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Famille de NĂ©vet

Névet est le nom d'une famille illustre de Cornouaille. C'est aussi le nom d'un bois, anciennement forêt, du Finistère situé entre Douarnenez et Locronan, sur le territoire des communes de Plogonnec et Locronan dans lequel coule le petit fleuve côtier Névet, qui porte donc le même nom.

Un nemeton devenu ermitage de saint Ronan

C'est Ă  l'origine un sanctuaire druidique : un nemeton, espace sacrĂ© des Celtes. Il accueillit Saint Ronan au VIe siècle, qui y installa son ermitage. Chaque matin, il faisait km Ă  jeun et pieds nus. Tous les six jours, il parcourait les 12 km du Nemeton dans les mĂŞmes conditions. Ă€ Locronan, ce rituel « fonctionne » encore : il s'agit du Pardon de la TromĂ©nie qui, tous les 6 ans (1995, 2001...), le 2e dimanche de juillet, reprend les limites exactes du Nemeton christianisĂ©, en marquant par douze stations oĂą est proclamĂ© l'Ă©vangile, les emplacements des douze mois lunaires du calendrier druidique.

GĂ©ologie

Une mine d'or aurait été exploitée jadis à Névet, notamment à l'époque gallo-romaine, au sud-ouest de Locronan ; des pépites d'or étaient trouvées dans la rivière du Névet. Une fonderie d'or remontant au haut Moyen Âge a été mise en évidence au pied même de la "Montagne de Locronan"[1].

La seigneurie du NĂ©vet

La famille de Névet serait l'une des plus anciennes de Cornouaille[2] et serait même issue d'un chef de clan écossais[3] qui serait venu s'établir en Bretagne au VIIIe siècle. Si l'on en croit Jean de Névet, dans son aveu à l'évêque de Quimper de 1644, la famille serait même antérieure à l'arrivée du christianisme en Bretagne et ce serait les seigneurs de Névet qui auraient accueilli sur leurs terres saint Ronan, saint Corentin et saint Guénolé.

Les seigneurs du NĂ©vet, qui Ă©taient aussi initialement seigneurs de Kerdaoulas dans la trève de Saint-Urbain[4], construisirent leur château au XIIIe siècle sur une terre qu'ils tenaient de l'Ă©vĂŞque de Quimper, mais en raison des conflits de juridiction liĂ©s Ă  cette dĂ©pendance (un procès qui dura 27 ans les opposa Ă  l'Ă©vĂŞque de Quimper entre 1350 et 1377[5]), ils dĂ©montèrent leur château et en utilisèrent les pierres pour construire un autre château, « Ă  deux portĂ©es de mousquet plus loin», celui de LĂ©zargant, en Kerlaz. DĂ©sormais, seules les fondations de l'ancien château sont encore visibles dans le bois du NĂ©vet.

La chapelle de Saint-Pierre Coat-NĂ©vet en Plogonnec fut Ă  l'origine la chapelle seigneuriale des sires de NĂ©vet[6].

Le fief ds seigneurs de Névet s'étendait sur les paroisses de Plogonnec, Locronan, Ploaré, Pouldergat et Pouldavid, où se trouvait la prison, les fourches patibulaires et le four banal. Les seigneurs de Névet prélevaient des droits sur le trafic du port de commerce de Pouldavid et le cinquième des poissons pêchés[7].

Actifs durant la guerre de Succession de Bretagne, les Névet sont hésitants entre les partis de Charles de Blois et de Jean de Montfort, mais servirent ensuite loyalement le duc de Bretagne après le pardon ducal de 1364 et des responsabilités leur sont confiées comme la capitainerie de Quimper.

Vers 1597, le domaine de Névet est pillé par Guy Eder de La Fontenelle, brigand ligueur comme le raconte Sourdéac : « La Fontenelle fit main basse sur quantité de villages des domaines de Névet, en fit couper et emporter tous les arbres, (...), s'empara du château de Lézargant, dispersant tous les titres et garants, pillant la ville de Pouldavid, dépendant de ce fief, en exila les habitants, la démolit entièrement jusqu'aux halles, moulins, prisons et patibulaires et se servit des pierres pour construire et fortifier les bâtiments de son île »[8].

Les seigneurs de Névet se mirent ensuite au service des rois de France, conservant la capitainerie de Quimper au XVIe siècle et obtenant celle de Douarnenez pendant les guerres de la Ligue au XVIIe siècle[9].

Un aveu de 1778 dit que la famille de Névet (qui semble-t-il avait un droit de haute justice, de moyenne justice et de basse justice) possédait un auditoire de justice et des fourches patibulaires à quatre piliers à Kernevet (entre Plogonnec et Quimper)[10]. Leur fief très vaste s'étendait sur 70 paroisses au XVIIIe siècle[2].

Lors de la Révolution française, Lézargant, le dernier château des Névet, tombait déjà en ruines. Guillaume Louis de Leissègues-Rosaven l'acheta en l'an VII, acheva de le démanteler et en vendit les matériaux. Trois chariots emplis d'archives en provenance de l'ancienne demeure seigneuriale furent brûlées sur la place de Locronan pendant la Terreur. La tombe de marbre noir des marquis de Névet, élevée dans le chœur de l'église fut détruite et les armes martelées[11].

Liste des seigneurs de NĂ©vet

Kerlaz : église paroissiale Saint-Germain, vitrail de Gabriel Léglise représentant la mort de René II de Névet le

La liste des seigneurs de NĂ©vet[12] est connue :

  • 1. HervĂ© Ier de NĂ©vet (<1270- >1309) seigneur de Nevet. AttestĂ© en 1270, il Ă©pouse en 1309 BĂ©atrice de La Roche-Bernard.
  • 2. HervĂ© II de NĂ©vet (<1338- >1343), nĂ© en 1310 probablement Ă  NĂ©vet, seigneur de Nevet. Épouse d'abord en 1338 Perronelle de Rostrenen puis Bertrande Briquellec (1341-1343).
  • 3. HervĂ© III de NĂ©vet (<1343-1371), nĂ© vers 1340 probablement Ă  NĂ©vet, seigneur de Nevet. Il Ă©pouse Jehanne de Pont-l'AbbĂ©. Son frère, Jean de NĂ©vet est tuteur d'HervĂ© IV de NĂ©vet.
  • 4. HervĂ© IV de NĂ©vet (1371- ?), nĂ© vers 1360 probablement Ă  NĂ©vet, seigneur de Nevet. Il Ă©pouse ThiĂ©phaine de KeraĂ«r.
  • 5. HervĂ© V de NĂ©vet (?- 1424), nĂ© vers 1385 probablement Ă  NĂ©vet, seigneur de Nevet. Il Ă©pouse Jehanne du Juc'h(nĂ©e vers 1385 au Juc'h)
  • 6. HervĂ© VI de NĂ©vet (1424-1444), nĂ© vers 1402 probablement Ă  NĂ©vet, seigneur de Nevet. Il Ă©pouse en 1428 Jehanne de Lespervez (nĂ©e vers 1405 Ă  PlonĂ©our), veuve de Guillaume de Rosmadec, seigneur de Tyvarlen, Pont-Croix et autre lieux. C'est lui qui dĂ©truisit son château de Coat Nevet en Plogonnec pour le reconstruire Ă  Lezargant en Kerlaz, trève de PlonĂ©vez-Porzay.
  • 7. Jean Ier de NĂ©vet (1444-1462), seigneur de Nevet. Il meurt sans postĂ©ritĂ©. Son frère Henri lui succède.
  • 8. Henri Ier de NĂ©vet (1462- >1480), nĂ© vers 1430 probablement Ă  NĂ©vet, seigneur de Nevet. C'est le frère de Jean Ier de Nevet. il Ă©pouse en 1452 Isabelle de Kerhoent (nĂ©e en 1432), ce mariage est annulĂ© en cours de Rome par le pape Eugène IV. Il Ă©pouse ensuite en 1454 : Jeanne du Chastel, rĂ©pudiĂ©e rapidement et rĂ©Ă©pouse en 1454 sa première femme Isabelle de Kerhoent.
  • 9. Jean II de NĂ©vet (>1480-1493), seigneur de Nevet. Il meurt sans postĂ©ritĂ©. Son frère HervĂ© lui succède.
  • 10. HervĂ© VII de NĂ©vet (1493-1494), nĂ© vers 1455 probablement Ă  LĂ©zargant, seigneur de Nevet. C'est le frère de Jean II de Nevet. Il Ă©pouse Jeanne LabbĂ© de la Rouxelière. Leur fille Jeanne de NĂ©vet (nĂ©e vers 1480) Ă©pouse Alain de La Cour, seigneur de Villeguerist. Leur fils aĂ®nĂ© est Jacques de La Cour, connu aussi sous le nom de Jacques Ier de NĂ©vet.
  • 11. Jacques Ier de NĂ©vet (1494-1555), nĂ© vers 1500, seigneur puis baron de Nevet. Il Ă©pouse le Claudine de Guengat (nĂ©e vers 1505 Ă  Guengat). Premier baron de Nevet, et de religion rĂ©formĂ©e, il fut lieutenant de l'Amiral de Bretagne et gouverneur de Quimper.
  • 12. RenĂ© de NĂ©vet (1555-1585), baron de Nevet et gouverneur de Quimper. Il meurt sans descendance masculine en 1585. Son frère Claude lui succède.
  • 13. Claude Ier de NĂ©vet (1585-1597), nĂ© vers 1560, baron de Nevet, seigneur de NĂ©vet, LĂ©zargant, Pouldavid et TrĂ©guern. C'est le frère cadet de RenĂ© Ier de Nevet. Il Ă©pouse Élisabeth d'AcignĂ© (nĂ©e vers 1560, fille de Louis d'AcignĂ©, seigneur de La Roche-Jagu, dĂ©cĂ©dĂ©e après 1624, probablement Ă  NĂ©vet). Il reconstruit la chapelle de Saint Pierre Ă  Coat-Nevet en Plogonnec.
  • 14. Jacques II de Nevet (1597- 1616), nĂ© en 1587 Ă  LĂ©zargant, alors dans la paroisse de PlonĂ©vez-Porsay, dĂ©cĂ©dĂ© en 1616 Ă  Rennes), baron de Nevet, « seigneur de NĂ©vet, de LĂ©zargan, de Pouldavid, de Kerdaoulas, gouverneur du Faou, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel ». De religion protestante, il est nommĂ© gouverneur du Faou, puis de l'Ă®le Tristan par Henri IV[13]. Il Ă©pouse en 1610 Françoise de TrĂ©al, Dame de Beaubois en Bourseul, diocèse de Saint-Malo. Il est assassinĂ© le jour de la Saint-Simon et Saint-Jude 1616 () Ă  Rennes Ă  la sortie des États de Bretagne par son cousin Thomas II de GuĂ©madeuc, gouverneur de Fougères[14].
  • 15. Jean III de NĂ©vet (1616-1646), nĂ© en 1609 Ă  LĂ©zargant, alors dans la paroisse de PlonĂ©vez-Porsay, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  Locronan), baron de Nevet. Il Ă©pouse en Bonaventure de LiscoĂ«t (nĂ©e vers 1610 Ă  Quimper). Auteur de l'aveu du .
  • 16. François Ier de NĂ©vet (1647-1647), nĂ© vers 1630, baron de Nevet. Il meurt Ă  l'âge de dix-sept ans sans descendance. Son frère RenĂ© lui succède.
  • 17. RenĂ© II de NĂ©vet (1647-1676), nĂ© en 1642 Ă  LĂ©zargant, alors paroisse de PlonĂ©vez-Porzay, dĂ©cĂ©dĂ© en 1676), baron puis marquis de Nevet. C'est le frère de François Ier de Nevet. Il Ă©pouse en 1670 Anne de Goyon de Matignon (nĂ©e le Ă  Torigni (Manche), fille de François, comte de Matignon (1607-1675). (voir la gĂ©nĂ©alogie des princes de Monaco).
  • 18. Henry-Anne Ier de NĂ©vet (1676-1699), marquis de Nevet. Il meurt sans postĂ©ritĂ© en 1699. Son oncle Malo, frère de RenĂ© II lui succède.
  • 19. Malo Ier de NĂ©vet (1699-1721), nĂ© en 1644 Ă  LĂ©zargant, marquis de Nevet. C'est le frère de RenĂ© II de Nevet, et l'oncle de Henry-Anne de Nevet. Il Ă©pouse Marie-Corentine de Gouzillon (nĂ©e en 1673, dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă  Bourseul), fille de RenĂ© de Gouzillon, seigneur de Kermeno. Il fut longtemps ermite Ă  la Motte/ ar Vouden en Plogonnec. Il mourut le Ă  Locronan. Malo de NĂ©vet fut le dernier marquis issu de la branche directe des NĂ©vet[15]. Leur fille Marie de NĂ©vet (nĂ©e le Ă  LĂ©zargant, dĂ©cĂ©dĂ©e le Ă  Paris) se maria le au château de la Maignanne en AndouillĂ© avec Jean-Antoine François de Franquetot de Coigny, comte de Coigny (1702-1748), fils de François de Franquetot de Coigny. AimĂ©e de Coigny, leur petite-fille, en fut la dernière propriĂ©taire sous l'Ancien RĂ©gime.

Le titre de baron de Névet passa à la famille de Breil de Pontbriand (dont le représentant le plus connu est Toussaint du Breil de Pontbriand), dont la dernière descendante mourut en à Orgères, près de Rennes.

Les "de Névet" avaient pour blason "D'or au léopard morné de gueules", et pour devise "Perak ?" (Pourquoi ?). On trouve cet écu dans l'église paroissialle de Plogonnec placé au sommet du vitrail du Jugement dernier. Il constitue aussi le thème de la fasce du nouveau blason communal de Plogonnec.

Une gwerz intitulée "Élégie de Monsieur de Névet", chantée par un mendiant du nom de Malgan et écrite en breton de Cornouaille, a été publiée pour la première fois en 1839 par Théodore Hersart de La Villemarqué dans la première édition du Barzaz Breiz. Son texte intégral, traduit en français et en anglais, peut être consulté[16], mais les historiens ne sont pas parvenus avec certitude à identifier quel Monsieur de Névet a fait l'objet de cet éloge funèbre chanté, hésitant entre Jacques II de Névet (selon Théodore Hersart de La Villemarqué), Jean III de Névet (selon Julien Trévidy), René II de Névet (selon le chanoine Peyron) et Malo Ier de Névet (selon Louis de Carné).

Blason

Blason Nom de la famille et blasonnement Devise
Famille de NĂ©vet,

D'or au léopard morné de gueules[17]

"Perak ?"

(Pourquoi?)

Certaines communes ont repris les armes de la famille de NĂ©vet dans leurs armoiries :

Le bois du NĂ©vet, espace naturel

Fabricant de balais dans la forêt du Névet au début du XXe siècle (carte postale de Joseph-Marie Villard).

Au haut Moyen Âge, le Porzay était recouvert d'une forêt appelée Névet. De cette forêt il ne subsiste plus que Koat Nevet (le bois de Névet) entre Kerlaz et Plogonnec, Koat an Duc (le bois du Duc) à l'Est de Locronan, Koat Leskuz à Plomodiern et Koat Barvedel à Ploéven.

Le bois du NĂ©vet est de nos jours une propriĂ©tĂ© du conseil dĂ©partemental du Finistère acquise au titre des espaces naturels sensibles et amĂ©nagĂ©e pour le tourisme vert. Ce bois est Ă  cheval sur les communes de Locronan, Plogonnec, Le Juch et Kerlaz[18]. Il est essentiellement constituĂ© de feuillus (hĂŞtres, chĂŞnes, châtaigniers), mais contient aussi des rĂ©sineux ; son sol est couvert de myrtilles et de chèvrefeuilles et ce bois sert d'habitat Ă  de nombreux animaux : chevreuils, blaireaux, renards, passereaux, buses. Un chemin de randonnĂ©e circulaire de 12 km fait le tour du bois[19].

  • Un sentier forestier dans le bois
    Un sentier forestier dans le bois
  • Stang ar Bleiz …
    Stang ar Bleiz …
  • ou Ă©tang du loup
    ou Ă©tang du loup
  • Un autre Ă©tang …
    Un autre étang …

Notes et références

  1. C. Elière, M. Menu et P. Guignon, "Étude en laboratoire de coupelles à affinage découvertes sur le site du Haut Moyen Âge de Locronan (Finistère)", revue "Antiquités nationales", 1989
  2. Gérard Le Moigne, "La seigneurie de Névet", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXXVIII, année 1999
  3. Paul du Breil de Pontbriand, "Histoire généalogique de la maison Du Breil..;", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649718/f254.image.r=Lezargant.langFR
  4. Jusqu'au mariage en 1455 de Jeanne de NĂ©vet avec Alain Buzic, consultable http://fr.topic-topos.com/manoir-de-kerdaoulas-saint-urbain
  5. « http://ns203268.ovh.net/yeurch/histoirebretonne/famille/de_Nevet/index.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
  6. « Chapelle de Saint Pierre / PLOGONNEC », sur plogonnec.fr (consulté le ).
  7. Jean-Michel Le Boulanger, "Douarnenez, histoire d'une ville", Ă©ditions Palantines, 2000 [ (ISBN 2-911434-11-0)]
  8. J. Baudry, "La Fontenelle le ligueur et le brigandage en Basse-Bretagne pendant la Ligue : 1574-1602", L. Durance, Nantes, 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038234/f326.image.r=Rusquec.langFR
  9. Élicio Colin, "Le château de Névet en 1748", Bulletin de la Société archéologique du Finistère", tome LXXV, année 1949
  10. « Plogonnec : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Douarnenez) », sur infobretagne.com (consulté le ).
  11. http://ns203268.ovh.net/yeurch/histoirebretonne/famille/de_Nevet/Nevet.htm
  12. synthèse d'après l'ouvrage de l'abbé Germain Horellou, Kerlaz, son histoire, ses légendes, ses familles nobles, Brest, 1920 et le chanoine Paul Peyron, "Les derniers seigneurs de Névet, 1602-1721", Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie, 1919, consultable http://catholique-quimper.cef.fr/opac/doc_num.php?explnum_id=40
  13. Henri Bourde de La Rogerie, Le prieuré de Saint-Tutuarn ou de l'Île Tristan, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207673q/f277.image
  14. Paul du Breil de Pontbriand, "Histoire généalogique de la maison Du Breil..;", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649718/f231.image.r=Lezargant.langFR
  15. « Les derniers seigneurs de Névet (Bretagne) », sur infobretagne.com (consulté le ).
  16. « Maronad an Aotrou Névet (fr/en) », sur chrsouchon.free.fr (consulté le ).
  17. Potier de courcy, Armorial
  18. .
  19. .

Articles connexes

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