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Fresnoy-la-Rivière

Fresnoy-la-Rivière est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Fresnoy-la-Rivière
Fresnoy-la-Rivière
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC du pays de Valois
Maire
Mandat
Christian Bornigal
2020-2026
Code postal 60127
Code commune 60260
Démographie
Population
municipale
677 hab. (2020 en augmentation de 6,61 % par rapport à 2014)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 06″ nord, 2° 55′ 01″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 138 m
Superficie 6,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crépy-en-Valois
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
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Fresnoy-la-Rivière
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Fresnoy-la-Rivière
Liens
Site web http://www.fresnoylariviere.fr/

    Géographie

    Description

    Le GR 11B

    Fresnoy-la-Rivière est un gros village de la vallée de l'Automne situé à 13 km à vol d'oiseau à l'ouest de Villers-Cotterêts, km au nord-est de Crépy-en-Valois, 17 km au sud-est de Compiègne et 31 km au sud-ouest de Soissons et principalement desservi par la RD 32; qui suit la vallée de l'Automne.

    Le sentier de grande randonnée GR 11B, un itinéraire alternatif du « Grand Tour De Paris » traverse la commune.

    En 1836, Louis Graves décrivait la commune comme étant « traversée par, la vallée d'Autonne, s'appuyant vers le nord aux coteaux qui dépendent de Morienval, et remontant vers le sud, dans la plaine de Crépy. Il n' y a pas de bois un peu considérable. L'Autonne forme une partie de la limite nord, le rû de Morienval une partie de la limite ouest; celui de Bonneuil sépare les territoires de Bonneuil et de Fresnoy ».

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Fresnoy-la-Rivière
    Gilocourt Morienval
    Fresnoy-la-Rivière Bonneuil-en-Valois
    Feigneux Russy-Bémont

    Géologie et relief

    Le territoire de la commune est situé sur une partie d'un plateau légèrement valloné entaillée par l’érosion qui constitue l’assise du massif forestier de Compiègne. Le fond de vallée, assez large, est drainé, par l’Automne, et comprend un marais ponctué de nombreuses mares et étangs[1].

    De nombreux thalwegs sont perpendiculaires à la vallée de l’Automne[1].

    Les plateaux sont constitués de limons de grande qualité agricole, le fond de vallée est constitué d’alluvions récentes et anciennes, éventuellement tourbeuses, qui favorisent une grande richesse biologique[2].

    Des éboulis de calcaires se trouvent en haut des coteaux et la végétation des coteaux joue un rôle important de maintien des sols[2]. D'anciennes carrières souterraines se trouvent sur le plateau, au nord du territoire communal[3].

    Hydrographie

    Pont sur l'Automne, rue du Chène.

    Le nord du territoire communal est limité par le lit de l'Automne (rivière), un affluent de l'Oise en rive gauche et donc un sous-affluent de la Seine.

    Le ruisseau de Morcourt et le ru du Coulant tangentent à l'ouest le territoire communal, avant de confluer dans l'Automne.

    Le fossé du marais de Feigneux se trouve à l'est de la commune et alimente les marais de Pondron avant de rejoindre l'Automne.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 719 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Trumilly », sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 717,1 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 50 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[14] à 11,6 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    La commune dispose de plusieurs protections de son milieu naturel[17] : - Il existe une ZNIEFF de type 1 sur le territoire communal, reconnaissant l’intérêt écologique de la Haute vallée de l'Automne. - Il y existe également une ZNIEFF de type 2, caractérisant la vallée de l'Automne. - L’ensemble du massif de Retz est classé en ZICO. - Une partie du territoire comprenant les coteaux de la vallée de l'Automne est classée en zone spéciale de conservation Natura 2000.

    Urbanisme

    Les différents hameaux de la commune sont situés sur de légers points hauts, en rebord de la vallée de l'Automne et sont limitées par des thalwegs, qui drainent les eaux de ruissellement des plateaux[18].

    Typologie

    Fresnoy-la-Rivière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [19] - [20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), forêts (22,6 %), prairies (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), zones urbanisées (3 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Outre le chef-lieu, la commune compte plusieurs hameaux : Vattier-Voisin et Pondron.

    • Le hameau de Pondron

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 284, alors qu'il était de 261 en 2014 et de 256 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 4,9 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fresnoy-la-Rivière en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,9 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 92,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (94,5 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Fresnoy-la-Rivière en 2019.
    Typologie Fresnoy-la-Rivière[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 91,9 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,9 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 3,2 7,1 8,2

    Toponymie

    Plaque de cocher, rue de l'Automne..

    Fresnoy est attesté sous les formes Fresneium en 1253, Fresnetum, Frenellum ad ripariam, Frenellum ad Althonam, Fresnellum la rivière en 1494, Frenellum in riparia en 1510, Frenolium in riparia en 1512, Fresnellum, Frasnedum, Fresnoy-sur-Automne[26].
    Fresnoy est un toponyme français, forme picarde du français frênaie, issu du latin fraxinetum.

    Vattier-Voisin est mentionné sous les formes Wastin-Voisin en 1207, Vautier-Voisin[26].

    Pondron sous les formes : Pons de Rount en 1133, Pons rotundus en 1163, Pons de Roune en 1207, Pons de Roont en 1219, Pondront, Pontdront, Ponderont, Pont-le-rond, Pons-rond, Pont-de-Rosne, Pont-de-Roasne[26].

    Histoire

    Moyen Âge

    Louis Graves indiquait au XIXe siècle « La terre de Fresnoy fut donnée vers la fin du neuvième siècle, par Carloman II , à l'abbaye de Morienval.
    Les dîmes étaient au nombre des droits que Philippe-Auguste céda par échange , vers 1215, à Guérin évêque de Senlis.
    L'abbaye de Morienval acquit la seigneurie, vers 1650, des héritiers de François Delage, écuyer.
    Guy-le-bon, évêque de Senlis, donna vers 1042 le patronage de la cure au chapitre de Saint-Rieul ; cette paroisse se trouvait dans une situation singulière, car, bien qu'elle appartînt au diocèse de Senlis, une grande partie des maisons relevait de la cure de Morienval et du diocèse de Soissons. La rivière d'Autonne formait sans
    a doute la limite des deux juridictions ».

    Époque contemporaine

    La commune de Fresnoy-la-Rivière, instituée par la Révolution française, absorbe en 1825 celle de Pondron[27].

    En 1843, la commune ainsi formée disposait d'une école, d'un presbytère et était propriétaire de trois hectares environ de terres ou de marais. On y comptaitr trois moulins à eau et les habitants vivaient de l'agriculture, notamment maraîchère à Pondron[26].

    Vers 1850 est tracé la route départementale 32, permettant de relier les divers hameaux de la commune. La mairie-école est construite vers 1860[28]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Crépy-en-Valois[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Crépy-en-Valois

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Fresnoy-la-Rivière est membre de la communauté de communes du Pays de Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[29]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988[30] Régis Bonnin[31]
    mars 1989 mars 1995 M. Diez
    mars 1995 mars 2001[32] Guy Hazard
    mars 2001 mars 2003 Luc Jeanmet Dirigeant de sociétés
    mars 2003 mars 2008 Pierre Tison
    mars 2008 mars 2014 Jean-Philippe Bonnel
    mars 2014[33] En cours
    (au 27 janvier 2023)
    Christian Bornigal Retraité de la RATP
    Réélu pour le mandat 25020-2026[34]

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    L'adduction en eau potable est assurée par le syndicat des eaux de Bonneuil-en- Valois. L'assainissement des eaux usées est réalisé par des dispositifs autonomes, sauf le lotissement des Fontinettes, qui est raccordé à la station d'épuration de Morienval. Afin de réduire les risques de pollution, la création d'un réseau collectif d'assainissement a été envisagé pour 2011/2013[35].

    L'intercommunalité assure la collecte des déchets ménagers[36].

    Enseignement

    L'école.

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Feigneux et de Russy-Bémont dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal. L'école de Fresnoy-la-Rivière accueille les enfants des classes cours moyens, cours préparatoire et accueille parfois les grandes sections maternelles[37].

    La plupart continuent les études aux collèges et lycées de Crépy-en-Valois (collège Gérard-de-Nerval et collège Jean-de-la-Fontaine, lycée polyvalent Jean-Monnet)

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 677 habitants[Note 8], en augmentation de 6,61 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    290316386425560567588596570
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    539561500526521517513503475
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    509491466392359364348345315
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    307292305350484618652656607
    2014 2019 2020 - - - - - -
    635679677------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le village a perdu la moitié de sa population, passant de 596 habitants en 1846 à 292 en 1968, et la totalité de ses commerces, et de ses activités industrielles et artisanales entre 1850 et 1950. Après la mise en service de l'Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle en 1974, de nouveaux habitants s'installent à Fresnoy-la-Rivière, et la population a plus . La population a plus que doublé, passant de 292 habitants en 1968 à près de 650 habitants en 2008[28].

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 328 hommes pour 337 femmes, soit un taux de 50,68 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,3
    4,2
    75-89 ans
    5,2
    15,5
    60-74 ans
    15,7
    25,1
    45-59 ans
    18,6
    22,1
    30-44 ans
    22,7
    14,3
    15-29 ans
    14,2
    18,5
    0-14 ans
    23,3
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Sports et loisirs

    Le hameau de Pondron est connu pour sa course de côte, l'une des deux seules des Hauts-de-France, longue de 1 350 mètres et comptant sept virages dont deux en épingle à cheveux. La 36e édition a lieu fin août 2018[43].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Saint-Denis.

    Fresnoy-la-Rivière compte deux monuments historiques sur son territoire :

    • Église Saint-Denis de Fresnoy-la-Rivière (classée monument historique par arrêté du 10 janvier 1920[44]) :
      Elle est presque entièrement issue de la reconstruction gothique flamboyante après la guerre de Cent Ans, au cours de la première moitié du XVIe siècle, mais est pourtant loin d'être homogène. Le clocher en bâtière, d'une facture assez archaïque par rapport à l'époque, est l'un des rares exemplaires du XVIe siècle à présenter un double étage de beffroi. Il occupe l'angle sud-ouest de la nef. Celle-ci est précédée d'un porche bâti en dur de dimensions généreuses. La nef elle-même est de grande ampleur, et particulièrement large. Elle n'est pas voûtée, mais recouverte d'une belle charpente en carène renversée qui était lambrissée jusqu'à la dernière restauration. Au sud, un bas-côté pas non plus voûté accompagne la nef, mais ne commence qu'à l'est du clocher. La nef ouvre à la fois sur la croisée du transept et le croisillon nord, qui sont de largeur et de hauteur analogues, tandis que le bas-côté ouvre sur le croisillon sud, qui est moins large. C'est une autre spécificité de l'église.
      L'église est surtout réputée pour son double transept, qui aboutit sur une abside à cinq pans recouverte de deux voûtes séparées. Cet ensemble est d'une architecture recherchée. Les six voûtes du transept reposent au milieu sur deux minces piliers cylindriques. Le long des murs, leurs nervures descendent tout au contraire jusqu'au sol, ce qui est une marque de raffinement. Les réseaux des fenêtres sont soignés. Les voûtes de l'abside sont reçues sur des colonnettes uniques, dont les chapiteaux reflètent l'influence de la Renaissance. Il en va de même des réseaux des fenêtres. Deux baies de l'abside conservent des verrières antérieures à 1560, mais l'une n'est que l'assemblage de fragments, dont certains sont de grand intérêt. L'autre est un arbre de Jessé[45].
    • L'église Saint-Denis de Fresnoy-la-Rivière
    • Porche, vue vers l'ouest.
      Porche, vue vers l'ouest.
    • Portail, sous le porche.
      Portail, sous le porche.
    • Porte ouest de la tour.
      Porte ouest de la tour.
    • Le choeur et le maître-autel
      Le choeur et le maître-autel
    • Détail de l'arbre de Jessé
      Détail de l'arbre de Jessé
    • Fonts baptismaux.
    Église Notre-Dame de Pondron.
    • Église Notre-Dame de Pondron (classée monument historique en 1920[46]) :
      Elle est, pour l'essentiel, de style gothique primitif, et a été édifiée en deux campagnes rapprochées, entre la fin du XIIe et le début du XIIIe siècle, en réutilisant les murs latéraux d'une vieille nef romane du début du XIIe siècle, qui a été prolongée vers l'ouest et munie d'un nouveau portail.
      L'église Notre-Dame fournit notamment un exemple d'un petit chœur carré de deux courtes travées à clocher en bâtière latéral ; avec une chapelle à niche d'autel dans la base du clocher ; un chevet initialement éclairé par une unique fenêtre ; des formerets retombant sur des culs-de-lampe sculptés de têtes humaines ; et une bâtière du clocher disposé perpendiculairement à l'axe de l'édifice.
      Le clocher central est la règle dans la région, et les chevets plats sont le plus souvent ajourés d'un triplet. L'on note également des partis archaïsants, notamment l'emploi de contreforts plats d'allure romane et de baies en plein cintre encore au début du XIIIe siècle. La chapelle au nord du chœur a été ajoutée ou rebâtie au début du XVIe siècle, et est de style gothique flamboyant. C'est sans doute peu de temps après que le bas-côté, ajouté après coup au sud de la nef, fut démoli[47].
    • L'église Notre-Dame de Pondron
    • Portail.
      Portail.
    • La nef, vue vers l'ouest.
      La nef, vue vers l'ouest.
    • Abside et maitre-autel
      Abside et maitre-autel
    • Couronnement du retable.
      Couronnement du retable.
    • Statue de la Vierge provenant d'une poutre de gloire (XVIe siècle)
      Statue de la Vierge provenant d'une poutre de gloire (XVIe siècle)
    • Pietà, XVIe siècle.
      Pietà, XVIe siècle.

    On peut également noter :

    • Quatre lavoirs couverts : trois près de la RD 32 au chef-lieu, à Vattier-Voisin et à Pondron, et un quatrième au bout d'une sente en herbe partant de la rue du Valois à Fresnoy-la-Rivière.
    • Les lavoirs
    • Lavoir de Vattier-Voisin.
      Lavoir de Vattier-Voisin.
    • Le lavoir de Pondron
      Le lavoir de Pondron
    • Lavoir, rue de Flandre.
      Lavoir, rue de Flandre.
    • Lavoir, rue de l'Automne.
      Lavoir, rue de l'Automne.
    • Chapelle Saint-Marcoul de Vattier-Voisin, reconstruite au XVIIe siècle, bon exemple d'édifice cultuel rural de l'époque. La façade est percée d’une porte en anse de panier, sans décor, et d’une petite fenêtre, la nef est aveugle et le choeur est éclairé par trois fenêtres.
      Une clôture en bois du XVIIe siècle sépare la nef du choeur.
    • La chapelle Saint-Marcoul
    • Saint-Marcoul (XVIe siècle)
      Saint-Marcoul (XVIe siècle)
    • Saint-Quentin (XVIe siècle)
      Saint-Quentin (XVIe siècle)
    • Sainte-Marguerite.
      Sainte-Marguerite.
    • Ange reliquaire (XVe siècle.
      Ange reliquaire (XVe siècle.
    • Croix de calvaire.
      Croix de calvaire.
    • Vierge à l'enfant, déposée au Musée de l'Archerie et du Valois de Crépy
      Vierge à l'enfant, déposée au Musée de l'Archerie et du Valois de Crépy


    • Le château de Pondron, malgré son nom, se trouve à Bonneuil-en-Valois, en limite de la commune


    • Charetterie, rue du Moulin.
      Charetterie, rue du Moulin.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Le château de Pondron, vu depuis la commune.
      Le château de Pondron, vu depuis la commune.
    • Rue du Valois.
      Rue du Valois.
    • Ancien corps de ferme en moellon et chaînage de pierre, rue de la Vachère.
      Ancien corps de ferme en moellon et chaînage de pierre, rue de la Vachère.
    • Pondron.
      Pondron.
    • Vattier-Voisin.
      Vattier-Voisin.

    Héraldique

    Blason de Fresnoy-la-Rivière Blason
    Écartelé: au 1er d'azur à trois chouettes d'argent, au 2e d'or à la feuille de frêne de sinople posée en barre, au 3e d'or à la tête de dragon de sinople, dentée d'argent mouvant de la partition, au 4e d'argent à six burelles ondées d'azur[48].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 22.
    2. Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 26.
    3. Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 27.
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    10. « Station Météo-France Trumilly - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Fresnoy-la-Rivière et Trumilly », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Trumilly - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Fresnoy-la-Rivière et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 21.
    18. Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 23.
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 122-125.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 20.
    29. « Les maires de Fresnoy-la-Rivière », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    30. « Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de le République », Journal officiel de la République française,‎ , p. 4789.
    31. « Oise Le FN a ses 84 candidats : Le secrétaire départemental, Michel Guiniot, a présenté ceux qui représenteront le parti aux prochaines élections départementales, les 22 et 29 mars prochains », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Thourotte : Régis Bonnin (ex-maire de Fresnoy-la-Rivière), Christelle Simon (conseillère régionale de Picardie) ».
    32. L.A., « Gérard Petitrenaud contre Luc Jeanmet », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire sortant a décidé de tirer sa révérence à la vie municipale. Il cédera son fauteuil à Luc Jeanmet ou Gérard Petitrenaud, tous deux candidats à cette succession ».
    33. « FRESNOY-LA-RIVIERE », Union des Maires de l'Oise (consulté le ).
    34. « Compte-rendu de la réunion du Conseil Municipal du 25 mai 2020 » [PDF], Services municipaux > Comptes rendus, Mairie de Fresnoy-la-Rivière (consulté le ).
    35. Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 49.
    36. Rapport de présentation du PLU, document mentionné en Liens externes, p. 50.
    37. « Écoles », Vie pratique, sur http://www.fresnoylariviere.fr (consulté le ).
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Fresnoy-la-Rivière (60260) », (consulté le ).
    42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    43. Cindy Belhomme, « La course de côte de Pondron va vous faire vibrer : La fameuse épreuve de côte a lieu ce week-end. Pour cette 36e édition, 70 pilotes et 1 500 spectateurs sont espérés. », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    44. « Église Saint-Denis de Fresnoy-la-Rivière », notice no PA00114698, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. Dominique Vermand, Églises de l'Oise, canton de Crépy-en-Valois : Les 35 clochers de la Vallée de l'Automne, Comité Départemental de Tourisme de l'Oise / S.E.P Valois Développement, , 56 p., p. 26.
    46. « Église Notre-Dame de Pondron », notice no PA00114699, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. Dominique Vermand, Églises de l'Oise, canton de Crépy-en-Valois : Les 35 clochers de la Vallée de l'Automne, Comité Départemental de Tourisme de l'Oise / S.E.P Valois Développement, , 56 p., p. 27.
    48. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
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