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La Classe américaine

La Classe américaine : Le Grand Détournement, ou simplement La Classe américaine, est un téléfilm français écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, diffusé pour la premiÚre fois en 1993. Il s'agit du troisiÚme et dernier volet d'une série de téléfilms intitulée Le Grand Détournement[1].

La Classe américaine : Le grand détournement

RĂ©alisation Michel Hazanavicius
Dominique MĂ©zerette
Scénario Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros.
Canal+
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film policier, comédie, détournement d'images
Durée 70 minutes
PremiĂšre diffusion 1993

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le film est un mashup (mélange d'images d'archives) composé d'extraits de films de la Warner Bros. réalisés entre 1952 et 1980, ainsi que d'un bref extrait d'un épisode de la série télévisée française Maigret de 1992 (avec Bruno Cremer), tous ces extraits étant montés et doublés afin de créer un film inédit.

Le film est une parodie qui réinterprÚte les scÚnes et dialogues des acteurs des films qu'il utilise, formant ainsi des situations loufoques et permettant de suivre une histoire au ton délirant et comique.

Synopsis

Lors d’un orage au large de l'atoll de Pom Pom Galli dans « l'Ocean South Pacific » (prononcĂ© soute), le capitaine de marine amĂ©ricain George Abitbol (John Wayne), officiellement l’homme le plus classe du monde, meurt en prononçant dans un dernier souffle la phrase « Monde de merde ».

Les journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman, prononcĂ© « PĂ©tĂšre ») et Steven (Robert Redford, prononcĂ© « StĂ©vĂšne ») sont chargĂ©s d’écrire un article sur Abitbol, et dĂ©cident d’enquĂȘter pour comprendre le sens de ses derniĂšres paroles. Ils interrogent pour cela de nombreuses personnes qui l’ont connu, aimĂ© et haĂŻ.

Au cours de plusieurs anecdotes de jeunesse racontĂ©es par des flashbacks, son amitiĂ© intime avec le cow-boy Dino (Dean Martin) est racontĂ©e. Cette belle amitiĂ© Ă©tait menacĂ©e par les troubles de l’humeur de George. En effet, celui-ci ne supportait pas la vie rurale au « Tegzas » faisait souvent preuve d’une extrĂȘme violence, sans avoir Ă©tĂ© provoquĂ©.

Dave rĂ©vĂšle Ă  ses collĂšgues que contrairement Ă  ce que l’on croyait, George a Ă©tĂ© assassinĂ©. Le mystĂšre s’épaissit alors que les journalistes orientent l’enquĂȘte vers une affaire criminelle.

Les mĂ©thodes de journalisme d’investigation sont explorĂ©es, avec notamment l’usage de dĂ©guisements et le « journalisme total », qui pousse Steven Ă  traverser tout le pays Ă  pied, en passant par l’Alaska, pour interroger un tĂ©moin.

Peter s’entretient avec le gastronome hispanophone et coquet JosĂ© (Burt Lancaster). Ce dernier entretenait une rivalitĂ© avec George, portant sur la classe, et lequel d’entre eux en avait le plus. Cette rivalitĂ© avait mis fin Ă  leur amitiĂ© peu avant sa mort. MalgrĂ© cela, JosĂ© est visiblement peinĂ© d’évoquer ses souvenirs de son ancien ami.

Les journalistes font plusieurs rencontres qui ne font pas avancer l’enquĂȘte, comme avec un homme qui ne se souvient pas, une vachette, une croix en bois, un enfant de cinq ans, un tĂ©moin professionnel qui dĂ©forme la vĂ©ritĂ©, une fille en bikini, un fan d’hĂ©licoptĂšres, un acteur.

Peter dĂ©couvre que George a menti Ă  propos d’une liaison qu’il aurait eue dans sa jeunesse avec la barmaid Jacqueline (Angie Dickinson), qui affirme n’avoir jamais cĂ©dĂ© Ă  ses avances.

Dave rencontre Yves (Robert Mitchum), qui prĂ©tend ne jamais avoir rencontrĂ© George, mais le fait battre par son homme de main aprĂšs l’avoir mis sur la piste de JoĂ«l, qui entretenait une rivalitĂ© intellectuelle avec George.

Steven se rend chez le fils de ce JoĂ«l, le professeur Hammond (James Franciscus). Il lui fait part d’une bataille menĂ©e avec George contre des animaux prĂ©historiques partouzeurs de droite, mais lui apprend que JoĂ«l est mort et ne s’était jamais impliquĂ© dans des affaires dangereuses.

Peter a rendez-vous avec Christelle (Lauren Bacall), une ancienne maĂźtresse de George. Elle rĂ©vĂšle qu’Yves avait en fait bien rencontrĂ© George, puisqu’il Ă©tait l’ancien petit ami de Christelle, et que jaloux, il avait Ă  l’époque menacĂ© George de le tuer tĂŽt ou tard.

Alors que l’enquĂȘte touche Ă  sa fin et que les journalistes ont trouvĂ© le meurtrier (Yves) et son mobile (Christelle), il est rĂ©vĂ©lĂ© que George avait en fait survĂ©cu, et qu’il est revenu pour se venger.

George obtient l’adresse d’Yves et se prĂ©sente chez lui. Au lieu de se venger, il obtient ses excuses et ils couchent vraisemblablement ensemble.

Steven et Peter font la connaissance de madame Soso (Penny Fuller), qui veut bien coucher avec eux et met un terme Ă  leurs longs efforts pour se rendre cĂ©lĂšbres et « niquer les gonzesses ».

Dave est parti chercher George en voiture, qui lui explique finalement le sens de sa phrase « monde de merde » : un cri de rĂ©volte Ă  l’encontre de l’injustice qu’il voit partout. Dave conduit distraitement et ils sont victimes d’un grave accident.

George dit à nouveau sa fameuse phrase, et Dave la répÚte aprÚs lui.

Fiche technique

Distribution

Images d'archives

Les noms des personnages sont associés à des acteurs et actrices n'ayant pas joué pour La Classe américaine, qui utilise ainsi des plans provenant d'extraits de films préexistants. Les voix sont doublées par des interprÚtes français (voir la section « Doublage »)

Doublage

Le téléfilm a connu d'autant plus de succÚs que les comédiens de doublage sont ceux qui font les voix françaises habituelles des acteurs dans les originaux. Ainsi, le film compte la participation de Marc Cassot (voix officielle de Paul Newman aprÚs la disparition de Marcel Bozzuffi) et de Raymond Loyer (voix de John Wayne) pour le doublage de deux des acteurs principaux du film[2] - [6] - [7] - [8].

Liste des comédiens ayant participé au doublage en version française :

GenĂšse

En 1992, Ă  l'occasion de la journĂ©e de la tĂ©lĂ©vision sur Canal+, Robert Nador souhaite produire un film composĂ© uniquement d'images d'archives et contacte en premier lieu Alain Chabat. S'il dĂ©cline la proposition par manque de temps, il ne manque pas de recommander Michel Hazanavicius avec qui il travaille sur Les Nuls, l'Ă©mission, plus prĂ©cisĂ©ment dans le dĂ©tournement de vidĂ©os. Le producteur accepte et le met en relation avec Dominique MĂ©zerette ; ensemble, ils rĂ©alisent deux premiers dĂ©tournements, intitulĂ©s Derrick contre Superman et Ça dĂ©tourne[3] - [5] - [1] - [7].

En 1993, Ă  l'occasion des cent ans du cinĂ©ma et des soixante-dix ans de la Warner, celle-ci dĂ©livre Ă  Canal+ l'autorisation exceptionnelle d'utiliser les extraits de son catalogue (environ 3 000 titres). Le but officiel est de permettre de monter un petit film promotionnel, avec nĂ©anmoins quelques recommandations : ne toucher, entre autres, ni Ă  Clint Eastwood ni Ă  Stanley Kubrick[3] - [4] - [6] - [9]. Robert Nador propose alors au duo de rĂ©aliser ce dĂ©fi, avec pour objectif une diffusion en salle de cinĂ©ma[1] - [7].

Production

Durant 4 mois, ils consacrent leurs journées à visionner les classiques Warner sans le son et ne sélectionnent les passages qu'en fonction de ce qu'ils interprÚtent en lisant sur les lÚvres des personnages. En résulte une sélection d'extraits totalement différents les uns des autres, se jouant sur des époques différentes (du far-west aux années 1980) qui rend difficile l'élaboration d'une trame narrative cohérente. Michel Hazanavicius explique leur processus d'écriture : « On savait que le film était programmé pour le jour de Noël et il fallait qu'on trouve un scénario. On a donc étalé toutes nos notes par terre, chez moi. Sur deux piÚces y'avait des trucs partout [...]. On a choisi de copier la trame de Citizen Kane, une construction en escargot, avec des flash-backs qui racontent la vie d'un homme. Avec le catalogue Warner, on avait plein de séquences dans lesquelles jouaient de grands acteurs. On a pensé au mythe John Wayne. La classe[3] - [1] - [7]. »

On observe ainsi tout au long du film de nombreuses références à Citizen Kane :

  • le rĂ©emploi d'une ligne de dialogue (« Si c'est une femme, je veux savoir quelle femme. Si c'est un cheval, je veux savoir dans quelle course ! ») ;
  • le nom restaurant El Rancho renvoie Ă  la localitĂ© oĂč habite une des proches de Charles Foster Kane ;
  • enfin, au dĂ©but du film, Orson Welles se permet : « [...] d'interrompre ce flim parce qu’on se fout un peu de ma gueule. C’est du vol et du plagiat. J’aime pas trop les voleurs et les fils de pute ». À la suite de quoi il se fait tirer dessus et meurt en disant « Rosebud », tout comme son hĂ©ros dans Citizen Kane[10].

Pour le scénario et la mise en forme, les auteurs s'inspirent des détournements cinématographiques du mouvement situationniste. Les auteurs citent entre autres le travail de Guy Debord ou bien La dialectique peut-elle casser des briques ?, de René Viénet, dont le mélange entre humour et politique va grandement influencer le travail des deux auteurs[2] - [3] - [5] - [1].

Ils réussissent le tour de force de réaliser un long métrage complet, en s'adjoignant les services des authentiques comédiens de doublage de l'époque des personnages détournés : la voix de Raymond Loyer, l'acteur de doublage attitré de John Wayne et celle de Roger Rudel, la voix familiÚre de Kirk Douglas et Richard Widmark entre autres[7].

Films utilisés

La Classe américaine utilise les extraits des films suivants[11] :

Ainsi que l’épisode de la sĂ©rie Maigret (1992), « Maigret et les plaisirs de la nuit ».

Diffusion et commercialisation

Diffusions officielles

La Classe américaine est diffusée pour la premiÚre fois sur la chaßne Canal+ le [2] - [3]. Pour des raisons de droits d'auteurs, la Warner n'autorise qu'une seule diffusion. Michel Hazanavicius délivre également une autre explication : « Quand les dirigeants ont vu notre truc, qui n'était pas du tout un hommage au cinéma, mais un truc de sagouin, ils se sont dit : "On s'est engagé, c'est bien, on l'a fait. Maintenant, on le diffuse une fois, et aprÚs on met les bandes sous clé[7]." »

Toutefois, de nombreuses copies sur cassette VHS vont ĂȘtre effectuĂ©es : tout d'abord par les auteurs eux-mĂȘmes, par des tĂ©lĂ©spectateurs mais Ă©galement par des employĂ©s de Canal+. Le film va commencer Ă  circuler, grĂące au bouche Ă  oreille et progressivement se crĂ©er une rĂ©putation de film culte[2] - [3] - [6] - [7] - [12].

Une seconde diffusion télévisée a lieu en 2004 sur la chaßne Festival (devenue depuis France 4), à la mort du producteur Robert Nador[3] - [4].

Le , le film est officiellement projeté sur grand écran au centre Georges-Pompidou lors du festival Hors Pistes en présence des deux auteurs[2] - [4] - [6] - [7] - [13], puis le 24 novembre 2014 lors de la premiÚre édition du festival TMC[3].

Le au Forum des Images de Paris à l'occasion de la soirée de clÎture de la « Colo Panic! X Chroma » en présence de Michel Hazanavicius[14].

Le le pÎle cinéma de la médiathÚque de La Madeleine, prÚs de Lille, organise pour 200 spectateurs une rencontre autour du livre "La classe américaine" publié aux éditions Allary, accompagnée de la projection du film, en présence de Michel Hazanavicius, Guillaume Allary (éditeur du livre) et David Rault (graphiste du livre).

Seconde vie sur Internet

La Classe américaine ne connaßt aucune commercialisation sous VHS ou DVD, du fait de la complexité de redistribution et du montant élevé des droits d'auteurs[2] - [15]. Dominique Mézerette explique : « Avec ce film, nous n'avons pas fait un rond. Canal, non plus. La Warner, non plus. Tout le monde s'est retrouvé marron. Je crois qu'à l'arrivée les seuls qui ont fait un peu d'argent, ce sont les marchands de tee-shirts qui imprimaient des répliques dessus[7]. »

Le téléfilm connaßt néanmoins une nouvelle jeunesse grùce à une version numérisée qui circule sur Internet, faite en 2008-2009 dans les studios de la rue Cognacq-Jay à Paris par des techniciens de production passionnés, à partir de la Betacam originale[16]. Le film bénéficie alors d'une plus grande notoriété.

Selon Michel Hazanavicius : « C'est un exemple unique de film qui n'est pas une marchandise, il n'a pas à se vendre, il se transmet par enthousiasme[2]. »

DĂšs 2002, une restauration en haute dĂ©finition du film est entreprise Ă  l'initiative d'un fan, Sam Hocevar, qui se procure une grande majoritĂ© des films utilisĂ©s pour le dĂ©tournement dans des Ă©ditions DVD de meilleure qualitĂ© que les versions qui circulaient sur Internet. Avec l'approbation des auteurs, et aprĂšs un fastidieux processus de montage et de recherche, c'est finalement en 2011 que la quasi-intĂ©gralitĂ© des plans ont pu ĂȘtre identifiĂ©s et rĂ©cupĂ©rĂ©s sur des versions numĂ©riques[5] - [6] - [16] - [17].

Adaptation en livre

En , les dialogues complets du film sont publiés par Michel Hazanavicius chez Allary Editions[5] - [6] - [8] - [10]. Le livre est un pastiche des Classiques Larousse des années 1980. Il comporte un véritable appareil critique coécrit par Alain Véquaud, professeur agrégé de lettres et Michel Hazanavicius (sous le pseudonyme de Raymond Fucre), qui réalise également les illustrations originales de l'ouvrage. Les notes de bas de pages, sous le ton de l'humour et autodérision, sont signées par l'équipe d'auteurs du jeu télévisé Burger Quiz[2] - [12] - [15].

Le triptyque Le Grand DĂ©tournement

La Classe amĂ©ricaine est le troisiĂšme volet de la sĂ©rie Le Grand DĂ©tournement, rĂ©alisĂ©e par la mĂȘme Ă©quipe et diffusĂ© sur Canal+ :

Derrick contre Superman (septembre 1992)

(ou Eine grosse FĂŒnf qui signifie « Une grande Cinq »)

Diffusé dans le cadre de La journée de la télé (ou Dimanche télé) le sur Canal+.

1992 : la chaßne de télévision La Cinq disparaßt tragiquement, Derrick essaye de la sauver en contactant des héros tels que le capitaine Kirk, Starsky et Hutch, Navarro. Mais ses plans sont contrecarrés par Superman, aidé par Numéro 6 (en référence à la chaßne de télévision M6) et Roger Moore, qui le met hors d'état de nuire.

Ça dĂ©tourne (dĂ©cembre 1992)

(ou Le Triomphe de Bali Balo, ou La Splendeur de la honte, ou L'Invasion des pervers polymorphes, ou Le Lapin connaĂźt la musique)

  • Écrit et rĂ©alisĂ© par Michel Hazanavicius, Daniel Lambert et Dominique MĂ©zerette.
  • Produit par Ève Vercel, Robert Nador et Michel Lecourt.
  • 39 minutes, couleurs, Canal+/DUNE/Warner Bros TĂ©lĂ©vision.

Ce film mĂȘle des sĂ©quences originales de ValĂ©rie Payet et Philippe Dana Ă  des extraits redoublĂ©s de dessins animĂ©s avec Bugs Bunny, Daffy Duck 
 et de films avec Steve McQueen, Burt Lancaster, Jack Nicholson, Jean Gabin, etc.

Dans la culture populaire

Cinéma, télévision, radio

  • La phrase « Le train de tes injures roule sur les rails de mon indiffĂ©rence » est tirĂ©e et adaptĂ©e de la chanson Le petit Tortillard de Plastic Bertrand.
  • Cette rĂ©plique est reprise en 1999 dans la sĂ©rie animĂ©e South Park dans l’épisode « Les Comptines du singe batteur ».
  • Toujours dans South Park, la version française de l'Ă©pisode « Le Hapa Loa de Butters » (2012) inclut les rĂ©fĂ©rences « Ça doit ĂȘtre les burgers » et « On va manger des chips », tirĂ©es du film.
  • Dans la saison 2 de l'anime Gundam 00 (2007), le personnage de Nena Trinity meurt en disant : « Monde de merde » dans la version sous-titrĂ©e française.
  • Dans le film Fatal (2010), durant le gĂ©nĂ©rique de fin dans un clip parodique, le personnage de Chris Prolls propose de faire un « flim ».
  • Dans la sĂ©rie Bref (2012), le personnage principal cite la phrase « Tu sais donc pas que c'est pas bien d'ĂȘtre raciste ? » quand lui et son ami Charles Ă©changent des rĂ©pliques de films[18].
  • Dans l’anime Great Teacher Onizuka (Ă©pisode 22), le personnage d'Onizuka dit : « Ouais j’ai la classe, j’ai la classe amĂ©ricaine ! »

Musique

  • Dans la chanson Groovambar de l'album Triple ZĂ©ro du groupe Le Peuple de l'herbe en introduction : « Et maintenant un petit peu de musique avec Alain Souchon... Oh non pas lui ! »
  • Dans l'album Les Bonnes ManiĂšres du groupe La Ruda, on peut entendre dans l'introduction de la chanson Tant d'argent dans le monde une des phrases cultes de George Abitbol.
  • Le groupe 10 Rue d'la Madeleine (es) a nommĂ© une chanson La classe amĂ©ricaine, tirĂ©e de son album Sur les murs. Elle dĂ©marre par un extrait du film : « Messieurs, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue. D'ailleurs il faut pas rester debout, asseyez-vous, mettez vous Ă  l'aise. »
  • Le groupe Joe La Mouk reprend aussi cet extrait dans son morceau J'habite dans le beat.

Jeux vidéo

« — Peut-ĂȘtre, mais moi, j'ai la classe !
— Moi aussi j'ai vu ce flim, abruti. "Le train de tes injures roule sur les rails de mon indiffĂ©rence". Balance le matos. »

— Sous-titres d'une cinĂ©matique de la mission « Missed the boat? ».

  • Dans L.A. Noire, le sous-titre dans l'affaire en contenu tĂ©lĂ©chargeable « La citĂ© sans voile » (« The Naked City ») est « Sexe plus histoires de cul Ă©galent meurtre » ; une mission secondaire s'appelle Ă©galement « La ferme ? Quelle ferme ? » (« The Blue Line »).
  • Dans Red Dead Redemption, « L'homme le plus classe du monde » est le nom d'un trophĂ©e ; il est fait rĂ©fĂ©rence aussi aux « animaux prĂ©historiques partouzeurs de droite » dans un des journaux achetables au cours du jeu (article « Homme ou Singe ») : « Il y a des millions d'annĂ©es, l'Ouest Ă©tait le terrain de chasse des plus grands des animaux : des reptiles gĂ©ants hauts de douze mĂštres et dotĂ©s de plus de mille dents, plus enclins Ă  l'amour Ă  plusieurs, votant Ă  droite ».
  • Dans The Legend of Zelda: Twilight Princess, est citĂ© : « Il est dĂ©jĂ  9 heures lĂ  ? » et « HĂ© ! Mais j'te reconnais toi ! Ouais, je suis sĂ»re que je te reconnais ! » (au village fantĂŽme quand on parle au chat).
  • Dans World of Warcraft: Wrath of the Lich King, est citĂ© : « Ça doit ĂȘtre les burgers ».
  • Dans Portal 2, dans le combat final contre Wheathley (Verity Fact Core), est dit : « Selon des algorithmes trĂšs Ă©voluĂ©s, le nom le plus classe du monde est Abitbol ».
  • Dans League of Legends l'un des personnages, Draven, dit : « Je suis le roi de la classe, l'homme trop bien sapĂ© ».
  • Dans The Legend of Zelda: Phantom Hourglass, Linebeck dit : « La pluie de tes sarcasmes coule sur la toile cirĂ©e de mon indiffĂ©rence ».
  • Dans Watch Dogs le scanner des passants rĂ©vĂšle que l'un d'entre eux est un « partouzeur de droite ».
  • Dans Final Fantasy XIV: A Realm Reborn[19], une quĂȘte se nomme « L'homme le plus classe du monde ».
  • Dans Fallout 4, une des missions s'appelle « Le train de tes injures... »[20].
  • Dans Marvel's Spider-Man, un des trophĂ©es du jeu en version française s'appelle « Trop bien sapĂ© ».
  • Dans Payday 2, l'un des trophĂ©es pour avoir complĂ©tĂ© le braquage "Election Day" dans une certaine difficultĂ© en version française s'appelle « Si on rĂ©flĂ©chit bien, moi je suis un vrai dĂ©mocrate ! ».
  • Dans Fallout 76, les dialogues lors de la sĂ©lection d'Ă©quipement du personnage font des rĂ©fĂ©rences aux rĂ©pliques « ...ça fait tellement has been. » et « Ne confondez pas classe et coquetterie. ».

Autres références

  • La plupart des vidĂ©astes « dĂ©tourneurs » comme Mozinor ont commencĂ© leur activitĂ© aprĂšs avoir vu le Grand DĂ©tournement. On peut d'ailleurs entendre des citations de La Classe AmĂ©ricaine dans plusieurs dĂ©tournements de Mozinor, notamment la citation « Monde de merde »[9].
  • Dans la vidĂ©o « The Witcher 3 ft. le Fossoyeur - Hard Corner » du vidĂ©aste Benzaie, le personnage interprĂ©tĂ© par François Theurel prĂ©pare des « ouiches lorraines », comme dans le film[21].
  • L'Ă©mission de jeu de rĂŽle sur table La Bonne Auberge, crĂ©Ă©e par Lucien Maine et diffusĂ©e sur Twitch, est une rĂ©fĂ©rence directe au film[22].

Notes et références

  1. Konbini, « Michel Hazanavicius raconte la grande histoire de La Classe américaine », sur youtube.fr (consulté le )
  2. Philippe Guedj, « Quand Michel Hazanavicius rembobine : "La Classe américaine" », sur Le Point.fr, .
  3. teleobs, « La Classe américaine : histoire d'un film culte », sur L'Obs.com, (consulté le )
  4. Jean-Baptiste Roch, « La Classe américaine, le grand détournement : rencontre avec les réalisateurs », sur telerama.fr, (consulté le )
  5. Sonia Devillers, « Michel Hazanavicius, la classe américaine », sur franceinter.fr, (consulté le )
  6. JérÎme Lachasse, « La Classe américaine: pourquoi le grand détournement de Michel Hazanavicius est devenu culte », sur bfmtv.com, (consulté le )
  7. Matthieu Deprieck et Clément Sautet, « La Classe américaine: histoire d'un film pirate devenu culte », sur lexpress.fr, (consulté le )
  8. Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, La Classe Américaine, Paris, Allary Editions, , 160 p. (ISBN 9782370733313), p. 156
  9. Mozinor, « Anthologie du détournement », sur mozinor.com (consulté le )
  10. Le Figaro, « Michel Hazanavicius, le grand retour de La classe américaine », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  11. Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, La Classe Américaine, Paris, Allary Editions, , 160 p. (ISBN 9782370733313), p. 157
  12. Les Inrocks, « Pourquoi “La Classe amĂ©ricaine” continue encore de fasciner et d’inspirer ses fans ? », sur lesinrocks.com, (consultĂ© le )
  13. Mathieu Chausseron et Sabine Noble, « La Classe américaine - Centre Pompidou », sur centrepompidou.fr (consulté le )
  14. Forum des Images, « La Classe américaine de Michel Hazanavicius, Dominique Mezerette », sur forumdesimages.fr, (consulté le )
  15. Christophe Narbonne, « Michel Hazanavicius, toujours Classe », sur Premiere.fr, (consulté le ).
  16. Sam Hocevar, « Restauration de La Classe américaine », sur cyclim.se (consulté le )
  17. Guillaume Champeau, « La Classe Américaine entiÚrement refaite par un fan », sur numerama.com, (consulté le )
  18. « 65 - Bref. J'ai un nouveau pote. », Bref, sur youtube.com, (consulté le )
  19. « Base de donnĂ©es d'ÉorzĂ©a : L'homme le plus classe du monde | FINAL FANTASY XIV : The Lodestone », sur finalfantasyxiv.com (consultĂ© le )
  20. Référence Fallout 4
  21. Lien vers la vidéo
  22. « La Bonne Auberge », sur twitch.tv (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Michel Hazanavicius et Dominique MĂ©zerette, La Classe AmĂ©ricaine, Paris, Allary Editions, , 160 p. (ISBN 9782370733313)

Article connexe

Liens externes

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