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Revest-Saint-Martin

Revest-Saint-Martin est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Revest-Saint-Martin
Revest-Saint-Martin
Hameau de Saint-Martin, chef-lieu.
Blason de Revest-Saint-Martin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Communauté de communes Pays Forcalquier - Montagne de Lure
Maire
Mandat
Nadine Curnier
2020-2026
Code postal 04230
Code commune 04164
DĂ©mographie
Gentilé Revestois
Population
municipale
88 hab. (2020 en augmentation de 46,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 12 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 00′ 43″ nord, 5° 49′ 38″ est
Altitude Min. 520 m
Max. 830 m
Superficie 7,56 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Forcalquier
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Revest-Saint-Martin

    Le nom des habitants de Revest-Saint-Martin est Revestois[1] - [2].

    Toponymie

    Le cimetière abandonné du Revest.

    Revest-Saint-Martin se nomme Revèst-Sant-Martin en occitan provençal.

    Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1202 (de Revesto), est tiré de l’occitan revèst, variante de revers, et désignant un site exposé au nord[3]. Le couple Fénié parle par erreur d’un versant exposé au soleil[4] (Le Revest est implanté sur un versant nord-ouest) alors que pour l’Encyclopédie de Lure, le terme « revest » s’appliquerait plutôt à un territoire remis en culture après une longue période d’abandon[5] (pourtant il ne vient pas de revêtir mais bien de revers[6]).

    Le nom de la communauté est signalé pour la première fois dans les chartes en 1274 sous le nom de Revesto Fangato[3], ou Revest-en-Fangat (Reves-des-Boues, à cause du terrain argileux), nom qu’il conserve jusqu’au XIXe siècle.

    Histoire

    Grosse cuve circulaire en fer rouillé, couverte, avec ouïes d’aération, au milieu d’une forêt de petits arbres.
    Charbonnière rouillée, vestige de l’époque où l’on fabriquait du charbon de bois à Revest-Saint-Martin.

    Dans l’Antiquité, le territoire de Revest fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies à la Durance. Les Sogiontiques sont fédérés aux Voconces, et après la conquête romaine, ils sont rattachés avec eux à la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont détachés des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[7]. Mais la carte archéologique de la Gaule ne signale aucune découverte sur la commune pour toute la période gauloise et romaine (du VIIe siècle av. J.-C. au Ve siècle)[8].

    Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[9].

    Au XIIIe siècle, le fief appartenait aux évêques de Sisteron[10].

    Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Revest-en-Fangat sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant la déportation en Algérie[11].

    Comme de nombreuses communes du département, Revest-Saint-Martin se dote d’une école bien avant les lois Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons[12]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[13], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Revest-Saint-Martin[14]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de Saint-Lions sont régulièrement scolarisées.

    En 1911, une épidémie de typhoïde frappe Revest-Saint-Martin, et fait un mort. La commune est dépourvue de médecin, et ce sont l’institutrice de la commune et le curé de Fontienne, qui officie dans la paroisse de Revest-Saint-Martin, qui apportent les soins aux malades. Ayant sauvés plusieurs malades, ils sont tous deux décorés de la médaille des épidémies[15].

    GĂ©ographie

    Colline de la Gaie, environ 840 m d’altitude.

    Le village de Revest-Saint-Martin, à 658 m d’altitude[1], se situe à 2 km de Sigonce, 3 km au nord et en contrebas de Fontienne et 7 km de Forcalquier[16].

    Les communes limitrophes de Revest-Saint-Martin sont Saint-Étienne-les-Orgues, Montlaux, Sigonce et Fontienne.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    GĂ©ologie

    Massif des Alpes.

    Le territoire se situe sur des formations calcaires provençales du Jurassique supérieur et du Crétacé inférieur (roches sédimentaires issues d'un ancien océan alpin), entre plusieurs formations géologiques majeures des Alpes[17] :

    • le LubĂ©ron au sud ;
    • la nappe de Digne Ă  l'est[18], au niveau du lobe de Valavoire[19] : il s'agit d'une nappe de charriage, c'est-Ă -dire d'une dalle Ă©paisse de près de 5 000 m qui s'est dĂ©placĂ©e vers le sud-ouest durant l'Oligocène et la fin de la formation des Alpes. Les lobes (ou Ă©cailles) correspondent Ă  la bordure dĂ©coupĂ©e Ă  l'ouest de la nappe ;
    • la faille de la Durance au sud-est, dans la vallĂ©e ;
    • le plateau de Valensole au sud-est : bassin molassique du Miocène et du Pliocène composĂ© de roches sĂ©dimentaires dĂ©tritiques (dĂ©pĂ´ts liĂ©s Ă  l'Ă©rosion des montagnes apparues Ă  l'Oligocène).

    Climat

    Revest-Saint-Martin est situĂ©e en Haute Provence et bĂ©nĂ©ficie d'un climat mĂ©diterranĂ©en d'intĂ©rieur aux Ă©tĂ©s chauds et secs, en revanche les hivers sont frais et marquĂ©s par des gelĂ©es frĂ©quentes. Le mistral souffle parfois bien que la commune soit abritĂ©e par la montagne de Lure. Elle peut ĂŞtre plus exposĂ©e au levant ou au sirocco, qui surviennent rarement. En moyenne annuelle, la tempĂ©rature de la station mĂ©tĂ©orologique de rĂ©fĂ©rence, situĂ©e Ă  Forcalquier, s'Ă©tablit Ă  12,8 °C avec une moyenne maximale de 22,4 °C et une minimale de 0,0 °C. Les tempĂ©ratures nominales maximales et minimales relevĂ©es sont de 30 °C en juillet et 0 °C en dĂ©cembre et janvier. L'ensoleillement moyen est de 2 755 heures par an avec une pointe Ă  343 heures en juillet. Autre valeur importante, caractĂ©ristique du climat mĂ©diterranĂ©en, les prĂ©cipitations totalisent 426 millimètres sur l'annĂ©e, inĂ©quitablement rĂ©parties avec un peu plus de vingt et un millimètres en juillet et plus de cinquante quatre millimètres en octobre.

    Les stations météos proches de Revest-Saint-Martin sont situées à Lardiers (station manuelle à une altitude proche), Château-Arnoux-Saint-Auban (dans la vallée de la Durance) et à Forcalquier (plus basse d’une centaine de mètres en altitude)[20].

    Relevé météorologique de Forcalquier
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0 0,5 3 5,4 8,9 12,8 15,4 15,2 12 8,2 3,8 1,1 7,2
    Température moyenne (°C) 4,3 6,2 8,2 11,1 15,1 19,3 22,4 22 18 13,4 8,2 5,2 12,8
    Température maximale moyenne (°C) 8,6 10,9 15,4 16,9 21,4 25,8 29,3 28,9 24 18,5 12,7 9,3 18,5
    Précipitations (mm) 27 25 24 44 40 28 21 33 46 54 53 31 426
    Source : Relevé météo de Forcalquier[21]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    8,6
    0
    27
    10,9
    0,5
    25
    15,4
    3
    24
    16,9
    5,4
    44
    21,4
    8,9
    40
    25,8
    12,8
    28
    29,3
    15,4
    21
    28,9
    15,2
    33
    24
    12
    46
    18,5
    8,2
    54
    12,7
    3,8
    53
    9,3
    1,1
    31
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Hydrographie

    Ravin de Jean-Blanc, au cours encaissé et intermittent.

    Environnement

    Plaine de L’Hôpital, en cours d’embroussaillement.

    La commune compte 387 ha de bois et forĂŞts, soit 51 % de sa superficie[1].

    Hameaux

    Hameau de Le Revest.
    • la Blache
    • le Revest
    • Saint-Martin

    Risques naturels et technologiques

    Aucune commune du département n’est en zone de risque sismique nul. Le canton de Saint-Étienne-les-Orgues, auquel appartient Revest-Saint-Martin, est en zone de risque 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[22], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[23]. La commune de Revest-Saint-Martin est également exposée à trois autres risques naturels[23] :

    • feu de forĂŞt,
    • mouvement de terrain : la commune est presque entièrement concernĂ©e par un alĂ©a moyen Ă  fort[24].

    La commune de Revest-Saint-Martin n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[25]. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[25] ; le Dicrim existe depuis 2010[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Revest-Saint-Martin est une commune rurale[Note 1] - [27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[28] - [29]. La commune est en outre hors attraction des villes[30] - [31].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37 %), forêts (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (29,8 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].

    Politique et administration

    Mairie de Revest-Saint-Martin, Ă  Saint-Martin.

    Administration municipale

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 9 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[34]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Aline Sibilli a été élue conseillère municipale avec le second total de 59 voix, soit 77,63 % des suffrages exprimés. La participation a été de 78,35 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal[35].

    Liste des maires

    L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour 2 ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

    En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 Roger Combe[36]
    maire en 1970 Maurice Tallieu Gauche Retraité
    mars 1977 mars 2008 Yvon Raspail
    mars 2008 2014 Aline Sibilli[37]
    avril 2014 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Nadine Curnier[38] DVG Salariée du secteur médical
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Revest-Saint-Martin fait partie de la communauté de communes du pays de Forcalquier et montagne de Lure.

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Revest-Saint-Martin en 2009[39]
    Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 4,16 %0,00 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 9,00 %0,00 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 21,00 %0,00 %47,16 %8,85 %
    Taxe professionnelle 0,00 %17,80 %10,80 %3,84 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (les deux formant la contribution économique territoriale qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[40]).

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

    En 2020, la commune comptait 88 habitants[Note 2], en augmentation de 46,67 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    136157158187189239250247245
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    241202216215202217202169164
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    1361551261146162755854
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    532559716077848990
    2012 2017 2020 - - - - - -
    648588------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)

    L'histoire démographique de Revest-Saint-Martin, après la saignée des XIVe et XVe siècles et le long mouvement de croissance jusqu'au début du XIXe siècle, est marquée par une période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1806 à 1846. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population. En 1911, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population (par rapport au maximum historique)[45]. Le mouvement de baisse s'interrompt dès les années 1960.

    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune ne dispose pas d’école primaire publique[46]. Au niveau secondaire, les élèves sont affectés au collège Henri-Laugier à Forcalquier[47]. Ensuite les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[48], soit le lycée polyvalent Les Iscles[49], soit le lycée Félix-Esclangon[50].

    Cultes

    La commune fait partie du secteur paroissial Montagne de Lure[51].

    Économie

    Agriculture

    Les agriculteurs de la commune de Revest-Saint-Martin ont droit à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (huile essentielle de lavande de Haute-Provence, banon et huile d'olive de Provence) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (miel de Provence, agneau de Sisteron, alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé)[52].

    Productions agricoles de Revest-Saint-Martin.
    • Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
      Champ de lavande sur le plateau d'Albion.
    • Alambics pour distiller la lavande.
      Alambics pour distiller la lavande.
    • Huile de Provence AOC.
      Huile de Provence AOC.
    • Agneau de Sisteron Ă©levĂ© sous sa mère.
      Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
    • Ruches Ă  la Combe du Pommier.
      Ruches Ă  la Combe du Pommier.
    • Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
      Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.

    Industrie

    Deux carrières sont exploitées au lieu-dit la Coraine[53].

    Lieux et monuments

    L’église paroissiale Saint-André, au sommet de Revest, existait en 1152, mais le bâtiment actuel est une reconstruction du XVIIe siècle. Sa nef ne compte qu’une travée, et n’est pas voûtée. Elle possède deux chapelles latérales, qui tiennent lieu de transept[54].

    Elle abrite un tableau représentant le martyre de saint André[55].

    • Monuments de Revest-Saint-Martin.
    • Presbytère, au Revest.
      Presbytère, au Revest.
    • Chevet de l’église Saint-AndrĂ©.
      Chevet de l’église Saint-André.
    • Façade sud de l’église Saint-AndrĂ©.
      Façade sud de l’église Saint-André.

    Personnalités liées à la commune

    L'écrivain Pierre Magnan a habité dans cette commune.

    L'éditeur Robert Morel et l'artiste peintre Odette Ducarre ont habité dans cette commune.

    L'écrivain Jean-Pierre Abraham y a séjourné également, de 1964 à 1968.

    HĂ©raldique

    Blason de Revest-Saint-Martin Blason
    De gueules à une guivre d’or, coupé d’or à un pal de gueules[56].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Brunet, « Canton de Saint-Étienne-les-Orgues », Le Trésor des régions, consultée le 12 juin 2013.
    2. « Habitants de Revest-Saint-Martin », sur habitants.fr.
    3. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 22391, p. 1199.
    4. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 103.
    5. Guy Barruol, Claude Martel, Jean-Yves Royer, « Glossaire lié à la topographie et à la toponymie de Lure », in Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. « Les Alpes de Lumière », , 320 p. (ISBN 2-906162-70-1), no 145-146, Modèle:Π.229.
    6. Frédéric Mistral, Trésor du Félibrige
    7. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 18-19.
    8. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p 361
    9. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, n° 647, p. 531.
    10. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 192.
    11. Henri Joannet, Jean-Pierre Pinatel, « Arrestations-condamnations », 1851-Pour mémoire, Les Mées : Les Amis des Mées, 2001, p. 71.
    12. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
    13. Labadie, op. cit., p. 16.
    14. Labadie, op. cit., p. 18.
    15. Marcel Sarrazin, « L’admirable dévouement du curé Urbain Vidal (Revest-Saint-Martin, septembre 1911) », Geneprovence, 28 avril 2013, consulté le 17 novembre 2013
    16. « [http://www.guide-genealogie.com/commune/CommunesVoisines.jsp?numero=25618&critereTri=Libelle Communes de France et recherche de codes Insee et postaux], guide-genealogie.com »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
    17. Maurice Gidon, Les chaînons de Digne, Carte montrant les rapports entre les chaînons des Baronnies orientales (moitié nord) et ceux de Digne (moitié sud), avec l'avant-pays de la nappe de Digne (partie occidentale).
    18. Carte géologique de la France au 1:1 000 000
    19. Maurice Gidon, La Nappe de Digne et les structures connexes.
    20. MĂ©tĂ©o-France, « RĂ©seau des postes du Sud-Est « Copie archivĂ©e » (version du 1 novembre 2014 sur Internet Archive) Â», Climathèque, consultĂ©e le 11 mars 2013
    21. « Relevé météo de Forcalquier », MSN Météo
    22. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
    23. Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 13 août 2012.
    24. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37.
    25. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97.
    26. Document, base Dicrim, consultée le 13 août 2012.
    27. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

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