Montfroc
Montfroc est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Montfroc | |||||
Église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | DrĂ´me | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Jabron-Lure-Vançon-Durance | ||||
Maire Mandat |
Jean-Noël Pasero 2020-2026 |
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Code postal | 26560 | ||||
Code commune | 26200 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Montfrocois | ||||
Population municipale |
84 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 5,7 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 44° 10′ 33″ nord, 5° 38′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 732 m Max. 1 533 m |
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Superficie | 14,76 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Localisation
Montfroc est situé à l'extrême sud-est du département, à 11 km à l'est de Séderon et à 30 km à l'ouest de Sisteron dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Relief et géologie
Sites particuliers : Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :
- Col de Curel
- Col de Fontvielle
- Col de la Roche
- Col des Chaux
- Combe Maure
- CrĂŞte de Lure
- CrĂŞte des Blaches de Paillar
- CrĂŞte des Serres
- Montagne Nauturière
- Rocher de Roucard
- Sommet de Larran (1379 m)
- Vallon de la Vache
- Vallon Sourd
Urbanisme
Typologie
Montfroc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :
- Boucart
- Cagarelle
- Chatmort
- Cieller
- Claux du Gon
- Condamine
- Esplane
- Font Lucie
- Foucol
- GaĂŻsset
- Garnaud
- Grignon
- Isabelle
- la BĂ©gĂĽe
- Lapierre
- la Tuilière
- le Col du Chabau
- le Galant
- les Anières
- les Crottes
- les Granges
- les Ormes
- les Ricoux
- Lirette
- Notre-Dame
- Piedblacun
- Ribasse
- Serre Savournine
- Sevas
- Taillas
- Villevieille
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- les Andrets est une ferme attestée en 1891[8].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
- 1246 : castrum de Monte Froco (cartulaire de Montélimar, 17).
- 1337 : castrum de Montefroco et territorium Montis Froci (Duchesne, Dauphins de Viennois, 18).
- 1705 : Saint-Gervais Montfroc (dénombr. du royaume).
- 1891 : Montfroc, commune du canton de SĂ©deron.
Étymologie
Plusieurs hypothèses[10] :
- Albert Dauzat : le froco vient du couvent.
- J.-C. Bouvier : il s'agit d'un patronyme Froc d'origine germanique (Frodecus).
- Coston (Toponymie de la Drôme) : Frocus est traduit par « terre en friche ».
Histoire
Préhistoire
Au sud, de part et d'autre de la limite (Crête de Lure) entre la commune et celle de La Rochegiron (Alpes-de-Haute-Provence), quatre tumuli (ou cairns) sont présents, dont deux sur la commune[1].
Protohistoire
Les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la vallée du Jabron. Ils font partie de la fédération des Voconces.
Antiquité : les Gallo-romains
Après la Guerre des Gaules, la fédération des Voconces fait partie de la province romaine de Gaule narbonnaise.
Au IIe siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[11].
Du Moyen Ă‚ge Ă la RĂ©volution
La seigneurie[9] :
- Au point de vue féodal, Montfroc était une terre patrimoniale des barons de Mévouillon.
- 1247 : elle passe (par mariage) aux Adhémar (Adhémar de Grignan).
- 1337 : les Adhémar soumettent la terre au fief des dauphins.
- 1487 : elle passe (par mariage) aux Clermont-Montoison (ou : de 1498 Ă 1550 aux Clermont-Montoison).
- 1540 : vendue aux Dupuy (ou : 1550).
- 1577 : passe aux BĂ©ranger.
- 1667 : passe aux Pontevès.
- 1672 : la terre appartient aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.
Avant 1790, Montfroc était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron, dont l'église était celle d'un prieuré de bénédictins (filiation de Cluny) dépendant de celui de Lagrand (Hautes-Alpes). Les dîmes appartenaient au prieur du lieu[9].
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Montfroc a fait partie, de 2002 à 2017, de la communauté de communes de la Vallée du Jabron. Depuis le , elle est dans la communauté de communes Jabron Lure Vançon Durance.
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2020, la commune comptait 84 habitants[Note 2], en augmentation de 7,69 % par rapport Ă 2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
Fête : le 15 août[17].
Économie
Agriculture
En 1992 : lavande, agriculture, Ă©levage, apiculture (miel)[17].
Chaque année, le village accueille une foire biologique le premier week-end d'octobre.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ruines du château médiéval[17].
- La Tourette, maison forte des XVe et XVIe siècles, remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles.
- Le château : au début du XVIe siècle, la paix étant revenue, la position fortifiée de la colline Notre-Dame est abandonnée au profit d'une construction de plaisance à proximité du hameau naissant de la Bégüe.
- C'était un vaste bâtiment rectangulaire accueillant au rez-de-chaussée de grandes écuries en croisées d'ogives et, à l'étage, les appartements du châtelain et de sa famille. La construction s'appuyait contre les rochers de la Garenne et les pierres furent extraites de la carrière des Baumes.
- Au XVIIe siècle, l'édifice s'enrichit d'une aile s'ouvrant vers le levant et d'un colombier indépendant au midi. Les anciens logis sont progressivement relégués au rang d'écuries et de fénières.
- Entre 1753 et 1764, Charles de Latour du Pin-Gouvernet, marquis de Lachau et seigneur de Montfroc, de Curel et d'autres places, entreprend, avec son frère l'évêque de Riez, les grands travaux qui donneront au château sa configuration quasi définitive. Les maîtres-maçons Jean Jourdan de Saint-Vincent et Louis Guende de Curel se chargent des travaux. À l'est de l'aile du XVIIe siècle est élevé un corps de bâtiment en pierres taillées, rehaussé d'une corniche en encorbellement. La façade est percée de quinze fenêtres et portes, et, de part et d'autre, furent édifiés deux pavillons ou tours. L'ensemble était desservi par deux escaliers à rampe de noyer. Le colombier fut réuni à la construction nouvelle au moyen d'un porche qui fermait la basse cour. Le rez-de-chaussée, percé de pièces voûtées, était destiné à accueillir les caves, les écuries et la bergerie.
HĂ©raldique, logotype et devise
Blason | D'azur à une tour d'argent maçonnée de sable ; au chef cousu de gueules chargé de trois heaumes d'or tarés de profil[18]. |
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Détails | Armes de la famille de La Tour du Pin-Gouvernet. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Les Andrets).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 230 (Montfroc).
- Claude Martel, L'oronymie d’une montagne provençale dans Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. Les Alpes de Lumière, no 145-146, page 222, 2004, 320 p., (ISBN 2-906162-70-1).
- Brigitte Beaujard, Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s., Gallia 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Montfroc.
- « 26200 Montfroc (Drôme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Montfroc sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.