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Le Cloître-Pleyben

Le Cloître-Pleyben [lə klwatʁ plɛbɛ̃] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Le Cloître-Pleyben
Le Cloître-Pleyben
Vue du bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Intercommunalité Communauté de communes de Pleyben-Châteaulin-Porzay
Maire
Mandat
Mme Dominique Bilirit
2020-2026
Code postal 29190
Code commune 29033
Démographie
Gentilé Cloîtriens
Population
municipale
520 hab. (2020 en diminution de 5,8 % par rapport à 2014)
Densité 25 hab./km2
Population
agglomération
6 685 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 28″ nord, 3° 53′ 21″ ouest
Altitude Min. 65 m
Max. 167 m
Superficie 20,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pleyben - Châteaulin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Briec
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Le Cloître-Pleyben
Liens
Site web http://www.region-de-pleyben.fr/

    Géographie

    Carte de la commune du Cloître-Pleyben.

    Le Cloître-Pleyben est située à 33 km au nord-est de Quimper et à 35 km de la mer. La commune est proche du parc naturel régional d'Armorique qui commence sept kilomètres plus au nord. Le territoire communal forme un plateau bosselé compris entre 140 et 163 mètres d'altitude, le point culminant se trouvant à l'ouest-sud-ouest du bourg, au sud du hameau de Quinquis Ivin ; le bourg lui-même est situé à 142 mètres d'altitude. Ce plateau est échancré par quelques vallons encaissés formés par des affluents de rive droite de l'Aulne, le principal étant le Ster Goanez qui prend sa source au sud du bourg de Loqueffret et sert ensuite de limite communale à l'est avec Plonévez-du-Faou ; ou des affluents de rive gauche de la Douffine comme le Ster Roudou, venu de Lannédern et qui sert un temps, ainsi qu'un de ses affluents, de limite communale à l'ouest avec Brasparts.

    Ses habitants sont les Cloîtriens et les Cloîtriennes[1].

    Le bourg d'importance modeste, a tendance à s'étirer vers le sud-est jusqu'aux hameaux de Prajou-Marie et Gars ar Garo ; l'habitat rural est dispersé en hameaux (villages dans le vocabulaire local), les principaux étant ceux de Garz ar Goff au sud-est ; de Kerrouet, Kergadoret, Kerdantet et Le Manoir à l'est ; de Kerauffret, Menez Rouz, Botmézer et Le Rest au nord-est ; de Trévoën, Cleuz Coat, Coat Hiz Ven (près de la chapelle Saint-Jean), Coat Caër et Guen Graonic au nord-ouest ; de Cleuz Guen, Quinquis Ivin, Kerizella, Cleuziou Meur, Leïn ar Forn, Leïnon, Goazigou et Kermontet au sud-ouest.

    Communes limitrophes du Cloître-Pleyben
    Lannédern
    Pleyben du Cloître-Pleyben Plonévez-du-Faou
    Lennon

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 1 179 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plonevez-du-Faou », sur la commune de Plonévez-du-Faou, mise en service en 1988[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 143,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Cloître-Pleyben est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,2 %), zones agricoles hétérogènes (35,6 %), prairies (12,6 %), zones urbanisées (2,4 %), forêts (2,2 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le Cloître provient du latin claustrum signifiant monastère, enceinte en raison d'un monastère qui aurait été fondé par les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les variantes orthographiques « Cloistre », « Le Clostre », « Cloestre » ont été relevées au cours du Moyen Âge. Le Cloître est une ancienne trève de la paroisse de Pleyben sous l'Ancien Régime, faisant partie de l'évêché de Cornouaille[22].

    Par décret en date du , la commune portera désormais le nom de Le Cloître-Pleyben[23].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Plusieurs habitats néolithiques ont été trouvés sur le territoire communal (souterrains du Quinquis et de Cleuz-Guen) attestant une sédentarisation humaine[24].

    L'ancienne voie romaine, devenue le chemin dénommé Hent-Ahès au Moyen Âge « venant de Carhaix passait par Plouguer, Le Pénity en Landeleau, le Respidal en Collorec, 400 m au sud du Cloître-Pleyben, 2 800 m au nord de Pleyben, la chapelle de Lopars en Châteaulin, Dinéault, 2 400 m au sud d'Argol, Crozon et la chaussée de l'anse du Kerloc'h pour parvenir à Camaret »[25].

    Au Moyen Âge

    Une motte féodale existait à Kerrouet ; elle a été arasée au XXe siècle.

    Les Hospitaliers

    L'importance du culte de saint Jean-Baptiste dans la paroisse laisse supposer que celle-ci pourrait avoir été créée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à l'exemple de la chapelle Saint-Jean-Baptiste qui date du XVIIe siècle. Située à Coat-Ilis-Ven (le Bois de l'église blanche), au nord-ouest du bourg, elle a probablement été fondée par les Hospitaliers. Son portail, de style néoclassique comprend une porte en plein cintre entre deux pilastres, surmontée d'une frise. Au-dessus du fronton cintré brisé se trouve une pietà[26].

    Le XIXe siècle

    Selon Marteville et Varin en 1843[27], pour une superficie totale de 2 045 ha, les terres labourables occupaient 937 ha (45,8 % de la superficie totale), les prés et pâturage 160 ha, les bois 48 ha, les vergers et jardins 40 ha, les landes et incultes 738 ha (36,1 % de la superficie totale). Quatre moulins se trouvaient alors sur le territoire communal.

    La présence de loups a provoqué des récits comme celui-ci : « Selon un récit présenté comme authentique, deux sonneurs qui rentraient fatigués d'une longue noce, passant à pied par les terres du manoir de Kerdanet au Cloître-Pleyben seraient tombés dans une fosse à loup où ils avaient été précédés par un vrai loup. Ils sonnèrent tout le reste de la nuit pour charmer le loup et éviter d'être mangés. Mais l'authenticité de ce récit reste douteuse, car de nombreux récits plus ou moins analogues existaient en maints endroits »[28].

    Au XXe siècle

    Un bureau téléphonique fut mis en service au Cloître-Pleyben le [29].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de la commune porte les noms de 74 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale (l'un d'entre eux a été effacé)[30].

    L'entre-deux-guerres

    Des jeunes paysans finistériens, notamment 11 familles du Cloître-Pleyban, émigrent à partir de 1926 en direction du Lot-et-Garonne, s'installant dans les environs de Gontaud-de-Nogaret, Saint-Pierre-de-Nogaret, Verteuil-d'Agenais et Hautesvignes ; d'autres les années suivantes dans les environs de Seyches, Clairac et Lévignac-de-Guyenne[31].

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts du Cloître-Pleyben.

    Le [monument aux morts de la commune porte les noms de 11 personnes mortes pour la Francependant la Seconde Guerre mondiale[30].

    Le , un avion Boeing B-17 Flying Fortress, appartenant à la 427e escadrille (squadron) du 303e groupe de bombardement (Bomb Group) de la 8e armée aérienne (8th Air Force) américaine qui a décollé de Molesworth, base aérienne située au nord-est de Londres, est abattu par la défense antiaérienne allemande et est en feu avant de toucher le sol, s'écrase à Edern, avec à son bord le corps du bombardier, Roy R. Moser, tué à bord. Huit membres de l'équipage descendent en parachute et atterrissent au Cloître-Pleyben, vus par une partie de la population. Le pilote, Harry A. Robbey, décédé atteint par des balles allemandes, est enterré au cimetière communal. Les aviateurs sont cachés dans des fermes du Cloître-Pleyben à Kergonan et Balanec. Deux furent ensuite conduits au château de Tréfry en Quéménéven possédé par Césaire de Poulpiquet ; deux autres, blessés, à Garz ar Garo. Une vingtaine d'enquêteurs allemands viennent rechercher les aviateurs au Cloître-Pleyben mais sans rien trouver. Par la suite deux des aviateurs furent cachés dans une boulangerie de Plonévez-du-Faou, puis conduits à Carantec où ils embarquèrent clandestinement vers l'Angleterre. Trois autres furent cachés à Guen Garonic, puis à Kergoat Piriou en Lannédern avant de rejoindre le château de Tréfry où ils retrouvèrent deux des leurs qui s'y trouvaient déjà. Conduits à Paris, puis à Saint-Pierre-des-Corps, ils y furent arrêtés le à la suite d'une trahison. Les cinq aviateurs furent envoyés en captivité en Allemagne et leurs convoyeurs français déportés (parmi eux, Louis Nouveau, qui revint de Buchenwald). Seize personnes de Lannédern, Port-Launay, Châteaulin et Quéménéven furent arrêtées et emprisonnées à Quimper et six d'entre elles furent condamnées à mort le , mais ces peines furent commuées en travaux forcés : les 11 hommes furent internés dans le camp de concentration de Hinzert où Césaire de Poulpiquet décéda le , certains étant ensuite dispersés dans d'autres camps et 9 d'entre eux se retrouvent en au camp de Gross-Rosen en Silésie où 6 d'entre eux (René Cozanet, Jean-Louis Le Baut, Jean-Louis Le Bihan, Jean-Louis Moal, Jean-René Hascoët, Émile Baley) décèdent d'épuisement en , un autre (Jean-Yves Hascoet) en à Dachau. Deux seulement sont libérés par les Américains et survivent à la déportation : Jean Crouan et René Hascoët. Les quatre femmes ont été déportées à Ravensbrück, puis à Mauthausen où elles sont libérées par les Américains, mais l'une d'entre elles décède dans le train du retour : Marie-Anne Hascoët. Les trois autres reviennent : Louise Le Page, Marie-Anne Cuzon, Annaïck Moal[32].

    Par ailleurs, Pierre Marie Le Corre, né le au Cloître-Pleyben, mécanicien à Paray-Vieille-Poste (Seine-et-Oise), membre du Front national pendant la Seconde Guerre mondiale, fut fusillé au mont Valérien le [33].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[34]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1816 Yves Jourdren
    1816 1821 Jean-Marie Quévarec
    1821 1830 Jean Favennec
    1831 1834 Yves Jourdren
    1835 1837 François Le Menn
    1837 1840 Jean-Marie Quévarec
    1840 1842 Jean Favennec
    1844 1854 François Le Menn
    1855 1865 Henri Kerdévéz
    1865 1869 Jean Berthélémé
    1869 1878 Jean-Louis Le Gall
    1878 1881 Jean-Hervé Kerdévéz
    1881 1883 François-Corentin Kerdévéz
    1883 1886 Hervé Rannou
    1886 1891 Jean Berthélémé
    1891 1912 Jean-François Le Menn
    1912 1927 Jean-François Berthélémé URD Agriculteur
    Conseiller général de Pleyben (1907 → 1928)
    1927 1935 Paul Le Menn PDP Conseiller d'arrondissement (1937 → 1940)
    1935 1936 Jean-François Picard
    1936 1947 Louis Cras
    1947 mars 1965 Yves Mocaër Retraité
    mars 1965 janvier 1970
    (démission)
    Jean Le Gall Cultivateur à Menez-Guen
    mars 1970 mars 1989 Jean Cras
    mars 1989 juin 1995 François Philippot (1935-2011) PS Agriculteur
    Ancien conseiller général de Pleyben (1979 → 1985)
    juin 1995 mars 2008 Jean Salaün SE Directeur d'hôpital public (CHU de Brest)
    mars 2008 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Mme Dominique Bilirit[35]
    Réélue pour le mandat 2020-2026
    DVD Assistante maternelle

    Démographie

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8378838628999509841 0271 0871 098
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1151 0871 1021 1141 2691 2461 3031 3561 396
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4261 5131 4791 3601 3071 2781 1391 1471 043
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    881791673588512536555562579
    2015 2020 - - - - - - -
    540520-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Commentaire : Le Cloître-Pleyben est actuellement beaucoup moins peuplé qu'il y a deux siècles ayant perdu en 213 ans, de 1793 à 2006, 282 habitants soit -33,7 % de sa population totale. Cette diminution globale masque toutefois des évolutions très contrastées selon les périodes : la population croît nettement pendant la première moitié du XIXe siècle, gagnant 278 habitants entre 1793 et 1856 en partie à cause du dynamisme induit par la construction du canal de Nantes à Brest et atteignant 1 115 habitants en 1856. Après un léger fléchissement pendant le troisième quart du XIXe siècle, la population de la commune recommence à augmenter, atteignant son maximum en 1906 avec 1 513 habitants. La quasi-totalité du XXe siècle montre par contre un déclin presque constant et important (Le Cloître-Pleyben perd 1 001 habitants entre 1906 et 1990, soit les deux tiers de sa population totale en 84 ans) jusqu'en 1990, année du minimum démographique avec seulement 512 habitants. La commune est lourdement frappée par l'exode rural. Les deux dernières décennies montrent toutefois des raisons d'espérer : un regain démographique est perceptible, la commune ayant gagné 43 habitants entre 1990 et 2006, soit +8,4 % en 16 ans.

    Le solde naturel est resté négatif jusqu'en 1999, devenant toutefois pour la première fois depuis longtemps légèrement positif entre 1999 et 2006 (+0,2 % l'an en moyenne). Le solde migratoire, négatif pendant la quasi-totalité du XXe siècle est lui redevenu positif depuis 1982 (+0,5 % l'an en moyenne entre 1999 et 2006). La structure par âges de la population montre une population en moyenne âgée : en 2007, les 65 ans et plus représentaient 23,8 % de la population et les moins de 15 ans 19,6 % seulement. Des constructions neuves montrent toutefois l'amorce d'un nouveau dynamisme : 32 nouvelles résidences principales se sont construites dans la commune entre 1990 et 2004. Les 68 résidences secondaires recensées en 2007, représentent 20,3 % du parc immobilier total[38].

    Services

    Mairie, poste, transport scolaire, garderie périscolaire, école, épicerie, un bar restaurant, un garage et un magasin d'outillage.

    Monuments

    Église Saint-Blaise

    L'église Saint-Blaise, vue d'ensemble.

    L'église paroissiale Saint-Blaise date pour sa majeure partie du XVIe siècle, mais l'abside à pans coupés a été ajoutée au XIXe siècle. La flèche est de style gothique. La tourelle d'escalier est coiffée d'un dôme à lanternon de style néoclassique. Son ossuaire démoli en 1952, a été remonté à Plougastel-Daoulas. Le calvaire du placître date du XVIe siècle[39].

    Autrefois l'église était entourée du cimetière. C'est en 1943, que celui fut déplacé au nord-ouest de la commune. Les piliers de l'entrée principale sont aujourd'hui utilisés pour l'entrée dans le cimetière.

    La bannière de saint Blaise est depuis 1995 classée comme patrimoine historique. D'autres objets sont classés, tels que la cloche de 1696 portant les inscriptions venite adorare deum Lesoueff me fecit anno 1696 (Venez m'adorer en « Lesoueff », j'ai été faite en 1696), la statue de saint Yves entre le pauvre et le riche, l'autel et le retable.

    Chapelle Saint-Jean-Baptiste

    Chapelle Saint-Jean (village de Caot-Ilis-Ven).
    La chapelle Saint-Jean-Baptiste.

    La chapelle Saint-Jean-Baptiste date du XVIIe siècle. Située à Coat-Ilis-Ven (le Bois de l'église blanche), au nord-ouest du bourg.

    Chapelle Saint-Voarin

    Chapelle Saint-Voarin.
    La chapelle Saint-Voarin.

    La chapelle de Saint-Voirin ou Saint-Voarin date de 1673 et est située à l'ouest-sud-ouest du bourg. Son nom proviendrait de saint Warhem et elle appartenait à l'abbaye de Landévennec[40]. Elle possède une statue de saint Voarin en évêque ainsi qu'une autre de la Vierge Marie. Le calvaire de son placître date du XVIe siècle[22]. La fontaine Saint-Voarin[41] se trouve à proximité.

    Les croix et calvaires

    Des croix à Croaz-Lanneguer, Saint-Jean et dans le cimetière. L'oratoire de Notre-Dame du Quinquis fut construit grâce à la famille Berthélémé, qui y fit ériger la statue de la Vierge à l'Enfant. Une inscription y est gravée « Secour ar Christenien, pedit evidom », c'est-à-dire, secours des chrétiens, priez pour nous.

    Manoir de Kerdanet

    Le manoir de Kerdanet date du XVIIIe siècle.

    Il est composé d'une bâtisse principale, devant laquelle se trouve un puits. Sur le terrain, un pigeonnier particulier car il se trouve sur le pignon d'un des bâtiments secondaires.

    En contrebas, une étendue créée par les moines qui demeuraient à une période à Kerdanet. En ayant barré la rivière, les religieux avaient une réserve d'eau mais aussi créé une pisciculture de truites.

    En descendant toujours vers la vallée, se trouve un piège à loup qui aujourd'hui est en ruine. L'histoire dit que deux sonneurs un peu trop imbibés par l'alcool et revenant d'un pardon, tombèrent dans le piège. Celui-ci déjà occupé par un loup. Pour calmer l'animal, les deux compères durent jouer le reste de la nuit. Au lever du jour, des paysans entendirent la musique et purent libérer les musiciens.

    En s'approchant du Ster Goanez, il y a les vestiges d'un pont reliant Le Cloître-Pleyben à Plonévez-du-Faou. Aujourd'hui, on peut voir un amas de pierres et terres, recouvert de végétation.

    Manifestations

    • Pardon du Cloître.
    • Tournoi de l'ASCL football.
    • Nuit Bidard.
    • Pardon de la Saint-Jean, à la chapelle, le 1er dimanche de septembre.
    • La fête de la chasse, le 1er dimanche de septembre.
    • Pardon de Saint-Voirin, le troisième dimanche de juin.
    • Les vieilles mécaniques (mai).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

    Références

    1. « Le Cloître-Pleyben - Mairie du Cloître-Pleyben et sa commune (29190) », sur Annuaire-Mairie (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Plonevez-du-Faou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Le Cloître-Pleyben et Plonévez-du-Faou », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Plonevez-du-Faou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Le Cloître-Pleyben et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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