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Lampaul-Ploudalmézeau

Lampaul-Ploudalmézeau [lɑ̃pɔl pludalmezo] est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Lampaul-Ploudalmézeau
Lampaul-Ploudalmézeau
L'église paroissiale Saint-Paul-Aurélien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Brest
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Iroise
Maire
Mandat
Anne Apprioual
2020-2026
Code postal 29830
Code commune 29099
Démographie
Gentilé Lampaulais
Population
municipale
825 hab. (2020 en diminution de 0,24 % par rapport à 2014)
Densité 130 hab./km2
Population
agglomération
43 267 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 40″ nord, 4° 39′ 14″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 62 m
Superficie 6,35 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Brest
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plabennec
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Lampaul-Ploudalmézeau
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Lampaul-Ploudalmézeau
Liens
Site web Site de la commune

    Géographie

    Situation

    Le bourg de Lampaul-Ploudalmézeau est situé à 27 km au nord-ouest de Brest et à km au nord-nord-est de Ploudalmézeau.

    Carte de la commune de Lampaul-Ploudalmézeau.
    Communes limitrophes de Lampaul-Ploudalmézeau
    La Manche
    Ploudalmézeau Lampaul-Ploudalmézeau Saint-Pabu
    Ploudalmézeau, Plouguin Plouguin

    La commune, littorale de la Manche, est limitée par deux petits fleuves côtiers, le Frout ou Gouer ar Frout à l'ouest (qui sépare la commune de celle de Ploudalmézeau) et le ruisseau du Ribl à l'est (qui sépare la commune de celle de Saint-Pabu). Son littoral, peu étendu, forme la plage des Trois Moutons, et est bordé de larges dunes atteignant 14 mètres d'altitude au maximum ; c'est « une côte basse, grise, blanche et noire, où le sable et les plateaux de roches s'emmêlent » a écrit André Guilcher[1].

    L'île du Bec, l'île de Rosservo et l'île de Coulouarn sont situées au large de Lampaul-Ploudalmézeau.

    Le finage communal forme un rectangle orienté nord-sud et dont les parties intérieures sont constituées par un fragment du plateau du Léon en pente douce vers la mer atteignant au maximum 62 mètres d'altitude dans sa partie méridionale. Le bourg, situé au centre-nord du territoire communal, est vers 28 mètres d'altitude.

    La commune est restée essentiellement rurale, présentant dans sa partie sud un paysage de bocage avec habitat dispersé constitué de fermes isolées et hameaux. Son littoral a été, en raison des dunes le bordant, préservé de l'urbanisation ; une rurbanisation balnéaire est toutefois sensible en arrière des dunes aux alentours de Ty Cam et Ty Nevez, ainsi qu'une périurbanisation dans le quartier de Kersquivit, limitrophe du bourg de Ploudalmézeau.

    La vague "Annaëlle"

    Situé au nord de l'île de Rosservo, le site de la vague "Annaëlle", découverte au début des années 2 000 par Laurent Jedoudez, est difficilement accessible ; c'est une vague déferlant sur une dalle rocheuse, qui est souvent redoutable, voire effroyable. Elle attire le gratin du bodyboard mondial. Le "7e Annaëlle Challenge" a été organisé en décembre 2021 avec 16 compétiteurs et a été remporté par Pierre-Louis Costes, pour qui "Annaëlle" est « l'une des meilleures vagues de reef en France, si ce n'est la meilleure »[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 900 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudalmezeau », sur la commune de Ploudalmézeau, mise en service en 1998[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 006,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à 23 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,7 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Lampaul-Ploudalmézeau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19] - [20].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (57,2 %), terres arables (13 %), zones urbanisées (11,6 %), prairies (7,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,9 %), zones humides côtières (0,5 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Histoire

    Toponymie et origines

    Le nom de Lampaul-Ploudalmézeau (Lambaol-Gwitalmeze en breton) provient du mot breton lann (monastère), et de Paol (Pol ou Paul), donc le monastère de Paul[26], auquel on a ajouté le suffixe « Ploudalmézeau », du nom de la commune voisine, pour différencier la commune d'autres ayant pour nom Lampaul », entre autres Lampaul-Plouarzel ou Lampaul-Guimiliau.

    Lampaul-Ploudalmézeau doit en effet son origine à la création d’un ermitage par saint Pol Aurélien au VIe siècle, à l’emplacement de l’église actuelle[26]. Selon la légende, Saint Pol Aurélien aurait été appelé à Lampaul par un de ses compagnons, dont l'ermitage avait été plusieurs fois détruit par un buffle, incarnation du Malin. « Le Saint ayant délivré le pays de cet hôte terrible, y fixa sa demeure pour un peu de temps, tandis que ses disciples continuaient à vivre dispersés çà et là. Il bénit ce lieu, il bénit en particulier la fontaine, et se construisit, comme dans ses établissements antérieurs, un oratoire et une petite cellule. »[27]

    Saint Pol Aurélien est un des sept saints fondateurs de la Bretagne (avec saint Brieuc, saint Tugdual, saint Patern, saint Corentin, saint Samson et saint Malo). Originaire de Glamorgan au Pays de Galles, saint Pol Aurélien est le fondateur de l'évêché du Léon. Né en l'an 492 (ou en 480), Pol Aurélien aurait appartenu à la famille britto-romaine des « Aurelianus » (Ve-VIe siècles) ; il est présenté comme un disciple de saint Ildut. Le roi franc Childebert Ier (511-588) le fit ordonner évêque et le plaça à la tête de l’évêché de Léon à Kastell-Paol (Saint-Pol-de-Léon). À la suite de son retrait, vers l'an 553, sur l’île de Batz, trois évêques lui succédèrent de son vivant : Jaoua, Ternvael (ou Tiernomallus) et Keveren (ou Cetomerinus). Il meurt semble-t-il vers 580 (ou 594).

    Antiquité

    Une pièce d'or frappée probablement à Cyrène, ville grecque de Libye, entre 322 et 313 avant J.-C., fut trouvée en 1959 sur la plage de Porz-Gwenn, mêlée à des algues. C'est sans doute une preuve du voyage que Pythéas, navigateur grec, entreprit vers les rivages armoricains à cette époque[28].

    Moyen Âge

    Lampaul était une ancienne trève de Ploudalmézeau. Elle a été érigée en paroisse entre 1330 et 1427. La paroisse de Lampaul-Ploudalmézeau dépendait autrefois de l'archidiaconé d'Ac'h faisant partie de l'évêché de Léon.

    On rencontre les appellations suivantes : Monasterium sive vulgato nomine Lanna Pauli in Plebe Telmedovia (en 884), Landapauli Ploedalmezeu (en 1467), Lambaol Guitalmezeau (en 1787).

    Époque moderne

    Au XVIe siècle, Lampaul-Ploudalmézeau faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan[29].

    En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Lambol-Guital-Mezeau [Lampaul-Ploudalmézeau] de fournir 9 hommes et de payer 59 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »[30].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Lampaul-Ploudalmézeau en 1778 :

    « Lampaul ; près Ploudalmézeau, sur la côte, à 11 lieues un quart à l'ouest de Saint-Pol-de-Léon, son évêché ; à 49 lieues de Rennes et à 5 lieues de Brest, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1 000 communiants[31]. La cure est présentée par l'Évêque. Il y a dans cette paroisse trois hautes-justices, une moyenne et six basses, qui ressortissent au siège royal de Brest. Son territoire, borné à l'ouest et au nord par la mer, est fertile en toutes sortes de grains. Les terres sont bonnes et cultivées avec le plus grand soin. (...). Lesguen et le Carpont [le manoir du Carpont fut édifié au XVe siècle par la famille Le Maucazre], maisons nobles[32]. »

    Le XIXe siècle

    En 1813, selon le recteur, deux chapelles en bon état de réparation existent alors dans la paroisse : celle de Sainte-Brigitte, dont un sieur Coum aurait été fondateur, et celle de Kerber, construite par le sieur Lesguern [en fait Lesguen, seigneur de Lestrémeur en Ploudalmézeau, probablement][33].

    Lampaul-Ploudalmézeau vers le milieu du XIXe siècle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Lampaul-Ploudalmézeau en 1843 :

    « Lampaul-Ploudalmézeau (sous l'invocation de saint Pol) : commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui succursale. (...) La récolte du goémon favorise beaucoup l'agriculture de cette commune : les terres sont bien cultivées, et le blé qu'elles produisent suffit, et au-delà, à la consommation locale. Le bois de charpente manque, mais l'orme et le frêne réussissent assez bien. Géologie : constitution granitique. On parle le breton[34]. »

    Une épidémie de choléra fit 9 morts à Lampaul-Ploudalmézeau entre le 4 et le [35].

    Les écoles de Lampaul-Ploudalmézeau

    Une école avait ouvert en 1834 à Lampaul-Ploudalmézeau sous la pression du préfet, mais son premier instituteur sombra dans l'ivrognerie et le second, qui ne put obtenir son brevet de capacité, fut révoqué en 1842. Une école congréganiste ouvrit à Lampaul-Ploudalmézeau en 1867. Une école laïque de garçons fut construite en 1893, à la suite d'une mise en demeure du préfet, malgré les protestations du Conseil municipal qui jugeait qu'elle « est non seulement inutile, mais préjudiciable aux intérêts de la commune ». Une école laïque de filles ouvrit le , à la suite d'une nouvelle mise en demeure du préfet, mais la plupart des parents préférèrent envoyer leurs enfants à l'école chrétienne de Ploudalmézeau. En 1924, l'ouverture d'une école privée catholique de filles dans la commune entraîna la fermeture de l'école publique des filles[36].

    Lampaul-Ploudalmézeau décrit en 1889

    Benjamin Girard décrit ainsi Lamaul-Ploudalmézeau en 1889 :

    « Cette commune, dont la partie nord borde le littoral, forme une bande de terre assez étroite entre les communes de Ploudalmézeau et Saint-Pabu. Le bourg, qui ne compte que 90 habitants, a une école mixte. (...) On prétend que les sables amoncelés au bord de la mer, dans ces parages, recouvrent une ancienne forêt, dont on apercevrait les vestiges dans les grandes marées d'équinoxe[37]. »

    L'attitude de la population lors d'un incendie en 1892

    Fin , un incendie se déclara dans une grange située près des maisons du bourg. « Toutes les maisons sont couvertes en chaume, et le vent porte les étincelles sur les toitures ; il n'y a pas de pompe ; l'eau manque, tout va brûler. Au son du tocsin, le recteur et tous les habitants du bourg sont accourus. En présence de l'immense danger, le recteur, cédant à une inspiration subite, propose à la foule de faire un vœu à Notre-Dame de Kersaint (...). Tout le monde se jette à genoux en face du brasier. Le recteur, à haute voix, au nom de ses paroissiens, s'engage, si le feu s'arrête dans sa marche, à aller en procession à Notre-Dame de Kersaint et à dire une messe d'actions de grâces. (...) Les fidèles bretons se sont à peine relevés que la toiture de l'étable s'effondre, coupant toute communication entre le foyer de l'incendie et les maisons. Le bourg de Lampaul-Ploudalmézeau était sauvé. (...) »[38].

    La Belle Époque

    La ferme de Pen-ar-Creac'h en Lampaul-Ploudalmézeau vers 1900 (carte postale).

    François Arzel, second maître canonnier, né à Lampaul-Ploudalmézeau et âgé de 30 ans, fut l'une des trois victimes lors de l'explosion prématurée d'une gargousse à bord du cuirassé Danton le près de Toulon[39].

    La Première Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Lampaul-Ploudalmézeau porte les noms de 36 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Deux d'entre eux au moins (Jean Gouzien[40], Jean Le Roux[41]) sont des marins disparus en mer ; la plupart des autres sont des soldats décédés sur le sol français, à l'exception de Jean Migadel, mort le alors qu'il était prisonnier en Allemagne et de Joseph Pellen, soldat au 166e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Gottem (Belgique)[42].

    L'Entre-deux-guerres

    Des jeunes paysans finistériens, notamment de Lampaul-Ploudalmézeau, émigrent pendant la décennie 1920 en direction du Périgord et du sud-ouest de la France ; certains s'installèrent dans le Périgord[43].

    La Seconde Guerre mondiale

    Jean Le Roux[44], Jean Milon[45], Robert Alaterre[46] et Daniel Lomenech[47] débarquèrent le à Lampaul-Ploudalmézeau avec deux postes émetteurs pour créer le réseau Johnny, chargé principalement de surveiller les mouvements de la Kriegsmarine autour du port de Brest.

    François Héliès[Note 7], maître chauffeur, a été décoré de la Croix de guerre en 1942 et fait chevalier de la Légion d'honneur en 1951, pour son courage à bord de son bâtiment alors que celui-ci s'apprêtait à couler[48].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    Pendant les cinq mandats de maire d'Yves Morel entre 1965 et 1995 sont décidés « la fin de l'extraction de sable dans les dunes communales, l'acheminement de l'eau potable et la création du syndicat d'eau intercommunal avec Saint-Pabu, le remembrement, la restauration de l'église, l'acquisition de l'ancienne école privée, le camping municipal ou encore l'éclairage public » ; en 1977 ouvre la première école Diwan[49].

    La première école Diwan

    La première Skol Diwan (école associative bretonnante) de France ouvrit le lundi à Lampaul-Ploudalmézeau, à l'initiative de René L'Hostis, syndicaliste et militant breton[50] - [51], avec la bienveillance du maire Yves Morel, et de son adjoint Louis Fourn, sensibles à la langue bretonne[52] - [53] - [54]. Elle comptait sept élèves de maternelle, l'instituteur était Denez Abernot. Elle était logée dans une salle municipale jouxtant la Mairie, en l’occurrence une ancienne école fermée depuis 5 ans,

    • Mairie et emplacement de la première école diwan
      Mairie et emplacement de la première école diwan
    • Plaque apposée sur la mairie
      Plaque apposée sur la mairie

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[55]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 An IV Joseph Calvarin[Note 8]
    An IX 1816 Vincent Marie Bouzeloc[Note 9] Cultivateur.
    1816 1858 François Marie Gélébart[Note 10] Cultivateur.
    1859 1881 Jean-Marie Le Dreff[Note 11] Cultivateur.
    1881 1895 Jean-François Bégoc[Note 12] Cultivateur.
    1895 1907 Jean-Yves Bouzeloc[Note 13] Cultivateur.
    1908 1912 Prigent Morel[Note 14] Cultivateur.
    1912 1925 Jean Cabon[Note 15] Cultivateur.
    1925 1944 Jean-Marie Pellen[Note 16] Cultivateur.
    ?
    1965 1995 Yves Morel[Note 17] Cultivateur. A effectué 5 mandats de maire[49].
    1995 mars 2008 Louis Fourn Cultivateur.
    mars 2008 21 septembre 2013 Patrice Cottebrune[Note 18] Colonel de l'armée de terre[56]
    Décédé en cours de mandat[57]
    novembre 2013 mars 2014 André Le Borgne Artisan retraité[58].
    mars 2014 En cours Anne Apprioual SE Professeure des écoles

    Démographie

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    772774491599836937941929899
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    852831845771783723730740702
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    686698694683671663615608596
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    594516538548595606664674753
    2014 2019 2020 - - - - - -
    827821825------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[59] puis Insee à partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Clocher côté est
      Clocher côté est
    • Porche côté est
      Porche côté est
    • Fontaine
      Fontaine
    • Le manoir de Rocervo (ou Rosservo ou Roscervo), inscrit aux monument historique en 1984. « Cet édifice a été détruit fin 1982. Il représentait l'exemple type du manoir fortifié du haut Léon. Demeurent les murs des trois enclos, les communs avec le double portail et le pigeonnier couvert de gradins. En 1925, le premier étage du logis a été rasé et une salle aux sablières coupées de corbels sculptés a été supprimée. Le pignon de droite soutenait deux cheminées monumentales armoriées. Le manoir a été bâti en 1617 (date inscrite sur la façade). Il se trouvait au centre d'un enclos. L'entrée dans la cour se faisait par un portail défendu à l'extérieur par deux tourelles percées de meurtrières. »[62]
    • Manoir de Rocervo au début du XXe siècle
      Manoir de Rocervo au début du XXe siècle
    • Rocervo - mur d'enceinte et pigeonnier
      Rocervo - mur d'enceinte et pigeonnier
    • Rocervo - chapelle
      Rocervo - chapelle
    • La commune possède sur son territoire beaucoup de croix et calvaires bretons dont certaines ont plus de mille ans : la croix Croaz-an-Aber (1917), les trois croix de Kergounan (haut Moyen Âge), la croix de Kersquivit (haut Moyen Âge), la croix de Kervidoret ou Croas-Ambich (haut Moyen Âge), la croix du cimetière, la croix Croas-Paul (XIVe siècle), la croix de Ty-Nevez (XIXe siècle).
    • Croix de Kergounan
      Croix de Kergounan
    • La commune possède une grande plage de sable blanc, la plage des trois moutons, d'où on peut admirer de nombreux véliplanchistes. On peut aussi y pratiquer le kitesurf et le char à voile.

    Personnalités liées à la commune

    Gabriel Éliès, ou Biel Elies, écrivain en breton sous le nom de Mab an Dig, est né à Portsall en 1910 et a grandi dans une petite ferme de Lampaul-Ploudalmézeau.

    Divers

    Le film Le peuple migrateur a été tourné en partie à Lampaul-Ploudalmézeau[63].

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. François Héliès, né le à Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le , journalier agricole.
    8. Joseph Calvarin, né le à Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le à Kerenvel en Lampaul-Ploudalmézeau.
    9. Vincent Marie Bouzeloc, né le à Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le à Kerguioc en Lampaul-Ploudalmézeau.
    10. François-Marie Gélébart, né le à Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le à Lampaul-Ploudalmézeau.
    11. Jean-Marie Le Dreff, né le à Quellou-Mad en Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le àKerhir en Lampaul-Ploudalmézeau.
    12. Jean-François Bégoc, né le à Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le au bourg de Lampaul-Ploudalmézeau.
    13. Jean-Yves Bouzeloc, né le à Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le à Kervizin en Lamapaul-Ploudalmézeau.
    14. Prigent Morel, né le à Lestrémeur en Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le à Lampaul-Ploudalmézeau.
    15. Jean Cabon, né le à Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le à Gorréminihy en Lamapul-Ploudalmézeau.
    16. Jean-Marie Pellen, né le à Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le à Lampaul-Ploudalmézeau.
    17. Yves Morel, né en 1923 à Kervioret en Lampaul-Ploudalmézeau, décédé le à Lampaul-Ploudalmézeau.
    18. Patrice Cottebrune, décédé le .

    Références

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    40. Jean Gouzien, né le à Ploudalmézeau, quartier-maître chauffeur à bord du cuirassé Bouvet, coulé victime d'une mine dans les Dardanelles le .
    41. Jean Le Roux, né le à Lampaul-Ploudalmézeau, quartier-maître électricien, mort le lors du naufrage du sous-marin Prairial, victime d'un abordage avec un vapeur anglais près du port du Havre
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    43. Sylvain Le Bail, "Cœurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs", Les oiseaux de papier, 2009, (ISBN 2916359311).
    44. Jean Le Roux, né à Lanmeur le , s'engagea dans la France libre dès décembre 1940 (il partit clandestinement de Camaret le , embarquant sur l'Émigrant ; il est décédé en octobre 2009, voir http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=81105
    45. Jean Milon, né le à Rennes ; il réussit en mars 1941 à s'introduire clandestinement dans la base de sous-marins de Saint-Nazaire alors en construction ; arrêté par les Allemands, il parvint à s'enfuir et embarque clandestinement dans la nuit du 13 au sur le sloop La Madelon pour gagner l'Angleterre, mais le bateau disparut en mer, voir « http://auxmarins.net//fiche_marin/6652/Milon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    46. Robert Alaterre, surnommé Johnny, né le à Nantes, embarque le à Douarnenez pour l'Angleterre à bord de la Petite Anna, débarque dans la nuit du à Lampaul-Ploudalmézeau et fut le chef du réseau Johnny jusqu'au n date à laquelle il dût s'enfuir depuis Concarneau pour l'Angleterre, voir http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=50766&page=1
    47. Daniel Lomenech, né le à Pont-Aven, participa à de nombreuses actions de renseignements en Bretagne jusqu'en août 1943, date à laquelle il reste en Grande-Bretagne car les Allemands , l'ayant identifié, le recherchent il servit pendant le reste de la guerre à bord de sous-marins anglais, voir http://www.pontaven.com/Daniel-Lomenech
    48. http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/leonore_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_4=LIEU-NSS&VALUE_4=LAMPAUL-PLOUDALMEZEAU%20ET%2029&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28LAMPAUL-PLOUDALMEZEAU%20ET%2029%29%20%3aLIEU-NSS%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=1&MAX3=100&DOM=All
    49. https://www.ouest-france.fr/bretagne/lampaul-ploudalmezeau-29830/yves-morel-maire-honoraire-s-en-est-alle-5750416
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    59. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    60. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    63. « Le peuple migrateur : les lieux de tournage », sur Tourisme en France.

    Voir aussi

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