Accueil🇫🇷Chercher

Bunia

Bunia est une ville, chef-lieu de la province de l'Ituri en République démocratique du Congo (RDC). Elle est située dans le Nord-Est du pays aux environs du lac Albert, frontière avec l'Ouganda.

Ville de Bunia
Bunia
Vue aérienne de Bunia en 2006.
Administration
Pays Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Communes Shari, Nyakasanza, Mbunya
Province Ituri
Députés
de la ville
5
Maire Chabuine Wa Mihigo John
DĂ©mographie
Gentilé Buniatrope
Population 366 126 hab. (2012)
DensitĂ© 6 356 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 1° 34′ 00″ nord, 30° 15′ 00″ est
Superficie 5 760 ha = 57,6 km2
Divers
Langue nationale swahili et lingala
Langue officielle français
Localisation
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
Voir sur la carte topographique de République démocratique du Congo
Ville de Bunia
Géolocalisation sur la carte : République démocratique du Congo
Voir sur la carte administrative de République démocratique du Congo
Ville de Bunia

    Elle est subdivisée en 26 quartiers[1], organisés dans 3 communes. Depuis mai 2021, cette municipalité est dirigée par un maire de la ville policier en raison de l'état de siège proclamé par le Président congolais, Félix Tshisekedi.

    Histoire

    Avant la colonisation

    A l'époque, la ville de Bunia était un village du nom de Kindabara qui regroupait l'avenue Albert et Beloe, l'actuel Sukisa et Salongo. Ce village Bira était dirigé par un Chef d'origine Basali, du nom de Mbunya prononcé "Bunia" par les colonisateurs. C'était un milieu où se rencontraient les ressortissants de différentes communautés de la région faisant des échanges commerciaux entre eux [2].

    A l'heure de la colonisation

    La ville de Bunia (autrefois cité) a trouvé son origine par sa position physique et économique liée aux caractères pastoraux et agricoles de la population. Déjà en 1912, Bunia était le point d'influence coloniale et cela grâce à la fondation de la mission catholique sur la colline de Nyakasaza par les pères blancs Connix et Laane.

    En avril 1914, Cette mission fut transférée sur la colline de Mudzipela jugée, après expérience, bien plus centrale et plus favorable à l'évangélisation de la région. La paroisse de Nyakasaza telle qu'elle existe aujourd'hui fut fondée en 1957 à l'endroit où 1912 les premiers Pères blancs étaient venus s'installer. La ville de Bunia fut créée officiellement comme un Centre Extra Coutumier (CEC) par l'arreté n°91/AIMO du 14 Avril 1946 de la Province Orientale[3]. Après la deuxième guerre mondiale, elle a été créée pour des motifs économiques, pistes commerciales entre les régions de forêt et de savane [2].

    Notons que Bunia fut essentiellement habitée par les Bira , les Hema et quelques européens jusqu'à 1920.

    Elle est le point d'escale des produits en destination des régions minières de l'Office de mine d'or de Kilo-moto aujourd'hui Sokimo et en 1949, Bunia devient une cité et Chef-lieu du Territoire d'Irum en 1952, ensuite celui du District d'Irum en 1996. C'est ce qui explique l'appellation en Kihema des quartiers Rwambuzi, Rwankole... et les appellations en Kibira des quartiers Lembobo, Simbiliabo...

    Bunia n'avait pas bénéficié d'un statut administratif important, son évolution administrative montre cependant qu'il n'a pas tardé de l'importance sur le plan économique et démographique.

    Durant la rébellion Simba, elle a été sous le contrôle rebelle et libérée par une colonne de mercenaires le 30 novembre 1964[4].

    Événements de l'été 2003

    Lors de la Deuxième guerre du Congo, la ville de Bunia et le district ont été le théâtre de nombreux violants combats. La localité a été le théâtre de sanglants affrontements durant l'été 2003 entre les ethnies Lendu et Hema perpétrés par l'Union des patriotes congolais(UPC) ainsi que les généraux rebelles Nkundabatware et Mutebusi du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD).

    Personnes déplacées à Bunia en octobre 2004

    De nombreuses pertes civiles ont Ă©tĂ© causĂ©es par ce conflit. En juin 2003, une force europĂ©enne sous commandement français, l'opĂ©ration ArtĂ©mis s'est dĂ©ployĂ©e Ă  Bunia afin de sĂ©curiser l'aĂ©roport (code AITA : BUX) et le centre ville. Cette opĂ©ration a vu le dĂ©ploiement de plus de 1 800 militaires provenant d'une dizaine de pays.

    Cette opération d'initiative européenne (EUFOR) avait pour objectifs de stabiliser les conditions sécuritaires et d'améliorer la situation humanitaire en attendant que la Mission d'Observation des Nations unies au Congo (MONUC) ne renforce son dispositif dans la région.

    Événement du 4 septembre 2020

    Le vendredi 4 septembre 2020 plusieurs dizaines de combattants de la milice présumée Codeco semant la terreur dans le nord-est de la République démocratique du Congo avaient fait irruption dans le centre de la ville de Bunia, chef-lieu de la Province d'Ituri, selon le gouverneur.

    Des hommes armés de la milice CODECO entrent librement dans la ville de Binia, en Ituri au vue des tous dans la ville de Binia sans être inquiétés ni par les Fardc moins encore par la MONUSCO. Dans leur négociation l'objectif était d'exiger la libération de leurs camarades détenus dans la prison centrale de Bunia. De leur retour dans leur milieu habituel, ces derniers furent accompagnés par trois camions de l'armée régulière et ont bénéficié de vivres et non vivres. https://www.rfi.fr/fr/afrique/20200904-rdc-situation-confuse-%C3%A0-bunia-en-ituri-apr%C3%A8s-lentr%C3%A9e-en-ville-miliciens

    Intervention de la MONUC

    Vue sur la base des Nations Unies

    La ville est devenue la base de l'une des plus grandes missions de maintien de la paix des Nations unies chargées du maintien des forces en Afrique, la MONUC elle abrite son siège social dans le nord de la RDC.

    Données géographiques et culturelles


    Relief

    La ville de Bunia est entourée de la chaîne de montagnes "Mont Bleu" qui se trouve sur un plateau à environ 30 Km à l'ouest du Lac Albert, dans la vallée du Rift.

    Données géographiques

    Avenue Similiki dans le quartier Sukisa.

    La ville de Bunia vient d’être sĂ©parĂ©e du territoire d’Irumu Ă  la suite du dĂ©membrement de nouvelles provinces. Elle fut une citĂ© dans ce dernier crĂ©Ă© sous l’Administration coloniale vers 1949 actuellement une entitĂ© dĂ©centralisĂ©e. Elle est donc limitĂ©e au Nord par la collectivitĂ©, chefferie de Baboabokoe tronçon Mudzipela, Ă  l’Est par la chefferie de Bahema Banywagi tronçon Mandro et Zumbe, Ă  l’Ouest par les collectivitĂ©s de Bahema d’Irumu et au Sud afin, par Baboabokoe axe Dhele. Elle est constituĂ©e de douze quartiers qui comptent dans leur ensemble 309 avenues et  un boulevard  (route principale) long de 7.511km dont 1.5km sont asphaltĂ©s et le reste du boulevard Ă  terre battue. Elle dirigĂ©e par la maire de la ville rĂ©pondant au nom de Ferdinand FIMBO Lebilye. Son numĂ©ro de contact est: 0818981846. L’ordonnance de la crĂ©ation de la ville n’est pas encore promulguĂ©e.

    La ville est subdivisée de douze quartiers avec 309 avenues. Mais la tendance est de constituée ces quartiers dans trois communes (Ngezi, Shari et Nyamukau), le processus est en cours de rendre effectif ces communes.

    Coordonnées géographiques

    • Latitude : 29°52’ Est
    • Longitude : 120 27’ Nord
    • Altitude moyenne :  1250m
    • PluviomĂ©trie : 1000 Ă  1200 mb/an
    • Sa superficie est de : 830Km2

    Climat

    La ville de Bunia a un climat tropical humide avec deux saisons. La saison de pluie qui commence au mois de mars et prend fin au mois de septembre. Par contre la saison sèche débute du décembre et va jusqu’à Février. Elle a une température qui varie de 20°C à 33°C.

    Hydrographie

    La ville est parcourue de trois rivières, notamment la rivière Nyamukau Ă  pleine ville qui sĂ©pare cette dernière d’une partie de la citĂ© du cĂ´tĂ© nord- sud et se jète dans la rivière Ngezi qui Ă  son tour sĂ©pare la ville de l’autre quartier  Mudzipela se situant vers le cĂ´tĂ© Nord- Ouest et se jète elle aussi dans Shari la plus grande Ă  quelque trois kilomètres de la ville. La ville est Ă©galement munie de quelques cours d’eau.

    Sol

    La ville a un type de sol sablo-argileux plus ou moins fertile. On y cultive le manioc, les patates douces et les cultures maraîchères au bas fond à proximité de la ville. La ville est ravitaillée à produits vivriers à partir des villages du territoire de Djugu et d’Irumu se situant à quelques dizaines de kilomètres de cette dernière.

    Particularités et richesses de la ville

    La ville est multi culturelle ; elle accueille une forte activité commerciale.

    Données culturelles

    Les grandes tribus de la ville sont les suivantes :

    • Bira
    • Hema
    • Walendu Bindi
    • Alhur

    Le BIRA sont le premier occupant de la ville. Ils y sont installĂ©s avant l’époque coloniale. Les autres ethnies citĂ©es viennent de diffĂ©rentes chefferies du territoire d’Irumu. Après la crĂ©ation de cette citĂ© dans le territoire Ă  l’époque coloniale, plusieurs autres tribus arrivèrent et s’y installèrent. En 1951, la population s'Ă©levait Ă  5 323 habitants[5]. Cette citĂ© a pris l’élan sur tous les plans socio-Ă©conomique Ă  tel point qu’elle est devenue un centre Administratif et commercial multi- culturel pour toute la province de l’Ituri. Elle est donc devenue une demeure pour toutes les tribus de la RDC, toutes les langues nationales de ce pays sont parlĂ©es  dans cette citĂ© convertie aujourd’hui Ă  la ville de Bunia  chef lieu de la province de l’Ituri. Il existe Ă©galement la prĂ©sence des Ă©trangers tel que les expatriĂ©s des Nations unies, des maliens, sĂ©nĂ©galais… qui habite la ville depuis longtemps et font le plus souvent le commerce d’exportation de Piper guineensis (ketchou) et des friperies.

    Langues parlées dans cette ville

    Les langues les plus parlées dans la ville de Bunia sont le swahili, le lingala et le français. Plusieurs langues locales sont aussi parlées dans la ville, comme le bira, le hema et le kinande.

    Le français est parlé plutôt par la population la plus instruite.

    Principales activités

    Principales activités de la ville : La ville est commerciale.

    • Le commerce gĂ©nĂ©rale regroupe les (PME, PMI etc. ) et reprĂ©sente  plus de 95% des populations de la ville.
    • L’agriculture et l’élevage environ 5% des populations de la pĂ©riphĂ©rie de la ville y pratique.

    Situation Ă©conomique

    Principaux opérateurs économiques

    Nombre d’opĂ©rateurs Ă©conomiques : la ville compte 2634 PME qui sont en activitĂ©  dont 84 les  plus renommĂ©s ou grands opĂ©rateurs Ă©conomiques (importateurs et exportateurs ayant un chiffre d’affaires de plus de 500 000 $). Bref, dans 2634 PME 921 sont informelles et ne contribue pas au paiement des taxes et impĂ´ts. Elles sont qualifiĂ©es de PME rĂ©calcitrantes. Les grands opĂ©rateurs Ă©conomiques importent leurs marchandises de l’Ouganda, de la chine, de Nairobi, de Doubai…via la douane de Mahagi et le port Kasenyi-Tchomia sur le lac Albert au Sud du territoire. Ces marchandises sont ensuite dĂ©taillĂ©es et vendues dans les autres territoires voisins de la ville après leurs entreposages.

    Principales activités des opérateurs économiques

    Les principales activités des opérateurs économiques sont :

    1. Le commerce général
    2. L'exportation des bois et de l’Or
    3. L'importation des pétroles
    4. L'hĂ´tellerie
    5. Le transport; Beaucoup plus, le commerce d’importation fait  la fiertĂ© de cette ville. Les marchandises diverses viennent de l’Ouganda, de la Chine, de Dubai etc via le port de Kasenyi Tchomia et de la douane de Mahagi. Grâce Ă  ce commerce la ville est Ă  pleine construction avec des agglomĂ©rations sans cesse croissante. La ville contient Ă©galement des hĂ´tels magnifiques et quelques sociĂ©tĂ©s de transport en activitĂ©.

    Principales activités des PME/PMI

    Principales activités des PME/PMI :

    1. Vente de marchandises ou produits divers et produits vivriers
    2. Vente des services
    3. HĂ´tellerie
    4. Agences de transport
    5. Messagerie financière
    6. Savonnerie
    7. Production d’eau minérale

    La majorité des PME sont beaucoup plus dans la vente ou commerce générale des produits manufacturés d’importations et vivriers. Différents services comme l'évacuation des immondices ou le lavage automobile sous haute pression se développent du jour au lendemain. Les PMI par contre sont dans la vente des services. Les PMI œuvrent dans les secteurs agro-industriels, secteur de bois et secteur minier,(savonnerie, production d’eau minérale, menuiserie) etc.

    Grandes entreprises locales

    Grandes entreprises locales sont :

    1. Abattoir industriel de Bunia avec la Baisse d’activité
    2. Menuiserie semi industrielle d’Alfajire
    3. Sokimo/Electrokimo
    4. Fondation agropastoral de Bamanyisa
    5. Usine d’eau minérale Canaan water, Risac, La Vie…
    6. Usine à Goudron de la société I&I, Safricas et Mont Gabaon

    Ces entreprises locales sont les plus importantes. La Sokimo existait depuis l’époque coloniale et, elle est responsable de la production d’or et de l’énergie Ă©lectrique dans l’ensemble de la province. Actuellement, elle est en activitĂ© dans le secteur d’électricitĂ© seulement et fonctionne très difficilement Ă  cause de manque de financement. Ce pour dire elle est incapable de fournir l’électricitĂ© stable et permanente, car la centrale qu’elle exploite n’a jamais Ă©tait renouvelĂ©e ni rĂ©habilitĂ©e comme il faut. Elle parvient donc très difficilement Ă  desservir la ville de Bunia de l’électricitĂ©. L’abattoir industriel de Bunia fut le deuxième en Afrique après celui du Cameroun Ă  l’époque de Mobutu mais aujourd’hui, il reste ce qu’il est, sans Ă©lectricitĂ© ni un système d’adduction en eau d’usage. Cet abattoir fut l’unique dans ce pays et approvisionnait presque toute la rĂ©publique en viandes de bĹ“uf, de porc… voire les poissons du lac Albert qui Ă©taient conservĂ©s dans ces chambres froides. Il reste utile pour la ville de Bunia seulement, avec quelques pièces qui fonctionnent et très difficilement. Une grande usine de production d’eau potable est en cours de construction dans la ville, usine privĂ©e  appartenant Ă  la fondation Rubuye. Cette usine reprĂ©sente un moyen sĂ»r de lutter contre l’importation d’eau venant de l’Ouganda et favoriser l’emploi aux jeunes si seulement si elle pouvait obtenir de subvention du gouvernement pour Ă©largir sa production.

    Principaux produits agricoles

    Principaux produits agricoles :

    1. Manioc
    2. Patates douces
    3. Cultures maraĂ®chères. Les habitats de la ville sont Ă  95 %  investis dans le commerce gĂ©nĂ©rale. Une minoritĂ© qui habitent les pĂ©riphĂ©ries de la ville font des champs le plus souvent de manioc, des patates douces et des cultures maraĂ®chères mais aussi pratiquent de l’élevage des bovins, des caprins, des ovins, des porcins et des volailles. Ces animaux sont ensuite vendus sur place ou bien ils sont acheminĂ©s vers Kisangani oĂą ils sont vendus.

    Principaux produits non agricoles

    Rien Ă  signaler

    Principales sources d’énergie

    Principales sources d’énergie :

    1. Énergie électrique : 6146 ménages dont 2147 desservis
    2. Panneau solaire : 753 ménages
    3. Groupe électrogène : 5749 ménages environ 3 % des habitants de la ville
    4. Pétrole : 178983 ménages, environ 93.3 % utilisent des pétroles

    Si aujourd’hui cette ville ne pas dotĂ©e des industries, c’est Ă  cause de l’instabilitĂ© d’électricitĂ©. La ville est certes dotĂ©e d’une grande centrale Ă©lectrique dĂ©nommĂ©e Budana qui servait l’ensemble de la province et aussi les provinces voisines (Haut UĂ©lĂ©) aujourd’hui, cette turbine est incapable de servir cette ville car l’énergie n’est pas renouvelĂ©e depuis l’époque coloniale et fonctionne avec des faibles moyens dont dispose la Sokimo (sociĂ©tĂ© minière de Kilo-Moto). Cette turbine est un grand potentiel pour l’émergence de la province de l’Ituri et en particulier cette ville. Ă€ cĂ´tĂ© de cette centrale, la centrale de Solenyama Ă©tait destinĂ©e Ă  faire la relève de la prĂ©cĂ©dente aujourd’hui dans un Ă©tat de dĂ©labrement totale. Si la situation continue ainsi, cinq ans plus tard, c’est beaucoup trop pour qu’on parle de l’électricitĂ© dans la province de l’Ituri.

    Situation sanitaire

    L'un des pavillons de l'Hôpital général.

    La ville de Bunia dispose de 14 hôpitaux et de 17 centres de santé.

    La ville de Bunia dispose d’une seule Zone de santé se retrouvant dans le sous quartier Bigo. Signalons également la présence de la division provinciale de la santé « DPS » au sein de la ville.

    La Zone de santĂ© de Bunia dispose d’un HGR, de 14 hĂ´pitaux et de 17 centres de santĂ©. La distance moyenne entre les domiciles et les structures de santĂ© varie entre 0.2 et 5km. L’Hgr date de l’époque coloniale  et a des infrastructures en dur et toutes sont en bon Ă©tat ainsi que les dix-sept centres de santĂ© bien que certains d’entre eux sont en pisĂ©. L’HGR a une capacitĂ© d’accueil de 176 lits installĂ©s avec des services de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale, pĂ©diatrie, gynĂ©cologie… 31 mĂ©decins et 427 infirmiers sont disponibles pour l’ensemble de la zone de santĂ©. Dans cette zone, les populations trouvent facilement les mĂ©dicaments grâce aux diffĂ©rentes ONG intervenant dans ce secteur notamment ; Memisa Belgique, Povic Usaid, Msf Suisse… qui approvisionnent la zone puis cette dernière distribue aux centres de santĂ©. Ce sont principalement les mĂ©dicaments contre le paludisme, la typhoĂŻde, la diarrhĂ©e ainsi que le VIH. Dans cette zone, il existe Ă©galement beaucoup de pharmacies privĂ©es qui rendent disponibles les produits de spĂ©cialitĂ© qui coĂ»tent cher par contre les mĂ©dicaments contre le maux de tĂŞte, du paludisme et de typhoĂŻde coĂ»tent moins cher, avec 5000Fc on peut traiter seules ces maladies citĂ©es Ă  la maison sauf en cas grave (cas d’hospitalisation).

    L’approvisionnement des mĂ©dicaments pour la zone de santĂ© se fait aussi au niveau de la Cadimebu  « central d’approvisionnement et de distribution des mĂ©dicaments de Bunia » la seule source oĂą s’approvisionnent ses zones de santĂ© officiellement, parfois sur le marchĂ© noir en cas d’indisponibilitĂ© de certains produits spĂ©cifiques.

    Le Mcz de la zone de santĂ© prĂ©cise, une boite de 1000 comprimĂ©s de paracĂ©tamol coĂ»te 6$ chez Cadimebu tandis que sur le marchĂ© noir elle coĂ»te 5$. Une plaquette de paracĂ©tamol de 10 comprimĂ©s de 500mg coĂ»te 200 francs congolais sur le marchĂ© noir, 1 500 fc congolais est le prix d’une plaquette de 10 capsule d’amoxyciline de 500mg, 10 comprimĂ©s de Quinine de 500 mg pour 1500fc toujours sur le marchĂ© noir et afin, Artesinate anti paludisme 2 000 fc une cure sur marchĂ© noir Ă©galement. La prise en charge du paludisme dans toutes les structures Ă©tatiques est gratuite, hormis le frais pour la fiche, la consultation. Ils prĂ©cisent Ă©galement que dans les structures privĂ©es un Ă©pisode malaria ou traitement cas paludisme simple et ambulatoire coĂ»te 2$ chez l’enfant et 3$ pour l’adulte. Ces informations sont les mĂŞmes pour toutes les zones de santĂ© sauf pour le cas compliquĂ© du paludisme dont le coĂ»t de traitement varie entre 10$ et 25$ s’il y a eu hospitalisation du patient.

    Maladies les plus récurrentes

    Maladies les plus récurrentes :

    1. Le paludisme ;
    2. Les infections respiratoires aigĂĽes (IRA) ;
    3. La diarrhée ;
    4. La fièvre typhoïde ;
    5. Malnutrition protéine énergétique. La diarrhée est plus causée par une mauvaise combinaison d’aliments pour la plupart des cas mais, il arrive pendant la saison sèche l’apparition de l’épidémie de choléra provoquant la diarrhée mortelle comme ce fut le cas le trois derniers mois. Mais elle ne persiste pas car les interventions ont été toujours présentes venant des ONG, du gouvernement et de la part de la communauté locale.

    Apparition d'Ebola

    En 2019, la ville enregistre son premier cas d'Ebola, en dépit des actions préventives menées par les Médecins Sans Frontières dans la ville depuis 2018. En effet, une fillette de six mois était morte d'Ebola au centre de santé Soleniama, à une dizaine de kilomètres au Nord de la ville. Le bébé faisait partie de 610 décédés sur les 980 cas diagnostiqués [6] - [7].

    Éducation

    Enseignement primaire et secondaire

    Nombre d’écoles et institutions supĂ©rieures : la ville de Bunia compte 271 Ă©coles dont 149 Ă©coles secondaires et 122 Ă©coles primaires. En plus de ces Ă©coles, elle est munie de neuf institutions supĂ©rieures et universitaires dont trois institutions publiques font la fiertĂ© de cette ville. La grande universitĂ© de toute, c’est l’universitĂ© de Bunia qui dispose d’un grand terrain vide et cherche le moyen pour y investir. Elle est donc Ă  construire comme universitĂ© de la province car elle ne dispose pas des infrastructures. Ce tableau prĂ©sente une brève identification de ces institutions de la ville ;

    Le tableau ci-dessous trace les détailles de chaque institution pour l’année académique 2014-2015 :

    Enseignement supérieur et universitaire

    Campus de l'université Shalom.
    Universités 3
    Instituts supérieurs 6
    Université/Institut supérieur Entité/Secteur Filières Nombre annuel d’étudiants Nombre de professeurs
    1. Université de Bunia « UNIBU » (Publique)
    Ville de Bunia Plusieurs filières organisées : Droit, agronomie, économie, SSPA, médecine… 1613 étudiants dont 1043 garçons et 570 filles


    22 professeurs dont 20 visiteurs, 18 chefs de travaux et 43 assistants.
    2. Université Shalom de Bunia « USB » (Privée conventionnée protestante) Ville de Bunia Plusieurs filières organisées ; Développement, Administration et gestion, etc. 623 étudiants dont 345 garçons et 278 filles


    36 professeurs au total dont 9 propre à l’Université plus 61 chefs de travaux et 46 assistants
    3. ISTM NYANKUNDE (Privée protestante) Ville de Bunia Technique médicale 414 étudiants dont 155 garçons et 259 filles 8 professeurs au total dont 1 propre à l’Université plus 28 chefs de travaux et 62 assistants
    4. ISTM BUNIA (Publique) Ville de Bunia Technique mĂ©dicale et Laboratoire, santĂ© publique 312 Ă©tudiants dont 110 garçons et 202 filles 3 professeurs visiteurs,  0 professeur propre Ă  l’UniversitĂ©, 8 chef de travaux et 19 assistants.
    5. ISP BUNIA (Publique) Ville de Bunia Plusieurs filières organisées : mathématiques, biologie et chimie, anglais, agronomie, histoire, sciences commerciales … 1213 étudiants dont 880 garçons et 330 filles


    30 professeurs au total dont 5 professeurs  propre Ă  l’UniversitĂ© plus 44 chefs de travaux et 44 assistants
    6. CEPROMAD (PrivĂ©e) Ville de Bunia Gestion et administration des affaires,  Droit 293 Ă©tudiants dont 125 garçons et 168 filles 6 Professeurs visiteurs,  2 professeur propre Ă  l’UniversitĂ© ,8 chef de travaux et 36 assistants.
    7. ISPASCConventionnée Anglicane Ville de Bunia Technique médicale, Gestion et administration des affaires, la santé publique, etc. 90 étudiants inscrits dont 44 de sexe féminin 1 professeur propre à l’université, 8 professeurs visiteurs, 6 chefs des travaux et 44 assistants
    8. Université Anglicane du Congo « UAC » Ville de Bunia Plusieurs filières organisées : Psychologie, géologie… 350 étudiants inscrits dont 98 de sexe féminin 3 professeurs propre à l’université, 10 professeurs visiteurs, 27 chefs de travaux et 55 assistants compte cette université.
    9. Institut supérieur pédagogique CECA 20 « ISP CECA20 » Ville de Bunia Anglais et la Gestion et administration des affaires 48 étudiants inscrits dont 21 femmes 0 professeur propre à l’université, 0 professeur visiteur, 1 chef de travaux et 8 assistants

    ONG et projets

    Principales activités des ONG

    Principales activités des ONG :

    1. Secteur de la Protection 19 ONG dans toute la province de l’Ituri
    2. Eau hygiène et assainissement 14…
    3. Sécurité alimentaire 10
    4. Dans le secteur de la santé 7
    5. Éducation afin 7 et toutes Œuvrent dans la ville de Bunia. En plus de ces ONG citées, d’autres interviennent dans le secteur de la nutrition (6), dans le multisectoriel (12), la logistique (4). Ceci au niveau de toute la province orientale démembrée.

    Pour le secteur de protection/sécurité, on peut citer : Rcn Justice et Démocratie, Justice Plus, Coginta.

    Le secteur d’Eau, hygiène, et assainissement, on a : Solidarités internationales, Aepha, Ox-Fam Gb…

    Le domaine de l’agriculture : Aldi, Intersos, etc.

    Sécurité alimentaire : Caritas, Trocaire, Samaritan’s Purse

    Secteur de la santé : Dps, Medair, Coopi, Msf…

    Éducation : Unicef, Coopi. Ces ONG sont toutes installées dans cette ville avec leurs bureaux de coordination et exécutent leurs activités à l’intérieur des territoires.

    Principaux projets de développement financés par le Gouvernement

    Principaux projets de développement dans la ville financés par le gouvernement :

    1. PNDDR : unité d’exécution du programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants dont la gestion financière se fait à Bunia mais le projet s’exécute à Diango, 9km de la ville dont la coordination s’effectue dans la ville.
    2. Construction et équipement d’un bâtiment scolaire à l’E.p 4 Nyankasanza par Fonds social rdc à pleine ville dans le quartier Nyankasanza.

    Ce projet dispose de 100 bĂŞtes bovines, 40 moutons, 40 chèvres et 40 porcs pour 50 combattants et 50 membres de la communautĂ©. Le projet initie Ă©galement la culture de mais, seulement 30 ha du terrain sont exploitĂ©s alors que le projet dispose d’une surface de 300 ha. Le second projet est exĂ©cutĂ© au quartier Salongo qui renferme la construction de trois bâtiments qui sont tous Ă  la phase de finissage.

    Accessibilité et tourisme

    La ville de Bunia est accessible par voie routière et aérienne.

    Voies d’accès

    1. Routes :                   Oui   cogonta                       
    2. Biefs navigables :    Oui       
    3. Voies aĂ©riennes :    Oui     
    4. Train :                     Non. La ville de Bunia est traversĂ©e par la route nationale RN27 reliant Mhagi-Djugu-Bunia-Irumu-Kisangani avec seulement 1,5 km d’asphaltage financĂ© par AGK (sociĂ©tĂ© minière) sur le tronçon rond-point Sonas jusqu’au rond-point marchĂ© central le long du boulevard de libĂ©ration de la ville qui mesure au total 7,511km de DhelĂ©  au Pont Lokorto. Elle est gorgĂ©e de plusieurs rues secondaires reliant ces dernières au boulevard et sont Ă  terre battues Ă  plein entretien par l’OR ; et Ă  prĂ©sent 17km  sont entretenus sur fonds propre du gouvernement provincial y compris les rues de la citĂ©. Mais les travaux sont en cours pour les autres rues. L’asphaltage de ce boulevard fut une aventure. Premièrement, la sociĂ©tĂ© minière AGK partenaire Ă  la Sokimo (sociĂ©tĂ© minière Kilo-Moto) finance l’asphaltage du boulevard Ă  faveur de conducteur de travaux l’entreprise i&i. Cette dernière au lieu d’asphalter les trois kilomètres du boulevard, elle innovera le système appelĂ© poly sol : une substance ressemblant Ă  oil moteur brillĂ© qu’on dĂ©verserait sur la route après compactage. Une seule pluie Ă©tait suffisante pour enlever ce goudron plaquĂ© sur le boulevard. Après ce scĂ©nario, elle parvient Ă  mettre le 1,5 km asphaltĂ© mais aussi critiquĂ© par la sociĂ©tĂ© civile de l’Ituri. Bref, ce projet a connu une aventure et finalement les autoritĂ©s ont dĂ©cidĂ© de stopper. Jusque la seulement 1,5 km sont asphaltĂ©s sur 7.511km du boulevard du chef lieu de l’actuelle province de l’Ituri qui est dotĂ©e d’une superficie de 830 km2, ce qui implique la prĂ©sence d’une ville toujours Ă  croissance du point de vue agglomĂ©ration. La ville de Bunia est donc constituĂ©e d’un boulevard plus 309 avenues rĂ©parties dans les douze quartiers.

    RĂ©seaux de communication

    Africel cool Non
    Airtel Oui
    Orange Oui
    Tigo Oui
    Vodacom Oui

    La communication ne pose pas de problèmes dans la ville de Bunia sauf pendant le mauvais temps, il peut avoir une perturbation de connectivité mais ne persiste pas plus longtemps.

    Attraits touristiques

    La ville ne dispose pas de ces attraits touristiques mais dĂ©tient de vastes Ă©tendues vides disponibles pour de telles initiatives.

    Espèces phares de la flore

    Espèces phares (flore) :

    1. Eucalyptus
    2. Acacia

    3. Arbres fruitiers

    Ces arbres plantés dans les parcelles individuelles sont pour servir de brise vent mais aussi pour l’ombrage. Ces espèces sont répandues dans la cité mais dommage le boulevard de la ville n’a aucun arbre pour l’ombrage ni pour la lutte contre l’érosion grâce à leurs racines.

    Situation sécuritaire

    En 1996, la rébellion zaïroise, dirigée par Laurent Désiré Kabila a pris le contrôle de la ville. Proche de la frontière ougandaise, après douze heures de violents combats avec l'armée régulière, les rebelles majoritairement Tutsis auront conquis une territoire d'au moins 500 km de long, longeant les frontières de l'Ouganda, Rwanda et Burundi [8].

    En 2019, des jeunes excédés par l'insécurité dans la ville, décident de défiler dans les rues de la ville, brandissant la tête d'une victime et voulant exposer la dépouille devant la tribune officielle afin d'interpeller les autorités locales et nationales. Cependant, la situation a dégénéré et la police s'est interposée. À la suite des heurts, deux civils ont été blessés dont un par balle. S'ajoutant 10 autres civils et deux policiers ont été interpellés [9].

    La communauté Alur à laquelle les victimes appartenaient a décrété un deuil de trois jours. Le gouverneur Jean Bamanisa Saïdi a assuré la population de la détermination des autorités à rétablir la paix [9].

    Le 4 septembre 20220, les miliciedens de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) ont fait irruption au centre urbain de Bunia. Des hommes lourdement armés avec des lance-roquettes, fusils d'assaut AK-47 et machettes, les fronts ceints de bandeaux blancs sont entrés dans la ville. Ils se sont retrouvés face aux forces de sécurité autour de la prison centrale de la ville, « réclamant qu'on relance les hommes à eux », selon le gouvernement Jean Bamanisa. Les forces de sécurité congolaises les ont finalement évacué dans le calme à bord de trois véhicules de la police et de l'armée, il n'y a pas d'échange de coup de feu [10]. La population a voulu les prendre à partie, les accusant d'appartenir à un groupe responsable du massacre de plusieurs centaines de civils en Ituri depuis 2017. « Nous avons eu peur. On les a vus avec leurs fétiches. Comment le gouvernement peut-il laisser de telles personnes arriver jusqu'en ville ? » a déclaré un habitant devant les médias [11].

    Opportunités et développement

    Opportunités de développement dans la ville. Si le gouvernement pouvait :

    • stabiliser l’électricitĂ© pour faciliter l’implantation des usines afin d’assurer la conservation des produits alimentaires (viandes, poissons, lĂ©gumes), etc. ;
    • sĂ©curiser la ville ainsi que la partie sud du territoire d’Irumu afin d’accroitre la production, car la ville est beaucoup plus ravitaillĂ©e par ce territoire Ă  produits d’élevage et des champs. Si l’électricitĂ© devenait stable dans cette ville, plusieurs usines pourraient s’y installer. La conservation des produits alimentaires serait facile pendant la pĂ©riode d’abondance sur le marchĂ© pour pallier la pĂ©riode de soudure qui a lieu pendant la saison sèche. Cette technique de conservation se faisait au niveau de l’abattoir industriel de Bunia qui avait en son sein de vaste chambres froides et encourager la production. Aujourd’hui, ni l’électricitĂ©, ni l’eau, ni machines ne sont prĂ©sents dans ce dernier ;
    • relancer l’abattoir industriel de Bunia afin de motiver les Ă©leveurs car grâce Ă  ce dernier leurs produits sont bien conservĂ©s et transformĂ©s. Rien n’est Ă  jeter si cet abattoir fonctionnait bien. Les peaux des bĂŞtes pourraient ĂŞtre traitĂ©es et conservĂ©es, les os et les sangs pourraient ĂŞtre transformĂ©s en farine pour l’alimentation des hommes mais aussi des animaux, etc. ;
    • asphalter les routes nationales reliant la ville des autres territoires pour faciliter l’importation et l’exportation mais aussi, pour faciliter l’échange des produits vivriers entre les territoires et la ville.

    Administration

    Étant une ville, la ville de Bunia est dirigée par un Maire de la Ville, et depuis 20 juin 2023, la ville de Bunia est dirigée par un maire-militaire à la personne du Commissaire Supérieur John Tchabwine, nommé par le Chef de l’État Congo Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le cadre l'état de siège dans la province de l'Ituri et du Nord-Kivu [12].

    Chef-lieu provincial de 139 602 électeurs recensés en 2018, elle a le statut de ville constituée de 3 communes urbaines de moins de 80 000 électeurs en 2019[13]:

    • Mbunya, (64 934 Ă©lecteurs, 7 conseillers municipaux)
    • Nyakasanza, (32 149 Ă©lecteurs, 7 conseillers municipaux)
    • Shari, (42 519 Ă©lecteurs, 7 conseillers municipaux)

    Bunia est subdivisée en douze quartiers[14]: Mudzi-Pela, Nyakasanza, Simbilyabo, Kindia, Lumumba, Bankoko, Salongo, Sukisa, Ngezi, Lembabo, Saio et Rwambuzi

    La cité est limitée[15]:

    • au Nord par la collectivitĂ© de Babobua Bukue Ă  Miala ;
    • Ă  l'Est par la chefferie des Bahema Banyavoagi ;
    • au Sud par la collectivitĂ© Babobua Bukue et Basili ;
    • Ă  l'Ouest par la collectivitĂ© Babobua Bokue de Bahema d'Irumu.

    Bunia est dirigée par un chef de cité. Les différents quartiers sont chacun sous l'autorité d'un chef de quartier. Bunia est une entité territoriale décentralisé[15].

    Population

    Évolution de la population de Bunia[16])
    année habitants
    2004[17]95 770
    2005113 294
    2006225 922
    2007270 886
    2008337 744

    Entre 2005 et 2008, la population de Bunia a presque triplé. Les raisons principales de cette croissance seraient :

    • le retour des personnes ayant fui la guerre
    • le solde naturel positif (les naissances)
    • l'arrivĂ©e d'une nouvelle population.

    Bunia est un centre urbain, on y trouve plusieurs tribus originaires du territoire et des environs : les Biras, les Walendu Bindi (Ngiti, Lendu-Bindi ou Lendu sud), les Hema, les Gegere (les Hema Nord), les Lendu, les Nyali, les Alur, les Lugbara, les Lese, les Kakwa, les Ndoo, les Ukebu, les Kalikoo[15], .

    Pour le motif de travail, on y trouve différentes tribus venant de toute la république démocratique du Congo.

    On trouve également une population d'origine étrangère venue du monde entier. La présence de l'Organisation des Nations unies a contribué à l'augmentation de cette population à Bunia.

    Environnement

    Etat de l'environnement

    La dégradation de l'environnement dans la ville de Bunia touche 3/4 de la ville suite à la destruction méchante des arbres avec comme conséquences: les vents qui emportent souvent les toitures de plusieurs maisons, des écoles et des églises. En outre, la pollution des eaux et de l'air est estimée à environ de 20% à cause des eaux usées, 10% de l'air polluée, 10% dûe à la prolifération des fours à briques, des groupes électrogènes, des véhicules et des motos [18].

    Sport

    Comme partout en Afrique, le football reste la plus grande activité sportive de la ville de Bunia [19], c'est pour cela Bunia compte plusieurs clubs de football. Concernant les installations sportives, la ville de Bunia possède deux stades de football, à savoir : le stade Amani qui se trouve au quartier Sukisa et le stade de Kindia qui se trouve au quartier portant le même nom [20]. Parmi les équipes de football de la ville de Bunia, on peut citer les deux clubs populaires: le FC Mont Bleu, le FC Eldorado.

    Notes et références

    1. « rapport de la ceni bunia de la cartographie », sur Bing (consulté le )
    2. Auteur Graphèle Paluku Atoka Uwekomu, « HISTOIRE DE LA VILLE DE BUNIA », sur Projet 2014, (consulté le )
    3. D.TAGAMILEE, 2014: Etude comparative de l'expansion du développement urbain de la cité de Bunia. Cas des quartiers Bankoko, Lumumba et Salongo. par , Université Shalom de Bunia, Mémoire online
    4. (en) Richard L. Holm, « A Close Call in Africa : A Plane Crash, Rescue, and Recovery », sur Central Intelligence Agency.
    5. Guide du voyageur au Congo Belge et au Ruanda-Urundi, Édité par l'Office du tourisme, Bruxelles, 1951, p. 551
    6. « L'épidémie d'Ebola touche la ville de Bunia en RDC », BBC News Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )
    7. « Ebola en RDC: un cas confirmé à Bunia, une des grandes villes de l'Est », sur Sciences et Avenir, (consulté le )
    8. « La rébellion zaïroise affirme avoir pris la ville de Bunia », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
    9. « RDC: Les jeunes manifestent contre l'insécurité à Bunia (est) », sur www.aa.com.tr (consulté le )
    10. « En RDC, des miliciens armés sont entrés dans Bunia, le chef-lieu de l’Ituri », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
    11. « RDC: des miliciens armés font une descente à Bunia, chef-lieu de l'Ituri », sur LEFIGARO, (consulté le )
    12. « Bunia: arrivée du nouveau Maire de la ville nommé dans le cadre de l’état de siège » (consulté le )
    13. CENI, Répartition des sièges pour les élections, 2018
    14. Quartiers de Bunia sur MĂ©moire Online
    15. Aperçu panoramique de Bunia", de Willy OBEDI POUN'GA in revue Shalom de développement no 1111-2007-32 du troisième trimestre 2007. Édité en juillet 2009
    16. source : Bureau de la cité de Bunia
    17. "résultats du recensement scientifique de 1994 ont été projetés par Collectivité pour l‛année 2004" in MONOGRAPHIE DE LA PROVINCE ORIENTALE, by République Démocratique du Congo :Ministère du Plan, Unité de Pilotage du Processus DSRP KINSHASA/ GOMBE, Kinshasa, mars 2005
    18. Prof. Kanene M. Corneille, « VILLE DE BUNIA : ETUDE DE PROFIL RÉGIONAL DU SECTEUR URBAIN », Revue scientifique publiée Un-habitat,‎ , p. 18 (Www.unhabitant.org Accès libre [PDF])
    19. « Bunia : la Monusco finance les travaux de réhabilitation du stade Amani à hauteur de 100.000$ » (consulté le )
    20. « Ituri : La ville de Bunia dotée d'un stade d'une capacité de 10.000 places », sur Actu30 (consulté le )

    Annexes

    Bibliographie

    • Willy Obedi Poun'ga, « Aperçu panoramique de Bunia », revue Shalom de dĂ©veloppement, no 1111-2007-32 du troisième trimestre 2007, Ă©ditĂ© en

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.