Château de la Douve
Le château de la Douve est un château construit au XIXe siècle dans la commune du Bourg-d'Iré, en Maine-et-Loire.
Château de la Douve | ||
Vue de la façade du château. | ||
Nom local | Château de la Turpinière | |
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Architecte | Auguste Bibard | |
Début construction | 1871-1874 | |
Propriétaire initial | Henri d’Armaillé | |
Propriétaire actuel | Jean-Pierre De Clercq | |
Coordonnées | 47° 40′ 47″ nord, 0° 58′ 29″ ouest | |
Pays | France | |
Région | Pays de la Loire | |
Département | Maine-et-Loire | |
Commune | Le Bourg-d'Iré | |
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Site web | http://www.myfrenchcastle.dk/ | |
Localisation
Le château a été construit sur une hauteur dominant la Verzée et le village du Bourg-d'Iré. Le château se trouve à une altitude de 46 mètres, tandis que la Verzée se situe à une trentaine de mètres à cet endroit. Il se situe le long de la D181 menant à Segré.
Histoire
Le château se situe dans un ancien fief relevant de la Roche d'Iré. C'est au départ une petite maison seigneuriale, avec une métairie. René Cormier l'acquiert le [1]. Claude Cormier en est propriétaire en 1637, puis le domaine passe en 1672 en héritage à Françoise Cormier, veuve de Jacques Grandet, lieutenant de la Maréchaussée d'Anjou. En 1784, Marie Louis de Goureau de la Blanchardière, propriétaire du domaine, décède. Celui-ci va alors à Etiennette Catherine Françoise Goureau[2].
Au XIXe siècle, Ambroise Louis Henri de La Forest d'Armaillé[3] (1820-1892) en devient propriétaire, sa grand-mère étant Etiennette Catherine Françoise Goureau[2]. Il se marie le à Gabrielle de Buisseret-Steebecque de Blarenghien[4]. C'est grâce à ce mariage et à l'argent de sa femme qu'il entreprend la construction du château de la Douve[5].
Henri d'Armaillé fait appel à l'architecte Auguste Bibard pour la construction du château vers 1871[6]-1874[2]. On y adjoint une chapelle vers 1880[6].
Au XXe siècle, le château est vendu et acquis avant la Seconde Guerre mondiale par la Compagnie des wagons-lits, qui décide de transformer le bâtiment en hôtel-restaurant et y accueillir des colonies de vacances[2]. Vendu, le château est aujourd'hui une propriété privée fermée au public, et est devenu un hôtel de luxe.
Architecture
- Corps de logis.
- Pavillon et toiture.
Références
- Le Bourg-d'Iré sur odile-halbert.com
- Port 1978, p. 64
- Correspondance du comte de Falloux
- Généalogie de Gabrielle de Buisseret-Steebecque de Blarenghien
- Château de la Douve sur maisonsegre.wordpress
- « Château de la Douve ou Château de la Turpinière », notice no IA49001737, base Mérimée, ministère français de la Culture
Sources
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310, lire en ligne)