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Le Perray-en-Yvelines

Le Perray-en-Yvelines est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Le Perray-en-Yvelines
Le Perray-en-Yvelines
La mairie.
Blason de Le Perray-en-Yvelines
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté d'agglomération Rambouillet Territoires
Maire
Mandat
Geoffroy Bax de Keating
2020-2026
Code postal 78610
Code commune 78486
DĂ©mographie
Gentilé Perrotins (Perraisiens jusqu'en 1980)
Population
municipale
6 571 hab. (2020 en diminution de 2,42 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 488 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 41′ 41″ nord, 1° 51′ 18″ est
Altitude Min. 155 m
Max. 179 m
Superficie 13,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Le Perray-en-Yvelines
(ville isolée)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Rambouillet
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Le Perray-en-Yvelines
Liens
Site web https://leperray.fr/

    Ses habitants sont appelés les Perrotins depuis 1980.

    GĂ©ographie

    Position du Perray-en-Yvelines dans les Yvelines.

    Situation

    La commune du Perray-en-Yvelines est situĂ©e Ă  km de Rambouillet, elle occupe une position privilĂ©giĂ©e sur le grand itinĂ©raire Paris-Hendaye, Ă  47 kilomètres de Paris Notre-Dame avec une gare SNCF sur la ligne Paris Montparnasse-Rambouillet.

    Elle bénéficie d’un environnement de qualité située aux portes de la forêt des Yvelines, massif forestier parmi les plus remarquables de France.

    Communes voisines

    Hydrographie

    La commune constitue le maillon terminal de la chaîne des étangs. Sur son territoire figure l'étang du Perray ainsi que le fascinant plan d'eau de Saint-Hubert, miroir serti de verdure.

    Louis XV en tomba amoureux et fit construire un château sur l’une de ses berges. Il ne subsiste aujourd’hui que les soubassements de la terrasse. Le Perray compte trois étangs et des sentes piétonnes qui permettent de nombreuses balades au sein de la commune. Au cœur de la cité, face à la mairie s'ouvre un parc arboré de trois hectares.

    • L'acqueduc de l'Artoire.
      L'acqueduc de l'Artoire.
    • L'Ă©tang du Perray.
      L'Ă©tang du Perray.
    • L'Ă©tang de Saint-Hubert.
      L'Ă©tang de Saint-Hubert.

    Les Étangs et rigoles d'Yvelines — support d'une riche biodiversité, escale migratoire, site d’hivernage et de reproduction pour près de 230 espèces d’oiseaux — gérés par le Smager ont été classés réserve naturelle nationale en avril 2021[1] - [2].

    Climat

    Le climat au Perray-en-Yvelines est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet)[3]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 25 26 26 22 15 9 7 14,8
    Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
    Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
    Source : Climatologie mensuelle - Trappes, France

    Urbanisme

    Typologie

    Le Perray-en-Yvelines est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine du Perray-en-Yvelines, une unitĂ© urbaine monocommunale[7] de 6 571 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10] - [11].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 23,1% 312
    Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 5,7% 77
    Terres arables hors périmètres d'irrigation 29,6% 400
    Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,1% 15
    Systèmes culturaux et parcellaires complexes 2,7% 36
    ForĂŞts de feuillus 31,1% 420
    Forêts de conifères 2,4% 33
    Plans d'eau 4,2% 57
    Source : Corine Land Cover[12]

    Voies de communications et transports

    La gare du Perray.
    Train en gare du Perray en 2014.

    La commune est desservie par :

    • Ă  l'ouest de la commune, la route nationale 10 orientĂ©e nord-sud et reliant Saint-Quentin-en-Yvelines Ă  Rambouillet
    • la route dĂ©partementale 910 Ă©galement orientĂ©e nord-sud, qui est le tracĂ© initial de la nationale 10.
    • la route dĂ©partementale 61 orientĂ©e est-ouest en direction de Houdan.

    La gare du Perray est desservie par la ligne Transilien Ligne N du Transilien du Transilien (branche Paris - Rambouillet). Elle permet de se rendre sur Paris avec terminus gare Montparnasse en 1 heure Ă  raison d'un train toutes les 30 minutes, sauf aux heures de pointe oĂą la frĂ©quence est d'un train toutes les 15 minutes.

    La commune est également desservie par les lignes 08, Express 12, 19, 39, 59, 79 et 89 de l'établissement Transdev de Rambouillet et par la ligne 36-15 du réseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines.

    Toponymie

    Le Perray-en-Yvelines est mentionné dans un document de 1239[13] où il apparut comme In Villa Nova de Pereio in Aquilina et est érigée en paroisse le [14], se trouvait sur la vieille voie romaine de Beauvais à Orléans [15], Petreum au XIIe siècle[16], Perreium en 1242[17], Neuville du chemin Perré en 1249[18], Moriacum en 1284[19], Paretum au XIIIe siècle[19], Perretum[19], Pareyum[19], Péré[19], Pairé[19], Le Perray-en-Yvelines depuis 1948, bien avant la création de département, marquant ainsi son attachement à la région naturelle de l'Yveline[Note 3] - [Note 4].

    De la langue d'oïl, du mot perroi, perrois « grève, terrain pierreux, gravier »[16].

    Le toponyme, Neuville du chemin Perré en 1249[18], indique qu'autrefois courait ici un perré, c'est-à- dire une chaussée, un chemin pavé de pierres, l'ancienne voie 263[20]. Sans aucun doute, le nom du lieu fait référence à la route[17]. Sous le règne de Louis IX (Saint-Louis), naît de la route pierrée de Paris à Chartres, un nouveau village : « villa nova de Pereio in Aquilina », d'où la devise "e via orta" (né de la route) rajoutée au blason en 1982.

    Histoire

    Sous le règne de Louis IX (Saint-Louis), naît de la route pierrée entre Paris et Chartres, un nouveau village : " villa nova de Pereio in Aquilina". Le , Aubry Lecornu, évêque de Chartres consacre la paroisse placée sous le vocable de Saint-Eloi. C'est un ensemble de novales (terres défrichées) où se sont installés des bûcherons venus des Essarts, puis des laboureurs qui vont exploiter ces terres. Le nouveau village est situé sur l'ancienne voie romaine qui menait d'Orléans (Cenabum) à Poissy (Pinciacum) (de la forêt des Carnutes à la Seine).

    Ce village-rue va se développer le long de cette route, la route de Bayonne, dont la mise en valeur date d'abord des pèlerinages à Saint-Jacques de Compostelle. François Ier l'empruntait pour rejoindre son château de Rambouillet. La création des relais de poste par Henri III voit l'installation au Perray des premiers charrons et maréchaux.

    Louis XIV l'a prise pour aller épouser Marie-Thérèse d'Autriche en juin 1660. Louis XV, grand chasseur et familier du duc de Penthièvre la connaît bien. C'est d'ailleurs au XVIIIe siècle que la route contribue à développer l'activité locale : auberges, hostelleries, charrons, maréchaux, charretiers, voituriers. La Route Impériale n° 11 deviendra la Route Royale n° 11, puis n° 10, et, République oblige, la Route Nationale 10.

    Au XXe siècle, près de 15 hôtels, restaurants, cafés ou buvettes, jalonnent les quatre kilomètres de sa traversée, depuis l'auberge de l'Artoire jusqu'à la Halte Saint-Jacques, près d'une dizaine de postes de distribution d'essence voient le jour. Mais la route devient dangereuse : de nombreux accidents, de nombreux morts, notamment après 1950. En 1976, la déviation de la RN 10 modifie la vie et le destin du Perray qui devient un espace "rurbain" et résidentiel aux Portes de la forêt.

    C'est pour alimenter en eau le château de Versailles en 1685 que Louis XIV fit creuser au Perray-en-Yvelines un étang de dix hectares (L'Etang du Perray) alimenté par un système de rigoles (Parfond, Roseau et Coupe-Gorge) et la chaîne des Étangs (Saint-Hubert, Pourras, Corbet, Bourgneuf, Hollande) sur le tracé du ru Peissonnier. Cela permit d'assainir le territoire plutôt marécageux de la commune, d'obtenir de bonnes terres agricoles, de créer de grandes fermes et donc de développer le village, grâce aux hameaux agricoles (Roseau, Touche, Herse, Fourneaux, Mare Neuve, Rue Verte, Grimace, Barantonnerie).

    En 1849, la ligne de Paris-Montparnasse à Brest passe par Le Perray : l'étang du Perray est coupé en deux et il faut attendre 1862 pour que la gare du Perray soit créée, facilitant le transport des marchandises locales (céréales, bois et pierre meulière) qui devient une activité essentielle au début du XXe siècle.

    Pendant la Première Guerre mondiale, l'hôpital militaire auxiliaire no 292 est installé dans le pavillon de chasse de la propriété du comte Félix-Nicolas Potocki[Note 5]. On y soignait les soldats blessés ou malades, évacués du front[21].

    L’histoire du Perray-en-Yvelines a été retracée par l’abbé Jules Violette[Note 6]) dans son Histoire de la commune du Perray et plus récemment par le docteur Alphonse Marest[Note 7] dans « Perray et Perrotins » et « Le siècle de l’enseignement primaire ». Elle est régulièrement actualisée par sa société d'Histoire : HMPY qui publie des articles mensuels ou bimestriels depuis 2007 [22].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[23], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et est le chef-lieu de son arrondissement de Rambouillet après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rambouillet de Seine-et-Oise puis des Yvelines[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Rambouillet

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription des Yvelines.

    Intercommunalité

    Le Perray-en-Yvelines était membre de la communauté de communes des Étangs, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit notamment que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec ses voisines pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration dĂ©nommĂ©e Rambouillet Territoires, dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Tendances politiques et résultats

    Au premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans les Yvelines, la liste PS menĂ©e par la maire sortante Paulette Deschamps obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimes, avec 1 603 voix (53,54 %, 23 conseillers municipaux Ă©lus dont 5 communautaires), battant largement les listes menĂ©es respectivement par[25] :

    - Jean-Louis Baron (DVD, 854 voix, 28,52 %, 4 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire) ;
    - Guillaume Odry (SE, 537 voix, 17,93 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus).
    Lors de ce scrutin, 38,46 % des Ă©lecteurs se sont abstenus.

    Lors du second tour des Ă©lections municipales de 2020 dans les Yvelines[26], la liste LR-UDI menĂ©e par le jeune Geoffroy Bax de Keating[27] obtient la majoritĂ© des suffrages exprimĂ©s, avec 1 172 voix (46,82 %, 22 conseillers municipaux Ă©lus dont 4 communautaires), battant de 58 voix la liste PS de la maire sortante Paulette Deschamps (1 114 voix, 44,50 %, 6 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire).
    Une troisième liste, sans étiquette, menée par Dounia Lazrak a obtenu 217 voix (8,66 %, 1 conseiller municipal élu).
    Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 51,33 % des électeurs se sont abstenus[28].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avril 1820 octobre 1831 Charles Germain Bourgeois Directeur de la Bergerie Nationale de Rambouillet, nommé par le préfet
    octobre 1831 novembre 1834 Dominique Renoult Notaire, nommé
    novembre 1834 février 1844 Jacques Bunel Cultivateur, nommé
    février 1844 mai 1844 Philippe Doisneau Marchand blatier, adjoint faisant fonction
    mai 1844 août 1848 Joseph Le Brun Huissier de justice, nommé
    août 1848 septembre 1849 Auguste Rabourdin Cultivateur, nommé
    septembre 1849 février 1852 Philippe Doisneau Marchand blatier, nommé
    février 1852 septembre 1863 Alexis Chartier Notaire, nommé
    septembre 1863 septembre 1865 François Hubert Barbary Bourrelier, maire par intérim
    septembre 1865 novembre 1869 Charles Eugène Barbé Ancien entrepreneur, nommé
    novembre 1869 septembre 1870 François Hubert Barbary Bourrelier, maire par intérim
    septembre 1870 juin 1871 Charles Germain Bourgeois Bourgeois rentier, maire par intérim.
    juin 1871 septembre 1887 Emile Frédéric Le Brun Huissier de justice, nommé puis élu en 1876
    septembre 1887 mai 1888 Denis Lecesne Cultivateur
    mai 1888 décembre 1888 Désiré Machelard Cultivateur
    décembre 1888 avril 1890 Emile Frédéric Le Brun Ancien huissier
    avril 1890 mai 1900 Jean Jacques Fédon Entrepreneur de maçonnerie
    mai 1900 mai 1935 Alfred Tondeur Grainetier
    mai 1935 août 1946 Ernest Bonnamy Chef de Gare de Laval, retraité
    août 1946 mars 1971 Xavier Barbé Administrateur de société
    mars 1971 février 1978 Alphonse Marest[29] Médecin généraliste
    DĂ©missionnaire
    février 1978 septembre 1985 René Bondon Officier supérieur en retraite
    septembre 1985 mars 1989 Alphonse Marest[29] Médecin généraliste retraité
    Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
    mars 1989 juin 1999 Jean Pellegeay[30] Dirigeant de société
    juin 1999 juillet 2020[31] Paulette Deschamps PS Retraitée.
    juillet 2020[32] - [33] En cours
    (au 11 mars 2022)
    Geoffroy Bax de Keating LR Directeur de cabinet de la présidente de l'Agence des espaces verts d'Ile-de-France
    Vice-président de la CA Rambouillet Territoires (2020 → )
    Conseiller départemental de Rambouillet (2021 → )
    Vice-président du Conseil départemental des Yvelines (2021 → )

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2020, la commune comptait 6 571 habitants[Note 8], en diminution de 2,42 % par rapport Ă  2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    705525648642665635764744704
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    709695656740745824873866857
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8829169919961 0321 1831 1521 3271 466
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 9182 3413 0014 0164 6455 8286 3886 6696 776
    2020 - - - - - - - -
    6 571--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,4 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 3 218 hommes pour 3 438 femmes, soit un taux de 51,65 % de femmes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    0,9
    7,4
    75-89 ans
    8,3
    16,6
    60-74 ans
    17,3
    22,8
    45-59 ans
    22,2
    18,6
    30-44 ans
    18,2
    18,4
    15-29 ans
    16,0
    16,0
    0-14 ans
    17,1
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    5,7
    75-89 ans
    7,7
    13,4
    60-74 ans
    14,5
    20,6
    45-59 ans
    20,3
    19,8
    30-44 ans
    19,9
    18,4
    15-29 ans
    17
    21,5
    0-14 ans
    19,4

    Enseignement

    Le Perray-en-Yvelines dépend de l'académie de Versailles et compte une école maternelle (école du Pont-Marquant) et deux écoles élémentaires (école des Platanes et école de la Barantonnerie).

    La commune qui compte deux écoles primaires (Les Platanes, ouverte en 1976 et La Barantonnerie, ouverte en 1979) et une école maternelle (ouverte en 1976) ne compte ni collège, ni lycée, et dépend du collège Les Molières aux Essarts-le-Roi et du lycée Louis-Bascan à Rambouillet.

    Équipements culturels

    • La mĂ©diathèque, adjacente aux ateliers culturels, sur le site de la Mare au Loup.
    • La salle Les Granges du Parc : espace culturel et salle polyvalente.
    • Le champ de Foire : c'est un grand espace extĂ©rieur qui peut ĂŞtre utilisĂ© Ă  diverses occasions.
    • La salle des fĂŞtes de la Mare au Loup.

    Sports

    La commune comporte de nombreuses associations sportives pour tous les âges et toutes les conditions physiques, et cela dans de nombreux domaines : tennis de table, tennis, danse, football, basketball, cyclisme...

    Presque chaque année depuis 2010, la commune de Perray organise, en partenariat avec l'association Ellipse, une journée d'échange et de solidarité autour du sport entre des personnes en situation de handicap et des sportifs membres des associations et clubs de la ville, visant à renforcer le lien social entre différents publics à travers la pratique sportive.

    Depuis 2000, des semaines sportives destinées aux jeunes Perrotins âgés entre 10 et 14 ans, sont organisées par le service des sports en partenariat avec les associations sportives locales, trois fois par an.

    Économie

    La commune du Perray-en-Yvelines compte une vingtaine de commerces de proximité, répartis principalement en centre-ville.

    Le vendredi matin, mercredi toute la journée et le dimanche matin, un marché est installé à la place de la Mairie.

    Au-delà des commerces installés en centre-ville et dans la zone commerciale de la Forêt Verte, la commune du Perray-en-Yvelines recense une forte activité économique sur quatre autres zones principales :

    • la zone industrielle de la Croix de Saint-Jacques ;
    • la zone de l'Antenne ;
    • la zone industrielle de la Rougerie ;
    • la zone industrielle du Chemin Vert.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le clocher de l'Ă©glise.
    Église Saint-Éloi.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Éloi date de la seconde moitiĂ© du XIIIe siècle mais a Ă©tĂ© très souvent rĂ©habilitĂ©e et rehaussĂ©e par deux fois dans la première moitiĂ© du XIXe siècle par Philibert Caziot. Ce rehaussement momentanĂ© entrait dans le cadre des calculs gĂ©odĂ©siques. Le clocher-tour a Ă©tĂ© restaurĂ© en 1778[39].
    • La Croix Saint-Jacques, croix marquant le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, dont la forme actuelle en obĂ©lisque date de Louis XV qui l'a sauvegardĂ©e ainsi en son temps, a Ă©tĂ© classĂ©e monument historique en 1952.
    Le château Saint-Hubert en 1773,
    dessiné par Thomas Compigné, tabletier du Roi Louis XV.
    • Le pont NapolĂ©on, dit aussi pont Royal ou chaussĂ©e de Pourras, construit entre l'Ă©tang de Pourras et l'Ă©tang de Saint-Hubert a Ă©tĂ© commandĂ© par Louis XVI. RĂ©parĂ© vers 1808 Ă  la demande de l'empereur, comme le mentionne une plaque, il est inscrit Ă  l'inventaire des monuments historiques. Il a Ă©tĂ© restaurĂ© en 1967[42].
    • Le Rendez-Vous de Chasse de l'Empereur ou Pavillon Pourras situĂ© au lieu-dit Pourras, construit inutilement, puisqu'il n'y vint jamais, pour l'empereur NapolĂ©on Ier en 1808 par l'architecte Auguste Famin, tombĂ© en ruines dès 1840 a Ă©tĂ© partiellement restaurĂ© en 1967. Il a Ă©tĂ© classĂ© monument historique en 1978[43].
    • Monument aux morts conçu par Prosper-Jean Lecourtier et inaugurĂ© en 1920. Au pied de la pyramide traditionnelle se trouve un bronze rĂ©alisĂ© par les fonderies Durenne reprĂ©sentant un coq gaulois foulant un casque allemand tombĂ© Ă  terre[21].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes du Perray-en-Yvelines

    Les armes du Perray-en-Yvelines se blasonnent ainsi :
    Tiercé en pairle : au 1) de gueules au rencontre de cerf d'or; au 2) d'or aussi, à l'enclume de sable brochant sur un marteau en pal du même, emmanché du un ; au 3) d'argent à un arc en fasce aussi du un, brochant sur trois flèches de sable mises en faisceau.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Le Perray-en-Yvelines », Ma commune, Ministère de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales (consultĂ© le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Sous l'Ancien Régime, le nom de Pays d'Yveline est donné à une subdivision du Gouvernement général d'Île-de-France. Le Gouvernement de l'Isle de France par Damien de Templeux, 1663.
    4. Le nom de Pays d'Yveline apparaît également dans plusieurs ouvrages de l'époque comme le Dictionnaire universel de la France ancienne & moderne, publié en 1726.
    5. Dès août 1914, Le Comte Félix-Nicolas Potocki, personnalité très en vue de notre région, met à disposition Le Pavillon de chasse de la Croix Saint-Jacques au Perray aux fins de constituer un Hôpital auxiliaire. Il ouvrira une annexe de son hôpital dans la « maison de santé » de madame Antoine-May aux Bréviaires.
    6. Jules Violette était le curé au Perray de 1886 à 1919
    7. Alphonse Marest a été maire du Perray de 1971 à 1978 et de 1985 à 1989
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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