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L'Est républicain

L'Est républicain est un quotidien régional français fondé le par Léon Goulette à Nancy.

L'Est républicain
Image illustrative de l’article L'Est républicain

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Quotidien
Format TabloĂŻd
Genre Presse quotidienne régionale
Prix au numĂ©ro 1,30 â‚¬ (semaine)
€ (dimanche)
Diffusion 105 132[1] ex. (2020/2021)
Fondateur LĂ©on Goulette
Date de fondation
Ville d’édition Nancy

Propriétaire Groupe EBRA (BFCM)
Directeur de publication Christophe Mahieu
RĂ©dacteur en chef SĂ©bastien Georges
ISSN 0240-4958
Site web www.estrepublicain.fr
Supplément

Il est principalement diffusĂ© en Lorraine et en Franche-ComtĂ© Ă  travers dix Ă©ditions locales. En 2018, il est achetĂ© par 114 212 personnes par jour en moyenne, ce qui le positionne Ă  la douzième place de la presse rĂ©gionale quotidienne française[2].

L'Est Républicain est le titre phare du Groupe EBRA qui détient aussi les Dernières Nouvelles d'Alsace, Le Journal de la Haute-Marne et Vosges Matin[3].

EBRA est une filiale de la banque Crédit Mutuel.

Histoire

1889-1914 : Fondation et développement

L'Est rĂ©publicain est fondĂ© Ă  Nancy par LĂ©on Goulette le , jour de l'inauguration de l'Exposition universelle de Paris pour laquelle a Ă©tĂ© construite la Tour Eiffel. Le premier numĂ©ro est tirĂ© Ă  1 200 exemplaires sur quatre pages. Le journal est alors le sixième quotidien de la presse nancĂ©ienne, aux cĂ´tĂ©s notamment du Journal de la Meurthe et des Vosges (1799), de L'EspĂ©rance (1838) et de L'Impartial. Vendu 5 centimes, le journal se positionne sur une ligne anti-boulangiste et pro-rĂ©publicaine. Il est portĂ© par de nombreuses personnalitĂ©s de sensibilitĂ© rĂ©publicaine, comme Jules MĂ©line, Jules Ferry, Émile GallĂ©, Auguste Daum, Alfred MĂ©zières, ainsi que par des personnalitĂ©s politiques de Nancy et de Lorraine. Son siège se situe rue de Saint-Dizier dans le centre-ville de Nancy[4] - [5] - [6].

L'ancien siège du quotidien régional, avenue Foch à Nancy.

Le , RenĂ© Mercier prend la tĂŞte du journal en remplacement de LĂ©on Goulette qui paye sa position antidreyfusarde. En vĂ©ritable patron de presse, il ouvre une agence Ă  Paris pour recueillir Ă  la source les informations politiques et les publicitĂ©s. Le journal dĂ©gage alors assez de bĂ©nĂ©fices pour s'autofinancer. Les locaux Ă©tant devenus trop exigus, RenĂ© Mercier achète un terrain Ă  la Compagnie de l'Est, Ă  l'angle du faubourg Saint-Jean. En , la rĂ©daction s'installe dans un hĂ´tel conçu par l'architecte français Pierre Le Bourgeois dans le style de l'École de Nancy. En parallèle, le directeur achète une nouvelle rotative d'une vitesse de 20 000 exemplaires par heure, permettant d'accroĂ®tre le nombre de pages et d'Ă©ditions sans augmenter le prix[7] - [8].

En 1911, le tirage est de 21 000 exemplaires rĂ©partis en trois Ă©ditions. Le journal se modernise : nouvelle prĂ©sentation, introduction des photographies, nouvelles rubriques sur la mode, l'industrie ou l'agriculture, embauche de jeunes journalistes et de nombreux correspondants. L'Est rĂ©publicain passe Ă  six Ă©ditions en s'Ă©tendant aux dĂ©partements voisins : les Vosges et la Meuse. Le journal se positionne alors plutĂ´t Ă  gauche, tout en dĂ©nonçant les pacifistes et les antimilitaristes, et soutient l'action du lorrain Raymond PoincarĂ©, prĂ©sident de la RĂ©publique française[7]. Son tirage s'Ă©lève Ă  40 000 exemplaires avant 1914 contre 10 000 exemplaires pour son rival de droite, L'Éclair de l'Est, fondĂ© en 1905[9].

1914-1945 : Le journal pendant les deux guerres mondiales

En 1914, à la suite de la déclaration de la Première Guerre mondiale, le journal perd une bonne partie de son personnel. Situé en zone de combat, il est victime de la censure militaire française. Mais il continue à paraître, parfois sur une simple feuille recto-verso. Le journal contribue à maintenir le moral des Nancéiens, notamment pendant la bataille du Grand-Couronné de , et lorsqu'il est envisagé d'évacuer la ville en 1918. Dans la nuit du 26 au , l'imprimerie est bombardée, mais le journal paraît quand même sur une seule page[10].

En 1920, le tirage est de 60 000 exemplaires. En 1927, le journal est tirĂ© Ă  100 000 exemplaires et Ă©tend sa diffusion Ă  la Haute-SaĂ´ne et au Territoire de Belfort. En 1933, L'Est rĂ©publicain possède des bureaux Ă  Bar-le-Duc, Verdun, Metz, Thionville, Épinal, Saint-DiĂ© et Belfort[5].

Avant la Seconde Guerre mondiale, L'Est républicain tient une ligne anti-nazie. Les restrictions de papier et les coupures d'électricité rendent la parution du journal difficile. Le , le journal paraît pour la dernière fois. Le , alors que les Allemands entrent dans Paris, le journal se saborde, tout comme son concurrent de droite, L'Eclair de l'Est, le lendemain. Le , les Allemands entrent dans Nancy, et le , les autorités réquisitionnent les locaux de L'Est républicain[5] - [11].

La région étant désormais dépourvue d'informations écrites, des rédacteurs de L'Est républicain et de L'Éclair de l'Est créent le bulletin d'information Nancy Presse qui paraîtra jusqu'au . Le , le journal collaborationniste L'Écho de Nancy publie son premier numéro[11]. Totalement contrôlé par les Allemands, il défend le nazisme, Adolf Hitler et prône l'antisémitisme. Le dernier numéro imprimé sur les installations de L'Est républicain sort le , mais il continue d'être imprimé en Allemagne jusqu'en [12].

À la Libération, L'Est républicain est réquisitionné par la Résistance, qui lui reproche d'avoir collaboré avec l'ennemi. Les résistants impriment la République de l'Est Libéré. Finalement, le , L'Est républicain est de retour avec Jacques Zenner comme rédacteur[12] et plusieurs agences, à Metz, Nancy, Besançon, Pontarlier, etc.

1945-1997 : Reprise du développement

Les locaux du journal Ă  Houdemont.
Modèle réduit du camion Citroën C4 utilisé à partir des années 1930 pour la livraison des journaux aux détaillants et fabriqué à l'occasion du centenaire du journal.

En 1951, le tirage atteint 200 000 exemplaires. Le journal s'est Ă©tendu Ă  la Haute-Marne et Ă  la Franche-ComtĂ©. De plus, une nouvelle Ă©dition a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e pour le Doubs avec l'ouverture d'un bureau Ă  Besançon[5].

En 1968, le journal passe un accord de collaboration avec Le Journal de la Haute-Marne. Les services de vente, de rédaction et de production pour la réalisation sont mis en commun, tandis que les résultats sont partagés à 50/50[13].

En 1977, une enquĂŞte du Centre d'Ă©tude des supports de publicitĂ© (CESP) place le groupe L'Est rĂ©publicain au quatrième rang de la presse quotidienne française avec 1 356 000 lecteurs. En , le journal se fait construire de nouveaux locaux Ă  Houdemont, dans la banlieue de Nancy. En 1985, tous les services, sauf la rĂ©daction locale de Nancy, s'installent dans les nouveaux locaux[5].

À partir de 1982, toutes les éditions de L'Est républicain sont tirées en offset[5].

Le journal est présidé de 1974 à 1983 par Charles Boileau, principal actionnaire (33% du capital), ancien médecin, gendre du sénateur-maire Raymond Pinchard (mort en 1961) à qui il a succédé à la tête de la Grande chaudronnerie de l'Est. Les dernières années de sa présidence sont marquées par des conflits entre actionnaires, des démêlés judiciaires et juridiques, une rupture avec l'un de ses beaux-frères, Bernard Pinchard, qui s'allie à Gérard Lignac[14] - [15] - [16] - [17] - [18] - [19]. En 1983, Gérard Lignac, déjà administrateur du journal depuis 1966, devient le président du journal[20]. Gérard Lignac préside le quotidien jusqu'en 2011.

En 1989, le journal fĂŞte son centenaire en ouvrant ses portes Ă  15 000 lecteurs[5].

Le , le journal lance une édition quotidienne en braille, la première en Europe et la deuxième au monde[5].

En , L'Est républicain est partenaire avec M6 pour la production du flash local 6 Minutes Nancy, rebaptisé plus tard Le Six' Nancy.

1997-2010 : Constitution du groupe Est républicain

A l'initiative de GĂ©rard Lignac, , L'Est rĂ©publicain devient en actionnaire majoritaire des Dernières Nouvelles d'Alsace, basĂ©es Ă  Strasbourg, en rachetant pour 250 millions de francs les parts de la Banque Vernes. Lignac prend la prĂ©sidence de ce quotidien alsacien. En parallèle, le groupe vend les journaux L'Est-Éclair et LibĂ©ration Champagne au groupe France-Antilles, qui dĂ©tient Ă©galement 27 % de L'Est rĂ©publicain[21].

En , L'Est républicain prend le contrôle de son concurrent vosgien La Liberté de l'Est[22], renforçant ainsi son influence dans l'Est de la France[5]. Le , Christophe de Beco, neveu du PDG Gérard Lignac, est nommé directeur général de L'Est républicain[23].

En , Le Journal de la Haute-Marne devient une société par actions simplifiée[13] détenue à 50 % par L'Est républicain.

En , le groupe Est rĂ©publicain ou France Est MĂ©dias prĂ©sidĂ© par GĂ©rard Lignac rachète pour un montant de 270 millions d'euros le pĂ´le RhĂ´ne-Alpes de la Socpresse (Le Progrès, Le DauphinĂ© libĂ©rĂ©, Le Bien public, Le Journal de SaĂ´ne-et-Loire) avec l'appui financier de la Banque fĂ©dĂ©rative du CrĂ©dit mutuel (BFCM). Le nouvel ensemble formĂ© est le groupe EBRA, dĂ©tenu Ă  51 % par le groupe Est rĂ©publicain et Ă  49 % par le CrĂ©dit mutuel[24] - [25].

Le , L'Est républicain révèle une note classée confidentiel-défense de la DGSE indiquant que les services secrets saoudiens sont convaincus qu'Oussama ben Laden est mort le d'une crise de fièvre typhoïde. L'information n'est pas confirmée par la France et les États-Unis[26].

En , le Crédit mutuel acquiert la société France Est, qui détient 18 % du capital du groupe Est républicain, qui lui-même détient 51 % du groupe EBRA. Le Crédit mutuel devient ainsi actionnaire majoritaire du groupe EBRA. Mais le groupe Hersant Média, actionnaire minoritaire du groupe Est républicain, demande l'annulation de cette prise de contrôle qui réduit sa part de 27 % à 17 %, le dépossédant de sa minorité de blocage. Le tribunal de commerce de Nancy lui donne raison le et la cour d'appel de Nancy confirme le jugement le [27].

Le , La Liberté de l'Est et l'édition vosgienne de L'Est républicain sont remplacées par Vosges Matin[28].

Le , L'Est rĂ©publicain publie une nouvelle formule avec un nouveau logo, un nouveau format (grand format passĂ© de 8 Ă  7 colonnes), une nouvelle maquette, et un nouveau projet Ă©ditorial. Le journal s'articule autour de trois piliers : proximitĂ©, dĂ©cryptage de l'actualitĂ© et investigation ; et se dĂ©roule en cinq sĂ©quences : Ville et locale, RĂ©gion, Sports, France-Monde, L'Est et vous (vie pratique). Le coĂ»t de cette nouvelle formule est de 2 millions d'euros sans compter les futurs investissements pour augmenter le nombre de pages en couleur[29] - [30].

Depuis 2010 : Rachat par le Crédit mutuel

En , la Banque fédérative du Crédit mutuel (BFCM) rachète les 29 % que détient le groupe Hersant Média dans le groupe Est républicain[31]. Déjà possesseur d'une part du capital, il détient ainsi 48 % du groupe Est républicain. Le mois suivant, il rachète les actions du P-DG Gérard Lignac (43 % du capital) et prend ainsi le contrôle du groupe qui se voit intégré dans le groupe EBRA[32] - [33]. Le , l'Autorité de la concurrence autorise la prise de contrôle du groupe Est républicain par le Crédit mutuel « sous réserve d'engagements » sur « la diversité des contenus, le maintien des rédactions en chef dédiées et la garantie de la diffusion des titres de PQR rachetés dans les zones » où ceux-ci sont en concurrence[34]. En , Pierre Wicker devient ainsi le directeur général commun de L'Est républicain, du Républicain lorrain et de Vosges Matin[35].

Le , le quotidien franc-comtois Le Pays, propriĂ©tĂ© de L'Alsace, est cĂ©dĂ© Ă  L'Est rĂ©publicain. Il s'agit de mettre fin Ă  une concurrence « stĂ©rile et improductive » entre les deux titres, propriĂ©tĂ©s du groupe EBRA. Les 40 salariĂ©s du Pays rejoignent les 73 journalistes de L'Est rĂ©publicain en Franche-ComtĂ©, et une Ă©dition L'Est rĂ©publicain-Le Pays est crĂ©Ă©e[36] - [37].

Le , une nouvelle formule au format tabloĂŻd voit le jour. Le journal de 64 pages est divisĂ© en deux cahiers : un gĂ©nĂ©ral et un local. Cette nouvelle formule a demandĂ© 9 mois de rĂ©flexion et coĂ»tĂ© 500 000 â‚¬ d'investissement pour adapter les rotatives. Le journal emploie alors 650 salariĂ©s et rĂ©alise un chiffre d'affaires de près de 81 millions d'euros[38]. Une nouvelle version du site web est prĂ©vu pour [39].

Identité visuelle

  • Logos de L'Est rĂ©publicain
  • Logo dans les annĂ©es 1960.
    Logo dans les années 1960.
  • Logo dans les annĂ©es 1980.
    Logo dans les années 1980.
  • Logo de 1993 au 22 fĂ©vrier 2010.
    Logo de 1993 au .
  • Logo du 23 fĂ©vrier 2010 au 25 octobre 2022.
    Logo du au .
  • Logo depuis le 26 octobre 2022.
    Logo depuis le .

Un nouveau logo a été mis en place le [40]

Organisation

Premier siège du journal au 51 rue Saint-Dizier

Dirigeants

Directeurs généraux / Directeurs de la publication
  • GĂ©rard Colin : -
  • Pierre Wicker : - (commun Ă  L'Est rĂ©publicain, au RĂ©publicain lorrain et Ă  Vosges Matin)[35]
  • Christophe Mahieu : depuis (commun Ă  L'Est rĂ©publicain, au RĂ©publicain lorrain et Ă  Vosges Matin)[41]
RĂ©dacteurs en chef
  • LĂ©on Goulette : -
  • RenĂ© Mercier : -
  • Jacques Zenner : -
  • Pierre Taribo : 1989 - [42]
  • Michel Vagner : - (intĂ©rim)[43]
  • Pierre Taribo : -
  • RĂ©mi Godeau : - [44]
  • Jean-Marc Lauer : - (commun Ă  L'Est rĂ©publicain, au RĂ©publicain lorrain et Ă  Vosges Matin)[45]
  • SĂ©bastien Georges : depuis

Siège

Tour d'angle du siège de l'Est républicain (à droite) faisant face à la coupole des Magasins réunis en 1913, vues depuis l'avenue Foch.

Le premier siège de L'Est républicain est situé rue Saint-Dizier, dans le centre-ville de Nancy[4].

En , le siège est transféré dans un bâtiment [46] - [47] - [48] - [49] situé à l'angle de l'avenue Foch et du boulevard Joffre, face aux Magasins réunis, non loin de la gare. Il est conçu par l'architecte français Pierre Le Bourgeois dans le style de l'École de Nancy, proche de l'Art nouveau[7] - [8]. Un souterrain permettait de relier ce bâtiment à celui où se trouvaient les rotatives et les linotypes et qui était situé à quelques dizaines de mètres, à l'angle de la place Thiers et de la rue Mazagran.

Depuis 1985, le siège est situé rue Théophraste-Renaudot à Houdemont, dans la banlieue de Nancy. Sa construction avait débuté en [5] - [50].

Finances

Comme la plupart des titres de presse français, le journal L'Est rĂ©publicain touche de fortes subventions de l'État. Ainsi, il a perçu 1,83 million d'euros en 2004 pour l'installation de tours d'impression quadrichromiques, 1,15 million d'euros en 2005 pour la modernisation de la salle d'expĂ©dition et 1,02 million d'euros en 2009 pour la modernisation et la refonte du contenu-maquette-format[51].

Publications

Éditions locales

Lorraine
Franche-Comté

Suppléments

Chaque dimanche, le journal est accompagné de trois suppléments[52] :

D'autres suppléments peuvent être ajoutés au journal du dimanche, comme des programmes culturels locaux, des cahiers de jeux, des magazines de vie pratique ou des magazines autos.

Nouveaux médias

L'Est républicain possède un site web sur lequel les articles sont accessibles aux abonnés. Il est possible de télécharger en PDF les différentes éditions locales[52].

Le journal possède également des applications mobiles et tablettes pour Android, iOs et Windows Phone[53].

Diffusion

En 2015, le journal est vendu Ă  125 319 exemplaires en France, en baisse de plus de 4 000 exemplaires en un an[54]. Il est le 12e quotidien rĂ©gional le plus vendu de France[55].

Nombre d'exemplaires vendus en France
2005[29] 2006[29] 2007[29] 2008[29] 2009[29] 2010 2011[54] 2012[54] 2013[54] 2014[54] 2015[54] 2016[54] 2017[54] 2018[54] 2019[54] 2020[54] 2021[54]
Nombre d'exemplaires 194 000 190 000 186 000 185 000 161 000 149 172 140 564 130 606 129 373 125 319 122 174 117 550 114 212 110 996 107 587 105 132

Controverses et affaires judiciaires

Controverses

Le , un correspondant de l'Est républicain couvre un carnaval à Maîche[56]. Alors qu'une ancienne élue arborait un « blackface », sa photo est diffusée avec la légende suivante : « On s’y croirait. Il ne manque que le bruit et l’odeur comme dirait Chirac[56] ». Ces propos, dénoncés sur les réseaux sociaux, font l'objet d'un retrait discret, avant que la rédaction ne reconnaisse les faits et présente ses excuses[56].

Condamnations

  • Le , L'Est rĂ©publicain est condamnĂ© pour diffamation auprès du TGI de Belfort[57] ;
  • Le , le quotidien est condamnĂ© pour diffamation auprès du TGI de Nancy[58] ;
  • Le , un journaliste de L'Est rĂ©publicain est condamnĂ© pour diffamation auprès du TGI de Nancy[59] ;
  • Le , L'Est rĂ©publicain est condamnĂ© pour atteinte Ă  la vie privĂ©e par la cour d'appel de Nancy[60].

Notes et références

  1. « L'Est Républicain - ACPM », sur acpm.fr (consulté le ).
  2. « Presse Quotidienne Régionale », sur acpm.fr (consulté le ).
  3. « Filiales Crédit Mutuel Alliance Fédérale », sur Site de Crédit Mutuel Alliance Fédérale
  4. « La naissance du journal », sur kiosque.limedia.fr (consulté le ).
  5. [PDF]« L'Histoire de l'Est », sur lombard-media.lu (consulté le ).
  6. « 1889-2009 : 120 ans au quotidien », sur le site de L'Est républicain, (consulté le ).
  7. « Le développement », sur kiosque.limedia.fr (consulté le ).
  8. Patrick Dieudonné, « Pierre Lebourgeois, de l'Art nouveau à l'Art déco », dans Bernard Haumont (dir.), Architecture moderne en province, Éditions Parenthèses, coll. « Les Cahiers de la recherche architecturale » (no 24/25), , 120 p. (ISBN 9782863648247, lire en ligne), p. 24-29.
  9. Colette Hirtz, L'Est républicain 1889-1914, Naissance et développement d'un grand quotidien régional, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 1973, p. 168
  10. « Les années de guerre », sur kiosque.limedia.fr (consulté le ).
  11. « La fin de L'Est républicain », sur kiosque.limedia.fr (consulté le ).
  12. « Un journal de propagande », sur kiosque.limedia.fr (consulté le ).
  13. « Présentation », sur le site du Journal de la Haute-Marne (consulté le ).
  14. Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain Auteur du texte et Musée lorrain (Nancy) Auteur du texte, « Le Pays lorrain : revue régionale bimensuelle illustrée / dir. Charles Sadoul », sur Gallica, (consulté le )
  15. Collectif, Le quotidien dévoilé, op. cit.
  16. « M. Boileau devient le principal actionnaire de " l'Est républicain " », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. « M. CHARLES BOILEAU PRENDRA LA DIRECTION DE " L'EST RÉPUBLICAIN " », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Le Monde, 1er novembre 1982, "Le Républicain lorrain rachète 21 % du capital de l'Est républicain"
  19. « Une lettre de M. Charles Boileau », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. Delphine Le Goff, « À L'Est républicain, la fin de l'ère Lignac », sur le site de Stratégies, (consulté le ).
  21. Pascal Ambrosi et Jean-Christophe Feraud, « L'Est républicain a pris le contrôle des Dernières Nouvelles d'Alsace », sur le site des Échos, (consulté le ).
  22. « L'Est républicain rachète La Liberté de l'Est », sur le site de La Croix, (consulté le ).
  23. « Christophe de Beco, directeur général de L'Est républicain », sur le site de Stratégies, (consulté le ).
  24. Marie-Annick Depagneux et Pascal Ambrosi, « L'Est républicain confirme le projet de reprise du pôle Socpresse Rhône-Alpes », sur le site des Échos, (consulté le )
  25. « Petits arrangements en famille », sur le site de Stratégies, (consulté le )
  26. « Terrorisme : incertitudes sur la mort de Ben Laden », sur le site du Nouvel Observateur, (consulté le ).
  27. « Groupe de presse Ebra : la justice se prononce en faveur d'Hersant », sur le site du Monde, (consulté le ).
  28. « Vosges : le quotidien La Liberté de l'Est remplacé par Vosges-Matin », sur le site des Échos, (consulté le ).
  29. Pascal Ambrosi, « L'Est républicain lance une nouvelle formule avec l'espoir d'endiguer ses pertes », sur le site des Échos, (consulté le ).
  30. Philippe Larroque, « L'Est républicain se rénove », sur le site du Figaro, (consulté le ).
  31. « Le Crédit mutuel monte dans l'Est républicain », sur le site d'Europe 1, (consulté le )
  32. « Le Crédit mutuel prend le contrôle du groupe Est républicain », sur le site du Monde, (consulté le )
  33. Anne Feitz, « L'Est républicain va se fondre dans l'empire de presse du Crédit Mutuel », sur le site des Échos, (consulté le )
  34. « Rachat du groupe Est républicain par le Crédit mutuel définitif vendredi », sur le site de L'Express, (consulté le ).
  35. « Pierre Wicker tourne la page », sur le site de L'Est républicain, (consulté le ).
  36. « Franche-Comté: le journal Le Pays cédé à L'Est républicain », sur le site de Challenges, (consulté le )
  37. « L'Est républicain avale Le Pays », sur le site des Échos, (consulté le )
  38. Pascal Ambrosi, « L'Est républicain passe en tabloïd », sur le site des Échos, (consulté le ).
  39. Sophie Courageot, « Le quotidien L'Est Républicain passe au format tabloïd », sur le site de France Info, (consulté le ).
  40. nouveau logo le 26 octobre 2022
  41. « Christophe Mahieu nouveau directeur général », sur le site de L'Est républicain, (consulté le ).
  42. L.-E.J., « Pierre Taribo », sur le site des Échos, (consulté le ).
  43. « Michel Vagner, rédacteur en chef par intérim de l'Est républicain », sur le site de Stratégies, (consulté le ).
  44. « L'Est républicain va changer de rédacteur en chef », sur le site de Challenges, (consulté le ).
  45. Isabelle Hanne, « Chiffre. L'Est républicain », sur le site de Libération, (consulté le ).
  46. ancien siège de l'Est républicain, sur le site art.nouveau.world.
  47. ancien siège de l'Est républicain, sur le site nancy.fr.
  48. ancien siège de l'Est républicain, sur le site EstRepublicain.fr.
  49. ancien siège de l'Est républicain, sur le site stanislasurbietorbi.com.
  50. « Informations légales », sur le site de L'Est républicain (consulté le ).
  51. owni_fr, « L'heure des fuites sur les subventions à la presse ? », sur Rue89, (consulté le ).
  52. « Abonnements », sur le site de L'Est républicain (consulté le ).
  53. « Nos applications mobiles et tablettes », sur le site de L'Est républicain (consulté le ).
  54. « L'Est républicain », ACPM (consulté le ).
  55. « Classement de la presse quotidienne régionale », sur le site de l'ACPM (consulté le ).
  56. Maurice Midena pour Arrêt sur images, édition du 26 mars 2022 : « L’Est républicain empêtré dans une affaire de blackface » (consulté le ).
  57. Le Monde, Ă©dition du , « Ă€ Belfort le directeur de "l'Est RĂ©publicain" et un responsable du RPR condamnĂ©s pour diffamation envers un candidat socialiste Â» (consultĂ© le ).
  58. La DĂ©pĂŞche, Ă©dition du , « Affaire Alègre: l'Est RĂ©publicain condamnĂ© Â» (consultĂ© le ).
  59. L'Expansion, Ă©dition du , « Un journaliste de L'Est RĂ©publicain condamnĂ© pour diffamation envers Nadine Morano Â» (consultĂ© le ).
  60. Cour d'appel de Nancy, 2ème chambre, 20 juin 2019, n° 18/01545 sur Doctrine.fr (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Colette Hirtz, « L'Est RĂ©publicain Â» de 1889 Ă  1914, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 1973, 176 p.
  • Étienne Criqui, Louis-Philippe LaprĂ©vote, François Roth (dir.), Le quotidien dĂ©voilĂ©. L'Est rĂ©publicain, 1889-1989, Ă©ditions de l'Est, 1990

Articles connexes

> les médias

> Monuments historiques Ă  Nancy

> Art nouveau Ă  Nancy


Liens externes

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