Accueil🇫🇷Chercher

Bonneuil-en-Valois

Bonneuil-en-Valois est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Bonneuil-en-Valois
Bonneuil-en-Valois
L'église Saint-Martin de Bonneuil-en-Valois.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC du Pays de Valois
Maire
Mandat
Gilles Laveur
2020-2026
Code postal 60123
Code commune 60083
Démographie
Gentilé Bonneuillois, Bonneuilloises
Population
municipale
982 hab. (2020 en diminution de 5,3 % par rapport à 2014)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 08″ nord, 2° 59′ 40″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 166 m
Superficie 12,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Crépy-en-Valois
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bonneuil-en-Valois
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bonneuil-en-Valois
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Bonneuil-en-Valois
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Bonneuil-en-Valois
Liens
Site web https://bonneuil83.fr/

    Géographie

    Description

    Bonneuil-en-Valois est un bourg picard du Valois dans l'Oise, proche de l'Aisne situé entre Crépy en Valois, Villers-Cotterêts et Pierrefond, au nord-est de Paris.

    La commune de Bonneuil-en-Valois s'étend sur environ 13 kilomètres carrés de la lisière de la forêt de Retz au nord, à la rivière Automne au sud. Entre les deux on trouve successivement :

    • une vallée où coule le ru de Bonneuil qui prend sa source aux abords de la commune d'Éméville et qui rejoint l'Automne à Pondron. La partie principale du village s'étire le long de cette vallée et regroupe d'anciens lieux-dits qui dans le passé étaient séparés : Richebourg, la Rethière, la Sausserotte, la rue des Caves (maintenant la rue de Crépy) les Aboulois...
    • une grande plaine qui est consacrée à la culture des céréales et de la betterave et qui domine, au sud, la vallée de l'Automne où se trouve la deuxième zone d'habitation de la commune avec principalement le hameau du Berval.

    La commune est donc caractérisée par des paysages très variés : forêts et cultures, vallées et plaines, qui lui donnent un charme certain mais qui conduisent à un morcellement de l'habitat.

    Deux routes départementales traversent la commune d'est en ouest, l'une la RD 32 suit la vallée de l'Automne de Pondron (commune de Fresnoy-la-Rivière) au Berval en direction de Villers-Cotterêts et l'autre la RD 50 part de Pondron et remonte le ru de Bonneuil en passant par le Voisin, Bonneuil Centre, Émeville et Villers-Cotterêts.

    Par ailleurs vingt kilomètres de voirie communale, routes goudronnées et chemins de terre, desservent les hameaux et les zones de culture et permettent de nombreuses promenades à pied, à cheval ou en VTT.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Bonneuil-en-Valois est drainé par le Ru de Bonneuil, ses étangs et ses zones humides.

    Le Ru de Bonneuil conflue dans l'Automne à Pondron et est donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise.

    L'automne constitue la limite sud du territoire communal.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 724 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Trumilly », sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[7] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 717,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 54 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Bonneuil-en-Valois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,6 %), forêts (29,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), zones urbanisées (4 %), prairies (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Les 950 habitants permanents et les trente résidences secondaires se répartissent entre Bonneuil Centre, quatre hameaux (le Berval, le Voisin, La Croix Sainte Barbe et les Buts) et plusieurs lieux-dits (la Grange au Mont, le Lonval, le Lieu Restauré...).

    • Le hameau du Berval
    • La chapelle du Belval
      La chapelle du Belval

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 446, alors qu'il était de 437 en 2013 et de 424 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 3,7 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,7 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bonneuil-en-Valois en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,7 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Bonneuil-en-Valois en 2018.
    Typologie Bonneuil-en-Valois[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 88,7 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,7 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 7,6 7,1 8,2

    Toponymie

    Bonol (1053), Bonoculum (1077), Bonolium (1145), Bonneul, Bonnoeil, Boneuil[21].

    Bonogilum au Haut Moyen Age, puis Bonoculus au XIIIe siècle.

    Dérivé de *Bonos (nom d’homme gaulois) et du celtique *-ialo (clairière).

    Histoire

    La découverte de débris de tuiles permet de penser que Bonneuil était habitée dès l'époque gallo-romaine mais c'est à l'époque franque que Bonneuil qui s'appelait alors Bonogilum puis Bonolium prend une certaine importance en devenant une villa de repos et une base de chasse des rois mérovingiens, des sarcophages datant de cette époque ont été mis au jour.

    Par ailleurs, des conciles se seraient tenus à Bonneuil en 616 à l'initiative du roi Clotaire, fils de Clovis et en 855 sous Charles Le Chauve, petit-fils de Charlemagne. Un texte de 832 parle d'une maison royale à Bonneuil et sa prévôté également royale s'est maintenue jusqu'au XVIIIe siècle. Ces quelques événements ne sont pas surprenant si l'on songe que Bonneuil était au centre d'une région, le Valois, qui a été intimement mêlée à l'Histoire de France.

    Par ailleurs, la tradition orale, confirmée par des découvertes faites lors de la construction de nouvelles maisons, indique qu'il y a eu un château à l'emplacement du lotissement et un autre à Richebourg.

    Enfin, le château de Pondron qui est situé sur le territoire de la commune de Bonneuil.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Crépy-en-Valois[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Crépy-en-Valois

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Bonneuil-en-Valois est membre de la communauté de communes du Pays de Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[23]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1848 1852 M. Du Boulet de Bonneuil
    Les données manquantes sont à compléter.
    octobre 1947 mars 1971 Roger Bataille
    mars 1971 mars 1977 Henri Huet
    mars 1977 mars 1983 Guy Caqueret
    mars 1983 mars 1989 Henri Huet
    mars 1989 juin 1995 Roland Boisset[24] PCF Artisan-maçon
    juin 1995 mars 2008 Philippe Drillet DVD[25] Président de la CCPV (1997 → 2008)
    mars 2008 mars 2014 Catherine Galeote
    mars 2014[26] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Gilles Laveur PCF[27] Technicien
    Vice-président de la CCPV (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[28]

    Population et société

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Vez et d’Éméville dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal.

    L'école maternelle, dénommée école de la Forgerette du nom d’un ancien lieu-dit de la commune, a été étendue en 2012 et comprend une cantine et un accueil périscolaire[29].

    Santé

    La commune ne compte aucun professionnel de santé en 2019. La municipalité souhaite « créer un maillage sur les cantons de Crépy-en-Valois et Villers-Cotterêts (Aisne) », et a favorisé l'implantation d'une infirmière dans des locaux municipaux, qui pourraient accueillir des permanences de ces médecins qui accepteraient de travailler en réseau[30].

    Postes et télécommunications

    La commune dispose d'un bureau de poste[31].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

    En 2020, la commune comptait 982 habitants[Note 8], en diminution de 5,3 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    570687732702754726762786781
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    767799847806814888733716670
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    645633640727740761757787820
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    8017786927888178959489391 056
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 037989982------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 520 hommes pour 487 femmes, soit un taux de 51,64 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    1,3
    4,9
    75-89 ans
    7,5
    15,3
    60-74 ans
    13,6
    26,6
    45-59 ans
    22,2
    20,9
    30-44 ans
    20,3
    13,3
    15-29 ans
    16,9
    19,0
    0-14 ans
    18,2
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Économie

    Galerie de la carrière du Clocher.

    La pierre de calcaire de Bonneuil-en-Valois est renommée pour ses qualités dans la construction. La commune a compté 22 carrières dont deux sont toujours en activité en 2018[37] :

    • La carrière du Clocher, souterraine ;
    • La carrière de la Croix Huyart à ciel ouvert.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Bonneuil-en-Valois compte deux monuments historiques sur son territoire :

    • Église Saint-Martin, rue de Villers / RD 50 (classée monument historique en1913[38]) :
      C'est un édifice de plan cruciforme à nef basilicale, qui date en grande partie du XIIe siècle.
      Sa silhouette est assez emblématique des églises de cette époque dans la région, et n'a que peu été affectée par des remaniements, si l'on excepte la reconstruction des murs des bas-côtés au second quart du XVIe siècle dans le style gothique flamboyant. Ses parties les plus anciennes sont romanes, et remontent aux alentours de 1120. Ce sont la façade occidentale de la nef avec son portail, les trois premières grandes arcades au nord de la nef avec les fenêtres hautes, et le clocher latéral au nord du chœur avec son double étage de beffroi, dont la base reste voûtée en berceau.
      La position du clocher est responsable d'une irrégularité : au nord, le chœur est flanqué d'une toute petite chapelle, et au sud, d'une grande chapelle formant croisillon. Les deux sont de style gothique, mais la première est datable du dernier quart du XIIe siècle, et la seconde, des alentours de 1200. Contemporaine de la chapelle du nord est l'abside, qui est de plan rectangulaire, et se termine par un chevet plat. Elle constitue la partie la plus remarquable de l'église. Ses ogives sont ornées de minuscules fleurs de violette. Ses fenêtres sont entourées, à l'intérieur, d'une double archivolte torique, qui retombe sur deux paires de colonnettes à chapiteaux. Leurs soubassements sont animés par des arcatures plaquées.
      En contraste avec l'équilibre du sanctuaire, l'avant-chœur a été oblitéré par deux remaniements successifs au XVIe siècle, concernant la voûte et puis les supports. Plus heureux fut le résultat de la réfection des grandes arcades au sud de la nef dans le style de la Renaissance, en union avec un ébauchage d'un voûtement d'ogives, resté toutefois lettre morte : la nef demeure ainsi lambrissée, et les bas-côtés sont à charpente apparente. Assez frappante est la dissymétrie des deux élévations latérales de la nef, où les quatre hautes arcades de la Renaissance font face à trois arcades romanes très basses, surmontées d'un étage de fenêtres hautes, et à une large arcade flamboyante[39] - [40].
    • L'église paroissiale Saint-Martin
    • Le clocher au début du XXe siècle
      Le clocher au début du XXe siècle
    • Le portail restauré
      Le portail restauré
    • La nef
      La nef
    • Le chÅ“ur
    • Abbaye Notre-Dame de Lieu-Restauré (classée monument historique en 1965[41]),datant du XIIe siècle, propriété privée en cours de restauration et qui accueille de nombreuses activités socioculturelles, agricoles et pédagogiques[42]
    • L'abbaye de Lieu Restauré
    • Façade de l'abbaye au début du XXe siècle
      Façade de l'abbaye au début du XXe siècle
    • La nef
      La nef

    On peut également signaler :

    • Chapelle Saint-Antoine-et-Saint-Vincent du Berval, au hameau du même nom.
    • La ferme (ancienne maladrerie) et le prieuré de Saint-Arnoult qui dépendaient de l'abbaye située à Crépy,
    • Des maisons situées autour de l'église (tourelle, caves).

    La création d'un musée de la pierre, qui mettrait en valeur les activités actuelles et passées liées aux carrtières de Bonneuil-en-Valois, est souhaitée par la municipalité en lien avec l'intercommunalité. Toutefois, le coût de ce projet retarde sa réalisation[37].

    • Le château de Pondron.
      Le château de Pondron.
    • Le porche de la chapelle du Berval
      Le porche de la chapelle du Berval
    • Intérieur de la chapelle du Berval
      Intérieur de la chapelle du Berval

    Personnalités liées à la commune

    Anatole Clément Marie du Boulet de Bonneuil, né à Bonneuil-en-Valois le 6 septembre 1835, était fusilier au 54e régiment d’infanterie de ligne, affecté en Afrique en 1835, lieutenant en 1868 puis capitaine en 1870, prisonnier de guerre à Sedan, nommé au grade de chevalier de la Légion d’honneur en 1871. Il meurt à Paris en 1889.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Bonneuil-en-Valois », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Trumilly - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Bonneuil-en-Valois et Trumilly », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Trumilly - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Bonneuil-en-Valois et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Vlois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 73.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. « Les maires de Bonneuil-en-Valois », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    24. « Disparition de notre camarade Roland Boisset, ancien maire de Bonneuil-en-Valois », Fédération de l'Oise du PCF, (consulté le ).
    25. EIP, Annuaire des Mairies de l'Oise (60), Cannes, Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des maires de France », , 254 p. (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne), p. 44.
    26. « Bonneuil-en-Valois », Cartes de France (consulté le ).
    27. « Gilles Laveur », sur PCF.fr (consulté le ).
    28. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    29. Stéphanie Forestier, « L’école a été baptisée la Forgerette », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. Cindy Belhomme, « Bonneuil-en-Valois veut développer l’offre de soins : Une infirmière va s’installer dans un local au sein de la bibliothèque. Le maire espère que des médecins la rejoignent pour « créer un maillage » », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    31. « Poste », Services, sur https://bonneuil83.fr (consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bonneuil-en-Valois (60083) », (consulté le ).
    36. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    37. Cindy Belhomme, « Un musée de la pierre en projet à Bonneuil-en-Valois : Ce village de 1 100 habitants compte 22 carrières dont deux en activité. La municipalité souhaite mettre en valeur cet atout en créant un lieu dédié à l’extraction et la taille de pierre », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    38. « Église Saint-Martin », notice no PA00114533, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. Dominique Vermand, Églises de l'Oise, canton de Crépy-en-Valois : Les 35 clochers de la Vallée de l'Automne, Comité Départemental de Tourisme de l'Oise / S.E.P Valois Développement, , 56 p., p. 12-13.
    40. Dominique Vermand, « Bonneuil-les-Eaux, église Saint-Nicolas et Notre-Dame : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
    41. « Abbaye de Lieu-Restauré », notice no , base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. Cindy Belhomme, « Bonneuil-en-Valois : des jeunes en chantier font revivre l’abbaye de Lieu-Restauré », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).

    Site de l'Insee

    Autres sources

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.