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Fondation suisse de déminage

La FSD (Fondation suisse de dĂ©minage) est une organisation non-gouvernementale suisse spĂ©cialisĂ©e dans la lutte antimines[1]. Depuis sa crĂ©ation en 1997, la FSD a menĂ© des opĂ©rations dans une trentaine de pays[2] sur quatre continents[3]. Ses programmes englobent les quatre composantes suivantes : dĂ©minage humanitaire, Ă©ducation aux dangers des mines et restes explosifs, assistance aux victimes et destruction des stocks d’armes et munitions non explosĂ©es.[4] En 25 ans, plus d’1,4 million d’engins explosifs ont Ă©tĂ© neutralisĂ©s par la FSD.

Fondation suisse de déminage
Histoire
Fondation
1997
Cadre
Type
Organisation non gouvernementale internationale
Association Ă  but non lucratif
Forme juridique
Domaine d'activité
SiĂšge
Organisation
Président
JĂŒrg Streuli
Directeur général
Hansjörg Eberle
Personnes clés
Henri Leu, Michel Diot
Site web

BasĂ©e Ă  GenĂšve[5], l’organisation emploie en 2023 plus de 500 collaborateurs dans huit pays. La FSD est porteuse du label ZEWO depuis 2003[2], une certification suisse qui dĂ©signe les organisations transparentes et dignes de confiance pour les donateurs. L’organisation est Ă©galement titulaire de la certification ISO 9000:2015.  

Les différents logos de la FSD depuis sa création, il y a 25 ans.

Histoire

La FSD a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1997 Ă  Fribourg sous le nom de « FĂ©dĂ©ration suisse de dĂ©minage » par Michel Diot, Henri Leu, Hansjörg Eberle et six autres membres prĂ©sents lors de l‘assemblĂ©e constituante. Le premier projet vise Ă  former des demandeurs d’asiles bosniaques rĂ©fugiĂ©s en Suisse au dĂ©minage, afin de leur permettre de participer Ă  la reconstruction de leur pays[6].

Entre 1998 et 2002, la FSD lance d’autres projets de lutte antimines en Bosnie HerzĂ©govine[7], puis en Croatie, au Kosovo[8], au Pakistan, en Albanie[9], en Afghanistan, au Liban et au Sri Lanka.

En 2001, La FSD signe un accord de coopĂ©ration avec le Programme alimentaire mondial (PAM) pour permettre l’acheminement de l’aide alimentaire en Afghanistan et sĂ©curiser les installations et les infrastructures du PAM[10]. Une collaboration similaire est mise en place en Irak dĂšs 2003[11], et est suivie d’une sĂ©rie d’autres accords entre la FSD et les organes des Nations Unies, notamment au Soudan et en Ukraine en 2023.

Au lendemain de l'attaque contre le siĂšge des Nations Unies Ă  Bagdad, plusieurs employĂ©s de la FSD aident Ă  l’évacuation de survivants du bĂątiment bombardĂ© et apportent des soins de premiers secours aux blessĂ©s, au prix de risques considĂ©rables. La FSD reçoit des Nations unies un prix du mĂ©rite en reconnaissance de la bravoure et du dĂ©vouement au-delĂ  du devoir des membres de son Ă©quipe Ă  Bagdad[11].

En 2003, la FĂ©dĂ©ration suisse de dĂ©minage devient la « Fondation suisse de dĂ©minage ».

Missions

L’objectif central de la FSD est de protĂ©ger les populations civiles des mines et restes d’engins explosifs. Ses activitĂ©s comprennent la localisation et destruction de mines et munitions non explosĂ©es ou abandonnĂ©es, la sensibilisation des populations aux dangers des mines, l’assistance aux victimes d’explosions accidentelles et la destruction des stocks d’armes et de munitions. La FSD s’investit en outre dans des projets de recherche visant Ă  mettre les nouvelles technologies au service de la lutte antimines, notamment via l’utilisation de drones spĂ©cialisĂ©s[12].

Pour rĂ©pondre Ă  des besoins constatĂ©s sur le terrain, la FSD Ă©largit occasionnellement son domaine d’action Ă  des programmes de dĂ©pollution et de soutien Ă  la paix et au dĂ©veloppement dans des contextes marquĂ©s par la violence et l’instabilitĂ©[1].

Angola

La problĂ©matique des mines en Angola rĂ©sulte de dĂ©cennies de combats durant la guerre de dĂ©colonisation contre le Portugal et la guerre civile qui l’a suivie. En 2007, la FSD est mandatĂ©e par le gouvernement angolais pour faire une Ă©valuation des besoins en dĂ©minage.

Burundi

Le Burundi a connu une dĂ©cennie de guerre civile qui a laissĂ© le pays jonchĂ© de restes explosifs de guerre et de mines, placĂ©es sans plan de dispersion. En 2003, le gouvernement ratifie le TraitĂ© d'Ottawa et le CNDD-FDD signe pour sa part l'engagement de l'Appel de GenĂšve, en prĂ©sence d'une dĂ©lĂ©gation de la FSD[13]. Le dĂ©minage humanitaire est un succĂšs grĂące au partenariat entre le PNUD, l’UNICEF, la FSD et MAG, avec un financement de la coopĂ©ration suisse et du gouvernement du Burundi[14] - [15].

La FSD Ă©tablit un projet d'intervention soutenant le processus de paix, basĂ© sur la crĂ©ation d'une capacitĂ© nationale d'action contre les mines, sur l’évaluation de l'impact des mines sur les communautĂ©s locales et sur la sensibilisation aux risques en zones minĂ©es. En 2006, la FSD dirige une enquĂȘte gĂ©nĂ©rale auprĂšs des communautĂ©s Ă  travers le pays, au cours de laquelle 97% de toutes les communautĂ©s sont visitĂ©es et Ă©valuĂ©es. Le rĂ©sultat de cette enquĂȘte constitue la base de toutes les activitĂ©s de dĂ©minage dĂ©ployĂ©es les deux annĂ©es suivantes[16]. L'originalitĂ© de l'approche proposĂ©e par la FSD se base sur un partenariat avec le Centre International de Recherche et d'Initiatives pour le Dialogue (CIRID)[17], une ONG burundaise ayant son siĂšge Ă  GenĂšve.

Le Burundi est déclaré libre des mines antipersonnel en 2011[18].

Libye

La FSD commence les opérations de déminage en 2011 et quitte le pays en 2018[19].

Pour assurer la coordination de la rĂ©ponse de la lutte antimines suite au conflit de 2011, l'ONU et les ONG internationales s’associent pour former une "Ă©quipe conjointe de coordination de la lutte antimines" (JMACT) dont la FSD fait partie[20]. Les Etats-Unis financent le programme de la FSD visant Ă  localiser et dĂ©truire les restes explosifs dans les zones de combat en Libye, afin d’éviter que d'Ă©ventuelles armes, comme des missiles antiaĂ©riens, ne tombent entre les mains de terroristes[21]. Le programme de la FSD dĂ©bute en 2011 et inclut d’abord deux Ă©quipes de dĂ©minage en zone de combat[22] puis se concentre majoritairement autour de la ville de Syrte aprĂšs la mort du colonel Kadhafi[23]. De 2013 Ă  2018, la FSD mĂšne ses activitĂ©s de dĂ©minage humanitaire depuis Tripoli.

Mali

AprĂšs une dĂ©cennie de conflit entre de multiples groupes armĂ©s et l'aggravation des troubles politiques dĂšs 2020, le Mali est confrontĂ© Ă  une exposition croissante aux engins explosifs, en particulier aux mines artisanales. Le Mali ne dispose pas d'autoritĂ© nationale de lutte antimines et reste donc dĂ©pendant d’entitĂ©s externes pour la coordination du dĂ©minage[24]. De 2013 Ă  2014, la FSD mĂšne Ă  bien un projet d’éducation au danger des mines et un projet de gestion de la sĂ©curitĂ© en matiĂšre de munitions en collaboration avec l’UNICEF, l’UNMAS et d’autres acteurs internationaux. Ce programme permet de former plusieurs experts sur place et ainsi d’assurer un transfert de compĂ©tences durable[25].

Mozambique

Lorsque le programme de la FSD dĂ©bute au Mozambique en 2006, le pays est l’un des plus minĂ©s au monde. Le projet de la FSD vise Ă  apporter au Bureau rĂ©gional de l’Institut national de dĂ©minage (IND) un soutien technique et un renforcement des compĂ©tences dans les domaines du dĂ©minage humanitaire, de l’assistance aux victimes et de l’éducation au danger des mines. En 2008, l’équipe de l’IND formĂ©e par la FSD atteint des rĂ©sultats trĂšs positifs et prometteurs, marquant la fin de ce projet[26] - [27] - [28]. En 2015, le Mozambique est dĂ©clarĂ© libre des mines antipersonnel[29].

RĂ©publique centrafricaine

En collaboration avec l’Association FSD France, la FSD a menĂ© Ă  bien plusieurs projets humanitaires en RĂ©publique Centrafricaine depuis 2014, alors que le pays traverse une guerre civile depuis une dĂ©cennie[30]. Le premier consiste en une campagne de sensibilisation aux risques liĂ©s Ă  la manipulation d'armes et de munitions non explosĂ©es ou abandonnĂ©es. Entre 2015 et 2017, la FSD met en place un projet d’inhumation de corps sommairement enterrĂ©s en dehors des cimetiĂšres, ainsi que des campagnes de rĂ©duction de la violence armĂ©e[31]. En 2017, la FSD rĂ©alise Ă©galement un projet de rĂ©habilitation du Bac de Batangafo dans la rĂ©gion de l’Ouahm[32]. DĂšs 2019, la FSD mĂšne un programme visant la consolidation de la stabilitĂ© du secteur de la sĂ©curitĂ© en soutien Ă  l’accord de paix de Khartoum[33], notamment via la rĂ©habilitation d’infrastructures. Des activitĂ©s de soutien au dĂ©veloppement socio-Ă©conomique et de promotion de la rĂ©insertion d’anciens combattants sont Ă©galement mis en place[34]. Dans le cadre de ses projets, la FSD signe un accord avec la Jeunesse pionniĂšre nationale afin de permettre le recrutement de jeunes dans la rĂ©alisation de ses projets[35].

République démocratique du Congo

La RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo a connu divers conflits d'intensitĂ© variable depuis 1996, les parties s'accusant mutuellement d'avoir utilisĂ© des mines sans que l’ampleur de la contamination rĂ©elle ne soit connue. L’implication de la FSD dans le pays remonte Ă  novembre 2003, Ă  la demande d’UNMAS[36] et vise Ă  mettre en place deux Ă©quipes de dĂ©minage d’urgence au profit des communautĂ©s locales et des organisations humanitaires d'entraide Ă  Bunia[37]. Le dĂ©ploiement des Ă©quipes et leurs ordres de missions sont placĂ©s sous la responsabilitĂ© du Centre de coordination de l'action contre les mines (UNMACC) Ă©tabli par l'ONU Ă  Kinshasa au sein de sa force de maintien de la paix, la MONUC. La FSD procĂšde immĂ©diatement au recrutement et Ă  la formation d'une vingtaine de locaux. Les opĂ©rations doivent ĂȘtre suspendues en 2005 suite Ă  l’épuisement des fonds allouĂ©s.

Soudan

Depuis son indĂ©pendance en 1956, le Soudan a traversĂ© plusieurs guerres civiles qui ont laissĂ© en vestige de nombreuses mines et restes d’engins explosifs[38]. La FSD est mandatĂ©e en fĂ©vrier 2004 par d'UNOPS pour soutenir les autoritĂ©s soudanaises de lutte antimines et l’UNMAS. Des Ă©quipes d’intervention sont dĂ©pĂȘchĂ©es dans la rĂ©gion des Nouba Mountains (Kadugli). La FSD effectue un partenariat de transfert de compĂ©tences avec l'ONG FPDO (Friends of Peace and Development Organization) basĂ©e Ă  Khartoum[39]. En mai 2006, la FSD forme du personnel local pour mener une opĂ©ration de dĂ©minage dans les Etats de Kassala et de la Mer rouge[26]. ParallĂšlement, la FSD vient en appui aux efforts de dĂ©sarmement, de dĂ©mobilisation et de rĂ©intĂ©gration pour le dĂ©veloppement dans les rĂ©gions du Darfour et de Malaka.

Soudan du Sud

En 2004, la FSD signe un accord de partenariat avec l’ONG SIMAS « Sudan Integrated Mine Action Services » [40] et le Programme alimentaire mondial[41], s’engageant Ă  recruter, former et diriger les dĂ©mineurs soudanais du sud et Ă  soutenir les actions de l’UNAMIS (United Nations Advance Mission in the Sudan).

Fin 2005, la FSD dĂ©ploie 30 expatriĂ©s et 250 dĂ©mineurs locaux dans le cadre d’un programme de dĂ©minage visant Ă  sĂ©curiser les principales voies d'accĂšs du sud du pays Ă  Djouba pour permettre au Programme alimentaire mondial de distribuer l'aide et faciliter le retour des rĂ©fugiĂ©s[42]. Avec le soutien de la FSD en 2007, SIMAS emploie, forme, et dĂ©ploie sa premiĂšre Ă©quipe de dĂ©minage aprĂšs avoir reçu une accrĂ©ditation du Bureau de l’action antimines des Nations unies (UNMAS). En partenariat avec la FSD, SIMAS organise un atelier en 2010 Ă  Djouba pour les reprĂ©sentants du gouvernement transitoire du Soudan du Sud, l'AutoritĂ© de dĂ©minage du Sud-Soudan, l’UNMAO et l'UNICEF, en rĂ©ponse au faible niveau de soutien Ă  la lutte antimines au Soudan et au dĂ©clin du financement international[43].

Tchad

La contamination du Tchad est le résultat de l'invasion libyenne de 1973 et de 30 ans de conflit interne. La contamination est une menace permanente pour les populations locales et son impact négatif sur le développement socio-économique du Borkou, de l'Ennedi et du Tibesti, qui comptent parmi les régions les plus pauvres, est particuliÚrement grave[44].

La FSD fait partie du projet de dĂ©minage PRODECO[45], lancĂ© en 2017 par l’Union EuropĂ©enne, en consortium avec trois autres organisations : Handicap International, MAG et Secours Catholique DĂ©veloppement (SECADEV), une ONG locale d’aide aux victimes[46]. Dans le cadre de ce projet, le rĂŽle de la FSD est d’apporter un soutien administratif, logistique, managĂ©rial et technique Ă  l'autoritĂ© nationale de lutte contre les mines (HCND - Haut-Commissariat National de DĂ©minage)[47]. La FSD fournit Ă©galement un soutien technique pour la mise Ă  jour de la base de donnĂ©es nationale de dĂ©minage (IMSMA) utilisĂ©e pour la collecte des donnĂ©es de dĂ©minage et la production de cartes et de rapports[48].

Afghanistan

L’Afghanistan est l’un des pays les plus contaminĂ©s par les mines. De nombreux civils sont encore tuĂ©s et mutilĂ©s chaque annĂ©e par des explosions accidentelles[49]. Les opĂ©rations de la FSD en Afghanistan commencent en 2001 avec l’envoi d’équipes de dĂ©mineurs en soutien au dĂ©ploiement du Programme alimentaire mondial et du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU Ă  Kandahar, puis Ă  Herat, Mazar-i-Sharif et Kabul[50] - [51]. En 2010, la FSD entame un programme de dĂ©minage dans la rĂ©gion montagneuse et reculĂ©e de Darwaz (province de Badakhshan). La FSD conduit en outre des sessions de sensibilisation au danger des mines et, dĂšs 2019, mĂšne un programme d’assistance socio-Ă©conomique aux victimes de mines[52]. La FSD continue son travail dans cette zone malgrĂ© la situation incertaine depuis la prise de pouvoir des Talibans en 2021[53].

Laos

De 2004 Ă  2010, la FSD soutient le programme de sĂ©curitĂ© alimentaire du PAM et procĂšde au dĂ©minage et Ă  la rĂ©habilitation des riziĂšres, des systĂšmes d’irrigation et des fermes piscicoles ainsi qu’à l’amĂ©lioration du rĂ©seau routier dans les districts orientaux de Savannakhet[54] - [55] - [56]. En septembre 2007, la FSD dĂ©mine la rĂ©gion de Sekong, en partenariat avec CARE Australia, dans le cadre de leur projet d’amĂ©lioration des moyens de subsistance[57]. En parallĂšle Ă  ses travaux de dĂ©minage, la FSD assiste les entitĂ©s locales par la mise en place d’une formation dans la neutralisation et la destruction des explosifs. La FSD participe Ă©galement Ă  la rĂ©daction des normes nationales de dĂ©minage et Ă  la crĂ©ation d’une base de donnĂ©es nationale pour l’AutoritĂ© nationale de rĂ©gulation[56]. En 2008 et 2009, la FSD rĂ©dige des normes de formation pour les autoritĂ©s nationales afin de rĂ©genter la qualitĂ© des formations techniques au Laos et d’assurer que les normes internationales de formation sont suivies[54].

Pakistan

Le Pakistan compte un nombre considérable de victimes de mines et restes explosifs de guerre[58]. La contamination du pays est issue de différents conflits armés avec l'Inde, de la guerre soviéto-afghane[59], puis de l'incursion anti-gouvernementale et de l'occupation de certains districts par les Talibans en 2009. Les vastes combats dans la province de la FrontiÚre du Nord-Ouest ont entraßné un exode massif de plus de 2,8 millions de personnes. Leur déplacement des zones de combat a été rapidement suivi de leur retour dans un environnement hautement contaminé par les restes explosifs de guerre, contexte dans lequel la FSD a commencé son travail[60].

De 2009 Ă  2011, la FSD mĂšne un projet d’envergure focalisĂ© sur la sensibilisation au danger des restes explosifs de guerre. En association avec l’Organisation pour une Paix et un DĂ©veloppement Durable (SPADO)[61] et avec l’Organisation pour l’Education de base et la Formation Professionnelle (BEST)[62], la FSD forme vingt Ă©quipes dont les membres viennent des rĂ©gions affectĂ©es, afin qu’elles puissent enseigner les comportements sĂ©curitaires aux populations affectĂ©es.

Philippines

Le programme de la FSD aux Philippines dĂ©bute en 2005 avec une aide technique en soutien au processus de paix entre le gouvernement philippin et le Front Moro islamique de libĂ©ration sur l’üle de Mindanao. En Ă©troite collaboration avec l’Association FSD France, la FSD effectue un travail d’enquĂȘte technique et non-technique, de sensibilisation aux dangers des mines et de facilitation de la neutralisation des restes explosifs de guerre. En 2020, une campagne de sensibilisation aux risques des mines est Ă©galement lancĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux suite aux restrictions liĂ©s au COVID 19. En 2022, la FSD a menĂ© plus de 586 sessions d'Ă©ducation aux risques des mines pour 24 000 personnes. Sur la mĂȘme pĂ©riode, des enquĂȘtes de contamination ont Ă©tĂ© menĂ©es dans plus de 600 villages[63] - [64].

Sri Lanka

Pendant la guerre civile du Sri Lanka, qui a duré 26 ans, des milliers de mines antipersonnel ont été posées. Selon les informations du Centre national de lutte antimines, la surface totale contaminée restante au Sri Lanka s'élevait encore à 23 306 478 mÚtres carrés en 2019[65].

De 2002 Ă  2013, la FSD a menĂ© l'un des plus grands programmes de dĂ©minage au Sri Lanka[66]. Le programme dĂ©bute aprĂšs une demande d’aide officielle au PNUD, qui Ă  son tour mandate la FSD pour crĂ©er une capacitĂ© nationale pour les futures opĂ©rations du District Mine Action Office (DMAO)[67]. En outre, la FSD dĂ©mine des districts dans le nord et l'est du pays pendant toute la durĂ©e du programme. AprĂšs la reprise des hostilitĂ©s en 2006[68], les efforts passent d'une activitĂ© de renforcement des compĂ©tences locales Ă  des campagnes d’urgence de sensibilisation au danger des mines et restes explosifs de guerre. Les ONG n'Ă©tant pas autorisĂ©es Ă  mener des actions d'Ă©ducation aux risques, la FSD travaille avec des agents de liaison communautaires pour comprendre les prioritĂ©s locales en matiĂšre de lutte antimines des personnes dĂ©placĂ©es internes et mener les sessions de sensibilisation.

Pour permettre le retour des personnes dĂ©placĂ©es au plus vite, les opĂ©rations de dĂ©minage se poursuivent Ă  l'aide de quatre machines Dok-Ing MV-4 et d’autres moyens mĂ©caniques. Le dĂ©minage des puits a un impact important puisqu'il nĂ©cessite leur nettoyage total, assurant ainsi l'accĂšs Ă  l'eau potable pour les populations locales[69]. De plus, la FSD collabore avec le bureau rĂ©gional de lutte antimines (RMAC) et le Sri Lanka Electricity Board. Les opĂ©rations de dĂ©minage soutiennent Ă©galement le programme de dĂ©veloppement de Mahaweli[25].

Vietnam

Le Vietnam souffre d’une contamination massive de mines et restes explosifs de guerre. Depuis la fin de la guerre du Vietnam, selon les estimations du gouvernement, plus de 40 000 personnes ont Ă©tĂ© victimes de ces restes d’engins explosifs[70].

Tout au long de l'année 2007, la FSD développe des contacts étroits avec le gouvernement vietnamien par le biais de contacts avec l'ambassade du Vietnam à Berne. Deux missions d'évaluation sont menées afin d'évaluer les besoins dans trois provinces centrales[27].

Colombie

Depuis 50 ans, la Colombie connaĂźt des luttes internes entre les forces gouvernementales, les guĂ©rillas FARC, ELN et le groupe paramilitaire AUC. Trente des 32 dĂ©partements qui composent la Colombie sont affectĂ©s par la prĂ©sence d’engins explosifs[71].

La FSD apporte des soutiens ponctuels au Mine Observatory du gouvernmement colombien depuis 2004 et soutient la CCCM (Colombian campaign to ban Landmines). DĂšs 2010, la FSD contribue Ă  la formation d’experts locaux, puis, aprĂšs la signature des Accords de Paix en 2016, l’organisation fournit une assistance technique Ă  la « Descontamina Colombia » (l’autoritĂ© nationale d’action contre les mines en Colombie) qui coordonne les opĂ©rations d’élimination de mines et restes explosifs de guerre, la sensibilisation aux dangers des mines[72], la gestion des donnĂ©es et l’assistance aux victimes. Dans le cadre de son soutien Ă  la Descontamina Colombia, la FSD participe Ă  la rĂ©daction de normes nationales de lutte contre les mines en accord avec le contexte colombien. 

En outre, la FSD contribue Ă  la publication du dĂ©cret environnemental (# 1195, 2017) visant Ă  rĂ©duire l'impact environnemental des interventions de dĂ©minage humanitaire sur l'ensemble du territoire national, en particulier dans les parcs naturels et autres zones de grande valeur Ă©cologique. [73] - [74]

Albanie

L'Albanie a été contaminé par des mines et restes explosifs de guerre principalement à la suite de la crise du Kosovo en 1998-1999[75]. En 2009, l'Albanie s'est déclarée officiellement libérée des mines[76]. La FSD déploie un programme de déminage dans le pays en octobre 2000 à l'initiative du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et avec le soutien du Département de la défense suisse (DDPS)[77], et commence par procéder à une évaluation de la contamination. En mai 2001, la FSD est accréditée par le gouvernement albanais[78] et recrute puis forme une cinquantaine de personnes au déminage afin de pouvoir commencer ses opérations au nord du pays[77]. Le programme prend fin en 2004.

Arménie

La contamination de l’ArmĂ©nie par les mines rĂ©sulte principalement du conflit avec l'AzerbaĂŻdjan de 1988 Ă  1994. DĂšs 2012, la FSD organise des formations pour prĂ©parer les enquĂȘtes non-technique demandĂ©es par le ministĂšre de la dĂ©fense armĂ©nien[79]. Ces enquĂȘtes se concentrent sur les zones proches de la frontiĂšre avec la Turquie en Ă©vitant la zone militaire restreinte[80] et la rĂ©gion de Kapan[81]. De 2013 Ă  dĂ©but 2015, la FSD mĂšne un programme de dĂ©veloppement des compĂ©tences locales[82]. L’organisation contribue en outre au dĂ©veloppement des « Armenian National Mine Action Standards (NMAS) » et soutient le Centre armĂ©nien pour le dĂ©minage humanitaire (IMSMA) dans la mise en place et la gestion de la base de donnĂ©e du systĂšme national de gestion d’information en matiĂšre de dĂ©minage[83].

Bosnie-Herzégovine

La guerre de Bosnie, qui s'est dĂ©roulĂ©e de 1992 Ă  1995, a entraĂźnĂ© une lourde contamination du pays par les mines et munitions non explosĂ©es. De 1997 Ă  1999, la FSD maintient un projet en Bosnie en collaboration avec le Mine Action center de l’ONU[84]. Le programme consiste en deux projets de dĂ©minage humanitaire dans des quartiers densĂ©ment peuplĂ©s de Sarajevo[85]. À cet effet, la FSD forme des anciens militaires bosniaques au dĂ©minage[86], puis emploie 16 dĂ©mineurs locaux[84].

Croatie

Les champs de mines en Croatie sont des vestiges de la guerre d'indĂ©pendance croate. De 1998 Ă  1999, la FSD mĂšne au nom de l'association suisse Causes Communes une opĂ©ration de dĂ©minage dans le village de Kusonje. Il s’agit de la premiĂšre opĂ©ration de dĂ©minage humanitaire mis en Ɠuvre par une ONG sur le territoire croate[87].

Kosovo

Le conflit international de 1999 au Kosovo a gĂ©nĂ©rĂ© un grave problĂšme de restes explosifs de guerre[88]. Afin de s'assurer que les communautĂ©s touchĂ©es reçoivent des rĂ©ponses rapides Ă  leurs demandes en matiĂšre de dĂ©minage, le CICR signe un accord avec la FSD en 2000. En vertu de cet accord, les Ă©quipes de dĂ©minage de la FSD rĂ©pondent aux demandes urgentes qui leur sont transmises par le CICR. Les Ă©quipes travaillent ensuite avec les communautĂ©s sur place, afin qu’elles soient directement impliquĂ©es dans la rĂ©ponse technique au problĂšme des mines et restes d’engins explosifs dans leur village[89]. DĂ©but 2001, suite Ă  la diminution des situations d'urgence, la FSD restructure son programme en une seule unitĂ© spĂ©cialisĂ©e dans le dĂ©minage des zones de combat. Le programme de la FSD a fait l'objet de plusieurs visites de dĂ©lĂ©gations officielles de l'ONU, de l'OSCE et de la KFOR[90].

Tadjikistan

Active depuis 2003 au Tadjikistan, la FSD mĂšne diffĂ©rents projets de dĂ©minage, de destruction des stocks d’armes et de munitions ainsi que de renforcement des compĂ©tences locales[40]. Le programme dĂ©bute par des Ă©valuations et des enquĂȘtes afin de dĂ©terminer l’étendue et les caractĂ©ristiques de la contamination du pays avant de passer au dĂ©minage[91]. Dans le cadre de son programme, la FSD dĂ©ploie toutes les mĂ©thodes de dĂ©minage (manuel, mĂ©canique, et au moyen de chiens). Ces derniĂšres annĂ©es, la FSD se concentre sur le soutien aux autoritĂ©s tadjikes pour la destruction sĂ©curisĂ©e des stocks d’armes et de munitions, y compris les systĂšmes de dĂ©fense antiaĂ©rienne portables (MANPADS)[92].

En 2010, la FSD a dĂ©minĂ© la plupart des zones contaminĂ©es pendant la guerre civile tadjike[93] et se concentre sur le dĂ©minage des ceintures de mines posĂ©es par les anciennes forces soviĂ©tiques du cĂŽtĂ© tadjik de la frontiĂšre Tadjikistan/Afghanistan[94]. Cette mĂȘme annĂ©e, Norwegian People's Aid rejoint la FSD et devient le deuxiĂšme programme de lutte antimines humanitaire au Tadjikistan[95]. Faute de financement, la FSD est contrainte de cesser ses opĂ©rations de dĂ©minage au Tadjikistan en 2018 mais poursuit ses efforts de destruction de stocks d’armes et de munitions. À la clĂŽture du programme de dĂ©minage humanitaire, la FSD a sĂ©curisĂ© plus de 38 millions de mĂštres carrĂ©s de terres[91].

Ukraine

L'engagement de la FSD en Ukraine remonte au dĂ©but de l'annĂ©e 2015, avec un programme de sensibilisation aux risques des mines dans la rĂ©gion du Donbass[96]. AprĂšs l’obtention de son accrĂ©ditation au dĂ©minage humanitaire dans le pays en 2017[97], la FSD lance un programme d’élimination des mines et restes explosifs Ă  l’est du pays, dans la zone sous contrĂŽle du gouvernement ukrainien[98]. En 2022, alors que les combats s'intensifient et s'Ă©tendent Ă  tout le pays, les activitĂ©s de la FSD sont rĂ©orientĂ©es pour fournir une aide humanitaire d'urgence (nourriture, abris, mĂ©dicaments, carburant, etc.)[99]. DĂšs que la situation sĂ©curitaire le permet, le dĂ©minage et l'Ă©ducation aux risques reprennent, avec des effectifs et moyens renforcĂ©s, dĂ©sormais dans les provinces de Tchernihiv[100] et Kharkiv[101].

En 2023, la FSD a mis en place un nouveau projet en Ukraine en partenariat avec le Programme alimentaire mondial et l’Organisation des Nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture[102]. L’Ukraine produisant en temps de paix de la nourriture pour 400 millions de personnes, ce projet a donc pour objectif de permettre aux petites exploitations agricoles composant la province de Kharkiv de se remettre Ă  cultiver leurs terres durablement[103]. Pour cela, la FSD fait du dĂ©minage, de la sensibilisation aux risques et des enquĂȘte non-technique.

Irak

Quatre guerres en moins de trente ans ont laissĂ© l'Irak lourdement contaminĂ© par les mines et restes explosifs de guerre. La premiĂšre intervention de la FSD en Irak dĂ©bute en 2003 avec un programme de dĂ©minage humanitaire ainsi qu’une assistance technique pour le Programme alimentaire mondial[104] - [105]. En 2016, suite Ă  l’occupation d’une partie de l’Irak par le groupe Etat islamique, la FSD entame un projet de dĂ©minage humanitaire focalisĂ© sur les mines artisanales. Au cours de cette premiĂšre annĂ©e, la FSD Ă©limine plus de 5000 mines artisanales et sĂ©curise des millions de mĂštres carrĂ©s de terrain notamment dans la province du Kurdistan irakien[106] - [107]. La FSD mĂšne Ă©galement un projet de sensibilisation aux risques des mines avec plus de 500 sessions dispensĂ©es Ă  environ 16 000 hommes, femmes, garçons et filles dans le district de Mossoul cette mĂȘme annĂ©e[108]. Depuis septembre 2020, la FSD dirige un projet de soutien Ă  une ONG nationale de dĂ©minage en Irak (SHO).

Liban

Le Liban est confrontĂ© Ă  une menace complexe d'engins explosifs provenant principalement de quatre Ă©vĂ©nements : l'occupation israĂ©lienne (1978 - 2000), la guerre civile (1975 - 1990), l'agression israĂ©lienne en 2006 et, plus rĂ©cemment, le dĂ©bordement du conflit syrien (2011 - 2017). Le projet de dĂ©minage humanitaire de la FSD dĂ©bute en 2006. Il compte quatre Ă©quipes de huit personnes placĂ©es sous l’égide de l’UNMAC (Centre des Nations unies de lutte contre les Mines) conjointement avec le LMAC (Centre libanais d’action contre les mines)[109]. À la fin du projet, ce sont plus de 587’546 mĂštres carrĂ©s qui ont Ă©tĂ© sĂ©curisĂ©s et rendus Ă  la communautĂ©[110].

Autres activités

En parallĂšle Ă  la lutte antimines, la FSD mĂšne certains projets dans les domaines suivants : soutien Ă  la paix et au dĂ©veloppement, assistance humanitaire d’urgence et activitĂ©s environnementales.

Les activitĂ©s de soutien aux processus de paix sont liĂ©es Ă  la lutte antimines, notamment lors des nĂ©gociations d’accĂšs aux terrains minĂ©s. La FSD a par exemple signĂ© un accord de coopĂ©ration avec le gouvernement sri-lankais et avec l'ArmĂ©e nationale tamoule, Ă©galement connue sous le nom de Tigres de libĂ©ration de l'Îlam tamoul (LTTE), contribuant ainsi Ă  la consolidation du processus de paix[66].

La FSD soutient Ă©galement le processus de paix aux Philippines Ă  partir de 2005 en mettant son expertise technique Ă  disposition du gouvernement philippin et du Front Moro islamique de libĂ©ration (MILF). Le 5 mai 2010, les deux ex-belligĂ©rants signent un accord de paix prĂ©voyant la mise en Ɠuvre d’un projet de dĂ©minage commun, proposĂ© par la FSD et l’ONG locale Philippines Campaign to Ban Landmines[111] - [112] - [113].

En République centrafricaine, la FSD propose des formations professionnelles afin de favoriser la réinsertion des ex-combattants rebelles[31].

Ponctuellement, la FSD met en Ɠuvre des activitĂ©s d’aide humanitaire d’urgence en cas de catastrophe naturelle ou de conflit armĂ© actif dans ses zones d’intervention. C’est notamment le cas lors du tsunami de 2004 au Sri Lanka et de la guerre en Ukraine au printemps 2022.

Dans le secteur environnemental, la FSD se concentre sur l’assainissement de terres polluĂ©es par des polluants organiques persistants ou des mĂ©taux lourds et la rĂ©duction des risques posĂ©s par des mines extractives d’uranium au Tadjikistan et au Kirghizistan[114]. La FSD mĂšne Ă©galement des programmes de rĂ©silience face au changement climatique au Tadjikistan[115].

La FSD est active dans le dĂ©veloppement de nouvelles technologies en soutien au dĂ©minage. En 2016, la FSD publie une Ă©tude sur l’utilisation de drones lors de crises humanitaires[116]. Elle rejoint le comitĂ© directeur technique du projet Odyssey2025, qui prend fin en 2020[117], en soutien au dĂ©veloppement de drones capables de dĂ©tecter des mines PFM-1[118]. Depuis 2016, la FSD travaille en partenariat avec la Fondation Urs Endress sur le projet FindMine, visant Ă  dĂ©velopper un drone permettant de localiser les mines et restes explosifs de guerre[119].

Soutien et financement

Les opĂ©rations humanitaires de la FSD sont financĂ©es par des fonds provenant de gouvernements et d’organisations multilatĂ©rales, ainsi que par des fondations et des dons privĂ©s. Parmi les grands donateurs figurent l’Union europĂ©enne, la Commission europĂ©enne (CE), EuropeAid, UNOPS, le Programme alimentaire mondial (PAM), le Programme des Nations unies pour le dĂ©veloppement (PNUD), l'UNICEF, le DĂ©partement d’État des Etats-Unis (US department of State PM/WRA), les gouvernements d'Australie, du Canada, de l'Allemagne, des cantons et villes suisses, des fondations et des donateurs privĂ©s[3].

Le groupe FSD

Le groupe FSD, une entitĂ© de consolidation, englobe la Fondation suisse de dĂ©minage (FSD), l’Association FSD France et la sociĂ©tĂ© Crosstech SA[120].

Association FSD France

En 2005, la FSD est rejointe par un nouveau partenaire français, l’Association FSD France. Cette entitĂ© sƓur de la FSD est soumise Ă  la loi française de 1901 sur les associations. Son objectif est d'Ă©tendre les activitĂ©s de lutte antimines dĂ©jĂ  menĂ©es par la FSD. Son donateur principal est la Commission europĂ©enne[120].

Crosstech SA

Crosstech SA est une sociĂ©tĂ© commerciale entiĂšrement dĂ©tenue par la FSD. Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par la FSD en 2006 avec pour objectif d’exĂ©cuter des mandats qui ne peuvent ĂȘtre mis en Ɠuvre par des ONG humanitaires[120].

Voir aussi

Liens externes

Articles connexes

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Références

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