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James Stewart

James Maitland "Jimmy" Stewart, né le à Indiana en Pennsylvanie et mort le à Los Angeles, est un acteur et général américain.

James Stewart
Description de cette image, également commentée ci-après
Photo promotionnelle pour Appelez nord 777 (1948).
Nom de naissance James Maitland Stewart
Surnom Jimmy
Naissance
Indiana, Pennsylvanie
États-Unis
Nationalité Américain
Décès
Los Angeles, Californie
États-Unis
Profession Acteur
Films notables voir filmographie.

Acteur emblématique du cinéma américain, il fut l'une de ses plus grandes stars, plusieurs fois nommé aux Oscars. Il possède une carrière aussi riche qu'éclectique et a associé son nom à des films reconnus comme des chefs-d'œuvre tels que Mr. Smith au Sénat (1939), Indiscrétions (1940), La vie est belle (1946), La Corde (1948), Winchester '73 (1950), Fenêtre sur cour (1954), L'homme qui en savait trop (1956), Sueurs froides (1958), L'Homme qui tua Liberty Valance (1962) ou encore La Conquête de l'Ouest (1962). Il a tourné avec beaucoup des réalisateurs les plus acclamés de son temps : Alfred Hitchcock, Frank Capra, George Cukor, Ernst Lubitsch, Anthony Mann, Henry Hathaway ou John Ford.

Comme beaucoup d'acteurs de sa génération, il afficha des opinions politiques favorables aux républicains. Il connut une belle carrière militaire en s'engageant dans l'armée de l'air américaine au début de la Seconde Guerre mondiale, durant laquelle il fut honoré des plus hautes distinctions. Il se retira en tant que brigadier général.

Légende de Hollywood, il reçut en 1985 un Oscar d'honneur des mains de son ami Cary Grant pour l'ensemble de sa longue carrière. Acteur ayant le plus grand nombre de films présents dans les 100 plus grands films américains de tous les temps, il est aussi classé troisième plus grand acteur du cinéma américain de tous les temps par l'American Film Institute en 1999.

Biographie

Origine et premiers pas

James Maitland Stewart naît à Indiana (Pennsylvanie), dans une famille d'ascendance écossaise. Il fait des études d'architecture à l'Université de Princeton où il a comme camarade de classe Joshua Logan qui le convainc de rejoindre l'University Players récemment créée dans le Massachusetts. Il y rencontre d'abord Henry Fonda puis Margaret Sullavan parmi d'autres acteurs. Stewart était déjà un vétéran des théâtres de Broadway quand Hollywood lui fait signe. Il gagne l'Oscar du meilleur acteur en 1940 pour son rôle dans The Philadelphia Story dans lequel il est la covedette de Cary Grant et Katharine Hepburn.

Stewart parle dans un style balbutiant et indécis qui est quelquefois dur à comprendre mais transpire de sincérité pour son auditoire. Sa carrière est donc construite autour de sa façon de jouer un personnage simple avec de bonnes valeurs morales (bien qu'occasionnellement il ait pu jouer les méchants). Son style hésitant donne à ses personnages un sentiment de naturel peu commun dans beaucoup des films de cette époque. Il tourne avec le réalisateur Frank Capra, notamment Vous ne l'emporterez pas avec vous (You Can't Take It With You, 1938) et Mr. Smith au Sénat (Mr. Smith Goes to Washington, 1939).

Son engagement dans l'Armée

Colonel de l'USAAF en 1945.

CertifiĂ© pilote privĂ© depuis 1935 et pilote commercial depuis 1938, il s'engagea dans l'United States Army Air Forces en avant l'attaque de Pearl Harbor. Son premier poste Ă©tait basĂ© Ă  Moffett Field (Californie) oĂą il Ă©tait instructeur pour pilotes de bombardier, mais il tournait Ă©galement dans des films ayant pour but de favoriser le recrutement de 100 000 aviateurs. Au mois d'aoĂ»t 1943, il est affectĂ© Ă  sa demande expresse au 445e Groupe de Bombardement, Ă  la base aĂ©rienne de Sioux City (Iowa), comme premier officier en opĂ©ration du 703e escadron. En dĂ©cembre 1943, les B-24 Liberator du 445e rejoignent la base anglaise de Tibenham, dans le Norfolk, et sont d'emblĂ©e envoyĂ©s en mission au-dessus de l'Allemagne. En mars 1944, James Stewart est affectĂ© au 453e Bombardiers, une unitĂ© de B-24 reconstituĂ©e après avoir Ă©tĂ© dĂ©cimĂ©e. Pour redonner courage Ă  ses pilotes, Stewart prend la tĂŞte de l'escadre au cours de plusieurs missions (vingt missions officiellement enregistrĂ©es) au-dessus des territoires occupĂ©s. Il devient chef d'Ă©tat-major du 2e Groupe de Bombardement de la 8th Air Force. Après la guerre, il poursuit sa carrière dans l'Air Force Reserve, jusqu'Ă  atteindre le grade de brigadier gĂ©nĂ©ral en 1959. Sa dernière mission, le , est un bombardement contre des camps Vietcongs au Sud ViĂŞt Nam durant la guerre du ViĂŞt Nam[1], auquel il participe comme observateur Ă  bord d'un B-52, avant de mettre un terme Ă  sa carrière militaire[2]. Parmi ses dĂ©corations, il y avait l'Air Medal, la Distinguished Flying Cross, la Croix de Guerre française avec palme[3].

Sa carrière de star

Sa première prestation après son retour de la guerre est le rôle où il incarne George Bailey dans le film de Frank Capra, La vie est belle (1946), qui lui vaut une nomination aux Oscars.

Étant un des acteurs fétiches d'Alfred Hitchcock, il est à l'affiche dans quatre de ses films : La Corde (1948), Fenêtre sur cour (1954), L'homme qui en savait trop (1956) et Sueurs froides (1958).

Il apparaît aussi dans beaucoup de westerns classiques, mais aussi dans Harvey (1950), dans Autopsie d'un meurtre (1959) et le rôle-titre dans The Glenn Miller Story (1953).

Par son expérience dans l'aviation, c’est ensuite pour lui un choix approprié de jouer Charles Lindbergh dans L'Odyssée de Charles Lindbergh (1957). Il apparaît également dans d'autres films d'aviation tels que Le Voyage fantastique (1951) ou Le Vol du Phénix (1965). Dans un épisode de The World at War (1974), il est l’un des anciens aviateurs interviewés à propos de sa carrière pendant la Seconde Guerre mondiale.

Plus tard dans sa carrière, Stewart essaye un léger changement de son image ; bien qu'étant toujours le héros, il commence à jouer d'une façon plus risquée, avec un côté plus dur.

Fin de carrière

Il est rĂ©compensĂ© par l'American Film Institute pour l'ensemble de sa carrière en 1980 (cette organisation l'a aussi classĂ© troisième acteur de lĂ©gende) et aussi par un Oscar d'honneur pour les 50 annĂ©es de ses mĂ©morables performances en 1985. Un musĂ©e consacrĂ© Ă  sa vie (The Jimmy Stewart Museum) est situĂ© dans sa ville natale d'Indiana. Il y a aussi une statue Ă©rigĂ©e sur la pelouse devant le Palais de Justice dans le comtĂ© d'Indiana qui lui rendit hommage le pour cĂ©lĂ©brer son 75e anniversaire.

James Stewart meurt d'une embolie pulmonaire le lendemain de la mort de son ami Robert Mitchum, le . Il est enterré au Forest Lawn Memorial Park à Glendale (Californie).

Vie privée

James Stewart se marie le Ă  l'âge de 41 ans avec l'ancien mannequin et actrice Gloria Hatrick McLean (en) et se dĂ©voue Ă  sa femme jusqu'Ă  la mort de celle-ci d'un cancer du poumon le . Le , leurs filles jumelles, Judy Stewart et Kelly Stewart naissent.

Gloria avait eu de son premier mariage (avec Edward Beale McLean) deux fils, Ronald et Michael. James Stewart les adopte et les élève comme ses propres enfants. L'aîné, Ronald Stewart, meurt à l'âge de 24 ans le au Viêt-Nam (porté disparu).

Contrairement à la plupart des acteurs, James Stewart eut une vie privée très discrète et détestait toute médiatisation.

L'acteur connaissait quelques mots de français et on peut l'entendre en exprimer quelques-uns dans le film Chère Brigitte, durant lequel il fait la rencontre de l'actrice française Brigitte Bardot.

Filmographie

Cinéma

Katharine Hepburn et James Stewart dans Indiscrétions (1940)
L'Appât (1953)
Plan poitrine d'un homme grand qui tient les mains d'une femme plus petite contre sa poitrine, elle penche la tĂŞte d'un air triste sans le regarder
James Stewart et Kim Novak dans Sueurs froides (1958)
James Stewart en 1981

Années 1930

Années 1940

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Doublage

Documentaire

Distinctions

Distinctions aux États-Unis

pour le rôle de Mike Connor dans Indiscrétions (The Philadelphia Story).
  • 1985 - Oscar d'honneur
pour cinquante années de performances mémorables, pour sa grande attitude devant et derrière l'écran, avec le respect et l'affection de ses collègues (remis par Cary Grant)
pour l'ensemble de sa carrière dans l'industrie cinématographique.
pour le rĂ´le de Billy Jim Hawkins dans Hawkins.
Liste des récompenses de James Stewart (awards)
Award Wins Nominations
Academy Award 1 5
BAFTA Award 0 2
Golden Globe Award 1 3

Voix françaises

Roger Tréville fut la voix française régulière de James Stewart. D'autres comédiens tels que Roger Till, René Arrieu ou encore Marc Cassot ont eu l'occasion de doubler l'acteur américain à plusieurs reprises.

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jonathan Coe, James Stewart, une biographie de l'AmĂ©rique, Cahiers du CinĂ©ma,
  • Alain Berenboom, Le GoĂ»t amer de l'AmĂ©rique, Ă©ditions Bernard Pascuito, 2006.

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