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Combat de Noyant-la-Gravoyère

Le combat de Noyant-la-Gravoyère a lieu lors de la Chouannerie. Le , les Chouans repoussent une attaque des Républicains.

Combat de Noyant-la-Gravoyère
Informations générales
Date
Lieu Noyant-la-Gravoyère
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
RĂ©publicains Chouans
Commandants
• Louis d'Andigné
Forces en présence
510 Ă  550 hommes[1] - [2]400 hommes[3]
Pertes
75 morts[1]
21 blessés[1]
quelques prisonniers (relâchés)[3]
inconnues

Chouannerie

Batailles

CoordonnĂ©es 47° 42′ 17″ nord, 0° 57′ 14″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat de Noyant-la-Gravoyère
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Combat de Noyant-la-Gravoyère
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
(Voir situation sur carte : Maine-et-Loire)
Combat de Noyant-la-Gravoyère

Prélude et forces en présence

Le combat a lieu le 17[2], le 19[1] ou le 21[3] septembre 1799. Une colonne de 510[1] à 550[2] soldats républicains, partie d'Ancenis, composée de 350 gardes nationaux d'Angers et 150 militaires de 5e et 19e demi-brigade d'infanterie légère[1] et d'hommes de la 107e d'infanterie de ligne[2], rencontre les Chouans entre Noyant-la-Gravoyère et la forêt d'Ombrée[2]. Les soldats des demi-brigades revenaient des campagnes d'Italie, capturés par les Russes ils avaient été échangés contre la promesse de ne plus servir, et ainsi avaient été envoyés contre les chouans[3].

Les chouans sont au nombre de 1 800 Ă  2 000 selon le rapport rĂ©publicain, mais d'AndignĂ© dĂ©clare n'avoir Ă  ce moment que 400 hommes avec lui, lui-mĂŞme porte le nombre des rĂ©publicains de 700 Ă  800 hommes[3]. Les chouans ont passĂ© la nuit au Bourg-d'IrĂ© et sont en chemin pour BouillĂ©-MĂ©nard lorsque leurs Ă©claireurs signalent la prĂ©sence des rĂ©publicains divisĂ©s en deux colonnes. Cependant comme les bleus ont tendance Ă  Ă©viter les rencontres Ă  cette pĂ©riode, d'AndignĂ© estime qu'elles ne cherchent pas Ă  les attaquer, nĂ©anmoins il divise lui-mĂŞme sa troupe en deux colonnes. Il envoie une avant-garde sur BouillĂ©-MĂ©nard et reste lui-mĂŞme pour dĂ®ner avec son Ă©tat-major et le reste de ses troupes dans une ferme, près du bourg[3].

La bataille

Cependant un espion républicain de Pouancé, chargé d'embaucher des chouans, est découvert et fusillé. Sa fille, qui se trouvait avec lui, repart après qu'on lui eût remis les vêtements de son père. En chemin, sur la route de Segré à Pouancé, celle-ci croise les colonnes républicaines qui venaient de se réunir et leur indique la position des chouans[3].

Les Républicains attaquent et engagent l'avant-garde. À un kilomètre de là, d'Andigné est prévenu, il rassemble ses hommes et se porte au combat. Les militaires, venus d'Italie et sans expérience des guerres de l'Ouest, sont surpris par les renforts chouans et mis en déroute[3], ils se replient sur Segré, puis Le Lion-d'Angers[3] - [1].

Les pertes des rĂ©publicains sont de 150 hommes selon d'AndignĂ©[3], tandis que selon le rapport des autoritĂ©s rĂ©publicaines, elles sont de 75 morts et 21 blessĂ©s[1]. D'AndignĂ© n'Ă©voque pas la perte des chouans, il indique que les blessĂ©s rĂ©publicains restĂ©s sur le champ de bataille sont secourus par ses hommes, soignĂ©s, puis relâchĂ©s[3].

Bibliographie

Références

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