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Hélène Guilmette

Hélène Guilmette, née en 1976 à Montmagny (Québec), est une soprano québécoise.

Hélène Guilmette
Hélène Guilmette en 2021
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Elle débute la musique très jeune pour poursuivre vers des études universitaires en musique et se rendre ensuite à New York afin de se dévouer professionnellement au chant[1]. À la suite de l’obtention du deuxième prix au Concours Reine Élisabeth de Belgique, sa carrière internationale explose. La chanteuse tient de célèbres rôles d'opéra et se produit sur des grandes scènes à travers le monde. Elle collabore, de plus, auprès de plusieurs chefs et metteurs en scène de renom[2].

Toujours active dans sa profession d’interprète, elle se consacre aussi, depuis 2018, à l’enseignement du chant[3].

Biographie

Formation

Issue d’une famille mélomane, Hélène Guilmette étudie, dès l'enfance, le piano avec sa mère. Au cours de son adolescence, elle participe à des camps musicaux qui lui permettent de se produire sur scène dans des comédies musicales. Ensuite, en parallèle à des cours particuliers de chant, elle poursuit son parcours musical à l’Université Laval de Québec, où elle est diplômée en piano et en éducation musicale en 1999[4]. Puis, elle décide par la suite de partir à New York pour se consacrer à la formation vocale auprès de Marlena Malas[1] - [5].

Concours et opéra

En 2002, elle remporte d’abord le troisième prix au concours international Voix nouvelles à Paris, qui consacre les meilleurs chanteurs francophones[6], ce qui lui permet de se produire, en 2003, à Montréal aux côtés de Robert Marien et de Gino Quilico pour le spectacle Les Grandes Chansons de Broadway. Elle tient aussi, la même année, le rôle de la comtesse Ceprano dans Rigoletto de Verdi à l'Opéra de Québec[4].

En 2004, elle obtient le deuxième prix du Concours Reine Élisabeth de Belgique, ce qui lance sa carrière à l’internationale[6] - [7]. Ses débuts se font en 2006 à La Monnaie dans La Flûte enchantée de Mozart dans le rôle de Pamina, puis dans Werther de Massenet dans le rôle de Sophie. S’ensuit alors son entrée à l’Opéra de Paris en Mélisande dans Ariane et Barbe-Bleue de Dukas[6].

En 2010 et 2011, elle joue le rôle de Thérèse dans Les Mamelles de Tirésias de Poulenc à l’Opéra Comique et à Lyon. En 2011, elle interprète aussi le rôle de Constance dans les Dialogues des Carmélites au Bayerische Staatsoper, puis, celui d’Eurydice, en 2012, dans Orphée et Eurydice de Gluck à Angers Nantes.

En 2014, elle joue dans L’Étoile de Chabrier à Amsterdam, dans le rôle de la princesse Laoula. Puis, au cours de cette même année, elle enregistre, avec le pianiste Martin Dubé, L’Heure rose, un album dédié aux mélodies françaises de compositrices des XIXe et XXe siècles. On peut la voir à Lyon, en 2015, dans le rôle-titre de Pelléas et Mélisande de Debussy, ainsi qu’aux Chorégies d’Orange, dans le rôle de Frasquita dans Carmen de Bizet. Puis, l'année suivante, elle interprète Héro dans Béatrice et Bénédict de Berlioz à Glyndebourne.

En 2016 et 2017, ce sont les rôles de Zerlina, dans Don Giovanni à Montréal, et de Suzanne, dans Les Noces de Figaro à Nantes, qui s’ajoutent à son répertoire. On peut également la voir dans le rôle d’Hélène dans Le Timbre d'argent de Saint-Saëns lors du Festival Palazzetto Bru Zane à l'Opéra Comique de Paris. L'année suivante, elle interprète Blanche dans les Dialogues des Carmélites au Théâtre Communal de Bologne, Leïla dans Les Pêcheurs de perles de Bizet à Limoges, puis Eurilla dans Orlando Paladino de Haydn dans le cadre du Festival de Munich. Puis, en 2019, Hélène fait ses débuts à Lausanne dans le rôle-titre d’Orphée et Eurydice. C’est d’ailleurs au cours de la même année qu’elle prend le rôle d'Alphise dans Les Boréades de Rameau à Dijon et le rôle-titre de Cendrillon de Massenet à Nancy[1].

Enseignement

Depuis 2018, en plus de poursuivre sa carrière d’interprète, elle est professeure invitée en chant à la Faculté de Musique de l’Université Laval[3].

Autre répertoire vocal

En plus de performer à l’opéra, Hélène Guilmette chante aussi plusieurs requiems et œuvres religieuses telles que le Stabat Mater de Pergolèse avec Andreas Scholl, le Magnificat et la Messe en si mineur de Bach, La Voix humaine, le Gloria et le Stabat Mater de Poulenc, le Requiem et la Grande Messe en ut mineur de Mozart, le Messie et le Dixit Dominus de Händel, La Création et le Stabat Mater de Haydn, le Requiem de Fauré, etc.[2]

Scènes et collaborations

Tout au long de sa carrière, la chanteuse est notamment invitée à chanter au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Teatro Colòn de Buenos Aires, au Festival d’Istanbul, aux Schubertiades de Schwarzenberg, à l’Auditorium Parco della musica de Rome, au Barbican Center de Londres, au City Recital Hall de Sydney, au Müpa de Budapest, au Roy Thompson Hall de Toronto, au Carnegie Hall de New-York, au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille et au Benaroya Hall de Seattle.

Elle se voit aussi travailler avec des metteurs en scène tels Robert Carsen, Christophe Honoré, Benoît Jacquot, Barrie Kosky, Macha Makeïeff, Laurent Pelly, Olivier Py, Jean-François Sivadier et Dmitri Tcherniakov, puis chanter sous la direction d’ Alain Altinoglu, Sylvain Cambreling, Paul Daniel, Ottavio Dantone, Stéphane Denève, Richard Egarr, Sir Mark Elder, Patrick Fournillier, Fabien Gabel, Emmanuelle Haïm, Bernard Labadie, Ludovic Morlot, Kent Nagano, Hervé Niquet, Kazushi Ono, Raphaël Pichon, Michel Plasson, Jérémie Rhorer, David Robertson, François-Xavier Roth, Christophe Rousset, Masaaki Suzuki, Marcello Viotti, etc.[2]

De plus, on l’entend régulièrement chanter dans sa province natale avec les orchestres symphoniques de Montréal et de Québec, avec Les Violons du Roy, aux Opéras de Montréal et de Québec ainsi qu’aux Festivals de Lanaudière et du Domaine Forget[3].

Discographie et vidéographie[8]

  • 2004: Concours Reine Élisabeth: Chant Zang 2004
  • 2005: Poulenc, Hahn et Daunais, Airs chantés
  • 2007: Massenet, Don Quichotte, Piero Faggioni et Alain Guingal (dir.) - Orchestre Philharmonique de Tokyo
  • 2007: Haendel, Il Duello amoroso, Ottavio Dantone (dir.)
  • 2009: Haendel, Ode for the Anniversary of Queen Anne, Marcus Creed (dir.)
  • 2010: Poulenc, Dialogues des Carmélites, Dmitri Tcherniakov et Kent Nagano (dir.) - Bayerische Staatsorchester
  • 2013: Poulenc, Intégrale des mélodies pour voix et piano
  • 2013: Rameau, Les amants trahis
  • 2014: L'heure rose
  • 2016: Honegger et Ibert, L’Aiglon, Kent Nagano (dir.) - Orchestre Symphonique de Montréal
  • 2017: Lully, Persée 1770, Hervé Niquet (dir.) - Le Concert Spirituel
  • 2018: Fauré, Intégrale des mélodies pour voix et piano
  • 2019: Gluck, Orphée et Eurydice, Aurélien Borry et Raphaël Pichon (dir.) - Pygmalion Chorus and Orchestra
  • 2019: Chabrier, L'étoile, Laurent Pelly et Patrick Fournillier (dir.) - Hague Residentie Orchestra et Dutch National Opera Chorus
  • 2020: Saint-Saëns, Le Timbre d’Argent, François-Xavier Roth (dir.) - Les Siècles, Accentus
  • 2020: Hahn, L'Île du rêve, Hervé Niquet (dir.) - Münchner Rundfunkorchester et Chœur du Concert Spirituel
  • 2021: Rameau, Les Boréades, Emmanuelle Haïm (dir.) - Le Concert d’Astrée
  • 2022: Stuck, Polydore, György Vashegyi (dir.) - Purcell Choir, Orfeo Orchestra

Distinctions

Prix[4]

Bourses[2]

Notes et références

  1. « Hélène Guilmette - Biographie - Ôlyrix », sur Olyrix.com (consulté le )
  2. « NOTES BIOGRAPHIQUES », sur Hélène Guilmette (consulté le )
  3. « Hélène Guilmette », sur www.mus.ulaval.ca (consulté le )
  4. « La soprano Hélène Guilmette s'illustre au Concours Reine Élisabeth de Belgique », sur archives.nouvelles.ulaval.ca (consulté le )
  5. « Hélène Guilmette | Biographie, actualité et podcasts à écouter », sur Radio France (consulté le )
  6. Christophe Huss, « Musique classique - Hélène Guilmette en escale », sur Le Devoir, (consulté le )
  7. « Hélène Guilmette en route vers de nouveaux sommets », sur La Presse, (consulté le )
  8. « DISCOGRAPHIE », sur Hélène Guilmette (consulté le )

Liens externes

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