris fin et, pour des questions de droits, l'Ă©vènement est devenu La Nuit Nanarland. Il s'est tenu au Grand Rex et a rĂ©uni plus de 1 700 spectateurs. Une Nuit Nanarland 2 a eu lieu le [5] - [6], et une Nuit Nanarland 3 le , Ă  guichets fermĂ©s (2 700 spectateurs).

Arte

Depuis 2016, Nanarland collabore avec la chaîne de télévision Arte, en étant partenaire d'une série documentaire consacrée aux nanars : Nanaroscope[7].

Podcast

Entre 2017 et 2018, le collectif Nanarland collabore avec le label Riviera Ferraille d'Henry Michel, produisant un podcast consacré aux nanars, nommé Nanarland : le podcast[8]. Le podcast se poursuit ensuite de manière indépendante.

Notes et références

  1. Damien Grimbert, « Un monde parallèle », no 647 (édition Grenoble)(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Le Petit Bulletin, (consulté le ).
  2. « Nanarland, le livre qui donne envie de voir les pires films de l'histoire du cinéma », HuffPost,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Saison 2, épisode 37 : L'art du nanar », sur France Inter, (consulté le ).
  4. « Nuit excentrique : «Il y a une dimension d’inconscience dans le nanar» », sur Libération (consulté le )
  5. Eric Delhaye, « Nuit Nanarland : “Le nanar est à la nullité ce que le chef-d'œuvre est au génie” », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Marc-Antoine Hartemann, « Voyage au bout de la Nuit Nanarland » (article archivé sur Internet Archive), Les Échos, (version du 25 février 2018 sur Internet Archive).
  7. Alexandre Hervaud, « «Nanaroscope», le chant des navets », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « L’univers Nanarland est désormais décliné en podcast », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

  • Nanar
  • Bide et Musique, webradio qui peut ĂŞtre considĂ©rĂ©e comme le pendant musical de Nanarland.

Liens externes

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