Heippes
Heippes est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Heippes | |
HĂ©raldique |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Meuse - Voie Sacrée |
Maire Mandat |
Pascal Pierre 2020-2026 |
Code postal | 55220 |
Code commune | 55241 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
77 hab. (2020 ) |
Densité | 7,3 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 59âČ 40âł nord, 5° 17âČ 38âł est |
Altitude | Min. 265 m Max. 347 m |
Superficie | 10,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Dieue-sur-Meuse |
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.heippes.fr |
GĂ©ographie
- Heippes est situĂ©e sensiblement Ă mi-distance de Bar-le-Duc et de Verdun, sur le versant dâun coteau inclinĂ© sud-nord et traversĂ©e par la Voie sacrĂ©e, nom glorieux de la route qui relia Bar-le-Duc Ă Verdun en 1916 pour ravitailler le front.
- L'agglomĂ©ration sâĂ©tale Ă lâouest de la Voie sacrĂ©e, prĂ©sentant une forme triangulaire avec deux rues principales qui se rejoignent sur la place du village et sur lesquelles aboutissent des rues secondaires.
- Le territoire de la commune est sur la ligne de partage des eaux des bassins de la Seine et de la Meuse, puisque deux ruisseaux y prennent leur source ; le ruisseau de RĂ©court, affluent de la Meuse et le Flabussieux, affluent de lâAire.
- Le territoire de 1 048 hectares est accidentĂ©, avec un point culminant Ă 347 m dâaltitude.
- Avec 390 ha de forĂȘts, les bois ont toujours constituĂ© la richesse de Heippes oĂč son industrie y Ă©tait prospĂšre. On y rencontrait des sabotiers, des fabricants de bois de brosse, de rĂąteaux, des manches dâoutils, des charbonniers et sans oublier de nombreux bĂ»cherons. Il se raconte qu'en 1823, l'un d'entre eux nommĂ© Collot trouva dans la forĂȘt, un vase dâĂ©tain renfermant 300 piĂšces de monnaie françaises (Henri IV), lorraines, bavaroises et autrichiennes.
- Autrefois, Heippes Ă©tait constituĂ© de vastes Ă©tendues de friches qui faisaient songer Ă un pauvre sol. Cela se vĂ©rifie dans la statistique de 1706 oĂč il est rapportĂ© quâil ne reste plus de grain aux laboureurs quand ils ont payĂ© « leur canon » (fermage). De mĂȘme dans le cahier de dolĂ©ances de 1789, les habitants annoncent quâils nâont mĂȘme pas rĂ©coltĂ© pour leur semences, quâils devront manger du pain dâavoine, nourriture ordinaire des chevaux et que les pauvres gens seront obligĂ©s de sâĂ©gorger pour avoir un morceau de pain.
Extrait d'un article de L. Lavigne, paru en 1949 dans La Meuse Agricole, à la rubrique « En parcourant nos villages meusiens ».
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Heippes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (62,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), forĂȘts (37,1 %), prairies (7,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[7].
Toponymie
- Aucune autre commune ne porte le nom « Heippes » en France.
- Il existe plusieurs Ă©tymologies du nom « Heippes », la plus probable semble venir du nom latin Espium, lieu plantĂ© dâĂ©pines.
- La toponymie Ă©voque Ă©galement une origine obscure, sans doute germanique (Heipen) en Westphalie.
- Il a été relevé les orthographes suivantes : Espeium (1199), Heppe (1200), Heipes (1259), Heippe (1336), Heyppes (1338), Heippes (1502), Heppes (1610), Hyeppes (1642), Hieppes (1738), HeppiÊ (1738), Heippe (1793)[8].
- En patois, on prononçait Haïeppe avec le H fortement aspiré.
Histoire
DÚs 1282, le comte de Bar en sera le seul seigneur et à cette date, Jean de Bar rendra hommage au roi de France pour ses terres de Souilly, Osches, Rambluzin, Issoncourt et Heippes. Cette période est obscure car Heippes est mentionné à la fois faisant partie des prévÎtés barroises de Bar et de Souilly.
Le XVIIe siĂšcle fut nĂ©faste Ă Heippes qui fut dĂ©cimĂ© par le cholĂ©ra en 1632. Plus tard, en 1638, les habitants durent sâenfuir devant les Croates et le village est dĂ©sertĂ© par sa population jusqu'en 1644. Un chroniqueur contemporain note : « le peuple est par les bois, en raison de grandes contributions, meurtres, brĂ»lements, rançonnements »
En 1777, le chĂąteau appartenait Ă M. de Grand-FĂšvre, procureur du roi Ă Verdun. Comme Heippes Ă©tait un gĂźte dâĂ©tapes, la communautĂ© voulut lâacheter pour utiliser Ă abriter convois et voyageurs et pour y loger un dĂ©tachement de la marĂ©chaussĂ©e. Cet achat ne se fit pas.
Sous la RĂ©volution, Ă part quelques rĂ©actions, tout se passa dans le calme. Les cahiers de dolĂ©ances sont signĂ©s du curĂ© Vautrin, du syndic François et de trois Ă©lus, Patin, Gervaise et Thierry, ancien maĂźtre dâĂ©cole Ă Heippes.
Ă la fin de l'Empire, les , et , lors de la campagne de France, le MarĂ©chal Marmont, duc de Raguse, campa Ă Souilly, Issoncourt et Heippes, avec 30 000 hommes. En 1818, Ă la fin de lâoccupation, 60 000 Prussiens et Russes passĂšrent Ă Heippes pour regagner leur pays.
Les Hospitaliers
Heippes n'apparaĂźt pas dans l'histoire de l'AntiquitĂ© ni du bas Moyen Ăge. Ce n'est qu'en 1183 qu'il est mentionnĂ© dans la donation de l'alleu de Heippes que faisait Raoul Ier de Clermont dit Le Roux aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem.
Politique et administration
- Avant 1789, Heippes était du Barrois mouvant, bailliage et prévÎté de Bar ; une faible partie dépendait de la prévÎté de Souilly.
- Depuis 1790, il a toujours appartenu au canton de Souilly, arrondissement de Verdun ; de mĂȘme quâau point de vue spirituel, la paroisse fut toujours de lâĂ©vĂȘchĂ© de Verdun, doyennĂ© de Souilly.
- En 1792, le maire se nommait Narat, les officiers municipaux Tonnelier et Masson, le greffier Simon et le curé Viard.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[11].
En 2020, la commune comptait 77 habitants[Note 3], en augmentation de 5,48 % par rapport Ă 2014 (Meuse : â4,45 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
- Anciens métiers : sabotiers, « tixiers » sur toile.
- Autrefois, le surnom patois des habitants de Heippes était surnommés les « Gaillots » (les chevraux). Le , la cour de l'ancienne école accueillait Jean Sucquet à l'occasion de la sortie de son livre « Les bonheurs d'un Gaillot ». En effet, le fils de l'ancien instituteur relate dans cet ouvrage, avec beaucoup d'humour et d'anecdotes, son enfance heureuse à Heippes entre 1922 et 1933.
Culture locale et patrimoine
Lieux
- Sur le territoire de Heippes se trouve l'ancien prieurĂ© Saint-Pierre de Flabas (Xe siĂšcle), converti en ferme et dont il restait des vestiges de la chapelle jusqu'au milieu des annĂ©es 1980. Il fut fondĂ© en 1317, câĂ©tait une dĂ©pendance de l'ordre de Cluny puis de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem. La chapelle, sous le vocable de Saint-Pierre, porte une inscription sur pierre gravĂ©e en 1508, donnant le nom de frĂšre Guillaume Le FĂȘvre, prieur de Saint-Pierre de Flabas qui la fit Ă©difier. Cette inscription de fondation du prieurĂ© Saint-Pierre de Flabas, a Ă©tĂ© restaurĂ©e et bĂ©nie le par Mgr François Maupu, Ă©vĂȘque de Verdun dans l'Ă©glise du village. Non loin de Flabas se trouvait la fontaine de Saint-Pierre entourĂ©e de la forĂȘt domaniale du PrieurĂ© et du bois communal de ChĂątel-Bois. Ă ce propos, on comprend mieux pourquoi une autre fontaine sâappelle Paroisse-Fontaine et fut la principale source qui alimenta le village jusqu'en 2002.
- Ancienne gare de la Compagnie Meusienne de Chemins de Fer, inaugurĂ©e en oĂč s'arrĂȘtait Le « Meusien », Ă©galement appelĂ© Le « Varinot », du nom de Charles Varinot, son inventeur ou encore le Tacot. Cette station qui s'appelait « Heippes - BenoĂźte-Vaux » devait son nom par la proximitĂ© du fameux pĂšlerinage. Aujourd'hui remplacĂ©e par la gare de Meuse TGV, situĂ©e Ă 3 km.
- Il y avait aussi la Warge (signifie « ivraie »), qui Ă©tait le siĂšge dâune commanderie de l'ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem, le plus ancien et le plus cĂ©lĂšbre des ordres religieux des croisades. Cette commanderie Ă©tait installĂ©e dans l'ancienne ferme appartenant Ă la commanderie des Hospitaliers de l'Ordre de Gelucourt prĂšs de Dieuze (Moselle), elle-mĂȘme ancienne cense, qui collectait les impĂŽts dus au seigneur. Cette ferme, dont il ne reste plus rien, fut vendue comme bien national en 1793 pour 16 000 livres. Seul, le commandeur de Gelucourt nommait le curĂ© de Heippes, sans en rĂ©fĂ©rer Ă lâĂ©vĂȘque.
- Vestiges du diverticule (voie romaine secondaire) de Verdun Ă Fains-les-Sources.
- Autres lieux
- La Vaux la Dame
- La forĂȘt communale de Dahaie
- Le bois Chardin
- Devant Gaut.
Monuments
- La mairie (oĂč se trouvait l'ancienne Ă©cole). C'est au cours de l'annĂ©e 2011 et sous l'impulsion de Pascal Pierre, maire de la commune, que le bĂątiment a Ă©tĂ© entiĂšrement transformĂ© pour permettre l'accessibilitĂ© aux PMR (personne Ă mobilitĂ© rĂ©duite). Alors que le secrĂ©tariat de mairie et la salle du conseil ont Ă©tĂ© installĂ©s au rez-de-chaussĂ©e, deux beaux appartements T3 en duplex ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s Ă l'Ă©tage et dans les combles. Cette ancienne bĂątisse, situĂ©e au cĆur du village, a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©e de la cave au grenier, selon les principes BBC (bĂątiment basse consommation).
- L'église, construite sans style en 1786 sous le vocable de l'Assomption de la Vierge (). Bénite le , l'acte de bénédiction de l'église dit expressément que cet édifice fut construit aux frais de frÚre Louis Mayeur de Mussey, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (une croix de Malte sur l'autel central, le rappelle). Le , eut lieu à Heippes, la bénédiction d'une cloche ; le parrain fut frÚre Pierre-Paul Grech commandeur de Gelucourt, patron et collateur de la cure. Trop petite pour accueillir tous les villageois, elle fut agrandie et restaurée vers 1835.
- Le monument aux morts est édifié en 1920 entre l'église et la Voie Sacrée.
- Le lavoir communal du XIXe siÚcle dont la charpente trÚs caractéristique supporte une toiture de zinc
- La fontaine adossée au lavoir avec son bassin en demi-lune restauré en 2008.
- Le gayoir du XIXe siÚcle construit en 1882, qui servait à laver les chevaux au retour des travaux des champs et couramment appelé « le Gué » par les habitants.
- L'ancien chĂąteau fĂ©odal Ă©difiĂ© par les ducs de Bar dont une aile est devenue ferme agricole. On ignore la date de construction du chĂąteau, qui semble avoir Ă©tĂ© la maison forte du village. Il possĂ©dait deux ailes et deux tours carrĂ©es, rasĂ©es Ă hauteur des murs de lâhabitation et Ă l'intĂ©rieur il y avait une cheminĂ©e monumentale. Jusquâen 1790, il Ă©tait dotĂ© dâune chapelle desservie par un chapelain.
- Le cimetiÚre de Pérignon, stÚle d'un ancien maire et conseiller général (cf. paragraphe « Personnalités ») et de sa famille qui est située à 80 mÚtres à gauche aprÚs la sortie du village sur la Voie Sacrée en direction de Bar-le-Duc.
La croix de la CĂŽte Ă Moulin
Cette grande Croix de bois fut gravée par les sapeurs du 7e régiment du génie (7e RG) qui l'érigÚrent au Signal d'Heippes le , jour de Pùques[13], en commémoration des sanglants combats du au sur l'aile droite de la premiÚre bataille de la Marne opposant les unités françaises de la IIIe Armée commandée par le général Sarrail et les troupes allemandes du Kronprinz impérial.
- Gravures cĂŽtĂ© nord : ĂFFIGIE EN ARMURE ET MAIN GAUCHE LEVĂE de la sculpture "Le dĂ©part des volontaires" de François Rude / AILE DROITE DE LA BATAILLE DE LA MARNE / COMBATS DE BEAUZĂE SERAUCOURT Bois BLANDIN St ANDRĂ IPPĂCOURT HEIPPES SOUILLY Bois LANDLUT ISSONCOURT MONDRECOURT RIGNAUCOURT / ARMOIRIES DES DUCS DE LORRAINE ET DE BAR.
- Gravures cĂŽtĂ© sud : MĂDAILLE MILITAIRE / AUX SOLDATS DE FRANCE MORTS POUR LA PATRIE 6-12 SEP. 1914 / 65-DR 311-RI 312-RI 203-RI 341-RI 34-RIC 38-RIC 55-RAC 2-RAM / 75-DR 240-RI 258-RI 255-RI 261-RI 42-RIC 44-RIC 19-RAC 38-RAC / UN SOLEIL COIFFANT LES ĂCUSSONS LANGUEDOC ET PROVENCE (RĂ©gions d'origine des rĂ©giments gravĂ©s).
Cette croix est le premier monument Ă©rigĂ© au cours de la Grande Guerre. Pour rĂ©parer l'outrage des annĂ©es, elle fut d'abord restaurĂ©e en 1966 avec l'aide du Souvenir français (Architecte des BĂątiments de France: M. Dimitri PANORYIA de Verdun - Sculpteur: M. Claude MICHEL de Triaucourt). Cette premiĂšre restauration la fit plus haute afin de lui donner une allure plus Ă©lancĂ©e que l'originale, ce qui suscita une polĂ©mique au sein du conseil municipal. Ă la suite de sa casse provoquĂ©e par les vents violents de la tempĂȘte Lothar de , elle fut de nouveau restaurĂ©e en 2000 et Ă©galement soutenue par Le Souvenir français.
NOTA : en 2008, en comparant avec des photos d'Ă©poque, Pascal Pierre, maire de la commune, a remarquĂ© qu'aprĂšs la restauration de 2000, la Croix avait Ă©tĂ© repositionnĂ©e inversĂ©e de 180° par rapport Ă son orientation d'origine. En , elle a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e pour ĂȘtre restaurĂ©e en vue de la cĂ©rĂ©monie du de cĂ©lĂ©bration du centenaire des combats de la CĂŽte Ă Moulin et a Ă©tĂ© replacĂ©e dans sa position originale.
Le , afin de cĂ©lĂ©brer le centenaire de sa pose ( - Jour de PĂąques), une cĂ©rĂ©monie s'est dĂ©roulĂ©e au pied de la croix sous la prĂ©sidence du colonel Jacques Mienville, DMD (dĂ©lĂ©guĂ© militaire dĂ©partemental) de la Meuse avec la participation d'un piquet d'honneur du SEA (Service des essences des armĂ©es) pour l'ALAT (Aviation lĂ©gĂšre de l'ArmĂ©e de terre) sur la base aĂ©rienne d'Ătain Rouvres et en prĂ©sence de Mgr Jean-Paul Gusching, Ă©vĂȘque de Verdun, qui a bĂ©ni la croix de la Cote Ă Moulin.
Personnalités liées à la commune
- Ernest Langlois, né le à Heippes et mort le à Lille, fut un éminent historien et médiéviste français. Chevalier de la Légion d'honneur par décret du .
HĂ©raldique
Blason | De gueules Ă la tĂȘte de chevreau arrachĂ©e d'argent ; MantelĂ© ondĂ© parti : Ă dextre d'azur Ă une croix de Malte d'or, Ă senestre d'or Ă une croix latine aiguisĂ©e, au pied perronnĂ©, de gueules. |
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Détails | Création de R.A. Louis et D. Lacorde avec les conseils de la Commission Héraldique de l'UCGL. Adopté par la commune en octobre 2014. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Sucquet, Les bonheurs d'un Gaillot, Saint-Pancré, Paroles de Lorrains, coll. « Terroirs », , 350 p. (ISBN 978-2-9523449-7-5)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site internet de la mairie
- Heippes sur le site de l'INSEE
- Heippes sur le site de l'IGN
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'Ătat (consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Page 149 de L'Ćil et la Plume, les Carnets du Docteur LĂ©on Lecerf, MĂ©decin et Photographe durant la Grande Guerre (Ăditions L'Harmattan. (ISBN 2-296-00548-9) âą âą 304 pages)