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Jardin du palais Saint-Pierre

Le jardin du palais Saint-Pierre[alpha 1] est un jardin municipal lyonnais situé dans l'enceinte du musée des Beaux-Arts de Lyon. Il s'inscrit dans un rectangle délimité par les arcades de l'ancien cloître de l’abbaye bénédictine. De style régulier, il se compose de parterres de pelouse en demi-lunes ou rectangulaires, ponctués de végétation et de différentes sculptures. Il est situé en plein centre-ville sur la presqu'île. Comme le musée des Beaux-Arts, le jardin est ouvert tous les jours, sauf les mardis et jours fériés, de 10 h à 18 h, le vendredi de 10 h 30 à 18 h.

Jardin du palais Saint-Pierre
Image illustrative de l’article Jardin du palais Saint-Pierre
Le jardin du palais Saint-Pierre.
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
Commune Lyon
Superficie 2 658 m²
Caractéristiques
Type jardin public
Accès et transport
MĂ©tro MĂ©tro de Lyon Ligne A HĂ´tel de Ville - Louis Pradel
Localisation
CoordonnĂ©es 45° 46′ 01″ nord, 4° 50′ 01″ est
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Jardin du palais Saint-Pierre
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Jardin du palais Saint-Pierre

Histoire

Du XVIe au XIXe siècle : le jardin en friche

Les jardins de l'abbaye apparaissent pour la première fois dans les sources dans un plan de J.M Dureau daté des environs de 1550[2]. Il montre que l'abbaye occupait une surface au moins deux fois supérieure à l'espace actuellement couvert par le musée des Beaux-Arts. Un ensemble de jardins s'étendait au nord et à l'est de l'abbaye. On y distingue une succession de quatre jardins composés de deux jardins d'agrément. Ils sont constitués de berceaux de verdure et d'allées destinées à la promenade. Bien que séparés physiquement des jardins de l'abbaye, leur situation en prolongement le long des remparts et leur similitude en tout point (type de construction, disposition des carrés de culture, etc) laisse penser qu'il s'agit bien de la suite des jardins de l'abbaye. L'observation et la disposition de ces jardins, leur hiérarchisation, comparativement aux autres enclos monastiques en Europe à la même époque, peut supposer la succession suivante : les jardins d'agrément, le verger, le jardin de plantes médicinales, les potagers. Cette supposition n'est bien sûr pas concrètement vérifiable en l'état actuel des connaissances mais paraît réaliste[3].

Le , l'abbesse Anne d'Albert de Chaulnes décide de faire adopter en chapitre solennel le plan de reconstruction de l'ensemble de l'abbaye proposé par François de Royers de La Valfrenière, architecte déjà célèbre à Avignon[4]. Les travaux finissent en 1687. Après ces travaux, il ne reste rien de l'ensemble de vastes jardins des siècles précédents. Un jardin est toutefois présent au sein même de l'abbaye, dans le cloître. À cette époque, il est composé de quatre galeries couvertes comprenant 48 arcades d'ordre dorique et qui supportent des terrasses. Les arcades sont fermées par de grands panneaux dont le bas est en chêne et le haut garni de vitraux enchâssés dans des plombs. Il faut descendre trois marches pour atteindre la cour. Elles sont bordées d'une grille de fer forgé posée en 1685. À l'époque, le jardin du cloître est composé de quatre grands parterres « bordés d'ifs ». Ils sont agrémentés de rangs de caisses d'orangers et de bases de faïence où poussent des plantes rares. Au centre, un miroir d'eau circulaire orne la composition. Il est flanqué de deux statues représentant la Concorde portant un rameau d'olivier et la Vertu invincible sous forme de Minerve sculptées toutes deux par Marc Chabry. Se trouvaient semble-t-il aussi à cette époque deux statues de Saint Michel et de Saint Gabriel.

Cette conception du jardin est typique des aménagements des XVIe et XVIIe siècles et serait semblable selon une étude[5] aux jardins en terrasse du musée Gadagne. Cette disposition du cloître semble perdurer jusqu'à la Révolution française. Le cloître est transformé en jardin potager au moment de la revente de l'abbaye comme bien national.

Les grands travaux du XIXe siècle

C'est à cette période que le jardin du cloître, ainsi que l'ensemble des structures bâties de l'abbaye royale, ont subi les plus larges modifications, après le rachat en 1802 par la ville de Lyon[6]. Commence alors une succession de nombreux travaux généraux de restauration et d'aménagement à l'intérieur des bâtiments et dans le cloître par les architectes municipaux Hôtelard et Gay jusqu'en 1818[7]. Le palais est alors consacré au commerce et aux arts en y concentrant la Bourse, le Tribunal de Commerce, le Conservatoire des Arts et métiers, le musée des Beaux-Arts et les écoles spéciales nouvellement créées (dessin, chimie, mécanique, géométrie).

En 1822, un jardin pour l'enseignement de la fleur à l'école de dessin sur place[8] est planté dans l'ancien cloître. Ce jardin montre l'importance de telles études pour la production des soieries lyonnaises et peut-être directement associé à l'important courant de la peinture de fleurs dans l'école lyonnaise, qui ne le trouvait pas assez riche et lui préférait le jardin des plantes. En 1828, une nouvelle fontaine décorative est installée à l'emplacement du miroir d'eau disparu depuis longtemps. Elle est composée d'un bassin au-dessus duquel deux consoles antiques soutiennent un sarcophage transformé en réservoir. Deux urnes romaines le surmontent. Au-dessus d'elles, une copie d'antique d'Apollon, sculptée par J.B. Vietty, termine la composition.

Le cloître de l'abbaye, dans son aspect actuel, date de 1884. Il est l’œuvre des architectes René Dardel et Abraham Hirsch. Il abritait l'un des plus anciens musées épigraphique français, fondé en 1805 à l'initiative de François Artaud qui présentait les blocs mis au jour dans la ville et le département et qui fut transféré en 1973 au musée gallo-romain de Fourvières. Il reste toutefois une importante section archéologique dans le musée, reliée à cette volonté. Chaque arcade était à cette époque composée comme un tableau, ce qui privilégiait l'aspect esthétique et pédagogique[9]. Le décor restant de peintures, de mosaïques, de médaillons en bronze et de moulage d'antiques lui servait d'accompagnement. À partir de 1883, le jardin est aménagé en musée de sculpture en plein air et devient typique de la IIIe République.

Entre 1832 et 1850, Dardel[10] entreprend un grand chantier de reprise et de transformation des bâtiments, dû notamment aux conséquences des travaux organisés par Hôtelard et Gay. Il restaure le voûtement et les piliers du cloître et réalise des travaux pour la mise hors d'eau des terrasses. Il remplace aussi la barrière de fer par une balustrade de pierre avec acrotères, statues et met en place 62 vases décoratifs, dont certains subsistent aujourd'hui. En 1840, les vides entre les nouveaux balustres sont comblés par des moulages de plâtre reproduisant les bas-reliefs des Panathénées sculptées par Phidias. Ils sont remplacés moins de cinquante ans plus tard par d'autres moins sensibles aux intempéries. À partir de 1877, à la suite des travaux de démolitions intérieures réalisées sous le Premier Empire, de nombreuses fissures apparaissent sur les murs et les piliers du cloître menacent de s'effondrer. De nouveaux travaux de restauration sont confiés à l'architecte Abraham Hirsch à partir de 1878. Les portiques du cloître sont entièrement démolis et le système de voûte et de dallage des terrasses transformés. Les galeries sont reconstruites dans le respect scrupuleux de l'ancien plan.

Le terre-plein de la cour est abaissé et muni d'un système d'évacuation des eaux. C'est de cette époque que datent les peintures murales sous les arcades, qui reproduisent notamment le nom de Lyonnais célèbres, ainsi que les médaillons ornant les frontons. Les mosaïques colorées leur servant de fond sont de Charles Joseph Lameire[11] (1832-1910).En effet, en 1879, Hirsch[12] dispose à l'emplacement des moulages du Parthénon, sur un fond de mosaïque, des médaillons représentant les plus célèbres artistes lyonnais. Le bassin central reste en place et il est encadré de parterres de formes géométriques et symétriques, plantés d'arbres à grand développement comme le voulait la mode des jardins publics à cette époque. Des paulownias, des bouleaux, un saule pleureur ( à l'arrière de l'Apollon du bassin), des tilleuls et des chênes sont donc placés, aux angles des parterres, un peu en retrait des allées. Ces arbres donnent un sentiment de sous-bois assez dense. L'arrière des parterres est encadré par des haies basses qui ourlent de part et d'autre l'allée de ceinture du jardin. Divers arbustes ornementaux agrémentent les grands arbres. À cela s'ajoutent des sculptures et des bancs.

Parmi les sculptures, plusieurs statues d'artistes du XIXe siècle appartenant aux collections du musée sont installées dans le jardin, notamment des œuvres d'Auguste Rodin et Léon-Alexandre Delhomme.

  • Vue de Chactas mĂ©ditant sur le corps d'Atala, Francisque Duret (1835) exposĂ©e dans le jardin du palais Saint-Pierre
    Vue de Chactas méditant sur le corps d'Atala, Francisque Duret (1835) exposée dans le jardin du palais Saint-Pierre
  • Vue de L’Ombre, Auguste Rodin (1902)
    Vue de L’Ombre, Auguste Rodin (1902)
  • Vue de Gilliatt et la pieuvre (1880-1890), Emile Joseph Carlier, marbre gris Ă  veines sombres, exposĂ© dans le jardin du palais Saint-Pierre
    Vue de Gilliatt et la pieuvre (1880-1890), Emile Joseph Carlier, marbre gris à veines sombres, exposé dans le jardin du palais Saint-Pierre

Œuvres exposées

XXe siècle

Les sculptures ornant le jardin ont changé selon les époques. Avant la mise en place de la fontaine actuelle se trouvait un miroir d'eau entouré de deux sculptures : la Concorde portant un rameau d'olivier et la Vertu invincible sous forme de Minerve de Marc Chabry. Au début du XXe siècle, le jardin comprenait d'autres sculptures que celles présentes aujourd'hui : un monument à Gaspard André, le Discobole de Christolles, des colonnes et des chapiteaux gothiques, l'Homme qui marche de Rodin et Centauresse et Faune de Courtet. Une commande de socles de sculptures passée en 1883 concerne Démocrite méditant sur le siège de l'âme de Delhomme, Giotto enfant de Legendre-Héral, Le joueur de flûte de Delorme, une sculpture représentant un bacchant et Chactas sur la tombe d'Atala de Duret. Le , le Discobole est envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux. Le Centaure de Courtet est envoyé au parc à la Tête d'Or et l'Homme qui marche est renvoyé. Le monument à Gaspard André disparaît mais son buste est gardé. En , le Service des monuments historiques réclame les chapiteaux gothiques et les stèles[13].

Aujourd'hui

Les sculptures du jardin du musée sont disposées et orientées en fonction du centre du jardin où est placée la fontaine. Elle comporte une sculpture de Jean-Baptiste Vietty représentant Apollon[14] et un sarcophage antique placé devant le piédestal qui forme un premier bassin dans lequel coule l'eau de la fontaine. L'Apollon est une copie d'antique en marbre puis remplacée par une copie en bronze en 1911. Une étude des socles des sculptures[15] présentes dans le jardin a montré qu'ils sont en eux-mêmes des œuvres d'art. Ils sont placés avant même que les sculptures aient été choisies et résultent parfois même d'un accord entre architectes et sculpteurs. Leur iconographie est en général liée au culte de Dionysos[16].

Les sculptures

Les bronzes :

  • DĂ©mocrite mĂ©ditant sur le siège de l'âme de LĂ©on-Alexandre Delhomme[17]
  • Carpeaux au travail d'Antoine Bourdelle[18]. Bourdelle expose cet hommage personnel au Salon de la SociĂ©tĂ© nationale des beaux-arts. L'idĂ©e de l'Ĺ“uvre lui semble ĂŞtre venue Ă  la suite d'une commande passĂ©e par Jacques Doucet d'un buste de Carpeaux. Cette Ĺ“uvre semble ĂŞtre une fonte unique dont l'acquisition par le musĂ©e paraĂ®t avoir Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e dès 1910.
  • L'Ombre d'Auguste Rodin[19]. Son socle est bas : l'espace de l’œuvre se confond avec celui du spectateur, ce qui permet une plus grande Ă©motion et Ă©voque un souci de rĂ©alisme. L'idĂ©e est de faire fusionner les espaces intimes de l’œuvre et du spectateur. Initialement conçue pour ĂŞtre placĂ©e au musĂ©e des arts dĂ©coratifs de Paris, Rodin dĂ©cide de rĂ©aliser une Ĺ“uvre plus grande pour Lyon. C'est le premier fondu en bronze en 1904 et ses mains sont inachevĂ©es, ce qui est volontaire[20].
  • Chactas sur la tombe d'Atala de Francisque Duret[21]. Cette sculpture, inspirĂ©e du roman de Chateaubriand est exposĂ©e au Salon parisien de 1836. L’œuvre est prĂ©parĂ©e par de nombreuses esquisses, dont une est conservĂ©e dans les collections du musĂ©e. Elle propose un compromis formel entre la tradition classique et les innovations romantiques. La fonte de cet exemplaire a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par Quesnel[22].
  • Faune ivre de LĂ©on Cugnot[23]. Son socle est très dĂ©corĂ©. La face tournĂ©e vers le jardin reprĂ©sente le monde marin : des dauphins face Ă  face tiennent une coupe entre leur mâchoire, une Ă©ponge et des coquillages sont figurĂ©s. Les dauphins sont reliĂ©s par des rubans Ă  des torches qui limitent les diffĂ©rentes faces du dĂ©. La symbolique du dauphin est liĂ©e Ă  celle des eaux et des transfigurations. Face aux arcades, deux oiseaux sont suspendus par les pattes[24].
  • Giotto enfant dessinant une tĂŞte de bĂ©lier de Jean-François Legendre-HĂ©ral (ne pas confondre avec Giotto enfant par Dominique FortunĂ© Maggesi)[25]
  • Le joueur de flĂ»te de Jean-AndrĂ© Delorme[26]. Il est actuellement placĂ© Ă  l'ancien emplacement de l'Homme qui marche de Rodin.
  • Jeune athlète[27] de Jean-Baptiste LarrivĂ©[28].

Les marbres :

  • Castalie ou Source de la poĂ©sie[29] d'Eugène Guillaume, marbre de Carrare, signĂ© datĂ© en bas Ă  droite ; inscription sur la partie avant du socle : «Castalie». C’est la source de toute poĂ©sie que l’artiste a voulu symboliser dans cette image de la fille du dieu fleuve AchĂ©loĂĽs, Castalie, qui poursuivie par le dieu Apollon, prĂ©fĂ©ra se jeter dans une fontaine que de cĂ©der Ă  ses avances. Assise sur une roche saillante du Parnasse, la nymphe tient une lyre. Le bras gauche est posĂ© sur l’urne traditionnelle d’oĂą s’échappent les eaux gĂ©nĂ©reuses qui confèrent le don de poĂ©sie et de divination. Un petit gĂ©nie ailĂ© est en train de s’y dĂ©saltĂ©rer.
  • Agar de François Sicard
  • Gilliatt et la pieuvre[30] d'Émile Joseph Carlier, marbre gris Ă  veines sombres. Cette Ĺ“uvre fait rĂ©fĂ©rence au passage sur « La pieuvre » dans l’ouvrage Les travailleurs de la mer de Victor Hugo, Ă©crit durant son exil dans l'Ă®le anglo-normande de Guernesey et publiĂ© en 1866. Gilliat est le personnage principal de ce roman.

Les frises

Au-dessus des arcatures du cloître se trouvent des moulages de la frise des Panathénées et de celle du monument des Néréides[31]. Les deux frises sont côte à côte, s'alternant l'une et l'autre, sans aucun ordre. La première montre la procession des Panathénées en l'honneur d'Athéna. On distingue les apobates, les thallophores, les porteuses d'hydries et les animaux du sacrifice. Sur la seconde, on peut observer des grecs et des orientaux s'affronter dans une lutte incertaine. En 1840, une première commande de moulages en plâtre d’après des reliefs du décor du Parthénon et de l’Héphaïsteion d’Athènes a lieu auprès de l’atelier des moulages du Louvre, suivie d’une seconde en 1846. Ces moulages sont installés en 1848 le long du cloître et s’inscrivent dans la campagne de travaux menée par René Dardel. Cependant, à la suite d'importantes dégradations, les galeries du cloître doivent être reconstruites par Abraham Hirsch dans les années 1880. Les moulages sont retirés et remplacés par de nouveaux mieux adaptés à une présentation en extérieur. Ceux-ci sont réalisés en 1884 d’après les reliefs du Parthénon et du monument des Néréides de Xanthos par la maison Brucciani à Londres, d’après les originaux conservés au British Museum. Les statues installées dans les niches, qui sont des copies d’antiques, datent de la même période.

Copies d'antiques

Huit moulages d'antiques sont disséminés dans le décor du cloître[31]. Entre 1841 et 1844, seize statues en pierre factice et moulées sur l'antique sont achetées pour orner les niches en façade du cloître, mais il n'en reste que huit.

  • AntinoĂĽs
  • AntinoĂĽs du Capitole. L'original date du Ier siècle et est en marbre.
  • Aphrodite drapĂ©e dite VĂ©nus GĂ©nitrix. L'original est une rĂ©plique romaine d'un prototype attribuĂ© Ă  Callimaque, fin Ve siècle av. J.-C.
  • Aphrodite du Capitole. L'original date du IIe siècle et est une rĂ©plique romaine en marbre d'un original grec du IIIe ou du IIe siècle av. J.-C.
  • ArtĂ©mis, dite Diane de Gabies
  • Discobole au repos, Athlète au disque dit "le Discophore"
  • Ephèbe, copie par StĂ©phanos
  • Satyre verseur
  • Statue de jeune homme
  • VĂ©nus GĂ©nitrix
  • VĂ©nus de MĂ©dicis, copie de VĂ©nus de MĂ©dicis
  • Aphrodite du Capitole
    Aphrodite du Capitole
  • VĂ©nus GĂ©nitrix, rĂ©plique romaine d’un prototype attribuĂ© Ă   Callimaque
    Vénus Génitrix, réplique romaine d’un prototype attribué à Callimaque
  • VĂ©nus GĂ©nitrix, premier siècle avant J.-C.
    Vénus Génitrix, premier siècle avant J.-C.
  • ArtĂ©mis dite Diane de Gabies
    Artémis dite Diane de Gabies
  • Discobole au repos, Athlète au disque dit "le Discophore"
    Discobole au repos, Athlète au disque dit "le Discophore"
  • Ephèbe, copie par StĂ©phanos
    Ephèbe, copie par Stéphanos

Autres

Une œuvre d'art bien spécifique se cache également dans le jardin du palais Saint-Pierre. La Terra de Claudio Parmiggiani est enfouie sous terre, au sud-est du cloître depuis , selon la volonté de son auteur[32].

Les médaillons en bronze sous les arcades représentent des artistes lyonnais[33]:

Lors de la dernière rénovation du musée, des noms d'artistes de la première moitié du XXe siècle ont été ajoutés, comme celui de Tony Garnier[11].

Des cartels dans le cloître ont été placés pour rendre hommage aux artistes ayant œuvré pour celui-ci.

Côté Terreaux, mur jardin, dans l'axe de l'entrée :

Édifié en 1650. Restauré en 1884


Côté Terreaux, mur jardin :


Côté Terreaux, mur Terreaux


Côté Herriot, mur jardin


Côté sud, mur jardin


Côté Herriot, mur Herriot


Côté Chenavard, mur jardin


Côté sud, mur sud


Côté Chenavard, mur Chenavard


Côté Terreaux, en retour, mur jardin et mur Terreaux : 14 cartels aux inscriptions manquantes.


  • GĂ©rard Audran, Charles Textor
    GĂ©rard Audran, Charles Textor
  • Antoine Berjon, Charles Textor
    Antoine Berjon, Charles Textor
  • Jean-Jacques de Boissieu, Jean-AndrĂ© Delorme
    Jean-Jacques de Boissieu, Jean-André Delorme
  • Guillaume Coustou, Étienne Pagny
    Guillaume Coustou, Étienne Pagny
  • Antoine Coysevox, Joseph-Hugues Fabisch
    Antoine Coysevox, Joseph-Hugues Fabisch
  • Pierre Drevet, Jean-AndrĂ© Delorme
    Pierre Drevet, Jean-André Delorme
  • Hippolyte Flandrin, Joseph-Hugues Fabisch
    Hippolyte Flandrin, Joseph-Hugues Fabisch
  • 'François Lemot, Pierre Aubert
    'François Lemot, Pierre Aubert
  • Simon Maupin, Pierre Aubert
    Simon Maupin, Pierre Aubert
  • Philibert de l'Orme, Étienne Pagny
    Philibert de l'Orme, Étienne Pagny
  • Simon Saint-Jean, Joseph Hugues Fabisch
    Simon Saint-Jean, Joseph Hugues Fabisch
  • Jacques Stella, Étienne Pagny
    Jacques Stella, Étienne Pagny

Notes et références

Notes

  1. L'orthotypographie des parcs et jardins est la suivante : le mot gĂ©nĂ©rique « jardin » prend une majuscule lorsqu'on mentionne un jardin en particulier en omettant le nom qui le singularise[1]. Sinon, c.-Ă -d. prĂ©cisĂ© par un nom propre ou un Ă©quivalent, « jardin » reste en minuscule. On Ă©crit ainsi « le jardin du palais Saint-Pierre » (c.-Ă -d. le jardin attachĂ© au monument ou bâtiment public qu'est le « palais Saint-Pierre », voir ce lien pour la justification de la typographie du palais) mais « le Jardin » ou « le Jardin du palais » lorsqu'on laisse sous-entendre qu'on se rĂ©fère Ă  celui du palais Saint-Pierre. Par exemple : « Ils sont allĂ©s se promener au jardin du palais Saint-Pierre. Après leur promenade au Jardin (ou au Jardin du palais), ils ont dĂ®nĂ© chez des amis. »

Références

  1. Lexique, p. 101.
  2. BENASSE, Pierre-Maurice, De l'abbaye des Dames de Saint-Pierre au palais Saint Pierre, musée des Beaux-arts de Lyon. p64-68
  3. CROZAT, Stéphane. Histoire du jardin, Le cloître du palais Saint-Pierre, 2003.
  4. Stéphane Crozat, op. cit.
  5. Étude réalisée par Anne Allimant, archéologue spécialisée dans la restauration des Jardins Historiques et par Stéphane Crozat, ethnobotaniste. « L'étude archéologique du jardin du musée de Gadagne », Bulletin Municipal Officiel de la ville de Lyon, no 5341, 2000
  6. BENASSE, Pierre-Maurice. op. cit. p88
  7. HOURS, Henri, Bulletin des musées monuments lyonnais, n°4, 1987. p3-11
  8. CHAUDENNERET Marie-Claude « L'enseignement artistique à Lyon au service de la Fabrique ? », dans Le temps de la peinture : Lyon 1800-1914, Lyon, Fage, 2007, 335 p., (ISBN 978-2-84975-101-5), notice BnF no FRBNF41073771)p28-35
  9. « Musée lapidaire » dans Histoire d'un musée, BANEL-CHUZEVILLE Nathalie, p. 101,184 p., 2005 (ISBN 2 84975 014X)
  10. HOURS, Henri. op. cit. p3-9
  11. « Cloître » dans Histoire d'un musée, op. cit
  12. HOURS, Henri. op. cit. p9-11
  13. SAULGEOT, BĂ©atrice. op. cit. p1.
  14. H2053
  15. Les socles des sculptures du jardin du musée des Beaux-Arts de Lyon, SAULGEOT Béatrice, Séminaire de maîtrise de M.D. Gamboni.
  16. SAULGEOT, BĂ©atrice. op. cit. p3-7
  17. Bronze, 1868. A3066
  18. Bronze. H812
  19. B743
  20. « Le XIXe siècle » dans Le musée des Beaux-Arts de Lyon, RAMOND Sylvie (dir.), 2013 p 105, 144p . (ISBN 978-2-7118-61699)
  21. Bronze, 1835. Inv H1732
  22. « Francisque Duret » dans Le Guide, musée des Beaux-Arts de Lyon, GALLIANO Geneviève (dir.), p202, 2014, 310p. (ISBN 978 2 84975 347 7)
  23. 1853. A3016
  24. SAULGEOT, Béatrice. "Étude des socles" op. cit.p3-7
  25. Bronze, 1842. Inv H1733
  26. Bronze, 1861. A2996
  27. Bronze, Inv H1784
  28. Il date de 1908
  29. DĂ©pĂ´t du Fonds National d'Art Contemporain, 1997. Inv. FNAC : 3838, 577 (H : 2 ; L 1,10 ; P : 0,75)
  30. Dépôt du musée du Louvre, 1999. Inv : RF 3911 (H : 2,17 ; L :1,10 E : 0,87). Le sujet est tiré du roman de Victor Hugo, Les travailleurs de la mer.
  31. Les sculptures sur le site du musées des Beaux-Arts de Lyon
  32. "S’il est vrai que l’impossibilité de montrer son propre travail est pour l’artiste une forme de suicide, c’en est une aussi que de subir la contrainte ou l’obligation de le montrer avec une fré- quence insensée, ce qui fait que ce geste n’a désormais plus aucun sens. Personne n’observe plus les œuvres exposées. Alors, peut-être que voiler, occulter équivaut à redonner au regard la perception de ce mystère sans lequel les choses sont absolument sans vie." Claudio Parmiggiani, texte écrit par l’artiste pour le fascicule accompagnant l’exposition à Lyon.
  33. BENASSE, Pierre-Maurice. "Le jardin du cloître", op. cit p103. Inv27722

Bibliographie

    • BANEL-CHUZEVILLE Nathalie, Histoire d'un musĂ©e, 184 p., 2005. Lyon : Fage : musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon (ISBN 2 84975 014X)
    • BANEL-CHUZEVILLE Nathalie, BERTHON, Laurence, BOUGUET Sylvie [et al], Le musĂ©e des beaux arts de Lyon de A Ă  Z, 182p., 2014. Lyon : Fage : musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon (ISBN 978-2-84975-345-3)
    • BENASSE, Pierre-Maurice, De l'abbaye des Dames de Saint Pierre au palais Saint Pierre, musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon.
    • HOURS, Henri« La Cour du palais Saint-Pierre au XIXe siècle », Bulletin des musĂ©es et monuments lyonnais, n°4 1987
    • MEYER, HĂ©lène, STARCKY Emmanuel, "Les collections de l'Ă©cole et le Museum de 1787 Ă  1799", Le musĂ©um de l'Ecole de dessin, p91-95.
    • RAMOND Sylvie (dir.). Le musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon, 2013 144p. Paris. Fondation BNP Paribas. RĂ©union des MusĂ©es Nationaux. Lyon. MusĂ©e des Beaux-Arts de Lyon (ISBN 978-2-7118-61699)
    • ROCHER-JAUNEAU. « Le monastère royal de Saint-Pierre-les-Nonnains », Bulletin des musĂ©es et monuments lyonnais, no 4, 1984
    • SAULGEOT, BĂ©atrice. Les socles des sculptures du jardin du musĂ©e des Beaux-Arts de Lyon, SĂ©minaire de maĂ®trise de M.D. Gamboni.

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