Bataille de la Hennerie
La bataille de la Hennerie se déroula pendant la Chouannerie le 2 octobre 1799 à Argentré.
RĂ©publicains | Chouans |
• Margeret | • Louis de Bourmont |
~ 500 hommes | 3 000 hommes |
Batailles
- Liffré
- 1re Argentré
- Expédition de Quiberon
- Plouharnel
- Quiberon
- Segré
- 1er Rocher de La Piochais
- La Ceriseraie
- La Cornuaille
- 1re La Croix-Avranchin
- La Vieuville
- 1re Saint-James
- 2e Rocher de La Piochais
- 2e La Croix-Avranchin
- Auverné
- Andigné
- Croix-Couverte
- Tinchebray
- L'Auberge-neuve
- Locminé
- Saint-Hilaire-des-Landes
- Val de Préaux
- Le Grand-Celland
- 2e Argentré
- Noyant-la-Gravoyère
- La Hennerie
- Le Mans
- Nantes
- Saint-Brieuc
- Le Lorey
- Mont-Guéhenno
- La Tour d'Elven
- 2e Saint-James
- Pont du Loc'h
- Les Tombettes
Coordonnées | 48° 05′ 06″ nord, 0° 38′ 24″ ouest |
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DĂ©roulement
Après avoir pris Louverné, l'armée catholique et royale du Maine commandée par Bourmont se met en marche vers la Sarthe. Avertie, la ville de Laval réunit soldats de garnison, gardes nationaux et volontaires et envoie une colonne intercepter les Chouans. Celle-ci commandée par le chef de bataillon Margeret se porte sur Louverné, mais le bourg a été évacué. Elle rencontre les Chouans aux landes de la Hennerie, en Argentré à la tombée de la nuit[1].
Les Républicains attaquent l'arrière-garde royaliste, les Chouans rétrogradent en engagent toutes leurs forces. D'Hauterives donne avec les réserves, et François Logerais, dit « Pimousse » attaque sur le flanc avec sa compagnie de Marigné. Débordés les Républicains prennent la fuite après une heure et demie de combats, quelques grenadiers parviennent à assurer la retraite sur Laval où les Chouans les poursuivent jusqu'à la rue du Hameau. Maîtres du terrain, les Chouans passent ensuite la nuit au château de Hauterive[1].
Pertes
Concernant les pertes, le Bulletin de l'armée royale du Maine rapporte que les Républicains ont perdu 180 hommes, ainsi que bon nombre de prisonniers, 400 fusils et 20 chevaux, tandis que les pertes de leurs troupes sont de 6 tués et 8 blessés. Dans son rapport au général Darnaud, le chef de bataillon Margeret indique que « beaucoup de monde manque à l'appel ». En réalité le nombre de soldats républicains tués, retrouvés après la bataille et enterrés dans divers villages, est au nombre de 49[1].
Bibliographie
- Ferdinand Gaugain, Histoire de la Révolution dans la Mayenne, deuxième partie, la chouannerie, t. I, R.Chailland, p. 349-350.