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Doubs (commune)

Doubs est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Limitrophe de Pontarlier, Doubs est située dans le Haut-Doubs et est traversée par le Doubs.

Doubs
Doubs (commune)
Vue générale.
Blason de Doubs
Blason
Doubs (commune)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pontarlier
Maire
Mandat
Georges CĂŽte-Colisson
2020-2026
Code postal 25300
Code commune 25204
DĂ©mographie
Gentilé Doubsiens / Guerrats
Population
municipale
3 235 hab. (2020 en augmentation de 15,21 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 362 hab./km2
Population
agglomération
18 778 hab.
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 55â€Č 39″ nord, 6° 21â€Č 03″ est
Altitude Min. 795 m
Max. 1 052 m
Superficie 8,94 km2
Unité urbaine Pontarlier
(banlieue)
Aire d'attraction Pontarlier
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pontarlier
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Doubs
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Doubs
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Doubs
Liens
Site web http://www.commune-de-doubs.fr

    Gentilé

    Ses habitants s'appellent les Doubsiens[1] ou localement les Guerrats. Ce nom vient d’une lĂ©gende locale, qui raconte que durant la Guerre de Dix Ans, la commune de Doubs se retrouva assiĂ©gĂ©e. Prise au piĂšge durant plusieurs mois, sans aucun contact avec l’extĂ©rieur, elle fut marquĂ©e rapidement par l’installation de rats dans le village. Ils donnĂšrent ainsi leur nom aux habitants : Guerre + Rats donna Guerrats.[2]

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
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    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Doubs est une commune connexe de Pontarlier situé dans le Haut-Doubs, zone la plus élevée du département du Doubs. Proche de la frontiÚre suisse, elle se trouve plus précisément à 23 kilomÚtres à vol d'oiseau au sud-est de Besançon, et à 49 kilomÚtres à vol d'oiseau au nord-ouest de Lausanne.

    Son altitude moyenne est de 800 mĂštres.

    Communes limitrophes

    Climat

    La commune de Doubs a un climat montagnard moyen-continental, comportant des hivers longs et de fortes gelĂ©es. En janvier, la tempĂ©rature moyenne est de 1 °C et peut descendre jusqu'Ă  −36 °C. En Ă©tĂ©, la tempĂ©rature maximale moyenne est de 21,5 °C et les nuits sont assez fraĂźches (10 °C). Les hauteurs moyennes des prĂ©cipitations sont d’environ 1 400 mm par an[3].

    Doubs est situĂ©e prĂšs de Mouthe (33 km), village qualifiĂ© de « plus froid de France », oĂč une tempĂ©rature extrĂȘme de −41,2 °C a Ă©tĂ© enregistrĂ©e le 17 janvier 1985.

    Environnement

    Le territoire de la commune de Doubs est caractĂ©risĂ© par des hivers froids (souvent secs), mais ils n'excluent pas une grande richesse Ă©cologique, liĂ©e Ă  la variĂ©tĂ© de la faune et de la flore des milieux de moyenne montagne et Ă  la prĂ©sence de massifs forestiers (importante forĂȘt communale de Doubs).

    Carte des massifs forestiers de Doubs et des alentours[4].

    Cadre géologique

    Doubs s'inscrit dans la grande rĂ©gion naturelle du Jura interne. Elle s'y est implantĂ©e dans une dĂ©pression correspondant Ă  une cuvette synclinale prĂ©glaciaire, la plaine appelĂ©e plaine de l’Arlier. Il s'agit plus prĂ©cisĂ©ment d'un synclinorium, de Frasne Ă  Bonnevaux et au dĂ©bouchĂ© d’une importante cluse. Au sein de ce passage obligĂ© au sein du massif du Jura, s'est formĂ© un delta glacio-lacustre. Le dĂ©crochement de Doubs, avec Pontarlier, recoupe toute la Haute-ChaĂźne du Jura, depuis le nord de Lausanne jusqu'au plateau d'Ornans-Valdahon. Ce dĂ©crochement est traduit dans le paysage par une longue dĂ©pression linĂ©aire qui est due Ă  l'Ă©rosion des terrains fracturĂ©s. Cela favorise le drainage des eaux : le cours du Doubs passant par ce dĂ©crochement permet le captage des eaux de la riviĂšre en profondeur vers la Loue, car la faille interrompt la continuitĂ© des marnes impermĂ©ables du Lias. Le face Ă  face de plis anticlinaux et synclinaux oblige le Doubs Ă  suivre le dĂ©crochement sur plusieurs kilomĂštres dans une zone de Doubs Ă  Pontarlier, avant de reprendre son cours vers le NE[5]. La carte gĂ©ologique de Doubs prĂ©sente un sous-sol composĂ© de terrains alluvionnaires glaciaires et des moraines[Note 1].

    Hydrographie

    La ville est traversée par le Doubs. Le Drugeon et le ruisseau des Entreportes arrosent également la commune.

    Voies de communication et transports

    La commune de Doubs fut rapidement desservie par une voie de communication, mise en service en 1888 par la Compagnie des chemins de fer de Paris Ă  Lyon et Ă  la MĂ©diterranĂ©e (PLM). Il s’agit de la ligne ferroviaire historique de Gilley-Pontarlier, inaugurĂ©e le 10 septembre 1888, avec une halte dans la commune (uniquement pour les voyageurs sans bagages). Elle sera fermĂ©e au trafic ferroviaire en 1988 et dĂ©classĂ©e en 1995. Seul un court tronçon Ă  Pontarlier est utilisĂ© jusqu'en 2008.

    Plan de la commune de Doubs[4].

    L’accĂšs Ă  la commune de Doubs se fait principalement par voie routiĂšre : les grandes voies de communication Ă©tant la D437 (nord-est : Ă  3 km d’Arçon, 26 km de Morteau / sud : Pontarlier), la N57 (Ă  54 km de Besançon), la D130 (Ă  3 km de Houtaud, 20 km de Levier) et la D74 (Pontarlier).

    Les transports en commun (bus) sont assurés par le réseau de transport interurbain routier Mobigo de Bourgogne-Franche-Comté.

    Toponymie

    Les premiÚres mentions écrites du village seront : Dubio en 1128, Dou en 1275 ; mais aussi Doulz, Dubium, Dyion dans des testaments de l'officialité de Besançon[2].

    Le nom de la commune est inéluctablement lié au nom de la riviÚre qui la traverse : le Doubs (qui donnera également son nom au département du Doubs).

    Le nom de ce cours d’eau, mentionnĂ© anciennement sous la forme Dubis, vient du celtique (gaulois) dub qui signifie « noir »[6]. Sa premiĂšre mention Ă©crite apparaĂźt dans les Commentaires sur la Guerre des Gaules de Jules CĂ©sar[7]. C'est un nom fĂ©minin Ă  l'origine dubui, dubi(s), comme la plupart des noms de riviĂšre antiques. On retrouve plusieurs noms de riviĂšre analogues en Grande-Bretagne du type Dove, d'une forme en -ā (dubuā) et des noms dĂ©rivĂ©s en France (la Dhuine, la Dheune ou la DeĂ»le). La racine celtique ancienne du mot, dubu-, est prolongĂ©e par le vieux gallois dub-, gallois, breton du et l'irlandais dub, signifiants « noir ».

    Urbanisme

    Typologie

    Doubs est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Pontarlier, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[11] et 22 022 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (38,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (46,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (36,5 %), terres arables (19,9 %), prairies (15,9 %), zones urbanisĂ©es (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,8 %), eaux continentales[Note 4] (3,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,9 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,7 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[17].

    Morphologie urbaine

    La commune de Doubs s'est dĂ©veloppĂ©e sur un plateau, Ă  environ 800 mĂštres d'altitude, au pied du Larmont (1 323 mĂštres). Elle est traversĂ©e par le Doubs.

    La commune possĂšde quelques parcs fleuris et monuments, comme l’église de l’Assomption et deux chapelles, tĂ©moignant de l’importance et l’influence religieuse de Doubs dans la rĂ©gion, avec surtout le dĂ©placement des reliques de Saint Pie depuis Rome.

    Le chùteau de Joux, situé sur la commune proche de La Cluse-et-Mijoux, est l'un des hauts lieux de l'histoire féodale et militaire du Haut-Doubs.

    Risques sismiques

    La commune de Doubs (ainsi que l’ensemble du territoire de Pontarlier) est situĂ©e en zone de sismicitĂ© no 3 (modĂ©rĂ©e). C’est le cas de la plupart des communes situĂ©es sur le plateau jurassien[18] - [19].

    Terminologie des zones sismiques[20]
    Type de zoneNiveauDĂ©finitions (bĂątiment Ă  risque normal)
    Zone 3SismicitĂ© modĂ©rĂ©eaccĂ©lĂ©ration = 1,1 m/s2

    Histoire

    Diverses dĂ©couvertes semblent prouver que le site, Ă  l'extrĂ©mitĂ© orientale de la Chaux d'Arlier, Ă©tait occupĂ© dans des temps trĂšs reculĂ©s. En effet, la grande voie romaine d’Italie dans les Gaules passait dĂ©jĂ  par la plaine de Doubs durant l’AntiquitĂ©, traversant les diffĂ©rents cours d’eau de la rĂ©gion[21].

    Entre le VI° et le VIIe siĂšcle, le territoire de Doubs fut occupĂ© lors de la dynastie mĂ©rovingienne. Plus de 600 tombes seront comptabilisĂ©es, lorsque la nĂ©cropole mĂ©rovingienne de la Grande Oye[22], au plein cƓur de Doubs, sera dĂ©couverte lors de la construction d’un lotissement, plus d’un millĂ©naire plus tard, en 1987.

    Ce n'est pourtant qu'en 1169 que Dubio entre rĂ©ellement dans l'histoire, par une charte d'Amaury III de Joux qui confirme les donations faites Ă  MontbenoĂźt par son prĂ©dĂ©cesseur, Amaury II, « d’un certain Girod, pĂȘcheur de Doubs, de ses enfants, de ses terres et des droits qu’il avait sur eux »[23].

    La localitĂ© s’est assez bien dĂ©veloppĂ©e au fil des siĂšcles, en raison de sa proximitĂ© avec Pontarlier, axe d'Ă©changes d’une rĂ©gion convoitĂ©e (dĂšs le Moyen Âge, pour sa proximitĂ© avec la Suisse) et la cluse de Joux, situĂ©e Ă  environ 12 km de la commune (connue depuis l'AntiquitĂ© comme le lieu de passage principal pour traverser le massif du Jura).

    Vitrail reprĂ©sentant l’ancienne Ă©glise de Doubs, avant sa dĂ©molition et la reconstruction d’une nouvelle.

    Comme tout le Haut-Doubs, elle souffrira beaucoup de l'invasion française durant la guerre de Dix Ans, voyant sa population passer de 64 feux en 1614 Ă  37 aprĂšs la fin du conflit (1688)[4]. Lors d’un siĂšge, la commune subira l’installation et l’infestation de rats, Ă  l’origine de l’appellation locale des habitants de Doubs : Guerrats (explication Ă©tymologique : association des mots guerre et rats)[2].

    L’histoire de Doubs est Ă©troitement liĂ©e Ă  celle de son Ă©glise. En 1208, Renaud de Durant, alors propriĂ©taire de l’église de Doubs, en fait don Ă  l’abbaye de MontbenoĂźt pour se faire pardonner des maux qu’il avait causĂ©s (ces dons seront d’ailleurs confirmĂ©s vingt ans plus tard par Henri Ier). L’église sera finalement rĂ©cupĂ©rĂ©e par la commune, quelques siĂšcles plus tard. Le 24 octobre 1781, les reliques de Saint Pie (un martyr des catacombes romaines, lors des premiers siĂšcles de l’Église) sont transfĂ©rĂ©es de Rome Ă  Doubs. Le « culte de Saint Pie », Ă©tait trĂšs suivi dans la rĂ©gion, et l’église fit face Ă  un afflux quotidien de pĂšlerins (venant principalement de l’est et du nord de la France). Pour pallier cette frĂ©quentation inhabituelle, la construction de la nouvelle Ă©glise fut donc ordonnĂ©e Ă  Doubs en 1863. L’inauguration de la nouvelle Ă©glise, de style nĂ©ogothique, eut lieu en 1869, bĂ©nie par le cardinal Mathieu (de Besançon). Cependant, en raison de problĂšmes financiers, la construction Ă©tait inachevĂ©e : il manquait la flĂšche du clocher, qui ne sera construite qu’en 1931, en bĂ©ton armĂ© et d’une hauteur de prĂšs de 66,50m au sommet de la flĂšche, dĂ©passant volontairement celle de l’église Saint BĂ©nigne de Pontarlier en raison d’une ancienne querelle entre les deux communes (bĂ©nie cette fois-ci par Monseigneur Binet). Le 10 janvier 1988, l’orgue de l’église fut installĂ© et habillĂ© d’un buffet du mĂȘme style que l’église, contenant 270 tuyaux et capable de produire six registres de sons[24] - [25] - [26].

    Le martyr Saint Pie dans sa chĂąsse, lors de sa fĂȘte par la paroisse le 28 octobre 2015[27].

    Chaque 24 octobre, elle se remplit de pĂšlerins, fĂȘtant l’arrivĂ©e des reliques de Saint Pie en 1781, de la capitale de la chrĂ©tientĂ© Ă  l’église communale[28].

    Commune essentiellement agricole, si ses rendements sont faibles à cause de l'humidité des terres et de la rigueur du climat, l'élevage y est plus florissant. Un martinet et deux papeteries sont installés au bord du Doubs. Cet embryon d'industrie locale sera rejoint par une dizaine d'établissements au cours des siÚcles. La proximité de Pontarlier transforme peu à peu la commune en ville-dortoir.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1971 1977 Gaston Dubiez
    1977 1995 André Cuinet UDF Conseiller régional
    Conseiller général (1979-2004)
    1995 2001 Christian Ortelli
    mars 2001 2008 Alphonse Thiébaud UDF
    mars 2008 mai 2020 Régis Marceau[29] UMP-LR Administrateur de sociétés
    mai 2020 En cours Georges CĂŽte-Colisson[30]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 3 235 habitants[Note 5], en augmentation de 15,21 % par rapport Ă  2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400372359305332376380376384
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    367422458414386341367336328
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    308330322358322349347402533
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6237891 0491 2671 6772 2662 4052 6542 968
    2020 - - - - - - - -
    3 235--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Familles existant au dix-huitiĂšme siĂšcle

    Baverel, Bernard, Bunot, Carmillet, Clerc, Cuinet, Daval, Deleule, Dornier, Dubiez (nom typique du village > racines Ă©tymologiques Ă©quivalentes), Edme, Girard, Griffond, Guyon, Jacquemot, Jeangirard, Jeannier, Joray, L'Homme, Loriot, Louvier (meunier), Lucas, Maire, Marguet, Naviller, Nicolet (recteur d'Ă©cole), Paillard, Parnet, Peclet, Periguet, Perny, Roux, Thiebau, Trimaille, Vermot.

    Impact des deux guerres mondiales

    • 1914-1918 : dix soldats ont pĂ©ri au front : Just Baudin, Maurice Bellieres, Camille Blondeau, Arthur Clerc, Émile Clerc, Maurice Clerc, Louis Della-Chiesa, Paul Devillers, Maurice Gresset et AndrĂ© Raison[35].
    • 1939-1945 : deux personnes ont pĂ©ri au front[36].

    Enseignement

    La commune de Doubs héberge quelques établissements scolaires sur son territoire :

    • Groupe scolaire Gaston Dubiez : Ă©cole Ă©lĂ©mentaire (maternelle et primaire), accueillant aux alentours de 130 Ă©coliers chaque annĂ©e. Le nom du groupe scolaire a Ă©tĂ© choisi par le conseil municipal et les enseignants de l’époque pour rendre hommage Ă  Gaston Dubiez et Ă  sa femme, Yvonne Dubiez (nĂ©e Mathey). Cette derniĂšre Ă©tait directrice de l’école maternelle, et ils ont enseignĂ© tous deux Ă  l’école de Doubs. Gaston Dubiez sera par la suite maire du village (1971-1977) et Ɠuvrera pour la construction du groupe scolaire actuel, en transfĂ©rant notamment les salles de classe qui se trouvaient alors dans le bĂątiment Pergaud, prĂ©fabriquĂ© et trĂšs Ă©nergivore[37].
      Gaston Dubiez (1912-2006).
    • CollĂšge Lucie Aubrac : crĂ©Ă© en 2007 par le Conseil General, pour rĂ©pondre Ă  la demande liĂ©e Ă  la forte Ă©volution dĂ©mographique dans le Haut-Doubs (les deux collĂšges existants en 2006 :« AndrĂ© Malraux » et « Philippe Grenier » Ă©taient saturĂ©s et surchargĂ©s). Le nom attribuĂ© Ă  ce collĂšge, choisi par l’AssemblĂ©e dĂ©partementale, est riche au sens historique. Il rend hommage Ă  Lucie Aubrac, rĂ©sistante hĂ©roĂŻque durant la Seconde guerre mondiale, qui a tant ƓuvrĂ© pour la transmission de la MĂ©moire auprĂšs des jeunes gĂ©nĂ©rations. La construction de l’édifice mit 2 ans et le collĂšge est rentrĂ© en service depuis la rentrĂ©e 2007, disposant du dispositif SEGPA et accueillant environ 650 collĂ©giens chaque annĂ©e. Le collĂšge poursuit de nombreux projets qui font sa diffĂ©rence, comme "Autonomie et Responsabilisation des Ă©lĂšves", qui lui a valu le prix du Vivre Ensemble 2015 aux JournĂ©es Nationales de l'Innovation de l'Éducation nationale[38].
      CollÚge Lucie Aubrac, 2 rue Jules Grévy.

    Économie

    Grande distribution

    Les grandes surfaces commerciales sont regroupĂ©es principalement au sein de la zone d’activitĂ©s Ă©conomiques « Entre deux chemins », situĂ©e sur la commune de Doubs. Il s’agit de 8 ha de terrain entre la RN 57 et la zone commerciale de Doubs qui ont Ă©tĂ© classĂ©s en zone d’activitĂ© (ou pĂŽle commercial) Ă  dominante tertiaire (commerces et services). Une trentaine de commerces et de services y sont installĂ©s Ă  ce jour, avec des enseignes nationales comme DĂ©cathlon, Darty, Gifi, la Fnac et surtout un hypermarchĂ© de l’enseigne HypermarchĂ© U, dont l’effectif dĂ©passe les 200 salariĂ©s[39].

    Entreprises principales

    Nom Catégorie Effectif Activité
    Distridoubs (Hyper U) Commerce 200-249 Hypermarché
    Soc Coop Fromagerie FruitiÚre Commerce alimentaire 20-49 Fromagerie / fruitiÚre à comté
    L’EntrepĂŽt du Bricolage Commerce 50-99 Vente de bricolage et matĂ©riaux
    DĂ©cathlon Commerce 50-99 Vente Ă©quipement de sport
    Marceau SAS Industrie 45 Atelier de mécanique

    [40]

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Une nĂ©cropole mĂ©rovingienne, dĂ©couverte en 1987, qui rĂ©vĂšle une implantation antique relativement ancienne. La majoritĂ© des vestiges ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s au musĂ©e de Pontarlier.
    • L’église de l’Assomption, de style nĂ©ogothique construite en 1869 et qui domine toute la plaine d'Arlier (66,50 mĂštres de haut).
    • La chapelle Saint-Claude construite dans la 2e moitiĂ© du XIXe siĂšcle, recensĂ©e dans la base MĂ©rimĂ©e Ă  la suite du rĂ©colement de 1978[41].
    • La chapelle de la Salette.
    • Une fontaine dite de CĂ©rĂšs, en raison de la sculpture qui en somme la colonne (transformĂ©e rĂ©cemment en bac Ă  fleurs). À l'origine, cette fontaine ornait la place Saint-Pierre de Pontarlier, au XIXe siĂšcle.
    • La StĂšle Saint-Loup, construite en mĂ©moire d'Alfred de Saint Loup, lieutenant militaire, mort lors d'une chute Ă  cheval le 8 juillet 1899, alors qu'il n'avait que 21 ans.
    • Un linteau gravĂ© de l'ancienne fromagerie.
    • Le Groupe scolaire Gaston Dubiez, qui rend hommage Ă  l’ancien maire du village et instituteur, Gaston Dubiez (1971-1977) et Ă  son Ă©pouse, Yvonne Dubiez (nĂ©e Mathey), directrice de l’école maternelle.
    • Église de l'Assomption.
      Église de l'Assomption.
    • Façade de l'Ă©glise.
      Façade de l'église.
    • Chapelle Saint-Claude.
      Chapelle Saint-Claude.
    • Chapelle de la Salette.
      Chapelle de la Salette.
    • Mairie.
      Mairie.
    • Centre animations loisirs.
      Centre animations loisirs.
    • FruitiĂšre.
      FruitiĂšre.
    • Linteau gravĂ© de l'ancienne fromagerie de Doubs.
      Linteau gravé de l'ancienne fromagerie de Doubs.
    • Fontaine de CĂ©rĂšs.
      Fontaine de CĂ©rĂšs.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes

    Les armes de Doubs se blasonnent ainsi :

    Palé et contre-palé d'or et de gueules de six piÚces.

    Ce sont celles de la famille seigneuriale ayant portĂ©, au Moyen Âge, le nom du village[4].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Hoffmann, Michael, Die französischen Konservativen in der katholischen Provinz. Parteigenese und politische Kultur im Doubs (1900-1930) (Frankfurt am Main u.a., Peter Lang, 2008) (Moderne Geschichte und Politik, 22).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Terrains notés FG (alluvions fluvio-glaciaires), GL (alluvions glacio-lacustres), Gm (alluvions glaciaires morainiques) et Gx (alluvions glaciaires) sur la carte
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/doubs/services-publics
    2. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du dĂ©partement du Doubs, t. 3, Besançon, CĂȘtre, .
    3. Météo France, « Météo de Doubs par Météo-France », sur meteofrance.com (consulté le )
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