Doubs (commune)
Doubs est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Limitrophe de Pontarlier, Doubs est située dans le Haut-Doubs et est traversée par le Doubs.
Doubs | |||||
Vue générale. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Pontarlier | ||||
Maire Mandat |
Georges CĂŽte-Colisson 2020-2026 |
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Code postal | 25300 | ||||
Code commune | 25204 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Doubsiens / Guerrats | ||||
Population municipale |
3 235 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 362 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
18 778 hab. | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 55âČ 39âł nord, 6° 21âČ 03âł est | ||||
Altitude | Min. 795 m Max. 1 052 m |
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Superficie | 8,94 km2 | ||||
Unité urbaine | Pontarlier (banlieue) |
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Aire d'attraction | Pontarlier (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Pontarlier | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | http://www.commune-de-doubs.fr | ||||
Gentilé
Ses habitants s'appellent les Doubsiens[1] ou localement les Guerrats. Ce nom vient dâune lĂ©gende locale, qui raconte que durant la Guerre de Dix Ans, la commune de Doubs se retrouva assiĂ©gĂ©e. Prise au piĂšge durant plusieurs mois, sans aucun contact avec lâextĂ©rieur, elle fut marquĂ©e rapidement par lâinstallation de rats dans le village. Ils donnĂšrent ainsi leur nom aux habitants : Guerre + Rats donna Guerrats.[2]
GĂ©ographie
Localisation
Doubs est une commune connexe de Pontarlier situé dans le Haut-Doubs, zone la plus élevée du département du Doubs. Proche de la frontiÚre suisse, elle se trouve plus précisément à 23 kilomÚtres à vol d'oiseau au sud-est de Besançon, et à 49 kilomÚtres à vol d'oiseau au nord-ouest de Lausanne.
Son altitude moyenne est de 800 mĂštres.
Communes limitrophes
Vuillecin | Bugny | Arçon | ||
Dommartin | N | Les Alliés | ||
O Doubs E | ||||
S | ||||
Houtaud | Pontarlier | Pontarlier |
Climat
La commune de Doubs a un climat montagnard moyen-continental, comportant des hivers longs et de fortes gelĂ©es. En janvier, la tempĂ©rature moyenne est de 1 °C et peut descendre jusqu'Ă â36 °C. En Ă©tĂ©, la tempĂ©rature maximale moyenne est de 21,5 °C et les nuits sont assez fraĂźches (10 °C). Les hauteurs moyennes des prĂ©cipitations sont dâenviron 1 400 mm par an[3].
Doubs est situĂ©e prĂšs de Mouthe (33 km), village qualifiĂ© de « plus froid de France », oĂč une tempĂ©rature extrĂȘme de â41,2 °C a Ă©tĂ© enregistrĂ©e le 17 janvier 1985.
Environnement
Le territoire de la commune de Doubs est caractĂ©risĂ© par des hivers froids (souvent secs), mais ils n'excluent pas une grande richesse Ă©cologique, liĂ©e Ă la variĂ©tĂ© de la faune et de la flore des milieux de moyenne montagne et Ă la prĂ©sence de massifs forestiers (importante forĂȘt communale de Doubs).
Cadre géologique
Doubs s'inscrit dans la grande rĂ©gion naturelle du Jura interne. Elle s'y est implantĂ©e dans une dĂ©pression correspondant Ă une cuvette synclinale prĂ©glaciaire, la plaine appelĂ©e plaine de lâArlier. Il s'agit plus prĂ©cisĂ©ment d'un synclinorium, de Frasne Ă Bonnevaux et au dĂ©bouchĂ© dâune importante cluse. Au sein de ce passage obligĂ© au sein du massif du Jura, s'est formĂ© un delta glacio-lacustre. Le dĂ©crochement de Doubs, avec Pontarlier, recoupe toute la Haute-ChaĂźne du Jura, depuis le nord de Lausanne jusqu'au plateau d'Ornans-Valdahon. Ce dĂ©crochement est traduit dans le paysage par une longue dĂ©pression linĂ©aire qui est due Ă l'Ă©rosion des terrains fracturĂ©s. Cela favorise le drainage des eaux : le cours du Doubs passant par ce dĂ©crochement permet le captage des eaux de la riviĂšre en profondeur vers la Loue, car la faille interrompt la continuitĂ© des marnes impermĂ©ables du Lias. Le face Ă face de plis anticlinaux et synclinaux oblige le Doubs Ă suivre le dĂ©crochement sur plusieurs kilomĂštres dans une zone de Doubs Ă Pontarlier, avant de reprendre son cours vers le NE[5]. La carte gĂ©ologique de Doubs prĂ©sente un sous-sol composĂ© de terrains alluvionnaires glaciaires et des moraines[Note 1].
- Carte géologique simplifiée des unités structurales du massif du Jura.
Hydrographie
La ville est traversée par le Doubs. Le Drugeon et le ruisseau des Entreportes arrosent également la commune.
Voies de communication et transports
La commune de Doubs fut rapidement desservie par une voie de communication, mise en service en 1888 par la Compagnie des chemins de fer de Paris Ă Lyon et Ă la MĂ©diterranĂ©e (PLM). Il sâagit de la ligne ferroviaire historique de Gilley-Pontarlier, inaugurĂ©e le 10 septembre 1888, avec une halte dans la commune (uniquement pour les voyageurs sans bagages). Elle sera fermĂ©e au trafic ferroviaire en 1988 et dĂ©classĂ©e en 1995. Seul un court tronçon Ă Pontarlier est utilisĂ© jusqu'en 2008.
LâaccĂšs Ă la commune de Doubs se fait principalement par voie routiĂšre : les grandes voies de communication Ă©tant la D437 (nord-est : Ă 3 km dâArçon, 26 km de Morteau / sud : Pontarlier), la N57 (Ă 54 km de Besançon), la D130 (Ă 3 km de Houtaud, 20 km de Levier) et la D74 (Pontarlier).
Les transports en commun (bus) sont assurés par le réseau de transport interurbain routier Mobigo de Bourgogne-Franche-Comté.
Toponymie
Les premiÚres mentions écrites du village seront : Dubio en 1128, Dou en 1275 ; mais aussi Doulz, Dubium, Dyion dans des testaments de l'officialité de Besançon[2].
Le nom de la commune est inéluctablement lié au nom de la riviÚre qui la traverse : le Doubs (qui donnera également son nom au département du Doubs).
Le nom de ce cours dâeau, mentionnĂ© anciennement sous la forme Dubis, vient du celtique (gaulois) dub qui signifie « noir »[6]. Sa premiĂšre mention Ă©crite apparaĂźt dans les Commentaires sur la Guerre des Gaules de Jules CĂ©sar[7]. C'est un nom fĂ©minin Ă l'origine dubui, dubi(s), comme la plupart des noms de riviĂšre antiques. On retrouve plusieurs noms de riviĂšre analogues en Grande-Bretagne du type Dove, d'une forme en -Ä (dubuÄ) et des noms dĂ©rivĂ©s en France (la Dhuine, la Dheune ou la DeĂ»le). La racine celtique ancienne du mot, dubu-, est prolongĂ©e par le vieux gallois dub-, gallois, breton du et l'irlandais dub, signifiants « noir ».
Urbanisme
Typologie
Doubs est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [8] - [9] - [10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pontarlier, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[11] et 22 022 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12] - [13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontarlier, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14] - [15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (38,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (46,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (36,5 %), terres arables (19,9 %), prairies (15,9 %), zones urbanisĂ©es (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,8 %), eaux continentales[Note 4] (3,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,9 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,7 %)[16].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[17].
Morphologie urbaine
La commune de Doubs s'est développée sur un plateau, à environ 800 mÚtres d'altitude, au pied du Larmont (1 323 mÚtres). Elle est traversée par le Doubs.
La commune possĂšde quelques parcs fleuris et monuments, comme lâĂ©glise de lâAssomption et deux chapelles, tĂ©moignant de lâimportance et lâinfluence religieuse de Doubs dans la rĂ©gion, avec surtout le dĂ©placement des reliques de Saint Pie depuis Rome.
Le chùteau de Joux, situé sur la commune proche de La Cluse-et-Mijoux, est l'un des hauts lieux de l'histoire féodale et militaire du Haut-Doubs.
Risques sismiques
La commune de Doubs (ainsi que lâensemble du territoire de Pontarlier) est situĂ©e en zone de sismicitĂ© no 3 (modĂ©rĂ©e). Câest le cas de la plupart des communes situĂ©es sur le plateau jurassien[18] - [19].
Type de zone | Niveau | DĂ©finitions (bĂątiment Ă risque normal) |
---|---|---|
Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Histoire
Diverses dĂ©couvertes semblent prouver que le site, Ă l'extrĂ©mitĂ© orientale de la Chaux d'Arlier, Ă©tait occupĂ© dans des temps trĂšs reculĂ©s. En effet, la grande voie romaine dâItalie dans les Gaules passait dĂ©jĂ par la plaine de Doubs durant lâAntiquitĂ©, traversant les diffĂ©rents cours dâeau de la rĂ©gion[21].
Entre le VI° et le VIIe siĂšcle, le territoire de Doubs fut occupĂ© lors de la dynastie mĂ©rovingienne. Plus de 600 tombes seront comptabilisĂ©es, lorsque la nĂ©cropole mĂ©rovingienne de la Grande Oye[22], au plein cĆur de Doubs, sera dĂ©couverte lors de la construction dâun lotissement, plus dâun millĂ©naire plus tard, en 1987.
Ce n'est pourtant qu'en 1169 que Dubio entre rĂ©ellement dans l'histoire, par une charte d'Amaury III de Joux qui confirme les donations faites Ă MontbenoĂźt par son prĂ©dĂ©cesseur, Amaury II, « dâun certain Girod, pĂȘcheur de Doubs, de ses enfants, de ses terres et des droits quâil avait sur eux »[23].
La localitĂ© sâest assez bien dĂ©veloppĂ©e au fil des siĂšcles, en raison de sa proximitĂ© avec Pontarlier, axe d'Ă©changes dâune rĂ©gion convoitĂ©e (dĂšs le Moyen Ăge, pour sa proximitĂ© avec la Suisse) et la cluse de Joux, situĂ©e Ă environ 12 km de la commune (connue depuis l'AntiquitĂ© comme le lieu de passage principal pour traverser le massif du Jura).
Comme tout le Haut-Doubs, elle souffrira beaucoup de l'invasion française durant la guerre de Dix Ans, voyant sa population passer de 64 feux en 1614 Ă 37 aprĂšs la fin du conflit (1688)[4]. Lors dâun siĂšge, la commune subira lâinstallation et lâinfestation de rats, Ă lâorigine de lâappellation locale des habitants de Doubs : Guerrats (explication Ă©tymologique : association des mots guerre et rats)[2].
Lâhistoire de Doubs est Ă©troitement liĂ©e Ă celle de son Ă©glise. En 1208, Renaud de Durant, alors propriĂ©taire de lâĂ©glise de Doubs, en fait don Ă lâabbaye de MontbenoĂźt pour se faire pardonner des maux quâil avait causĂ©s (ces dons seront dâailleurs confirmĂ©s vingt ans plus tard par Henri Ier). LâĂ©glise sera finalement rĂ©cupĂ©rĂ©e par la commune, quelques siĂšcles plus tard. Le 24 octobre 1781, les reliques de Saint Pie (un martyr des catacombes romaines, lors des premiers siĂšcles de lâĂglise) sont transfĂ©rĂ©es de Rome Ă Doubs. Le « culte de Saint Pie », Ă©tait trĂšs suivi dans la rĂ©gion, et lâĂ©glise fit face Ă un afflux quotidien de pĂšlerins (venant principalement de lâest et du nord de la France). Pour pallier cette frĂ©quentation inhabituelle, la construction de la nouvelle Ă©glise fut donc ordonnĂ©e Ă Doubs en 1863. Lâinauguration de la nouvelle Ă©glise, de style nĂ©ogothique, eut lieu en 1869, bĂ©nie par le cardinal Mathieu (de Besançon). Cependant, en raison de problĂšmes financiers, la construction Ă©tait inachevĂ©e : il manquait la flĂšche du clocher, qui ne sera construite quâen 1931, en bĂ©ton armĂ© et dâune hauteur de prĂšs de 66,50m au sommet de la flĂšche, dĂ©passant volontairement celle de lâĂ©glise Saint BĂ©nigne de Pontarlier en raison dâune ancienne querelle entre les deux communes (bĂ©nie cette fois-ci par Monseigneur Binet). Le 10 janvier 1988, lâorgue de lâĂ©glise fut installĂ© et habillĂ© dâun buffet du mĂȘme style que lâĂ©glise, contenant 270 tuyaux et capable de produire six registres de sons[24] - [25] - [26].
Chaque 24 octobre, elle se remplit de pĂšlerins, fĂȘtant lâarrivĂ©e des reliques de Saint Pie en 1781, de la capitale de la chrĂ©tientĂ© Ă lâĂ©glise communale[28].
Commune essentiellement agricole, si ses rendements sont faibles à cause de l'humidité des terres et de la rigueur du climat, l'élevage y est plus florissant. Un martinet et deux papeteries sont installés au bord du Doubs. Cet embryon d'industrie locale sera rejoint par une dizaine d'établissements au cours des siÚcles. La proximité de Pontarlier transforme peu à peu la commune en ville-dortoir.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[32].
En 2020, la commune comptait 3 235 habitants[Note 5], en augmentation de 15,21 % par rapport Ă 2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Familles existant au dix-huitiĂšme siĂšcle
Baverel, Bernard, Bunot, Carmillet, Clerc, Cuinet, Daval, Deleule, Dornier, Dubiez (nom typique du village > racines Ă©tymologiques Ă©quivalentes), Edme, Girard, Griffond, Guyon, Jacquemot, Jeangirard, Jeannier, Joray, L'Homme, Loriot, Louvier (meunier), Lucas, Maire, Marguet, Naviller, Nicolet (recteur d'Ă©cole), Paillard, Parnet, Peclet, Periguet, Perny, Roux, Thiebau, Trimaille, Vermot.
Impact des deux guerres mondiales
Enseignement
La commune de Doubs héberge quelques établissements scolaires sur son territoire :
- Groupe scolaire Gaston Dubiez : Ă©cole Ă©lĂ©mentaire (maternelle et primaire), accueillant aux alentours de 130 Ă©coliers chaque annĂ©e. Le nom du groupe scolaire a Ă©tĂ© choisi par le conseil municipal et les enseignants de lâĂ©poque pour rendre hommage Ă Gaston Dubiez et Ă sa femme, Yvonne Dubiez (nĂ©e Mathey). Cette derniĂšre Ă©tait directrice de lâĂ©cole maternelle, et ils ont enseignĂ© tous deux Ă lâĂ©cole de Doubs. Gaston Dubiez sera par la suite maire du village (1971-1977) et Ćuvrera pour la construction du groupe scolaire actuel, en transfĂ©rant notamment les salles de classe qui se trouvaient alors dans le bĂątiment Pergaud, prĂ©fabriquĂ© et trĂšs Ă©nergivore[37]. Gaston Dubiez (1912-2006).
- CollĂšge Lucie Aubrac : crĂ©Ă© en 2007 par le Conseil General, pour rĂ©pondre Ă la demande liĂ©e Ă la forte Ă©volution dĂ©mographique dans le Haut-Doubs (les deux collĂšges existants en 2006 :« AndrĂ© Malraux » et « Philippe Grenier » Ă©taient saturĂ©s et surchargĂ©s). Le nom attribuĂ© Ă ce collĂšge, choisi par lâAssemblĂ©e dĂ©partementale, est riche au sens historique. Il rend hommage Ă Lucie Aubrac, rĂ©sistante hĂ©roĂŻque durant la Seconde guerre mondiale, qui a tant ĆuvrĂ© pour la transmission de la MĂ©moire auprĂšs des jeunes gĂ©nĂ©rations. La construction de lâĂ©difice mit 2 ans et le collĂšge est rentrĂ© en service depuis la rentrĂ©e 2007, disposant du dispositif SEGPA et accueillant environ 650 collĂ©giens chaque annĂ©e. Le collĂšge poursuit de nombreux projets qui font sa diffĂ©rence, comme "Autonomie et Responsabilisation des Ă©lĂšves", qui lui a valu le prix du Vivre Ensemble 2015 aux JournĂ©es Nationales de l'Innovation de l'Ăducation nationale[38]. CollĂšge Lucie Aubrac, 2 rue Jules GrĂ©vy.
Ăconomie
Grande distribution
Les grandes surfaces commerciales sont regroupĂ©es principalement au sein de la zone dâactivitĂ©s Ă©conomiques « Entre deux chemins », situĂ©e sur la commune de Doubs. Il sâagit de 8 ha de terrain entre la RN 57 et la zone commerciale de Doubs qui ont Ă©tĂ© classĂ©s en zone dâactivitĂ© (ou pĂŽle commercial) Ă dominante tertiaire (commerces et services). Une trentaine de commerces et de services y sont installĂ©s Ă ce jour, avec des enseignes nationales comme DĂ©cathlon, Darty, Gifi, la Fnac et surtout un hypermarchĂ© de lâenseigne HypermarchĂ© U, dont lâeffectif dĂ©passe les 200 salariĂ©s[39].
Entreprises principales
Nom | Catégorie | Effectif | Activité |
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Distridoubs (Hyper U) | Commerce | 200-249 | Hypermarché |
Soc Coop Fromagerie FruitiÚre | Commerce alimentaire | 20-49 | Fromagerie / fruitiÚre à comté |
LâEntrepĂŽt du Bricolage | Commerce | 50-99 | Vente de bricolage et matĂ©riaux |
DĂ©cathlon | Commerce | 50-99 | Vente Ă©quipement de sport |
Marceau SAS | Industrie | 45 | Atelier de mécanique |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Une nécropole mérovingienne, découverte en 1987, qui révÚle une implantation antique relativement ancienne. La majorité des vestiges ont été déposés au musée de Pontarlier.
- LâĂ©glise de lâAssomption, de style nĂ©ogothique construite en 1869 et qui domine toute la plaine d'Arlier (66,50 mĂštres de haut).
- La chapelle Saint-Claude construite dans la 2e moitié du XIXe siÚcle, recensée dans la base Mérimée à la suite du récolement de 1978[41].
- La chapelle de la Salette.
- Une fontaine dite de CérÚs, en raison de la sculpture qui en somme la colonne (transformée récemment en bac à fleurs). à l'origine, cette fontaine ornait la place Saint-Pierre de Pontarlier, au XIXe siÚcle.
- La StÚle Saint-Loup, construite en mémoire d'Alfred de Saint Loup, lieutenant militaire, mort lors d'une chute à cheval le 8 juillet 1899, alors qu'il n'avait que 21 ans.
- Un linteau gravé de l'ancienne fromagerie.
- Le Groupe scolaire Gaston Dubiez, qui rend hommage Ă lâancien maire du village et instituteur, Gaston Dubiez (1971-1977) et Ă son Ă©pouse, Yvonne Dubiez (nĂ©e Mathey), directrice de lâĂ©cole maternelle.
- Ăglise de l'Assomption.
- Façade de l'église.
- Chapelle Saint-Claude.
- Chapelle de la Salette.
- Mairie.
- Centre animations loisirs.
- FruitiĂšre.
- Linteau gravé de l'ancienne fromagerie de Doubs.
- Fontaine de CĂ©rĂšs.
Personnalités liées à la commune
- Saint Pie (premiers siĂšcles de lâĂglise) : martyr des catacombes romaines, ses reliques seront transfĂ©rĂ©es de Rome Ă Doubs.
- Pierre Chaillet (1900-1972) : prĂȘtre, thĂ©ologien et professeur français.
HĂ©raldique
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Les armes de Doubs se blasonnent ainsi : Palé et contre-palé d'or et de gueules de six piÚces. |
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Ce sont celles de la famille seigneuriale ayant portĂ©, au Moyen Ăge, le nom du village[4].
Voir aussi
Bibliographie
- Hoffmann, Michael, Die französischen Konservativen in der katholischen Provinz. Parteigenese und politische Kultur im Doubs (1900-1930) (Frankfurt am Main u.a., Peter Lang, 2008) (Moderne Geschichte und Politik, 22).
Articles connexes
- Communes du Doubs
- Transfert des reliques de Saint Pie
Notes et références
Notes
- Terrains notés FG (alluvions fluvio-glaciaires), GL (alluvions glacio-lacustres), Gm (alluvions glaciaires morainiques) et Gx (alluvions glaciaires) sur la carte
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- https://www.habitants.fr/doubs/services-publics
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du dĂ©partement du Doubs, t. 3, Besançon, CĂȘtre, .
- Météo France, « Météo de Doubs par Météo-France », sur meteofrance.com (consulté le )
- « Présentation - Commune de Doubs », sur www.commune-de-doubs.fr (consulté le )
- Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura : GĂ©ologie et paysages, NĂ©o Ăditions, , p. 268-269.
- Voir l'Ă©tymologie sur le dictionnaire irlandais-anglais .
- (la) Jules César, Commentaires sur la guerre des Gaules, « propterea quod flumen Dubis ut circino circumductum paene totum oppidum cingit »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Site Plan séisme, page sur les risques sismiques Didacticiel de la rÚglementation parasismique
- Site plan séisme, page sur la Franche-Comté, consulté le 24 avril 2019
- ArrĂȘtĂ© du 22 octobre 2010 relatif Ă la classification et aux rĂšgles de construction parasismique applicables aux bĂątiments de la classe dite « Ă risque normal » - LĂ©gifrance
- Historien Bourgon, dâaprĂšs le site de la commune de Doubs
- Grande Oye, nom du quartier oĂč la nĂ©cropole mĂ©rovingienne fut dĂ©couverte
- « Commune de Doubs âGerodum piscatorem de Dubioâ », sur www.commune-de-doubs.fr (consultĂ© le )
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- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'Ătat (consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Morts pour la France de la PremiÚre guerre Mondiale »
- « Militaires décédés au cours de la Seconde Guerre mondiale »
- « Groupe scolaire Gaston Dubiez - Commune de Doubs », sur www.commune-de-doubs.fr (consulté le )
- « CollÚge Lucie Aubrac - Commune de Doubs », sur www.commune-de-doubs.fr (consulté le )
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