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Les Omergues

Les Omergues est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Les Omergues
Les Omergues
Mairie installée dans le bâtiment d’époque IIIe République.
Blason de Les Omergues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Jabron Lure Vançon Durance
Maire
Mandat
Alain Coste
2020-2026
Code postal 04200
Code commune 04140
DĂ©mographie
Population
municipale
127 hab. (2020 en diminution de 3,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,7 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 10′ 21″ nord, 5° 36′ 30″ est
Altitude Min. 789 m
Max. 1 452 m
Superficie 34,22 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Sisteron
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Les Omergues
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Les Omergues

    GĂ©ographie

    Localisation

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Les Omergues et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Les communes limitrophes des Omergues sont, en partant du Nord et dans le sens des aiguilles d’une montre, Eygalayes, Montfroc (ces deux communes situées dans le département de la Drôme), Redortiers, Revest-du-Bion (dans le département des Alpes-de-Haute-Provence) et Ferrassières, Barret-de-Lioure et Séderon (ces trois communes sont drômoises).

    Le village est situĂ© Ă  823 m d'altitude[1].

    GĂ©ologie

    Reliefs

    Le point culminant de la commune se trouve sur la crĂŞte de la montagne de Palle, Ă  1 452 m[1].

    Les autres sommets de la rive gauche du Jabron sont[1] :

    • le Vente-Cul (1 243 m) et le Pied Blacun (903 m) ;
    • le Jambard (1 413 m), le NĂ©gron (1 397 m),sur la crĂŞte de la montagne de Lure.

    Environnement

    La commune compte 2 600 ha de bois et forĂŞts, soit 76 % de sa superficie[2].

    Pas de Redortiers (limitrophe des Omergues et de Redortiers, vu du côté des Omergues).

    Les principaux cols routiers et empruntés par les sentiers de randonnée sont[1] :

    Voies routières

    La commune est desservie par la route départementale RD 946[3], ancienne route nationale 546[1].

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur

    Commune desservie par le réseau régional Zou ! (ex Varlib)[4].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[5] :

    • Le Jabron prend sa source sur la commune. Sa vallĂ©e est barrĂ©e par une clue dans la commune[6], faisant la sĂ©paration avec Montfroc. La partie de la commune qui correspond aux Omergues d’avant la fusion avec Villesèche, occupe un amphithéâtre sur l’ubac de la montagne de Lure[7].
    • torrents la croc, le jabron,
    • ravins de la combe de buisson, des allègres, de tranche mules, des lèbrières, de farcou, de la mort des loups, de frouveiri, de rejaunieden, de larran, de marceillas.

    Les Omergues dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 250 équivalent-habitants[8].

    Risques majeurs

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Noyers-sur-Jabron auquel appartient Les Omergues est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[9], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[10]. La commune des Omergues est également exposée à trois autres risques naturels[10] :

    • feu de forĂŞt,
    • inondation (dans la vallĂ©e du Jabron),
    • mouvement de terrain.

    La commune des Omergues n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[11] et aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[11] ; le Dicrim n’existe pas non plus[12].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle : pour des mouvements de terrain dus à la sécheresse en 1988, puis pour des inondations et coulées de boue en 1994 et 2003[10].

    Toponymie

    Le nom du village, tel qu’il apparaît en 1155 (de Amenicis), est le résultat d’une évolution complexe, selon Ernest Nègre. Sans certitude, il avance que le nom vient de l’occitan liso (limon) et marga (boue), qui aurait donné lis Oumergue, ou leis Amergue, le lis ayant été interprété comme un article. Le suffixe -enicis est une latinisation postérieure[13].

    La toponymie des Omergues est celle d’une commune de montagne. On trouve ainsi des oronymes courants : Piedmichel (de podium, « hauteur » en latin)[14], le Plan de Serres et la crête des Serres, où Serre est une crête allongée, hérissée, comme une lame de scie, et le dérivé local Sarriard[15], la Côte d’Engra[16].

    L’ubac de Lure est nommé la crête de la Faye, d’après le nom du hêtre en vieux français[17] ; en face de cette crête, on trouve le hameau l’Adret (au pied de la montagne de la Palle). De manière moins lisible, les toponymes Vente Brenc (ubac de Lure) et Ventecul (sommet qui domine le col de la Pigière, sur la RD 546) sont tous deux des toponymes pléonastiques : vent- désigne un sommet en langue pré-celtique. Le sens ayant été oublié par les Gaulois, le nom est doublé par les racine oronymique br-en(n), qui signifie colline[18] en celtique ou KuK-[15] - [19].

    Urbanisme

    Typologie

    Les Omergues est une commune rurale[Note 1] - [20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21] - [22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), prairies (5,4 %), terres arables (4,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Économie

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 56 personnes, dont dix chômeurs[27] (six fin 2011[28]). Ces travailleurs sont majoritairement indépendants (26 sur 47), les salariés étant minoritaires[29] ; les actifs travaillent majoritairement hors de la commune (28 sur 47)[29].

    Agriculture

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait 11 établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et aucun emploi salarié[30].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de six en 2010. Il était de dix en 2000[31], de 15 en 1988[32]. Trois de ces exploitants pratiquent les grandes cultures, l’élevage bovin et la polyculture sont aussi pratiqués[31]. De 1988 à 2000, la surface agricole utilisée (SAU) a doublé, passant de 201 à 395 ha[32]. Depuis 2000, la SAU a continué de progresser malgré la diminution du nombre d’exploitations, à 557 ha (soit une surface moyenne par exploitation de 93 ha contre 13 en 1988)[31].

    L’’unité pastorale (UP) de Villesèche, qui permettait l’estive des ovins sur 330 ha sur l’adret de la montagne de Lure, déjà sous-exploitée en 1968, est pratiquement abandonnée et en cours d’embrousaillement ou de reboisement actuellement[33]. En 2010, il n’y avait plus d’exploitation spécialisée dans l’élevage ovin aux Omergues[31].

    La vigne, qui était cultivée pour l’autoconsommation jusqu’au milieu du XXe siècle, n’est plus présente qu’à titre anecdotique dans la commune[34]. De la même façon, l’olivier était cultivé sur de petites surfaces au XIXe siècle en limite altitudinale. Il a aujourd’hui disparu[35].

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait sept établissements, employant dix salariés[30].

    Une carrière de calcaire est exploitée par les Carrières de Haute Provence, qui en tirent de la pierre de taille[36]. Une des deux scieries exploitant le bois de la montagne de Lure se trouve aux Omergues[37].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements (sans aucun emploi salarié), auxquels s’ajoutent l’unique établissement du secteur administratif, salariant cinq personnes[30].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importante moyenne la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[38], la capacité d'hébergement étant très faible[39]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

    Les résidences secondaires apportent un complément appréciable à la capacité d’accueil[44] : au nombre de 65, elles représentent la moitié des logements[45] - [41].

    Le Bistrot de l'Étape, qui porte le label Bistrot de Pays, adhère a une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[46] - [47].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Aux Crottes, se trouve un oppidum.

    Dans l’Antiquité, les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la vallée du Jabron, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[48].

    Moyen Ă‚ge

    Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Godomar III, la régente ostrogothe Amalasonte lui rend ce territoire[49].

    Les Templiers et les Hospitaliers

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1155[13]. L’ordre du Temple y avait des biens[50], qui furent attribués à l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem[51]. La maison des Hospitaliers établie aux Omergues dépendait de celle de Lardiers[52]. La communauté relevait de la baillie de Sisteron[53], et comme toutes les communautés de la vallée du Jabron, avait le privilège de ne pas payer la queste aux comtes de Provence (puis à leurs successeurs, les rois de France) jusqu'à la Révolution[54].

    La communauté de Villesèche est signalée dans les chartes dès 1082[53]. Au XIIe siècle, l’église Saint-André de Villesèche, sur l’adret de Lure, était un prieuré de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon[55]. Elle dépendit ensuite des Hospitaliers (commanderie de Manosque, dès 1155)[7]. La communauté de Saint-André, bien que séparée de celle des Omergues par la montagne de Lure, est absorbée par celle des Omergues à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle[7] - [53].

    Temps modernes

    Lors de la peste de 1628-1630, un cordon sanitaire est mis en place le long du Jabron[56].

    Lors de l’épidémie de peste de 1720-1722, Les Omergues est située au nord de la ligne du Jabron, élément du cordon sanitaire allant de Bollène à Embrun et isolant la Provence du Dauphiné (et dont fait partie le mur de la peste). Dès la fin août, des mesures de fermeture des routes principales et de quarantaine sont prises par la communauté[57]. L’interdiction de franchir le Jabron, sous peine de mort, est décidée par le gouverneur d’Argenson début août, et le cordon est mis en place le [58] pour n’être levé par ordonnance royale que le [58].

    Le gouverneur d’Argenson fait lever une compagnie de milice par viguerie : celle de Sisteron (dont font partie les hommes des Omergues) surveille les bacs entre Le PoĂ«t et Peyruis[59]. Ensuite, quatre autres compagnies sont levĂ©es pour d’autres tâches de surveillance[60]). Aux Omergues, la ligne sur le Jabron est surveillĂ©e par deux compagnies (une centaine d’hommes[61]) du rĂ©giment de Poitou revenant d’Espagne[56] Ă  partir de la fin d’[62]. Les soldats sont renforcĂ©s par une dizaine d’hommes levĂ©s dans la population des Omergues (en plus de ceux envoyĂ©s Ă  la compagnie de milice placĂ©e sur la Durance)[60]. La communautĂ© des Omergues est requise pour construire des corps de garde pour loger les soldats le long de la ligne (quatre sont prĂ©vus des Perrichauds aux confins de SĂ©deron)[63] et les approvisionner en bois de chauffe et huile pour l’éclairage, avec en moyenne 70 stères par corps de garde et par an[64]. Finalement, neuf corps de garde sont construits, et 29 guĂ©rites placĂ©es dans les intervalles, Ă  une moyenne de 250 m[61]. La communautĂ© des Omergues est coupĂ©e en deux par la ligne : certains habitants au Sud de la ligne se retrouvent en zone interdite et ne paient donc plus leur participation aux charges de la communautĂ©. En outre, la communautĂ© est privĂ©e de ses ressources en bois, essentiellement situĂ©es dans la montagne de Lure, et certaines terres cultivables sont perdues pendant deux ans. Les sacrements religieux ne sont plus dispensĂ©s : les baptĂŞmes de 1720-1722 sont enregistrĂ©s dans les registres de catholicitĂ© en une seule fois, fin 1722[65]. La communautĂ© subit aussi les dĂ©sagrĂ©ments de la prĂ©sence des militaires : les livraisons de bois n’étant pas toujours suffisantes, ceux-ci se servent Ă  proximitĂ© en coupant les arbres fruitiers complantĂ©s dans les champs proches des corps de garde[66]. Ces dĂ©sagrĂ©ments n’empĂŞchent le rapprochement entre la population des Omergues et les soldats : certains enfants nĂ©s en 1721-1722 ont un soldat comme parrains[67]. En , un an après la mise en place de la ligne du Jabron, les approvisionnements manquent en certaines denrĂ©es : un soldat en profite pour passer de l’huile en contrebande. Pris sur le fait, il est fusillĂ©[68]. Fin , le rĂ©giment du Poitou, prĂ©sent depuis un an, est relevĂ© mais la ligne est maintenue jusqu’en dĂ©cembre[69]. Les baraques et guĂ©rites sont immĂ©diatement dĂ©montĂ©es, et le bois et les tuiles vendues aux enchères[70].

    Époque contemporaine

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[71].

    Monument aux morts restauré et pavoisé des Omergues.

    La paroisse de Villesèche est rattachée à la paroisse des Omergues au XIXe siècle[72]. C’est également au cours de ce siècle que le village se transfère dans la plaine et abandonne son ancien site perché, appelé Vière depuis[53]. Ce déplacement est facilité par la construction de la route, à partir des années 1850. En effet, jusque-là, le chemin de viguerie, puis la route départementale s’arrêtaient à Saint-Vincent-sur-Jabron. Une route nationale est construite, par le col de Lun à l’est, et le col de la Pigière à l’ouest. Elle est progressivement améliorée, le col de Lun est abandonné pour un tracé dans la vallée du Jabron, passant par la cluse des Baumes entre Montfroc et Les Omergues en 1873. Enfin, elle est goudronnée dans les années 1930. Dans le sens nord-sud, le chemin muletier passant par le Pas de Redortiers est longtemps utilisé, mais n’est jamais aménagé en route[73].

    En 1884, le village est presque entièrement dépeuplé par l'épidémie de choléra : seul un enfant survécut (surnommé « Lou Reste dou coulera »)[74]. Les premiers cas survinrent en août : le bilan d’une trentaine de morts au , suscita l'envoi de sauveteurs de Sisteron[75]. Le maire se contente de fuir l'épidémie, et est suspendu par arrêté préfectoral[76].

    L’électrification du village à la fin des années 1930 par raccordement au réseau national, les écarts et hameaux étant reliés plus tard[77].

    HĂ©raldique

    Blason de Omergues (Les) Blason
    De gueules à une croix de Malte d'or soutenue d'une fasce en devise abaissée d'or, sur laquelle est écrit le mot OMERGUES en caractères de sable[78] - [79].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1945 Martial Julien[80]
    1971 1995 Marcel Blanc
    avant 2005 mars 2008 Henri Bouchet
    mars 2008 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Alain Coste[81] - [82] DVG Artisan

    Budget et fiscalité 2017

    En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[83] :

    • total des produits de fonctionnement : 121 000 â‚¬, soit 903 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 113 000 â‚¬, soit 843 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 38 000 â‚¬, soit 284 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 28 000 â‚¬, soit 213 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 132 000 â‚¬, soit 984 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 3,17 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 7,27 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 13,92 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2015 : mĂ©diane en 2015 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 18 395 â‚¬[84].

    Intercommunalité

    La commune des Omergues a fait partie, de 2002 à 2016, de la communauté de communes de la Vallée du Jabron. Depuis le , elle est membre de la communauté de communes Jabron Lure Vançon Durance.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[85]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[86].

    En 2020, la commune comptait 127 habitants[Note 2], en diminution de 3,05 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    634643610747780797797752733
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    734669653600564543516457429
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    396359312298262245205183146
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
    12198110871016599113116
    2009 2014 2019 2020 - - - - -
    124131127127-----
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[87] puis Insee Ă  partir de 2006[88].)

    Les Omergues comptaient 22 feux en 1471[51].

    L'histoire démographique des Omergues, après la grande saignée du XIVe siècle et la lente croissance allant de la fin du XVe siècle aux années 1830, est marquée par une période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1851. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de diminution de longue durée. En 1896, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population[89]. Le mouvement de perte se poursuivit jusqu'aux années 1990, où le plancher représente une perte de 92 % du maximum de 1836. Depuis, on assiste à un mouvement inverse qui a permis un doublement de population par rapport au minimum historique de 1990.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Santé et enseignement

    Comme de nombreuses communes du département, Les Omergues se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle donne déjà une instruction primaire aux garçons[90], ainsi qu’aux filles, alors qu’elle n’y est pas obligée par la loi Falloux[91]. Elle profite de la deuxième loi Duruy sur l’éducation pour construire une école neuve subventionnée par l’État[92].

    La commune ne dispose aujourd'hui ni d'établissement d'enseignement, ni d'établissement public ou libéral de santé.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[93] :

    • MĂ©decins Ă  Revest-du-Bion, Banon, Saint-Christol,
    • L'association La VallĂ©e sans Portes assure le transport des personnes ayant besoin d'une consultation vers l'hĂ´pital de Sisteron[94],
    • Pharmacies Ă  Montbrun-les-Bains, Banon, Saint-Christol.

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[95] :

    • Écoles maternelles Ă  Revest-du-Bion, Barret-sur-MĂ©ouge,
    • École primaire Ă  SĂ©deron, Éourres,
    • Collèges Ă  Banon, Sault.
    Maison Ă  pounti au village.
    Église du village.

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « IGN, Carte topographique des Omergues » sur Géoportail (consulté le 31 octobre 2013)..
    2. Roger Brunet, « Canton de Noyers-sur-Jabron », Le Trésor des régions, consultée le 11 juin 2013.
    3. Lieux et itinéraires
    4. Réseau régional Zou ! (ex Varlib
    5. L'eau dans la commune
    6. Irène Magnaudeix et alii, Pays de Haute-Provence : de Lure au Luberon. Manosque, pays de Forcalquier, de la montagne de Lure au Luberon, guide de découverte par les chemins, ADRI/Les Alpes de Lumière, 1999 (ISBN 2-906924-25-3), (ISBN 2-906162-47-7), p. 98.
    7. Magnaudeix, op. cit., p. 108.
    8. Station d'Ă©puration
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    10. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 6 août 2012.
    11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97.
    12. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 6 août 2011.
    13. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne). § 23885, p. 1286.
    14. Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale », in Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière », , 320 p. (ISBN 2-906162-70-1), no 145-146, p. 219.
    15. Claude Martel, Ibid., p. 220.
    16. Claude Martel, Ibid., p. 221.
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    95. Établissements d'enseignements
    96. Ferme-borie
    97. Monument aux morts
    98. Les morts pour la France aux Omergues
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