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Le Bourg-d'Iré

Le Bourg-d'Iré est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.

Le Bourg-d'Iré
Le Bourg-d'Iré
Le bourg de la commune vu depuis le quartier Saint-Jean.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Maine-et-Loire
Arrondissement Segré
Commune Segré-en-Anjou Bleu
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Hubert Boultoureau
2020-2026
Code postal 49520
Code commune 49037
DĂ©mographie
Gentilé Bourg-d'Iréens
Population 887 hab. (2014)
DensitĂ© 39 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 40′ 52″ nord, 0° 57′ 57″ ouest
Altitude Min. 27 m
Max. 96 m
Superficie 23,03 km2
Élections
Départementales Segré
Historique
Fusion 15 décembre 2016
Commune(s) d'intégration Segré-en-Anjou Bleu
Localisation
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Le Bourg-d'Iré

    Village du Haut-Anjou, Le Bourg-d'Iré se développe au Moyen Âge en étant siège d'un doyenné et châtellenie. Son essor commence véritablement au XIXe siècle, notamment sous l'égide du comte de Falloux. Le bourg se modernise et se développe, puis entame une période d'exode rural jusqu'au début des années 2000. Sa proximité avec Segré et la construction de nouveaux lotissements permettent au village d'enrayer le déclin démographique.

    Elle est depuis le [1], intégrée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou Bleu.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune angevine du Segréen, Le Bourg-d'Iré se situe au sud de Noyant-la-Gravoyère, sur la route D 181[2], Le Tremblay / Sainte-Gemmes-d'Andigné[3]. Le bourg se trouve sur la rive nord de la Verzée[4].

    Les communes les plus proches sont Noyant-la-Gravoyère (km), Le Tremblay (km), Combrée (km), Nyoiseau (km), Sainte-Gemmes-d'Andigné (km), Bouillé-Ménard (km), Bourg-l'Évêque (km), Loiré (km), Segré (km) et Challain-la-Potherie (km)[5].

    GĂ©ologie et relief

    Le territoire de la commune se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Segréen[6].

    Hydrographie

    La Verzée, après le pont du quartier Saint-Jean.

    Le territoire de la commune est traversé d'ouest en est par la Verzée qui contourne le bourg du village au sud et sépare le bourg du quartier Saint-Jean. Deux autres petits ruisseaux s'écoulent du sud au nord, le ruisseau des étangs, qui rejoint le ruisseau de la Rivière Tiercé, ce dernier se jetant dans la Verzée. La Verzée a permis la création de plusieurs étangs ainsi que de bassins de lagunage.

    Voies de communication et transport

    Le chef-lieu communal du Bourg-d'Iré est traversé d'ouest en est par la D 181 qui autorise un accès facile, à l'est, à Sainte-Gemmes-d'Andigné, dans la banlieue ouest de Segré. Au nord, la D 219 qui rejoint Noyant-la-Gravoyère permet de gagner, à l'ouest et au nord-ouest, Châteaubriant ou Rennes.

    Aucun transport en commun ne dessert de façon régulière le Bourg-d'Iré en 2014. Le réseau AnjouBus du Conseil général de Maine-et-Loire comporte deux lignes régulières d'autobus d'Angers à Segré puis Châteaubriant et d'Angers à Segré puis Rennes ; ces deux lignes passent par Noyant-la-Gravoyère à 3,5 km au nord du Bourg-d'Iré[7]. Toutefois, un système de transport à la demande est mis en place par AnjouBus pour certaines communes non desservies de manière régulière, dont le Bourg-d'Iré[8].

    La gare SNCF la plus proche est celle d'Angers à 43 min de trajet, alors que les aéroports d'Angers ou de Rennes se trouvent à respectivement 1 h et 1 h 10 du Bourg-d'Iré.

    Urbanisme

    En , on comptait 379 logements à Bourg-d'Iré, dont 86 % étaient des résidences principales, pour une moyenne dans le département de 85 %, et dont 70 % des ménages en étaient propriétaires[9].

    Toponymie

    Parmi les formes anciennes du nom, on trouve Yri et Hiri entre et , Ecclesia de Burgo Ireii en , Borc d'Iré en [10], Bourg Diré en , Bourg-Diré en , puis Le Bourg-d'Iré[11] - [Note 1].

    Le nom de la commune proviendrait du nom Irius, dérivé de Irus voir de Hirrius mentionné dans des textes romains. Le terme de bourg désigne quant à lui une place fortifiée près d'un domaine noble ou seigneurial[12].

    Histoire

    Préhistoire et antiquité

    Une hache en pierre polie a été trouvée sur le territoire de la commune, attestant du passage d'homme à la préhistoire. Plusieurs toponymes dont les noms contiennent « la Pierre » pourraient attester de monuments mégalithiques. À l'antiquité, une villa gallo-romaine semble probable, bien que son emplacement soit inconnu[13].

    Moyen Ă‚ge

    Le premier prêtre connu desservant le Bourg-d'Iré est Geoffroi, vers 1130-1135. Au XIIe siècle, l'église, alors dans les mains d'un seigneur laïque, est acquise par l'évêque d'Angers Geoffroi III la Mouche. En 1177, il la remet au chapitre de la cathédrale d'Angers. La paroisse devint, à une date inconnue, le siège du doyenné de Candé[13].

    Ancien régime

    Chapelle du Buron, construite en 1724.

    Les registres paroissiaux commencent en 1610. Aux XVIe et XVIIe siècles, on trouve dans la paroisse des chirurgiens et des notaires. La seigneurie du Bourg-d'Iré est alors siège d'une châtellenie, d'où la présence de notaires. L'évêque d'Angers visite la paroisse en 1644 et donne la confirmation à 344 personnes[13].

    En 1702 et 1703, à leur mort, Perrine et Jeanne Jamet font don d'une closerie et d'une maison pour assurer l'entretien d'une maîtresse d'école devant également soigner les pauvres. En 1707, la paroisse subit l'épidémie de dysenterie qui ravage le Haut-Anjou. La paroisse passe de 87 sépultures en 1706 à 247 l'année suivante. En 1724, Guy André de Laval fonde la chapelle du Buron. La Verzée permet l'installation d'un tanneur, mentionné en 1764[13] - [14].

    En 1788, la paroisse dĂ©pendant alors du diocèse d'Angers et Ă©tait le siège du doyennĂ© de CandĂ©. Elle dĂ©pendant du grenier Ă  sel de PouancĂ©. La paroisse payait, Ă  la fin du XVIIIe siècle, 2 233 livres pour le vingtième, 4 000 livres pour la taille et 1 600 pour la capitation. On y trouve un chirurgien, une sage-femme et une brigade de gabelous. Elle comptait cinq privilĂ©giĂ©s : le chevalier d'ArmaillĂ©, le comte de Falloux, Mme Veillon, la comtesse de la Poterie et le curĂ©. La terre agricole est considĂ©rĂ©e comme assez bonne, permettant de nombreuses cultures de cĂ©rĂ©ales, avec un tiers de landes et des prĂ©s, des moutons, des pommiers et châtaigniers, et un peu de bĂ©tail. En 1789, le cahier de dolĂ©ances rĂ©clame notamment de meilleures routes vers SegrĂ©, une rĂ©glementation de la fĂ©odalitĂ© et des droits de chasse, et une baisse des impĂ´ts, la paroisse possĂ©dant de nombreux pauvres et mendiants[14].

    RĂ©volution et chouannerie

    Plaque commémorative d'Anne Hamard, dans l'église du bourg.

    Lors de la Révolution de 1789, le prêtre et son vicaire refusent de prêter serment et sont déportés en Angleterre et en Espagne. Un second vicaire s'enfuit et se cache dans les environs, mariant et inhumant les catholiques. Le prêtre constitutionnel nommé renonce rapidement à son poste[14]. Le 16 juillet 1794, l'église est incendiée par les chouans[15]. Ceux-ci passent la nuit dans le bourg la veille du combat de Noyant-la-Gravoyère, en . Une habitante de la paroisse, Anne Hamard, est fusillée en 1794, lors des fusillades d'Avrillé.

    XIXe siècle

    La mémoire de la chouannerie reste très présente dans la commune au début du XIXe siècle. En 1830, le curé du Bourg-d'Iré exhorte les fidèles à prendre les armes contre Louis-Philippe Ier, l'usurpateur. La présence de nombreux nobles et leur importance dans le tissu social local amène des habitants à collaborer avec les chouans. Dans les années 1830, un cultivateur du Bourg-d'Iré est poursuivi en justice à Segré pour avoir hébergé des chouans[16].

    Au XIXe siècle le Bourg-d'Iré devint un centre agronomique renommé grâce à l'action du comte de Falloux. Ce dernier, « fils du pays », fut député légitimiste et ministre de l'Instruction publique et des Cultes de 1848 à 1849[17].

    En 1850, Alfred de Falloux hérite de ses parents un domaine de 717 hectares dans le Segréen, dont 70 au Bourg-d'Iré. À partir de 1854, il le transforma avec l'aide de Jean-Baptiste Lemanceau, le maire du Bourg-d'Iré, en une ferme agricole de grande renommée, le Domaine. C'est là que fut élevée et d'où se répandit à travers l'Anjou la race bovine Durham-Anjou. Afin de compléter son domaine, Falloux fait construire un imposant château au lieu-dit la Mabouillère. Cette demeure accueillit de grands noms politiques, religieux et intellectuels du XIXe siècle : Montalembert, Dom Guéranger ou encore madame Swetchine.

    La construction de ce domaine entraîne la modernisation du village : des commerces s'ouvrent, les maisons traditionnelles (peu confortables) laissent place à des demeures plus conformes aux critères urbanistiques du XIXe siècle, un lavoir (offert par Falloux aux femmes du bourg) et une caserne de pompiers sont également créés.

    La mort du comte de Falloux, survenue en janvier 1886, marque la fin des « belles heures » du Bourg-d'Iré.

    • Statue du comte de Falloux, au Bourg-d'IrĂ©.
      Statue du comte de Falloux, au Bourg-d'Iré.
    • Vue du quartier Saint-Jean.
      Vue du quartier Saint-Jean.
    • Le lavoir public.
      Le lavoir public.
    • Château de la Maboulière.
      Château de la Maboulière.

    Époque contemporaine

    Pendant la Première Guerre mondiale, 51 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, cinq habitants sont tués, dont deux en déportation[15]. L'électricité arrive dans le bourg en 1925[15].

    Au XXe siècle, Le Bourg-d'Iré se modernisa pour présenter sa physionomie actuelle.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Mairie annexe.

    Administration actuelle

    Depuis le Le Bourg-d'Iré constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué et d'une mairie annexe[1].

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    décembre 2016 En cours Hubert Boultoureau[18] - [19] Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Administration ancienne

    Liste des maires successifs[14]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1802 Poillièvre Démissionnaire
    1802 1808 Poitevin
    1808 1826 Frédéric-Guillaume Falloux du Coudray
    1826 1830 Ambroise de la Forest d'Armaillé
    1830 1845 Jacques Poitevin
    1845 1850 David-Auguste Jamin
    1850 1857 Jacques Poitevin
    1857 1878 Daniel-Auguste Jamin
    1878 1888 Jean-Baptiste Lemanceau
    1888 1900 Louis Livergnage
    1900 1917 Henry de la Forest d'Armaillé marquis d'Armaillé, mort pour la France en 1917.
    1919 1935 Louis de Blois comte, sénateur du Maine-et-Loire
    Nommé conseiller départemental en 1943[20]
    1935 1947 René Richard
    1947 1989 Constant MĂ©nard Maire et Agriculteur
    1989 2001 Roland Bruneau Retraité
    2001 2008 Jean-Claude Thierry Cadre technique retraité
    2008 décembre 2016 Hubert Boultoureau[21] Retraité

    Jumelage et partenariat

    Au 20 octobre 2014, la commune ne comporte pas de jumelage[22].

    Ancienne situation administrative

    La commune était membre de la communauté de communes du canton de Segré, elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration dans Segré-en-Anjou Bleu.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Ses habitants sont appelés les Bourg-d'Iréens[23].

    Évolution démographique

    Dans son Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, Célestin Port livre le compte de la population du Bourg-d'Iré sous l'Ancien Régime. La population est exprimée en « feux », c'est-à-dire en foyer de famille. Pour estimer le nombre d'habitants, il faut appliquer un coefficient multiplicateur d'environ 5.

    Évolution démographique avant 1793[15]
    1720 1789
    245 feux259 feux


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[25] - [Note 2].

    En 2014, la commune comptait 887 habitants, en augmentation de 8,44 % par rapport Ă  2009 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2649281 0381 2591 2561 1781 1821 1981 285
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2521 3151 4281 3491 3071 3081 2921 2651 196
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2521 2851 2121 0451 018962899956955
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    978915911851782724758818887
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,2 %) est en effet inférieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,2 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

    • 52,2 % d’hommes (0 Ă  14 ans = 24,4 %, 15 Ă  29 ans = 16,9 %, 30 Ă  44 ans = 24,4 %, 45 Ă  59 ans = 13,8 %, plus de 60 ans = 20,6 %) ;
    • 47,8 % de femmes (0 Ă  14 ans = 22,8 %, 15 Ă  29 ans = 14,8 %, 30 Ă  44 ans = 26,3 %, 45 Ă  59 ans = 14,8 %, plus de 60 ans = 21,3 %).
    Pyramide des âges à Le Bourg-d'Iré en 2008 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2
    90 ans ou +
    0,3
    6,8
    75 Ă  89 ans
    7,7
    13,6
    60 Ă  74 ans
    13,3
    13,8
    45 Ă  59 ans
    14,8
    24,4
    30 Ă  44 ans
    26,3
    16,9
    15 Ă  29 ans
    14,8
    24,4
    0 Ă  14 ans
    22,8
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ans ou +
    1,1
    6,3
    75 Ă  89 ans
    9,5
    12,1
    60 Ă  74 ans
    13,1
    20,0
    45 Ă  59 ans
    19,4
    20,3
    30 Ă  44 ans
    19,3
    20,2
    15 Ă  29 ans
    18,9
    20,7
    0 Ă  14 ans
    18,7

    Enseignement

    La commune est située dans l'Académie de Nantes. Elle abrite une école maternelle et élémentaire privée[29].

    Sports

    On pratique le tennis et le football sur le territoire de la commune. On y trouve Ă©galement une association de boule de fort[30].

    Équipements culturels

    La commune dispose de deux salles communales[31] et d'une bibliothèque[32].

    Santé

    Si un cabinet d'infirmières est installé au Bourg-d'Iré[33], la commune de propose pas les services d'un médecin généraliste ; les praticiens les plus proches exercent à Noyant-la-Gravoyère ou Combrée, à environ trois kilomètres[34]. L'hôpital le plus proche est l'hôpital des Hauts Saint-Jean, à Segré, rattaché au centre hospitalier du Haut-Anjou[35].

    Économie

    Tissu Ă©conomique

    Sur 77 établissements présents fin 2010, 44 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 34 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[9].

    Commerce et artisanat

    On trouve plusieurs commerces sur la commune, tel une boulangerie-pâtisserie, un café-restaurant, une supérette, ainsi que plusieurs activités artisanales, telle la menuiserie-ébénisterie, la peinture, la couverture, l'électricité, etc.[33].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Symphorien du Bourg-d'IrĂ©, des XVIIe siècle et XIXe siècles[36].
    • Château de La Mabouillère ou château du Bourg d'IrĂ©, des XIXe et XXe siècles, rĂ©alisĂ© par les architectes RenĂ© HodĂ© et Cordoin [37]. AppelĂ© Château de Bellevue Ă  la fin du XXe siècle, il est dĂ©sormais appelĂ© Château de Falloux [38] depuis 2016. Face au projet d'implantation d'Ă©oliennes, ses propriĂ©taires amĂ©ricains dĂ©cident de le mettre en vente[39].
    • Château de la Douve ou château de la Turpinière, des XIXe et XXe siècles[40].
    • Chapelle de la Douve du XIXe siècle[41]
    • Église Saint-Symphorien.
      Église Saint-Symphorien.
    • Château de La Mabouillère.
      Château de La Mabouillère.
    • Château de la Douve.
      Château de la Douve.
    • Chapelle de la Douve.
      Chapelle de la Douve.

    Personnalités liées à la commune

    • Alfred de Falloux (1811-1886), homme politique. Il a habitĂ© la commune qui lui a rendu hommage en plaçant une statue le reprĂ©sentant au bord de la VerzĂ©e[42].
    • FrĂ©dĂ©ric de Falloux du Coudray (1815-1884), cardinal, nĂ© au Bourg-d'IrĂ©.
    • Louis de Blois (1880-1945), maire de la commune en 1919, puis sĂ©nateur.
    • Pierre PĂ©teul (1895-1990), prĂŞtre capucin, connu pour son action en faveur des Juifs durant la Seconde Guerre mondiale, nĂ© au Bourg-d'IrĂ©.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • CĂ©lestin Port, Dictionnaire historique, gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e Ă©d. (BNF 33141105, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
    2. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67,‎ , p. 29-31 (lire en ligne [PDF]).
    2. Google Maps
    3. IGN et BRGM, Géoportail Le Bourg-d'Iré (49), consulté le 19 août 2012.
    4. Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1874-1878, Édition révisée de 1965 par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt, t. 1 p. 466 et suivantes.
    5. Lion1906, Distances orthodromiques à partir de Le Bourg-d'Iré (49), consulté le 5 septembre 2014 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
    6. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 158 — Données consultables sur WikiAnjou.
    7. « Lignes régulières - Horaires d'hiver », sur le site d'AnjouBus, le réseau de transport du Conseil général de Maine-et-Loire (consulté le ).
    8. « À la demande - Bassins, horaires et tarifs », sur le site d'AnjouBus, le réseau de transport du Conseil général de Maine-et-Loire (consulté le ).
    9. Insee, Statistiques locales du territoire de Le Bourg-d'Iré (49), consultées le 9 décembre 2012.
    10. Édition révisée de du Celestin Port, op. cit., p. 466-467.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes & lieux-dits du Maine-et-Loire, , p. 35.
    13. Port 1965, p. 468.
    14. Port 1965, p. 469.
    15. Port 1965, p. 467.
    16. Christophe Aubert, Le temps des conspirations: la répression politique en Maine-et-Loire entre 1814 et 1870, Éditions Cheminements, 2006, p. 87
    17. « Frédéric de Falloux du Coudray », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale (consulté le ).
    18. « Conseil municipal », sur Mairie de Segré-en-Anjou Bleu (consulté le ).
    19. « Segré-en-Anjou Bleu. Les 15 maires délégués connus », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
    20. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution », sur Gallica,
    21. Ouest-France, Hubert Boultoureau réélu maire, article du 1er avril 2014.
    22. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    23. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Éditions Cheminements, 2004, p. 35.
    24. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
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