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Gargantuavis

Gargantuavis philoinos

Gargantuavis
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Holotype de Gargantuavis philoinos, un bassin incomplet provenant de Campagne-sur-Aude.

Genre

† Gargantuavis
Buffetaut & Le LƓuff, 1998

EspĂšce

† Gargantuavis philoinos
Buffetaut & Le LƓuff, 1998

Gargantuavis est un genre Ă©teint d'oiseaux terrestres gĂ©ants contenant l'unique espĂšce Gargantuavis philoinos[1]. Il a vĂ©cu pendant le CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur dans ce qui est maintenant le sud de la France et le nord-ouest de l'Espagne. Ses fossiles ont Ă©tĂ© dĂ©couverts dans plusieurs formations gĂ©ologiques, datĂ©es entre 73,5 et 71,5 millions d'annĂ©es[2] - [3]. Gargantuavis est le plus grand oiseau connu du MĂ©sozoĂŻque. Les quelques os retrouvĂ©s suggĂšrent une taille situĂ©e entre le casoar et l'autruche. De plus, une Ă©tude basĂ©e sur la circonfĂ©rence de son fĂ©mur donne une masse de 140 kg, soit un poids similaire Ă  celui des autruches actuelles[1]. Compte tenu de sa masse, Gargantuavis Ă©tait probablement incapable de voler. La largeur de son bassin et la morphologie de son fĂ©mur montrent que l’animal n’était pas adaptĂ© Ă  la course rapide[4]. De nombreux aspects de sa biologie sont inconnus, y compris son alimentation car son crĂąne n'a pas encore Ă©tĂ© retrouvĂ©. La niche Ă©cologique de Gargantuavis dans son Ă©cosystĂšme est Ă©galement mystĂ©rieuse car ce grand oiseau marcheur coexistait avec de grands dinosaures carnivores comme les thĂ©ropodes abelisauridĂ©s. Quoi qu’il en soit, et contrairement aux hypothĂšses plus anciennes, Gargantuavis montre que l'extinction des dinosaures non-aviens n'Ă©tait pas une condition nĂ©cessaire Ă  l'Ă©mergence d'oiseaux terrestres gĂ©ants. Il est possible que certains des Ɠufs fossiles trouvĂ©s dans les mĂȘmes rĂ©gions que lui, et habituellement attribuĂ©s aux dinosaures non-aviens, appartiennent Ă  cet oiseau[1] - [5] - [2].

DĂ©couverte

Le matĂ©riel a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ© dans la formation des Marnes rouges intĂ©rieures (dĂ©partement de l'Aude) et dans celle des GrĂšs Ă  reptiles du Var[6]. Le premier fossile de Gargantuavis a Ă©tĂ© trouvĂ© en 1995 dans le Var, dans le sud-est de la France. Ce premier spĂ©cimen, un ensemble partiel de vertĂšbres pelviennes (synsacrum), a Ă©tĂ© dĂ©couvert lors de fouilles systĂ©matiques effectuĂ©es prĂšs du village de Fox-Amphoux. Ce spĂ©cimen fut dĂ©crit dans une courte note, mais en raison de sa nature fragmentaire; il ne fut attribuĂ© Ă  aucun taxon en particulier[7]. Plusieurs autres spĂ©cimens ont ensuite Ă©tĂ© retrouvĂ©s plus Ă  l'ouest, y compris un fĂ©mur incomplet de la localitĂ© de Combebelle prĂšs de Villespassans dans l'HĂ©rault, et un synsacrum plus complet avec une partie des ilia provenant du site de Bellevue Ă  Campagne-sur-Aude dans l’Aude. Bien qu’incomplets, ces spĂ©cimens montraient une combinaison de caractĂšres suffisante pour dĂ©crire et nommer l’espĂšce en 1998. Le nom de genre se rĂ©fĂšre Ă  Gargantua, un gĂ©ant et personnage principal du roman Ă©ponyme de François Rabelais, et de avis signifiant "oiseau". L’épithĂšte spĂ©cifique philoinos, signifiant "amoureux du vin", a Ă©tĂ© choisi car les fossiles de Gargantuavis ont tous Ă©tĂ© trouvĂ©s au milieu des vignes[1]. Ce n'est qu’à partir de 2013 que de nouveaux restes de Gargantuavis furent dĂ©crits. Ils comprennent une grande vertĂšbre cervicale[8], un fragment de synsacrum et un ilium partiel[3] du site de Montplo-Nord prĂšs du village de Cruzy dans l’HĂ©rault, et deux bassins incomplets de la localitĂ© de Bastide-Neuve Ă  Fox-Amphoux[9]. De plus, un synsacrum incomplet provenant du site de Laño dans le ComtĂ© de Treviño, dans le nord-ouest de l'Espagne, est le premier spĂ©cimen de ce taxon trouvĂ© en dehors de la France[10]. Plus rĂ©cemment, un fĂ©mur complet de 23 cm de long dĂ©couvert Ă  Cruzy, appartient Ă  un individu dont le poids est estimĂ© Ă  50 kg[11].

Description

FĂ©mur incomplet de Gargantuavis dĂ©couvert Ă  Villespassans (HĂ©rault) et exposĂ© au MusĂ©e des Dinosaures d’EspĂ©raza

Gargantuavis est surtout reprĂ©sentĂ© par plusieurs bassins incomplets. L’holotype fut dĂ©crit comme Ă©tant extrĂȘmement large. La description en 2015 d’un spĂ©cimen mieux conservĂ© a montrĂ© que cette interprĂ©tation Ă©tait due Ă  un Ă©crasement dorso-ventral du spĂ©cimen type. Bien que Gargantuavis possĂ©dait un bassin plus Ă©troit que ce que l’on croyait initialement, celui-ci Ă©tait encore trop large pour faire de lui un animal coureur. Le bassin de Gargantuavis, fortement pneumatisĂ©, se distingue surtout par la prĂ©sence de plusieurs caractĂšres archaĂŻques tel un synsacrum n’étant composĂ© que d’un faible nombre de vertĂšbres fusionnĂ©es (une dizaine), des ilia qui ne se rejoignent pas au-dessus du synsacrum, et un acetabulum placĂ© prĂšs de l'avant du bassin plutĂŽt qu’en position mĂ©diane[9] - [2].

En dehors du bassin, le squelette du Gargantuavis n’est reprĂ©sentĂ© que par deux fĂ©murs et une vertĂšbre cervicale. Le fĂ©mur est court et robuste. Il montre une crĂȘte trochantĂ©rique similaire Ă  celle de la plupart oiseaux. En revanche il n’y a pas de trochanter postĂ©rieur comme c’est le cas chez les thĂ©ropodes dromĂ©osauridĂ©s, chez Archaeopteryx, et chez les Ă©nantiornithes[1] - [2]. L’extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure du fĂ©mur montre un condyle latĂ©ral divisĂ© en deux semicondyles comme chez les oiseaux modernes[11]. La vertĂšbre cervicale dĂ©crite en 2013 provient de la partie mĂ©diane du cou, lĂ  oĂč seule une flexion dorsale Ă©tait possible. Cette vertĂšbre est fortement pneumatisĂ©e et montre une morphologie typiquement avienne avec des faces articulaires en forme de selles. La partie ventrale de la facette articulaire postĂ©rieure est Ă©tonnamment Ă©troite et ne montre pas d’expansion latĂ©rale Ă  l’inverse de ce qui est connu chez la plupart des oiseaux[8] - [2].

En 2009, un chercheur a suggĂ©rĂ© que Gargantuavis n'Ă©tait pas un oiseau mais plutĂŽt un ptĂ©rosaure gĂ©ant[12]. Cependant, les caractĂšres ostĂ©ologiques de Gargantuavis ont clairement dĂ©montrĂ©s sa nature avienne[4]. Ce qui a Ă©galement Ă©tĂ© confirmĂ©e par l’histologie osseuse de l’animal, laquelle prĂ©sente des caractĂ©ristiques similaires Ă  celle de certains oiseaux, et de nettes diffĂ©rences avec celle des ptĂ©rosaures et des dinosaures non-aviens[13].

Paléogéographie

À l’époque durant laquelle vivait Gargantuavis, l'Europe Ă©tait un archipel. La rĂ©gion du sud de la France et du nord-ouest de l'Espagne, d’oĂč proviennent ses fossiles, faisait partie d’une grande Ăźle appelĂ©e Ăźle IbĂ©ro-Armoricaine, laquelle Ă©tait la plus occidentale des Ăźles de l’archipel[14]. Les formations rocheuses qui contenaient des fossiles de Gargantuavis ont Ă©galement livrĂ©s des restes abondants de poissons, de tortues, de mammifĂšres, de crocodylomorphes, de ptĂ©rosaures, de divers titanosaures (tels Ampelosaurus et Lirainosaurus), des ankylosaures Nodosauridae, des ornithopodes Rhabdodontidae et des thĂ©ropodes, y compris d'autres oiseaux anciens, comme les Ă©nantiornithes[14]. L’abondance des Rhabdodontidae et des titanosaures, conjuguĂ© Ă  l’absence des hadrosaures, constitue un assemblage faunique repĂšre pour attribuer approximativement ces formations Ă  l'intervalle de temps Campanien supĂ©rieur – Maastrichtien infĂ©rieur[14]. Un Ăąge confirmĂ© plus tard par des preuves magnĂ©tostratigraphiques dans deux localitĂ©s. La localitĂ© type de Gargantuavis, le site de Bellevue dans la Formation des Marnes Rouges infĂ©rieures, est datĂ©e de 71,5 millions d'annĂ©es (partie basale du Maastrichtien infĂ©rieur)[15]. Les GrĂšs Ă  reptiles du Var sont datĂ©s du Campanien supĂ©rieur-Maastrichtien infĂ©rieur. Le site espagnol de Laño est lĂ©gĂšrement plus vieux avec un Ăąge de 72 Ă  73,5 millions d’annĂ©es (Campanien terminal)[16].

Paléobiologie

L'anatomie et la biologie de Gargantuavis ne sont pas bien connues en raison de l'incomplĂ©tude des spĂ©cimens. Le bassin plutĂŽt large montre que Gargantuavis n'Ă©tait pas un coureur rapide. Aucun reste crĂąnien n'a encore Ă©tĂ© trouvĂ©, de sorte que la forme de la tĂȘte de l’animal est inconnue de mĂȘme que son rĂ©gime alimentaire. Cependant, la seule vertĂšbre cervicale connue suggĂšre que Gargantuavis avait un cou assez long et mince, ce qui semble exclure la prĂ©sence d'un crĂąne massif[8]. Contrairement aux oiseaux gĂ©ants terrestres du CĂ©nozoĂŻque qui vivaient dans des Ă©cosystĂšmes sans prĂ©dateurs (ou incluant seulement de petits carnivores), Gargantuavis cohabitait avec des thĂ©ropodes AbĂ©lisauridĂ©s et DromĂ©osauridĂ©s. Aussi, la place de cet oiseau terrestre gĂ©ant dans les Ă©cosystĂšmes du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur de l'Ăźle IbĂ©ro-Armoricaine n'est pas claire. Il semble avoir Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment peu commun de la faune de cette Ăźle. MalgrĂ© de nombreuses fouilles sur les sites oĂč ses os ont Ă©tĂ© trouvĂ©s, la plupart n'ont livrĂ©s que quelques spĂ©cimens isolĂ©s[9]. Bien que ses fossiles soient rares, la prĂ©sence de Gargantuavis depuis le sud-est de la France jusqu’au nord-ouest de l'Espagne montre que cet oiseau Ă©tait malgrĂ© tout largement distribuĂ© dans l'Ăźle IbĂ©ro-Armoricaine[10]. Il est possible que Gargantuavis ait vĂ©cu principalement dans un milieu particulier, non propice Ă  la fossilisation (tels que des rĂ©gions forestiĂšres). Peut-ĂȘtre que cet habitat Ă©tait situĂ© loin des riviĂšres et des plaines inondables auxquels correspondent la plupart des gisements fossilifĂšres du Campanien supĂ©rieur et du Maastrichtien infĂ©rieur de France et d'Espagne[5] - [9] - [2].

L'histologie osseuse de Gargantuavis a montrĂ© que cet oiseau avait un premier stade de croissance rapide suivie d'une pĂ©riode prolongĂ©e (d'au moins 10 ans) de croissance cyclique lente avant d'atteindre la maturitĂ© squelettique. Un modĂšle similaire est connu chez les dinornithiformes Ă©teints et chez les kiwis actuels, qui sont Ă©galement des oiseaux insulaires. Le titanosaure Ampelosaurus, trouvĂ© avec Gargantuavis dans le site de Bellevue, montre Ă©galement une rĂ©duction de son taux de croissance. Ce modĂšle de croissance pourrait ĂȘtre liĂ© Ă  certaines pressions environnementales comme des pĂ©nuries alimentaires pĂ©riodiques dans un environnement insulaire. Une thĂ©orie soutenue par des Ă©tudes sĂ©dimentologiques et minĂ©ralogiques qui indiquent des Ă©pisodes de climat semi-aride et fortement saisonnier pendant le CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur dans le sud de la France[13].

Classification

La place prĂ©cise de Gargantuavis au sein des oiseaux est incertaine en raison de la nature fragmentaire de ses restes. La forme de son fĂ©mur suggĂšre que Gargantuavis n'Ă©tait pas un reprĂ©sentant gĂ©ant des Ă©nanthiornithes, un groupe d'oiseaux archaĂŻques trĂšs rĂ©pandu au CrĂ©tacĂ©[1] - [11]. Il serait Ă©galement plus avancĂ© que ces derniers en raison d’un plus grand nombre de vertĂšbres dans son synsacrum, et d’une hĂ©tĂ©rocĂ©lie plus dĂ©veloppĂ©e de ses vertĂšbres (Ă  en juger par la seule vertĂšbre cervicale connue)[8]. L’extrĂ©mitĂ© distale d’un fĂ©mur complet dĂ©couvert Ă  Cruzy montre un condyle latĂ©ral subdivisĂ© en deux semicondyles comme chez les oiseaux actuels[11]. Cependant, sa position prĂ©cise parmi les groupes plus dĂ©rivĂ©s est encore inconnue. Certaines caractĂ©ristiques du bassin et de la vertĂšbre cervicale montrent que Gargantuavis n'Ă©tait pas Ă©troitement liĂ© aux oiseaux terrestres gĂ©ants du CĂ©nozoĂŻque comme les Gastornithidae, les Phorusrhacidae et les Dromornithidae, ni aux grands oiseaux terrestres plus rĂ©cents comme les moas, les oiseaux Ă©lĂ©phants et les ratites actuels. Gargantuavis reprĂ©sente probablement une Ă©volution endĂ©mique sur l'Ăźle IbĂ©ro-Armoricaine au CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur[1] - [8] - [2].

Références

  1. (en) E. Buffetaut et J. Le Loeuff, « A new giant ground bird from the Upper Cretaceous of southern France », Journal of the Geological Society, London, no 155,‎ , p. 1-4 (DOI 10.1144/gsjgs.155.1.0001)
  2. (en) E. Buffetaut et D. Angst, « The giant flightless bird Gargantuavis philoinos from the Late Cretaceous of southwestern Europe: a review », dans Khosla, A. & Lucas, S.G., Cretaceous Period: Biotic Diversity and Biogeography, Albuquerque, New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin 71, , p. 45–50
  3. (en) E. Buffetaut et D. Angst, « Pelvic elements of the giant bird Gargantuavis from the Upper Cretaceous of Cruzy (southern France), with remarks on pneumatisation », Cretaceous Research, no 66,‎ , p. 171-176 (DOI 10.1016/j.cretres.2016.06.010)
  4. (en) E. Buffetaut et J. Le Loeuff, « Gargantuavis philoinos: giant bird or giant pterosaur? », Annales de PalĂ©ontologie, no 96,‎ , p. 135-141 (DOI 10.1016/j.annpal.2011.05.002)
  5. E. Buffetaut, « Les oiseaux fossiles du CrĂ©tacĂ© supĂ©rieur de l’HĂ©rault », Bulletin de la SociĂ©tĂ© d’Etude des Sciences Naturelles de BĂ©ziers, no 66,‎ , p. 34-39
  6. (en) David B. Weishampel, Peter Dodson et Halszka OsmĂłlska, The Dinosauria, Second Edition, University of California Press, (ISBN 978-0-520-94143-4, lire en ligne) (p.214)
  7. (en) E. Buffetaut, J. Le Loeuff, P. Mechin et A. Mechin-Salessy, « A large French Cretaceous bird », Nature, vol. 377,‎ , p. 110 (DOI 10.1038/377110a0)
  8. (en) E. Buffetaut et D. Angst, « New evidence of a giant bird from the Late Cretaceous of France », Geological Magazine, no 150,‎ , p. 173-176 (DOI 10.1017/S001675681200043X)
  9. (en) E. Buffetaut, D. Angst, P. Mechin et A. Mechin-Salessy, « New remains of the giant bird Gargantuavis philoinos from the Late Cretaceous of Provence (south-eastern France) », Paleovertebrata, vol. 39 (2)-e3,‎ , p. 1-6 (DOI 10.18563/pv.39.2.e3, lire en ligne)
  10. (en) D. Angst, E. Buffetaut, J.-C. Corral et X. Pereda-Suberbiola, « First record of the Late Cretaceous giant bird Gargantuavis philoinos from the Iberian Peninsula », Annales de PalĂ©ontologie, vol. 103, no 2,‎ , p. 135-139 (DOI 10.1016/j.annpal.2017.01.003)
  11. (en) E. Buffetaut et D. Angst, « New light on the Systematic Position of the Late Cretaceous Giant Bird Gargantuavis », Zitteliana (15th Annual Meeting of the European Association of Vertebrate Palaeontologists), no 91,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  12. (en) G. Mayr, « Paleogene Fossil Birds: Berin- Heidelberg », Springer,‎ , p. 1-262 (DOI 10.1007/978-3-540-89628-9)
  13. (en) A. Chinsamy, E. Buffetaut, A. Canoville et D. Angst, « Insight into the growth dynamics and systematic affinities of the Late Cretaceous Gargantuavis from bone microstructure », Naturwissenschaften, no 101,‎ , p. 447-552 (DOI 10.1007/s00114-014-1170-6)
  14. (en) Z. Csiki-Sava, E. Buffetaut, A. Ɛsi, X. Pereda-Suberbiola et S.L. Brusatte, « Island life in the Cretaceous-faunal composition, biostratigraphy, evolution, and extinction of land-living vertebrates on the Late Cretaceous European archipelago », ZooKeys, vol. 469,‎ , p. 1-161 (DOI 10.3897/zookeys.469.8439, lire en ligne)
  15. (en) V. Fondevilla, J. Dinares-Turell, B. Vila, J. Le Loeuff, R. Estrada, O. Oms et A. Galobart, « Magnetostratigraphy of the Maastrichtian continental record in the Upper Aude Valley (northern Pyrenees, France): Placing age constraints on the succession of dinosaur-bearing sites », Cretaceous Research, vol. 57,‎ , p. 457-472 (DOI 10.1016/j.cretres.2015.08.009)
  16. (en) J.C. Corral, E.L. Pueyo, A. Berreteaga, A. Rodriguez-Pinto, E. Sanchez et X. Pereda-Suberbiola, « Magnetostratigraphy and lithostratigraphy of the Laño vertebrate site: Implications in the uppermost Cretaceous chronostratigraphy of the Basque-Cantabrian Region », Cretaceous Research, vol. 57,‎ , p. 473-489 (DOI 10.1016/j.cretres.2015.07.015)
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