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Saint-Vincent-sur-Jabron

Saint-Vincent-sur-Jabron (Sant Vincèns en provençal) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Saint-Vincent-sur-Jabron
Saint-Vincent-sur-Jabron
Le village, vu du château des Graves (Châteauneuf-Miravail).
Blason de Saint-Vincent-sur-Jabron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Jabron-Lure-Vançon-Durance
Maire
Mandat
Nicolas Figuière
2020-2026
Code postal 04200
Code commune 04199
DĂ©mographie
Gentilé Saint-Vincentais
Population
municipale
170 hab. (2020 en diminution de 18,66 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 5,6 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 10′ 18″ nord, 5° 44′ 33″ est
Altitude Min. 585 m
Max. 1 723 m
Superficie 30,2 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Sisteron
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sisteron
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Vincent-sur-Jabron

    Le nom de ses habitants est Saint-Vincentais[1].

    GĂ©ographie

    La commune est traversĂ©e par le Jabron. Le village est situĂ© Ă  une altitude de 630 m[1] - [2].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte avec les communes environnantes

    Relief

    Le territoire de la commune est coupĂ© en deux par le Jabron et s’étend au sud jusqu’à la crĂŞte de la montagne de Lure. Dans la commune de Saint-Vincent-sur-Jabron, la crĂŞte Lure varie entre 1 600 et 1 700 m, sans sommet notable ; seul le sommet de l’Homme se dĂ©tache, Ă  1 637 m. Aucun franchissement routier ou pĂ©destre de Lure ne passe par la commune[2].

    Au nord de Lure, un chaĂ®non secondaire de Lure culmine Ă  1 176 m au Pousterlon et Ă  1 174 m Ă  la montagne de Saint-Michel et franchi au pas Paradier Ă  1 004 m[2].

    Rive gauche du Jabron, commence une zone de collines d’altitude infĂ©rieure Ă  1 000 m, dont (d’est en ouest) le Piblacus (764 m), Pierre Avons (696 m), le Claux (891 m), le Brumant (913 m) et Puyjean (796 m). Après cette première rangĂ©e, se trouve une vallĂ©e d’altitude, puis des sommets plus Ă©levĂ©s, dont la montagne de Mare (1 603 m). Le franchissement de la Fairotte (1 288 m) permet d’accĂ©der aux Baronnies, le col de Verdun Ă  Éourres[2].

    Hydrographie

    Défilé du torrent de la Verduigne.

    Outre le Jabron qui fait la limite entre Saint-Vincent-sur-Jabron et Châteauneuf-Miravail, la commune est drainée par de multiples torrents, tous tributaires du Jabron, dont le ravin de Verduigne et le ravin de Vaubelle (rive gauche) et le torrent du Grand Vallat (limitrophe de Noyers-sur-Jabron) en rive droite du Jabron

    La source de la Roubiouse a un débit régulier et fort (jusqu’à m3/s)[3].

    Transports

    La commune est desservie par la route départementale RD 946, ancienne route nationale 546[2].

    Risques majeurs

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Noyers-sur-Jabron auquel appartient Saint-Vincent-sur-Jabron est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[4], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[5]. La commune de Saint-Vincent-sur-Jabron est également exposée à quatre autres risques naturels[5] :

    • avalanche (non recensĂ© par la prĂ©fecture dans le Dossier dĂ©partemental sur les risques majeurs de 2008),
    • feu de forĂŞt,
    • inondation (dans la vallĂ©e du Jabron),
    • mouvement de terrain[6].

    La commune de Saint-Vincent-sur-Jabron n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[7] ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[7] et le Dicrim n’existe pas non plus[8].

    La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle pour des inondations et des coulées de boue, en 1994 et 2003[5].

    Toponymie

    Le nom du village apparaît pour la première fois en 1011 (castelli Sancti Vincentii), sous sa forme occitane, qui a été francisée par la suite[9]. Au XIXe siècle, le nom de Saint-Vincent-de-Châteauneuf-Miravail[10].

    La commune comprend de nombreux toponymes spécifiques à la montagne, dont certains spécifiques à la montagne de Lure. Le Punié est le nom d’un sommet, formé sur podium (hauteur en latin), et plus précisément le « sommet du milieu », ainsi que Pibremond (avec ajout du nom de personne Brémond) et le Pied du Mulet (qui désigne bien le sommet, podium étant devenu pied), et Puyjean, sous une forme plus classique[11]. Piedguichard est probablement formé de la même manière. La Baume (qui désigne un abri sous roche) située en dessous des Hautes-Ribes (un escarpement rocheux) évoquent le relief accidenté, de même que le lieu Sous les Baumes (sud de la commune)[12], ainsi que la Côte Plane. La Clapeyrie est une montagne, dont le nom est issu des bases préceltiques *kl- et -app, signifiant montagne pierreuse[13].

    Le Grand Clot, le Clot d’Angaud désignent des terrains épierrés, et dont les pierres ont servi à construire des murs d’enclosement[12]. L’aménagement agricole est encore évoqué par les toponymes Grand Champ ou le Jas (bergerie). La Condamine est une terre au statut spécial : seigneuriale, indivise et exempte de redevances[12].

    Le Haut Paroir et le Bas Paroir sont les lieux d’implantation d’anciens moulins à foulons, tous les deux installés sur les rives du Jabron[12].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vincent-sur-Jabron est une commune rurale[Note 1] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sisteron, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (88,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,1 %), forêts (24,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), terres arables (4,3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Histoire

    Antiquité

    Dans l’Antiquité, les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la vallée du Jabron, en étant fédérés aux Voconces. Après la Conquête, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[21].

    Cette présence gallo-romaine est attestée par plusieurs découvertes. En 1964, des tombes gallo-romaines ont été mises au jour sur le territoire de la commune[22] ; une villa romaine a aussi été découverte au lieu-dit Villelongue[23]. En 2013, des sites funéraires à incinération, datant des premiers siècles de notre ère, ont été mis au jour[24].

    Moyen Ă‚ge

    Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonte lui rend ce territoire[25].

    La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1011, alors qu’elle se situait sur un sommet proche de son site actuel[9] et qu’il appartenait à l’abbaye de Cruis[26]. Le village a changé d’emplacement pendant la guerre de Cent Ans, le nouveau village étant doté d’une enceinte fortifiée. Le fief relève alors des Mévouillon (XIIIe et XIVe siècles), puis il passe aux Curet (XVe et XVIe siècles) et enfin aux Fauris jusqu’à la Révolution[26]. À partir du XIIIe siècle, la communauté relève de la baillie puis viguerie de Sisteron[27], et comme toutes les communautés de la vallée du Jabron, avait le privilège de ne pas payer la queste aux comtes de Provence (puis à leurs successeurs, les rois de France) jusqu'à la Révolution[28].

    Temps modernes

    Le village est occupé par les Huguenots pendant les guerres de religion, puis repris par les catholiques, qui abattent le mur d’enceinte. Celui-ci est rétabli, jusqu’à ce que le Parlement de Provence ordonne sa démolition.

    Lors de la peste de 1628-1630, un cordon sanitaire est mis en place le long du Jabron[29].

    Lors de l’épidémie de peste de 1720-1722, la communauté de Saint-Vincent est située au nord de la ligne du Jabron, élément du cordon sanitaire allant de Bollène à Embrun et isolant la Provence du Dauphiné (et dont fait partie le mur de la peste). Dès le , des mesures de fermeture des routes principales et de quarantaine sont prises par la communauté, dont des mesures prophylactiques classiques comme l’éloignement des fumiers des habitations. Une garde de cinq hommes armés est constituée pour empêcher toute entrée dans le village[30]. L’interdiction de franchir le Jabron, sous peine de mort, est décidée par le gouverneur d’Argenson début août, et le cordon est mis en place le [31] pour n’être levé par ordonnance royale que le [31]. À Saint-Vincent, la ligne est d’abord établie sur le Jabron, avant d’être déviée en suivant le grand chemin, qui franchit la rivière au moulin d’Anne (au pied de la colline du vieux Saint-Vincent). Cette déviation permet d’inclure les villages de Châteauneuf-Miravail dans le périmètre protégé (à la demande des habitants) et de mieux surveiller les cols de la montagne de Lure empruntés par les chemins venant du sud, et donc de la région frappée par l’épidémie[32].

    Le gouverneur d’Argenson fait lever une compagnie de milice par viguerie : celle de Sisteron (dont font partie les hommes de Saint-Vincent) surveille les bacs entre Le PoĂ«t et Peyruis. Mais la communautĂ© ne trouve que deux volontaires sur les quatre requis, les deux autres Ă©tant des habitants de Sisteron payĂ©s pour le remplacement[33]. Ensuite, quatre autres compagnies sont levĂ©es pour d’autres tâches de surveillance[34]. Ă€ Saint-Vincent, la ligne sur le Jabron est surveillĂ©e par une compagnie (une cinquantaine d’hommes[35]) du rĂ©giment de Poitou revenant d’Espagne[29] Ă  partir de la fin d’[36]. Les soldats sont renforcĂ©s par huit hommes levĂ©s dans la population de Saint-Vincent (en plus des quatre envoyĂ©s Ă  la compagnie de milice placĂ©e sur la Durance)[34]. La communautĂ© de Saint-Vincent est requise pour construire des corps de garde pour loger les soldats le long de la ligne (quatre sont prĂ©vus jusqu’aux foulons)[37] et les approvisionner en bois de chauffe et huile pour l’éclairage. En moyenne, un corps de garde consomme 70 stères par an[38]. Finalement, six corps de garde sont construits, et 16 guĂ©rites sont placĂ©es dans les intervalles, Ă  une moyenne de 250 m[35]. Une autre baraque est construite au village, pour servir de « corps de garde de fatigue » : les soldats punis y Ă©taient emprisonnĂ©s et affectĂ©s Ă  des travaux de force[39]. La communautĂ© de Saint-Vincent est coupĂ©e en deux par la ligne : certains habitants au Sud de la ligne se retrouvent en zone interdite et ne contribuent plus aux charges de la communautĂ©. En outre, la communautĂ© est privĂ©e de ses ressources en bois, essentiellement situĂ©es dans la montagne de Lure, et certaines terres cultivables sont perdues pendant deux ans[32]. La communautĂ© subit aussi les dĂ©sagrĂ©ments de la prĂ©sence des militaires : les livraisons de bois n’étant pas toujours suffisantes, ceux-ci se servent Ă  proximitĂ© en coupant les arbres fruitiers complantĂ©s dans les champs proches des corps de garde[40]. Ces dĂ©sagrĂ©ments n’empĂŞchent pas le rapprochement entre la population de Saint-Vincent et les soldats : un enfant naĂ®t d’une liaison hors mariage, et un autre couple se marie en 1721[41]. Fin , le rĂ©giment du Poitou, prĂ©sent depuis un an, est relevĂ© mais la ligne est maintenue jusqu’en dĂ©cembre[42]. Les baraques et guĂ©rites sont immĂ©diatement dĂ©montĂ©es, et le bois et les tuiles vendus aux enchères[43].

    Révolution française

    Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[44]. Pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Montrocher[45] ou Vincent-la-Lauze, selon les sources[46].

    Époque contemporaine

    Lavoir, avec ses deux bassins, ses emplacements à savon et la poutre pour poser le linge rincé.

    L’Acte des Sapins est un privilège laissé aux habitants de Châteauneuf-Miravail et Saint-Vincent de prendre leur bois de construction dans la forêt domaniale du Jabron[47]. En 1884, la commune est touchée par une épidémie de choléra : elle cause 5 morts[48].

    Auberge l’Union, (créée vers 1900).

    Le bourg a longtemps bénéficié de sa situation dans la vallée du Jabron, et qui lui a entre autres valu l’installation du tribunal de justice de paix en 1852, et d’une brigade de gendarmerie en 1843[49]. De plus, le chemin de viguerie, puis la route départementale (construite en 1822) s’arrêtaient à la cluse de Montfroc : celle-ci n’est aménagée qu’en 1873, et la route départementale reclassée en route nationale 546 (actuelle RD 946), ce qui entraîne le déplacement des commerces et des hôtels, puis des villages dans les fonds de la vallée, le long de la route[50].

    Comme de nombreuses communes du département, Saint-Vincent-sur-Jabron se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle donne déjà une instruction primaire aux garçons[51], ainsi qu’aux filles, alors qu’elle n’y est pas obligée par la loi Falloux[52].

    L’électrification du village se fait dans les années 1930 en deux étapes : le moulin Durand est transformé pour la production d’électricité par son propriétaire et alimente l’éclairage des rues et quelques particuliers. À la fin de la décennie, le village est relié au réseau national[53].

    Monument aux morts de la Première Guerre mondiale.

    Le , la gendarmerie est désarmée par les maquisards[54].

    Quatre foires de la Saint-Vincent avaient lieu, et avaient une certaine importance à la fin XIXe. Il ne reste que celle du , dite la foire aux Agnelles[49]. À Saint-Vincent-sur-Jabron, la vigne avait résisté à la crise phylloxérique et était encore cultivée dans l'entre-deux-guerres mondiales, produisant quelques hectolitres[55].

    Dans les années 1970 à 1990, une petite maison d'édition, Présence, était installée à Saint-Vincent-sur-Jabron[56].

    Économie

    Agriculture

    Arboriculture Ă  Saint-Vincent-sur-Jabron.

    La vigne, culture symbolique des rĂ©gions mĂ©diterranĂ©ennes, Ă©tait cultivĂ©e pour l’autoconsommation jusqu’au milieu du XXe siècle. Elle n’est plus prĂ©sente dans la commune que sur des surfaces restreintes[57]. De la mĂŞme façon, l’olivier, cultivĂ© sur de petites surfaces au XIXe siècle, jusqu’à l’altitude de 600 mètres, exceptionnellement jusqu’à 700 mètres, a aujourd’hui disparu[58].

    Industrie

    Une distillerie de lavande est implantée sur la commune.

    Commerce

    La foire aux agnelles et aux béliers a lieu tous les ans le [49].

    Politique et administration

    Façade du corps central de la mairie, entre l’école et les services hébergés (ADMR, bibliothèque).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 Raoul Gousand[59]
    avant 1981 ? Alain Bouchet
    1983 (?) Maurice Guisgand[60]
    avant 2005 2008 Bernard Garcin[61] DVG
    mars 2008 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Michel Watt[62] - [63] EELV[64] Professeur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Saint-Vincent-sur-Jabron fait partie, de 2002 à 2016, de la communauté de communes de la Vallée du Jabron ; depuis le , elle est membre de la communauté de communes Jabron Lure Vançon Durance.

    Services publics

    La commune est dotée d’une école primaire[65].

    Une brigade de gendarmerie de proximité est implantée à Saint-Vincent-sur-Jabron. Elle dépend de celle de Sisteron[66].

    Population et société

    DĂ©mographie

    En 2020, Saint-Vincent-sur-Jabron comptait 170 habitants. Ă€ partir du XXIe siècle, les recensements rĂ©els des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2005, 2010, 2015, etc. pour Saint-Vincent-sur-Jabron. Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    719678778780805733662789781
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    706666642589588587620560493
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    518485498453318304273229230
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
    195170148124132151192187186
    2010 2015 2020 - - - - - -
    218199170------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee Ă  partir de 2006[68].)
    Évolution démographique avant 1765
    1471
    40 feux
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[26])
    Histogramme de l'évolution démographique

    Santé

    La commune ne dispose pas d'établissement public ou libéral de santé.

    Lieux et monuments

    Église Saint-Vincent du vieux village.

    Sites

    Parmi les sites signalés comme remarquable, le canyon Sous-les-Roches, au nord du village, qui est le départ de randonnées vers le col Saint-Pierre[69], ainsi que le Grand Vallat, limitrophe de Noyers-sur-Jabron, est très encaissé et une cascade spectaculaire y coule. Au-dessus, se trouve un clap, les Rochers des Cavallets[69].

    • Ancien village (en ruines)

    Monuments

    • Le monument aux morts, surmontĂ© de la statue du Poilu au repos, rĂ©alisĂ©e par Étienne Camus.
    • Château proche de l’église (XVIIe siècle), avec cour intĂ©rieure et tours rondes[70].
    • Église Saint-Vincent dans l’ancien village.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-Vincent-sur-Jabron Blason
    D'argent à une guivre de sinople, tortillée en pal ; écartelé d'azur à une colombe d'argent becquée et membrée de gueules[71].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Noyers-sur-Jabron », Le Trésor des régions, consultée le 11 juin 2013.
    2. « IGN, Carte topographique des Saint-Vincent-sur-Jabron » sur Géoportail (consulté le 31 octobre 2013)..
    3. Guy Barruol, « L’eau apprivoisée »,in Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière », , 320 p. (ISBN 2-906162-70-1), no 145-146, p. 53.
    4. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    5. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 27 juillet 2012.
    6. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
    7. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 98.
    8. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 27 juillet 2011.
    9. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 28580, p. 1639.
    10. Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale », in Barruol, Réparaz, Royer, op. cit., p. 222.
    11. Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale », in Barruol, Réparaz, Royer, op. cit., p. 219.
    12. Guy Barruol, Claude Martel, Jean-Yves Royer, « Glossaire lié à la topographie et à la toponymie de Lure », in Barruol, Réparaz, Royer, op. cit., p. 229.
    13. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 21.
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19.
    22. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p. 20.
    23. Raymond Collier, op. cit., p. 18.
    24. Maxime Lancestre, « Quatre aires de crĂ©mations gallo-romaines mises au jour Â», La Provence, 30 octobre 2013, p. 10.
    25. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
    26. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 198.
    27. Daniel Thiery, « Saint-Vincent-sur-Jabron », Aux origines des Ă©glises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publiĂ© le 22 dĂ©cembre 2011, mis Ă  jour le 23 dĂ©cembre 2011, consultĂ© le 31 juillet 2012.
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    Voir aussi

    Bibliographie

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