Estarvielle
Estarvielle est une commune française située dans le sud-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron.
Estarvielle | |||||
Vue du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Occitanie | ||||
Département | Hautes-Pyrénées | ||||
Arrondissement | BagnĂšres-de-Bigorre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Aure Louron | ||||
Maire Mandat |
Henri Armanet 2020-2026 |
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Code postal | 65510 | ||||
Code commune | 65171 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Estarviellois | ||||
Population municipale |
43 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 42° 49âČ 15âł nord, 0° 24âČ 58âł est | ||||
Altitude | Min. 923 m Max. 1 168 m |
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Superficie | 0,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Neste, Aure et Louron | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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ExposĂ©e Ă un climat de montagne, elle est drainĂ©e par la Neste du Louron et par deux autres cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Estarvielle est une commune rurale qui compte 43 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 109 habitants en 1836..
Ses habitants sont appelés les Estarviellois.
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Estarvielle se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 53 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 35 km de BagnÚres-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 32 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arreau[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Armenteule (0,5 km), Adervielle-Pouchergues (0,9 km), Mont (1,1 km), Cazaux-Fréchet-Anéran-Camors (1,2 km), Loudervielle (1,3 km), Génos (1,6 km), Vielle-Louron (1,9 km), Avajan (2,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Estarvielle fait partie du pays de la vallée d'Aure ou pays d'Aure, constitué de la vallée de la Neste (en aval de Sarrancolin), de la vallée d'Aure (en amont de Sarrancolin) et de la vallée du Louron (confluente à Arreau)[5].
Paysages et relief
- Entrée du village
- Chapelle Saint-Antoine
- Vue du sud
- Vue en hiver.
Hydrographie
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par la Neste du Louron, L'Arrieu et le ruisseau de poudaque, constituant un réseau hydrographique de 1 km de longueur totale[8] - [Carte 1].
La Neste du Louron, d'une longueur totale de 32 km, prend sa source dans la commune de Loudenvielle et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Neste à Arreau, aprÚs avoir traversé 10 communes[9].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Pour ce type de climat, la tempĂ©rature dĂ©croĂźt rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nĂ©bulositĂ© minimale en hiver et maximale en Ă©tĂ©. Les vents et les prĂ©cipitations varient notablement selon le lieu[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « GĂ©nos », sur la commune de GĂ©nos, mise en service en 1969[15] et qui se trouve Ă 2 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 7,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 483,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă 54 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 12,6 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 12,9 °C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensĂ©e sur la commune[22] : « la Neste du Louron et ses affluents » (145 ha), couvrant 15 communes du dĂ©partement[23] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [22] :
- les « Garonne amont, Pique et Neste » (1 788 ha), couvrant 112 communes dont 42 dans la Haute-Garonne et 70 dans les Hautes-Pyrénées[24] ;
- la « vallée du Louron » (16 472 ha), couvrant 30 communes dont six dans la Haute-Garonne et 24 dans les Hautes-Pyrénées[25].
Urbanisme
Typologie
Estarvielle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [26] - [I 2] - [27]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3] - [I 4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (94,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (81,6 %), prairies (13,3 %), forĂȘts (5,1 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 2].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Logement
En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 31[I 5].
Parmi ces logements, 41.9 % sont des résidences principales, 51.6 % des résidences secondaires 6.5 % des logements vacants.
Voies de communication et transports
Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale DâŻ618 et par la route dĂ©partementale DâŻ25.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Estarvielle est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne)[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Neste du Louron. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[32] - [29].
Estarvielle est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. Lâemploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. Dâabord le code forestier et lâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent lâemploi du feu Ă moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur lâensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de lâair, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. LâĂ©cobuage est quant Ă lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales dâĂ©cobuage (CLE)[33]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[34].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a faible (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 29 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, aucun n'est en alĂ©a moyen ou fort, Ă comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[29].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Destarbiele en 1276; Starvilla en 1387 (pouillé du Comminges); Escarville en 1413; Starbielh en 1667; Estarbielh en 1740; Estarvielle en 1755, Estarvielle en 1790 (Département 2)[37].
Il s'agit d'un type toponymique mĂ©diĂ©val en -vielle, forme partiellement francisĂ©e de l'occitan gascon viĂšla « domaine rural, village », Ă©quivalent Ă l'ancien français vile de mĂȘme sens (> français moderne ville). Il est issu ultimement du bas latin villa « grand domaine rural ».
Le premier élément Estar- représente un anthroponyme comme c'est la rÚgle dans ce type de formations toponymiques. En général, il s'agit d'un nom de personne germanique.
Albert Dauzat identifie dans Estar- l'anthroponyme germanique (wisigothique) Asthar[38], autrement Astharus cité par Marie-ThérÚse Morlet[39], hypothÚse reprise par la suite sans plus de précision sur l'origine de ce nom de personne germanique[40]. Ce nom germanique est attesté en Gascogne : Astarius abbé de Simorre au Xe siÚcle.
Nom en occitan gascon EstarviĂšla
Remarque : le nom wisigothique Asthar (ou plus largement germanique), s'il est compatible phonĂ©tiquement avec cette explication, n'est pas nĂ©cessairement la seule possibilitĂ©. En effet, les formes anciennes, trop tardives, ne rendent pas compte du passage de As- Ă Es-. En revanche, les formes en Star- laissent penser que c'est Star- qui a Ă©voluĂ© en Estar-. Cette Ă©volution correspond Ă un phĂ©nomĂšne rĂ©gulier d'Ă©penthĂšse dans le groupe [s] + consonne dans les langues romanes de l'ouest (mĂȘme chose en français, cf. par exemple : le gallo-roman STUDIA > estudie (XIIe siĂšcle) > estuide > Ă©tude).
Histoire
Monographie
I
La commune d'Estarvielle se trouve situĂ©e sur le confins du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, au midi de la vallĂ©e du Louron. Au centre de ce gracieux et pittoresque paysage, on jouit de la vue du panorama de la vallĂ©e et Ă l'horizon se perd la chaĂźne des PyrĂ©nĂ©es d'oĂč se trouve le Mont Clarabide, remarquable suivant la tradition, par le col qui a donnĂ© passage Ă l'armĂ©e du roi d'Aragon, pour dĂ©livrer la fille de ce dernier mariĂ©e Ă un seigneur espagnol, Don Roger, demeurant Ă Arenvielle. Le chĂąteau seigneurial a Ă©tĂ© assiĂ©gĂ© par l'armĂ©e du roi d'Aragon Ă l'aide de radeaux qu'on a lancĂ© sur un lac qui aujourd'hui forme le plateau oĂč se dĂ©ploie le territoire agricole de Genest et de Loudenvielle sous Philippe le Bel aprĂšs la paix avec la maison d'Aragon.
Estarvielle est bornée au nord par les terres d' Anéran-Camors, à l'Est par les terres de Fréchet-Cazaux et de Mont, au midi par celles d' Armenteule et par celles de Loudervielle et à l'Ouest par la riviÚre Neste qui la sépare des terres d' Adervielle.
Son étendue du Nord-Ouest au Sud-Est est de 1 450 mÚtres, du Nord-Est au Sud-Ouest de 1 250 mÚtres, du Nord au Sud 900 mÚtres et de l'Est à l'Ouest 1 090 mÚtres. La distance au chef-lieu de canton est de six kilomÚtres 500 mÚtres, au chef-lieu d'arrondissement 46 kilomÚtres et au chef-lieu du département 67 kilomÚtres.
Estarvielle est situĂ©e sur la rive droite de la Neste, village placĂ© sur un terrain Ă pente insensible mais les terres qui se trouvent au levant prĂ©sentent beaucoup plus d'inclinaison et sont accidentĂ©s de quelques monticules, d'oĂč l'on contemple Ă l'horizon, le panorama de la vallĂ©e, les pics de Rouyette, de Cascarre, de Hourgade, d'Abeille et de Clarabide oĂč le chasseur pyrĂ©nĂ©en exerce son adresse sur le chamois, gibier de ces hautes rĂ©gions.
Parmi les mamelons prĂ©citĂ©s, nous citerons le Puyo de la Hourque comme lĂ©gendaire. Suivant la tradition, ce lieu Ă©tait dĂ©signĂ© Ă l'expiation des crimes. On rapporte qu'un homme y a Ă©tĂ© pendu. Dans le temps, au bout d'une fourche, pour avoir violĂ© les mĆurs.
Le sol de cette commune, de nature calcaire et argileuse produit d'abondants fourrages pour l'alimentation des animaux domestiques ; mais les céréales ont à souffrir des rigueurs d'un hiver trop long.
Le ruisseau de la Poudaque qui traverse le territoire dans la direction de l'Est à l'Ouest, prend sa source sur la montagne de Mont. Les eaux de ce ruisseau sont utilisées pour l'arrosage des prairies, elles en favorisent le rendement, car ce sont ses eaux bienfaisantes, elles produisent les effets du Nil que le sol égyptien.
La riviĂšre Neste qui borne le territoire Ă l'aspect du couchant tout en alimentant la force motrice de plusieurs moulins, aux deux rives, offre encore l'arrosage de certaines prairies contigĂŒes au courant. Son dĂ©bit moyen peut ĂȘtre 2170 litres par seconde tandis qu'aux fortes crues, ce dĂ©bit pourra ĂȘtre multipliĂ© par 8 soit 17 360 litres par seconde.
Toutes les eaux qui courent dans le territoire d'Estarvielle sont potables ; mais elles ne sauraient offrir de propriétés privilégiées, pas de sources thermales.
L'altitude 720 mÚtres de cette commune offre une température privilégiée, en égard aux montagnes environnantes et une salubrité satisfaisante. Le climat est doux malgré la durée d'un hiver de 4 à 5 mois comparativement aux communes environnantes.
Les vents dans cette commune ne se font pas sentir avec trop d'impétuosité. Le vent du Nord est celui qui domine, celui du Midi sÚche parfois la fleur de sarrasin, mais les vents d'Ouest amÚnent des bourrasques fùcheuses.
II
La population de cette commune d'aprÚs le recensement de 1886 s'élÚve à 88 habitants partagés en 20 feux ou ménages.
L'organisation municipale se compose d'un comité de six membres dont un maire président, un adjoint au maire, chargé de la police rurale et de huit membres assesseurs, ce qui constitue le conseil municipal.
La commune est desservie, pour les cultes, par le curé du lieu, pour les finances par le receveur municipal ayant sa résidence privilégiée à Arreau et pour les postes par le bureau de poste de BordÚres.
La valeur du centime le franc suivant le cadastre s'Ă©lĂšve Ă 0 f 21417 et le revenu en 1887 est de 1842 f 52 centimes.
III
La commune d'Estarvielle produit des cĂ©rĂ©ales pour l'alimentation de ses habitants ; mais en quantitĂ© insuffisante. Le sol arable est divisĂ© en trois assolements principaux dont un tiers environ est consacrĂ© Ă la culture du blĂ© et du seigle. Le rendement moyen peut ĂȘtre Ă©valuĂ© de 14 Ă 17 hectolitres par hectare.
Le deuxiÚme tiers est consacré à la culture printaniÚre, l'orge et l'avoine dont le rendement moyen peut s'élever de 14 à 18 hectolitres par hectare. L'orge est employée à la panification et produit un aliment assez savoureux ; mais peu substantiel.
Le troisiÚme tiers est consacré à la culture du sarrasin, du lin, du chanvre, des pommes-de-terre et à celle des légumes verts. La pomme-de-terre est la culture principale dont le rendement moyen peut s'élever de 50 à 60 hectolitres par hectare. Les rendements précités sont exclusivement consacrés à l'alimentation des ménages locaux.
La moitié du sol cultivé constitue la prairie naturelle dont le rendement produit d'abondants fourrages absorbés pour l'alimentation des animaux domestiques du lieu. La commune ne possÚde pas de pùturages communaux.
Les habitants d'Estarvielle exercent encore le procédé de culture routinier sauf quelque amélioration pour le labourage qui se fait avec la charrue en fer nouveau systÚme.
Pas de bois, pas de forĂȘts, propriĂ©tĂ©s communales ?
Les animaux domestiques sont : la vache, la brebis, le cheval, l'Ăąne, la poule, la dinde.
Pas de chasse, pas de pĂȘche, pas de produits industriels.
La commune possÚde un seul moulin à farine, propriété privée.
La commune d'Estarvielle communique aux autres communes de la vallĂ©e par des chemins d'intĂ©rĂȘt commun et par des chemins vicinaux.
Au chef-lieu d'arrondissement distant de 46 kilomÚtres par la route thermale n°1 qui relie BagnÚres-de-Luchon à BagnÚres-de-Bigorre, par la montagne, et par la route départementale et au chef-lieu du département, distant de 67 kilomÚtres par la route départementale. Pas de voie ferrée. La gare plus rapprochée est distante de quelques kilomÚtres, pas de voitures locales publiques.
Le commerce local consiste dans la vente des produits engraissés des animaux domestiques, pas de foires, pas de marchés locaux, le plus rapproché se tient à Arreau distant de 13 kilomÚtres.
Comme ancienne mesure locale, la commune d'Estarvielle conserve le coupeau qui correspond à 13 litres un tiers ; mais il est fait un plus grand usage des mesures nouvelles et la couperade est encore usitée pour les mesures agraires, cette mesure correspond à 182 mÚtres carrés.
IV
Estarvielle dont l'origine m'est inconnue doit Ă©videmment remonter Ă une Ă©poque trĂšs ancienne oĂč la fĂ©odalitĂ© a attribuĂ©, Ă l'Ă©poque, des titres, puisque par tradition on cite la demoiselle d'Estarvielle qui habitant des chĂąteaux dont l'un est reprĂ©sentĂ© par l'Ă©glise actuelle d'Estarvielle qui conserve les murs des anciens chĂąteaux fĂ©odaux et un autre dont les ruines ont Ă©tĂ© restaurĂ©es par la famille Fouran, aujourd'hui reprĂ©sentĂ©e par M. Fourette, gendre de M. Fouran et plus tard nous trouvons AdĂ©mar de Paucis, baron d'Estarvielle et de Mont qui au XIIIe siĂšcle fit donation Ă la commune de Loudervielle de certains droits qu'il possĂ©dait : d'oĂč je conclurai pour Ă©tymologie du lieu : Vielle - Villa - SĂ©jour - Estar - Extra, (grand gala) lieu donc, oĂč la seigneurie se rĂ©unissait pour prendre des plaisirs d'oĂč Estarvielle lieu estival.
Il y avait, suivant la tradition, un homme à Estarvielle (Pichon) qui un jour des siÚcles derniers, fut invité à un banquet tout clérical. Ce Pichon possédait une instruction tout élémentaire ; mais il était doué d'un naturel privilégié.
Les prĂȘtres qui prenaient part au banquet pour Ă©prouver la vertu du commensal hĂ©tĂ©rogĂšne Ă leur secte sociale convinrent de parler en latin, langue inconnue Ă ce dernier.
Le dĂźner fut servi dans de bonnes conditions, la conversation s'anime, seul Pichon est bouche close.
(" Nécessité pas a loi " dit le proverbe du pays) ainsi Pichon interrompt le jeu de la conversation en disant " datis vinis a Pichonis d'Estarviellis " Donnez du vin à Pichon d'Estarvielle.
La municipalitĂ© d'Estarvielle, comme la plupart des communes de la vallĂ©e, Ă©tait un comitĂ© clĂ©rical. Les prĂȘtres retenaient les actes de l'Ătat civil et donnaient les avis administratifs aux circonstances. Depuis que l'instruction a fait des progrĂšs, les hommes ont acquis des droits, et la commune a Ă©tĂ© administrĂ©e par un maire assistĂ© de neuf assesseurs qui tous rĂ©unis constituent le conseil municipal.
Les habitants conservent l'idiome patois bien que le français soit assez bien compris et que la majeure partie des citoyens le parlent aux circonstances.
Comme chant légendaire, il ne m'a pas été possible de recueillir des écrits.
Les habitants d'Estarvielle douĂ©s de mĆurs sociales vivent des fruits respectifs de leurs travaux et des fruits qu'ils rĂ©coltent de leurs propriĂ©tĂ©s. Les liens sympathiques qui les caractĂ©risent font qu'ils livrent leurs propriĂ©tĂ©s, aprĂšs l'enlĂšvement des rĂ©coltes, au parcours de la vaine pĂąture oĂč les habitants du lieu conduisent leurs animaux domestiques. Ils se paient encore certains services mutuels. L'esprit local est bĂ©nĂ©volement portĂ© Ă ce genre de vis sociale.
Le culte catholique est professé par tous les habitants.
La principale alimentation locale consiste dans la consommation des cĂ©rĂ©ales qu'on rĂ©colte ; seigle, froment ou blĂ© en petite quantitĂ© et orge pour la panification. Il est fait un grand usage du blĂ© noir (sarrasin qui peut ĂȘtre tire son nom des premiers peuples qui l'ont introduit. Le laitage, la pomme-de-terre et autres plantes potagĂšres telles que pois, haricots, lentilles et fĂšves constituent l'entretien permanent des mĂ©nages locaux.
Enseignement
L'enseignement dans les temps primitifs Ă©tait donnĂ©, suivant la tradition, par des bĂ©nĂ©dictins que les prĂȘtres ont plus tard remplacĂ©, et enfin des instituteurs ont Ă©tĂ© postĂ©rieurement chargĂ©s, par les communes, de l'instruction des enfants sur des traitements d'aujourd'hui dĂ©risoires. Ces maĂźtres Ă©taient payĂ©s par les parents des Ă©lĂšves, d'aprĂšs un taux mensuel suivant les cours et les Ă©coles n'Ă©taient frĂ©quentĂ©s que les quatre ou cinq mois de l'annĂ©e jusqu'Ă l'Ă©poque oĂč l'Ă©tat est intervenu et a nommĂ© des maĂźtres Ă titre.
Aujourd'hui, l'Ă©cole d'Estarvielle bien que mixte ne reçoit pas de filles. Il existe un couvent oĂč deux religieuses congrĂ©ganistes professent l'enseignement gratuit pour les filles de la commune.
L'état de l'instruction dans le temps actuel est satisfaisant puisqu'il n'est pas de conscrits illettrés dans la derniÚre année, ni de conjoint qui n'ait apposé son nom.
La commune d'Estarvielle ne possĂšde pas de bibliothĂšque scolaire, ni municipale. Pas de caisse des Ă©coles, pas de caisse d'Ă©pargne scolaire, les revenus locaux ne sauraient favoriser ces institutions.
Le traitement du maßtre actuel s'élÚve à 1200 f.Cadastre napoléonien d'Estarvielle
Le plan cadastral napoléonien d'Estarvielle est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[42].
Politique et administration
Liste des maires
Historique administratif
Sénéchaussée de Toulouse ou d'Auch, élection de RiviÚre-Verdun, vallée du Louron, canton de BordÚres-Louron (1790-2014)[43].
Intercommunalité
Estarvielle appartient à la communauté de communes Aure Louron créée au 1er janvier 2017 et qui réunit 47 communes.
Services publics
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].
En 2020, la commune comptait 43 habitants[Note 8], en augmentation de 59,26 % par rapport à 2014 (Hautes-Pyrénées : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[49].
Ăconomie
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 13,8 % | 0 % | 0 % |
DĂ©partement[I 7] | 7,7 % | 9,4 % | 9,8 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 28 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (77,8 % ayant un emploi et 0 % de chÎmeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 11 emplois en 2018, contre 10 en 2013 et 8 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 22, soit un indicateur de concentration d'emploi de 51,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,7 %[I 10].
Sur ces 22 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 6 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 81 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues et 19 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Pierre d'Estarvielle.
- Chapelle Saint-Antoine d'Estarvielle.
- ChĂąteau-fort de Sarreuille.
HĂ©raldique
Blasonnement :
De gueules à deux fers de lance d'or posés en pal et rangés en fasce. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Estarvielle sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Estarvielle » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Métadonnées de la commune d'Estarvielle » (consulté le ).
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- Insee : Rapport statistique communal pour la ville d' Estarvielle
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Estarvielle » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Estarvielle » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre Estarvielle et Tarbes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Estarvielle et BagnÚres-de-Bigorre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Estarvielle et Capvern », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Estarvielle », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 281-282.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale d'Estarvielle », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
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- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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- « ZNIEFF « la Neste du Louron et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Garonne amont, Pique et Neste » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « vallée du Louron » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre lâincendie (PDPFCI) 2020 â 2029 », sur www.hautes-pyrenees.gouv.fr (consultĂ© le )
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- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Estarvielle », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- LEJOSNE (Louis-Antoine), Dictionnaire topographique du département des Hautes-Pyrénées, révisé et annoté par R. Aymard, Uzos, 1992, p. 66.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6).
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, GenÚve, 1991, p. 960, n° 17264 (lire en ligne)
- Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Monographie d'Estarvielle en 1887
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral d'Estarvielle en 1832
- Archives départementales des Hautes-Pyrénées
- « Liste des juridictions compétentes pour Estarvielle », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Annuaire : RĂ©sultats de recherche », sur le site du ministĂšre de l'Ăducation nationale (consultĂ© le ).