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La Rochegiron

La Rochegiron est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

La Rochegiron
La Rochegiron
Entrée du village
Blason de La Rochegiron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Provence-Pays de Banon
Maire
Mandat
Claude Pellissier
2020-2026
Code postal 04150
Code commune 04169
DĂ©mographie
Gentilé Rochegironais
Population
municipale
105 hab. (2020 en augmentation de 12,9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3,5 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 04′ 41″ nord, 5° 39′ 22″ est
Altitude Min. 760 m
Max. 1 533 m
Superficie 30,11 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Reillanne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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La Rochegiron
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La Rochegiron
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La Rochegiron

    Le nom de ses habitants est Rochegironais[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

     Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    La Rochegiron et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    La Rochegiron est situĂ© Ă  l'est du dĂ©partement des Alpes-de-Haute-Provence au pied de la Montagne de Lure. Ă€ vol d'oiseau la commune est Ă  89,2 km au nord de Marseille, 67,7 km Ă  l'est d'Orange, 63 km au sud-est de Gap, 46,3 km Ă  l'ouest de Digne-les-Bains et 16,7 km au nord-ouest de Forcalquier[2]. Les communes limitrophes sont :

    GĂ©ologie

    Le calcaire du Crétacé est la principale roche constituant le sol de la commune[a 1]. Les dépressions orientées SSO-NNE et SSE-NNO sont formées de marnes et de sables grèseux du Crétacé supérieur[a 2]. Les roches calcaires, poreuses, laissent l’eau s’infiltrer jusqu'à un substrat de marnes néocomiennes[a 2] ; ces infiltrations creusent la roche, provoquant la formation de gouffres (ou avens)[a 3].

    Relief

    Le village est situĂ© Ă  800 mètres d’altitude[3] - [4]. La pente de la colline du Crapon (1 238 mètres) est situĂ©e Ă  l'ouest de la commune. Le nord de la commune est vallonnĂ©, on trouve le Rocher de la Vierge (938 m), la Meynière 1 029 m), le Coulet (1 190 m), la Gardette (1 191 m), le DĂ©fens (1 403 m) et le TrĂ©boux (1 535 m), point culminant de la commune, qui est situĂ© sur la crĂŞte de la montagne de Lure qui culmine Ă  1 826 m. On trouve aussi le col de la Roche (1 314 m)[5].

    Hydrographie

    La Rochegiron est arrosée par le Largue et plusieurs de ses affluents, dont le ruisseau de la Combe[6].

    Environnement

    La commune compte 1 029 ha de bois et forĂŞts, soit un tiers de sa superficie[1].

    Climat

    La Rochegiron est située en Haute Provence et bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur aux étés chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marqués par des gelées fréquentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritée par la montagne de Lure.

    Les stations mĂ©tĂ©os proches de La Rochegiron sont situĂ©es, par ordre de distance, Ă  Lardiers (station manuelle), Saint-Christol (dans le dĂ©partement du Vaucluse), Forcalquier (300 m plus bas en altitude) et enfin Ă  l’observatoire astronomique de Saint-Michel-l’Observatoire (situĂ© 240 m plus bas en altitude)[7].

    Relevé météorologique de Forcalquier
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 0,5 3 5,4 8,9 12,8 15,4 15,2 12 8,2 3,8 1,1 7,2
    Température moyenne (°C) 4,3 6,2 8,2 11,1 15,1 19,3 22,4 22 18 13,4 8,2 5,2 12,8
    Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,9 15,4 16,9 21,4 25,8 29,3 28,9 24 18,5 12,7 9,3 18,5
    Précipitations (mm) 27 25 24 44 40 28 21 33 46 54 53 31 426
    Source : Relevé météo de Forcalquier[8].

    Transports

    L'accès à Banon se fait par la D 12, entre L'Hospitalet et Banon.

    Lieux-dits et hameaux

    La commune compte trois hameaux : Le Jonquet, Saint-Pancrace et Vière.

    • Hameaux de La Rochegiron.
    • Hameau de Jonquet.
      Hameau de Jonquet.
    • Hameau de Saint-Pancrace.
      Hameau de Saint-Pancrace.
    • Hameau de Vière (i.e., le vieux village).
      Hameau de Vière (i.e., le vieux village).

    Risques majeurs

    Aucune des 200 communes du dĂ©partement n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Banon auquel appartient La Rochegiron est en zone 1b (sismicitĂ© faible) selon la classification dĂ©terministe de 1991, basĂ©e sur les sĂ©ismes historiques[9], et en zone 3 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[10]. La commune de La Rochegiron est Ă©galement exposĂ©e Ă  trois autres risques naturels[10] :

    • feu de forĂŞt ;
    • inondation ;
    • mouvement de terrain.

    La commune de La Rochegiron n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[11] ; aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[11] et le dossier d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM) n’existe pas non plus[12].

    Urbanisme

    Typologie

    La Rochegiron est une commune rurale[Note 1] - [13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14] - [15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16] - [17].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,7 %), terres arables (10,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), prairies (0,2 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].

    Toponymie

    Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1274 (Rochagiron), est interprété comme tiré de l’occitan rocha (forteresse) et du nom de personne Giron[20], puis sur des chartes au XIIIe siècle (Roca Gironis, entre autres formes)[3].

    En 1793, la commune prend le nom de Rochegiron, puis de La Roche-Girons en 1801[21] .

    La toponymie de La Rochegiron est celle d’une commune de montagne : on retrouve de nombreux oronymes (désignant des hauteurs). Parmi ceux-ci, Peymian qui désigne « le sommet du milieu » (culmine à 1285 m), et Pimerle, la montagne à l’est de la commune, sont formés sur podium, lieu élevé. Piloubier signifie, sur le même radical, le « mont du loup »[22] ; le peynier des Arbres Peynier signifie la « montagne noire »[22]. On trouve encore les Ubacs (versant nord)[23], les Plaines (plateau d’altitude)[24]. Les combes (Combe Maurel, ravin des Quatre Combes) sont dans la montagne de Lure des ravins encaissés, sans écoulement[24], au contraire de la définition classique de combe. Les Fontettes sont un lieu où se trouvaient des sources, aménagées ou non[24].

    La végétation a aussi servi à nommer les lieux : on trouve la Fayée de la Saint-Jean (nommée d’après la hêtraie qui y pousse, favorisée par un versant nord qui y retient l’humidité)[24], et la Roumigière (à l’ouest du village) est un versant qui a été envahi de ronces[24].

    La toponymie indique également la manière dont le territoire a été occupé par l’homme en fonction de ses besoins : le Long Terme est appelé ainsi car il servait à marquer une limite territoriale : c’est d’ailleurs toujours la frontière avec la commune de Redortiers[24] ; le Défens est une zone réservée (par le seigneur ou la communauté) et où on ne pouvait pas mener les troupeaux[24] ; le Jas du Botte et le Jas de Pérussier, des bergeries, qui encadrent le Pré d’Engade où les troupeaux paissaient. Enfin, Vière, qui signifie vieux, ancien, est le nom de l’ancien village de la communauté de la Rochegiron[24].

    Histoire

    Un oppidum gallo-romain, dit du camp des Maures, se trouve sur le territoire de la commune[3].

    Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[25].

    La seigneurie appartient aux Simiane, puis à la branche des Tournon-Simiane du XIIIe siècle à la Révolution[26].

    En 1770, cette paroisse faisait partie du diocèse de Sisteron, du parlement de l'intendance d'Aix-en-Provence, de la viguerie et de la recette de Forcalquier. On y comptait un feu et deux tiers de feu de cadastre[27].

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de La Rochegiron[28].

    Comme de nombreuses communes du département, La Rochegiron se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[29]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[30], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent La Rochegiron[31]. Si la commune profite des subventions de la deuxième loi Duruy (1877) pour rénover son école[32], ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de La Rochegiron sont régulièrement scolarisées.

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne Ă©tait cultivĂ©e Ă  La Rochegiron. Le vin produit, de qualitĂ© mĂ©diocre, Ă©tait destinĂ© Ă  l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnĂ©e[33]. De la mĂŞme façon, l’olivier, l’autre culture symbolique des rĂ©gions mĂ©diterranĂ©ennes, qui Ă©tait cultivĂ© sur de petites surfaces au XIXe siècle, jusqu’à l’altitude de 600 mètres, exceptionnellement jusqu’à 700 mètres, a aujourd’hui disp

    Politique et administration

    Liste des maires

    Mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 Édouard Chaisse[34]
    avant 2001 Robert Borel
    2001 En cours
    (au 16 septembre 2018)
    M. Claude Pellissier[35] - [36] Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La Rochegiron fait partie :

    Budget et fiscalité

    L'imposition des ménages et des entreprises à La Rochegiron en 2009[37]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 6,53 %1,32 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 16,12 %1,32 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 44,50 %4,18 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 75,56 %4,18 %47,16 %8,85 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[38]).

    Population et société

    DĂ©mographie

    En 2020, La Rochegiron comptait 105 habitants. Ă€ partir du XXIe siècle, les recensements rĂ©els des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016, etc. pour La Rochegiron). Depuis 2004, les autres chiffres sont des estimations.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    230323366364395412364357352
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    325336335295302287272264258
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    235215205196152153140125113
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
    107836876929492104108
    2013 2018 2020 - - - - - -
    93104105------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Évolution démographique avant 1765
    1471
    9 feux
    (Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[26])

    L’histoire dĂ©mographique de La Rochegiron, après la saignĂ©e des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu’au dĂ©but du XIXe siècle, est marquĂ©e par une pĂ©riode d’« Ă©tale Â» oĂą la population reste relativement stable Ă  un niveau Ă©levĂ©. Cette pĂ©riode dure de 1806 Ă  1861. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de recul dĂ©mographique de longue durĂ©e. En 1906, la commune a perdu plus de la moitiĂ© de sa population par rapport au maximum historique de 1831[41]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt que dans les annĂ©es 1960. Depuis, la population de La Rochegiron a repris sa croissance.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La scolarisation se fait dans les écoles primaires et le collège de la commune de Banon[42].

    Manifestations culturelles et festivités

    Deux grandes fêtes sont célébrés sur la commune, celle de la Saint-Pancrace et la fête patronale qui se déroule le dimanche suivant le 12 mai[3].

    Santé

    Ces services sont groupés à Banon : 3 kinésithérapeutes, 4 médecins, 2 ostéopathes et 1 pharmacie, de plus, cette commune dispose d'un hôpital rural de 78 lits, construit entre 1984 et 1985.

    Cultes

    Église du Jonquet

    La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure qui comprend Banon, Redortiers, Saumane, La Rochegiron, l'Hospitalet, Lardiers, Ongles, Revest-des-Brousses, Revest-du-Bion, Carniol, Simiane-la-Rotonde, Montsalier, Saint-Étienne-les-Orgues, Cruis, Mallefougasse-Augès, Fontienne, Montlaux et Revest-Saint-Martin. Le culte est célébré alternativement dans chacune des églises du secteur[43].

    Économie

    Agriculture

    On y cultive la lavande, tandis que la spécialité agro-alimentaire est le banon, fromage au lait de chèvre AOC[3].

    • Productions agricoles de La Rochegiron.
    • Champ de lavande.
      Champ de lavande.
    • Champ de sauge sclarĂ©e.
      Champ de sauge sclarée.

    Industrie

    Au XXe siècle, la culture de la lavande s’implante et une distillerie est créée[a 4].

    Tertiaire

    • Quelques lieux typiques de la commune.
    • Vieux cep de treille.
      Vieux cep de treille.
    • Fontaine du lavoir.
      Fontaine du lavoir.

    On rencontre, en suivant les GR, quelques bergeries en pierres sèches, dont les ruines au jas de Botte, le jas de Pérussier, ainsi que des avens[3]. Des chemins balisés permettent de découvrir la montagne de Lure[44].

    La ferme de la Fuent Crema qui se trouve sur la commune propose table et chambres d'HĂ´tes[45].

    Lieux et monuments

    Ruines de l'église de Vière

    Au-dessus du village, la tour d’un moulin à vent de 1806 est encore debout[46].

    L'église du Saint-Nom-de-Jésus[26] a été construite par le curé au XVIIIe siècle, tandis que l'église Saint-Pancrace (1717) recèle une abside en cul-de-four.

    Un oratoire de 1677 a été construit contre un puits placé dans un édicule[47].

    Les ruines du village Vières sont un des éléments remarquables de la commune. L’église est construite à la fin du XIIe siècle, et remaniée en 1559 ; il en subsiste le chœur à chevet plat et la tour du clocher, et une partie du mur sud[48].

    Habitat traditionnel

    Les différentes formes d’habitat traditionnel provençal sont représentées dans la commune : maisons en hauteur au village, où hommes et bêtes vivaient sous le même toit, mais aussi des maisons isolées dans les collines. Au XIXe siècle se sont ajoutées hors du village des maisons à terre. Toutes ces constructions sont pensées pour les besoins agricoles : terrasse pour sécher les fruits, grenier pour serrer le foin et le grain.

    • Constructions traditionnelles Ă  La Rochegiron.
    • Ancienne Ă©curie transformĂ©e en salle Ă  manger.
      Ancienne écurie transformée en salle à manger.
    • Cabanon au milieu d'un champ.
      Cabanon au milieu d'un champ.

    Les pigeonniers de particuliers sont souvent construits au XIXe siècle, et se signalent par des plaques vernissées en façade, protégeant les oiseaux des rongeurs. L'approvisionnement en eau des différentes constructions était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture.

    Les cabanons fournissent un habitat aménagé près de champs ou de vignes éloignées.

    Parmi les bergeries en pierre sèche, la bergerie Pellissier vient d’être restaurée par l’association Alpes de Lumière en (les finitions seront finies au printemps 2014)[49].

    Personnalités liées à la commune

    • Le philosophe Marc Richir disposa d'une maison Ă  La Rochegiron, jusqu'Ă  sa mort en 2015, et y organisa chaque annĂ©e en Ă©tĂ© le sĂ©minaire annuel de l'Association des amis de la phĂ©nomĂ©nologie.
    • Hugou (Justin, Abdon, Martin), personne morte en dĂ©portation.

    HĂ©raldique

    Blason de Rochegiron (La) Blason
    De sinople à une guivre d'or, coupé d'or à la bande de sable.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Institut gĂ©ographique national, Pays de Haute-Provence : de Lure au Luberon. Manosque, pays de Forcalquier, de la montagne de Lure au Luberon, guide de dĂ©couverte par les chemins, Mane, Association pour le dĂ©veloppement de la randonnĂ©e en Haute-Provence/Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière » (no 132), (ISBN 2-906-92425-3)
    • Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin, Avignon, Aubanel, (ISBN 2-700-60061-4)
    • Patrick Ollivier-Elliott, Terres de Sault, d'Albion et de Banon - Carnet d'un voyageur attentif, 166 pages, (ISBN 978-2-85744-859-4)
    • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
    • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principautĂ© d’Orange, comtĂ© de Nice, principautĂ© de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.

    Références

    • RĂ©f. au groupe « a » :
    1. p. 21.
    2. p. 74.
    3. p. 76.
    4. p. 91.
    • Autres rĂ©fĂ©rences :
    1. Roger Brunet, « Canton de Banon », Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
    2. « Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. Tourisme Ă  La Rochegiron
    4. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
    5. « géoportail », sur portail des territoires et de citoyens (consulté le ).
    6. Fiche du ruisseau de la Combe sur le site du SANDRE
    7. MĂ©tĂ©o-France, « RĂ©seau des postes du Sud-Est Â», Climathèque, consultĂ©e le 11 mars 2013
    8. « Relevé météo de Forcalquier », MSN Météo
    9. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
    10. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 13 août 2012
    11. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
    12. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 13 août 2012
    13. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    20. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne)., § 29357, p 1676
    21. La Rochegiron sur le site annuaire-mairie.fr
    22. Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale », in Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière », , 320 p. (ISBN 2-906162-70-1), no 145-146, p. 219
    23. Claude Martel, Ibid., p. 221
    24. Guy Barruol, Claude Martel, Jean-Yves Royer, « Glossaire lié à la topographie et à la toponymie de Lure », p. 229
    25. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
    26. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 192
    27. La Rochegiron in Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, par Louis Alexandre Expilly, 1770, p.350
    28. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 72.
    29. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    30. Labadie, op. cit., p. 16.
    31. Labadie, op. cit., p. 18.
    32. Labadie, op. cit., p. 11.
    33. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe-XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59
    34. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 3 avril 2014.
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    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dĂ©peuplement dans le dĂ©partement des Alpes-de-Haute-Provence depuis le dĂ©but du XIXe siècle Â», Provence historique, tome 21, no 85, 1971, p. 287.
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    49. J. L., « Une équipe de volontaires restaurent la bergerie Pellissier », La Provence, 8 novembre 2013, p. 7.
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