AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Cycle de réplication du SARS-CoV-2

Le cycle de rĂ©plication du SARS-CoV-2 se traduit par (1) l’entrĂ©e du virus Ă  l’intĂ©rieur de la cellule, (2) le dĂ©tournement de la machinerie cellulaire par le virus, (3) la rĂ©plication du virus par la cellule et/ou la rĂ©alisation de taches bien prĂ©cises par la cellule rĂ©pondant aux besoins du virus.

Cycle viral de rĂ©plication : (1) entrĂ©e du virus Ă  l’intĂ©rieur de la cellule, (2) dĂ©tournement de la cellule par le virus, (3) rĂ©plication en sĂ©rie du virus par la cellule - la rĂ©plication se produit dans des vĂ©sicules Ă  double membrane dĂ©rivĂ©es du rĂ©ticulum endoplasmique et non dans le noyau comme suggĂ©rĂ© dans ce dessin.

Cycle de réplication

RĂ©cepteurs

Pour infecter une cellule, le SARS-CoV-2 utilise (1) des rĂ©cepteurs cellulaires lui permettant de se lier Ă  la cellule, (2) des cofacteurs lui permettant de mieux s’agripper Ă  la cellule, et (3) des protĂ©ases lui permettant de cliver sa protĂ©ine S et d’activer ainsi la fusion avec la cellule.

Deux cofacteurs sont suggérés pour le SARS-CoV-2, il s'agit de :

  • l'hĂ©parane sulfate, un polysaccharide, connu pour ĂȘtre le cofacteur du HCoV-NL63 qui a Ă©galement ACE2 comme rĂ©cepteur cellulaire[1] ;
  • la neuropiline 1 (NRP1), une protĂ©ine transmembranaire, qui a un rĂŽle important dans l'angiogenĂšse, la progression tumorale ou encore dans le transport axonal[2]. Dans des autopsies, le SRAS-CoV-2 a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© dans des cellules qui exprimaient NRP1 mais oĂč ACE2 Ă©tait Ă  peine dĂ©tectable. Il s’agissait de cellules olfactives des voies nasales, du bulbe olfactif et des voies olfactives du cerveau. NRP1 est connue pour ĂȘtre le cofacteur des virus EBV et HTLV-1. Dans le cas du SARS-CoV-2, il est suggĂ©rĂ© que NRP1 pourrait ĂȘtre soit un cofacteur, soit un rĂ©cepteur cellulaire Ă  part entiĂšre comme ACE2[3] - [4] - [5].
Principaux

Via sa protéine S, le SARS-CoV-2 peut se lier à plusieurs récepteurs pour infecter des cellules :

Complémentaires

D'autres récepteurs pour infecter des cellules sont proposés :

  • les rĂ©cepteurs Fc sont des protĂ©ines transmembranaires prĂ©sentes Ă  la surface des globules blancs. Les rĂ©cepteurs Fc se lient aux anticorps qui ont opsonisĂ© (c'est-Ă -dire « enrobĂ© ») les pathogĂšnes. Le pathogĂšne peut ĂȘtre absorbĂ© par le globule blanc par phagocytose ou endocytose. Lorsque les anticorps deviennent non neutralisants, des virus tels que les coronavirus utilisent les rĂ©cepteurs Fc pour infecter les globules blancs, par un mĂ©canisme connu sous le nom de facilitation dĂ©pendante des anticorps[14]. Chez le coronavirus du chat, un des rares coronavirus capable de se reproduire activement dans un globule blanc (les macrophages), ce phĂ©nomĂšne induit une pĂ©ritonite infectieuse. D’autres virus qui dĂ©veloppent une rĂ©sistance aux anticorps, dĂ©tournent les rĂ©cepteurs Fc avec plus ou moins de gravitĂ© : la grippe, les flavivirus (la dengue, le virus de la fiĂšvre jaune, le virus Zika
), le VIH, la rougeole, le virus respiratoire syncytial
[15] - [16] ;
  • CD147 ? AppelĂ© Ă©galement la basigine, le rĂ©cepteur CD147 est une hypothĂ©tique voie d’infection des cellules par le SARS-CoV-2[17]. CD147 est une protĂ©ine transmembranaire de la superfamille des immunoglobulines[18]. CD147 est un rĂ©cepteur Ă  la surface des globules rouges qui peut ĂȘtre dĂ©tournĂ© par Plasmodium falciparum, le parasite qui cause le paludisme humain[19] - [20]. Le rĂ©cepteur CD147 est aussi exprimĂ© par les lymphocytes[17]. L'infection de cellules via le rĂ©cepteur CD147 avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© proposĂ©e avec le SARS-CoV-1[21]. Il semble que la protĂ©ine S ne soit pas la clĂ© permettant au SARS-CoV-2 de se lier au rĂ©cepteur CD147[22]. Avec le SARS-CoV-1, l'interaction proposĂ©e entre CD147 et le virion Ă©tait via la protĂ©ine N, de maniĂšre indirecte : la protĂ©ine N se fixerait Ă  une protĂ©ine intermĂ©diaire, la cyclophiline A (CyPA), qui elle se lierait Ă  CD147[23] ;
  • Mac-1 (en) et LFA-1 ? La protĂ©ine ORF7a du SARS-CoV-2 pourrait ĂȘtre davantage une protĂ©ine structurale qu’une protĂ©ine accessoire. Au mĂȘme titre que les protĂ©ines S, M, E et N, la protĂ©ine ORF7a est partie intĂ©grante des virions. ORF7a est capable de se lier aux globules blancs, notamment aux monocytes/macrophages via le rĂ©cepteur Mac-1 (en)[Note 1] et aux lymphocytes via le rĂ©cepteur LFA-1[Note 2]. Son affinitĂ© avec les monocytes CD14 + est trĂšs forte, tandis qu’elle est moindre avec les lymphocytes B et T. L’interaction d’ORF7a avec les monocytes engendre la sĂ©crĂ©tion de cytokines pro-inflammatoires : IL-6, IL-1b, IL-8 et TNF-a[24] - [25].

Protéine S : liaison et fusion

Décomposition de la protéine S du SARS-CoV-2.
Schéma trÚs simplifié du clivage de la protéine S du SARS-CoV-2 en S1 et S2 et du processus de fusion avec la cellule à infecter.
SchĂ©ma montrant comment Ă  partir de deux points d'accroche que sont le FP (en violet) accrochĂ© Ă  la cellule en train d'ĂȘtre infectĂ©e, et le TM-CT (les 3 filaments en noir) accrochĂ© sur la membrane du SARS-CoV-2, le HR1-CH (en bleu) forme une superhĂ©lice trimĂ©rique parallĂšle sur laquelle s'enroule le HR2 (en jaune), provoquant la fusion (= une ouverture) entre la membrane du SARS-CoV-2 et la cellule Ă  infecter.
Le RBD de la protĂ©ine S du SARS-CoV-2 peut ĂȘtre dans un Ă©tat « visible » (up), ou « masquĂ© » (down)

La protĂ©ine S (dites protĂ©ine spike ou protĂ©ine spicule) du SARS-CoV-2 forme des pĂ©plomĂšres. Elle est constituĂ©e de deux sous-unitĂ©s fonctionnelles : la sous-unitĂ© S1 permet la liaison du virus au rĂ©cepteur de la cellule hĂŽte et la sous-unitĂ© S2 assure la fusion de l’enveloppe virale avec la membrane cellulaire[26].

La sous-unité S1 contient un CTD et un NTD :

  • le C-terminal domain (CTD) se dĂ©compose en 3 parties :
  1. le receptor binding domain (RBD), appelé également CTD1, qui se lie au récepteur ACE2.
  2. le subdomain 1 (SD1), appelé également CTD2.
  3. le subdomain 2 (SD2), appelé également CTD3[27] - [28] - [29].

Le SD2 hĂ©berge un C-end terminal rule (CendR), qui une fois libĂ©rĂ© aprĂšs le clivage de S1 et S2, peut se lier Ă  la neuropiline 1[2]. Il est suggĂ©rĂ© que la neuropiline 1 facilite le transport axonal du SARS-CoV-2[2]. En d'autres termes, la neuropiline 1 permettrait au SARS-CoV-2 de voyager via les neurones et faciliterait l'infection de nombreux organes. Les SD1 et du SD2 pourraient Ă©galement aider le RBD Ă  alterner entre un Ă©tat visible et masquĂ© (‘up’ and 'down' state conformations)[30]. Certains anticorps ciblant le SD2, en particulier ceux enrobant la sĂ©quence d'acides aminĂ©s LYQDVNC localisĂ©e entre les codons 611 et 617 du SD2 de la protĂ©ine S, seraient susceptibles de faciliter l'infection des globules blancs par le SARS-CoV-2[14].

  • le N-terminal domain (NTD) se lie Ă  L-SIGN (en) ou DC-SIGN (en). Cette affinitĂ© est significativement plus faible qu'avec ACE2[10] - [31] ;

Une fois que la sous-unitĂ© S1 est liĂ©e Ă  un rĂ©cepteur, gĂ©nĂ©ralement ACE2, la sous-unitĂ© S2 organise la fusion des membranes. Un peptide de fusion ou Fusion Peptide (FP) de S2 s’accroche Ă  la membrane de la cellule cible. L'autre extrĂ©mitĂ© du S2 est le transmembrane domain (TM) et le cytoplasmic tail (CT) qui agissent Ă©galement comme un point d'accroche mais sur le virion. À partir de ces deux points d'accroche (le FP et le TM-CT), le heptad repeat 1 (HR1) avec le central helix (CH) du S2 forment une superhĂ©lice trimĂ©rique parallĂšle sur laquelle s'enroule le heptad repeat 2 (HR2) en formant un trimĂšre d'Ă©pingles Ă  cheveux Ă  six hĂ©lices, ce qui provoque la fusion des deux membranes. Enfin en faisant intervenir le connector domain (CD), le virus peut pĂ©nĂ©trer dans la cellule cible[32]. Ce cas de figure est l’infection par fusion directe.

Outre la fusion directe, l’infection d’une cellule par le SARS-CoV-2 pourrait se faire par endocytose[33]. L'endocytose est un processus au cours duquel la membrane d'une cellule enveloppe et absorbe une particule. Autrement dit une cellule engloutit un virion dĂšs lors qu'il est liĂ© Ă  un rĂ©cepteur ACE2. Lors d’une infection par endocytose, la protĂ©ine S du virion absorbĂ© se clive en S1 et S2 Ă  l'aide d'une enzyme de la cellule qui est le plus souvent Cathepsin B (en) ou Cathepsin L (en)[34]. La chloroquine a montrĂ© in vitro qu'elle pouvait inhiber l’infection par endocytose mais pas celle par fusion directe. En s’accumulant dans les endosomes et lysosomes des cellules, la chloroquine augmente le pH dans ces organelles, altĂ©rant ainsi leur fonctionnement essentiel pour l’endocytose des coronavirus[35] - [33]. L’infection d'une cellule via l'hypothĂ©tique rĂ©cepteur CD147 se ferait uniquement par endocytose[17]. L’infection via ACE2 et par fusion directe est trĂšs probablement le principal mode d’infection du SARS-CoV-2.

Pour infecter une cellule, deux clivages protĂ©olytiques successifs sont nĂ©cessaires. Le premier clivage gĂ©nĂšre S1 et S2. Le second appelĂ© S2' libĂšre l'extrĂ©mitĂ© du peptide de fusion (FP). Une des originalitĂ©s de la protĂ©ine S du SARS-CoV-2 est qu’elle intĂšgre une sĂ©quence d'activation au site de clivage dit « S1 / S2 », similaire aux sĂ©quences observĂ©es dans les virus de grippe. Ainsi, Ă  l’instar du virus de la grippe, la protĂ©ine S du SARS-CoV-2 peut ĂȘtre clivĂ©e Ă  l’aide d’une protĂ©ase qui se trouve en abondance dans le plasma : la furine. Le SARS-CoV-1 en Ă©tait incapable. Les scientifiques suggĂšrent que cette capacitĂ© Ă  pouvoir cliver S1 et S2 par la furine est la raison pour laquelle le SARS-CoV-2 est devenu une Ă©pidĂ©mie[36]. En revanche d'aprĂšs le virologue du CNRS Étienne Decroly, la protĂ©ase TMPRSS2 connue pour ĂȘtre capable de cliver la protĂ©ine S du SARS-CoV-1, est prĂ©sentĂ©e Ă  tort par la littĂ©rature comme capable de cliver S1/S2 ou S2' du SARS-CoV-2[33]. TMPRSS2 facilite bien l'infection de cellules par le SARS-CoV-2 mais surtout dans le cadre de la formation de syncytia[37]. Enfin le clivage de S2' peut se faire aussi bien par la furine que par Cathepsin B (en) et probablement par d'autres protĂ©ases[33].

Syncytia

Dans des organes tels que les poumons, les reins ou le foie, les cellules Ă©pithĂ©liales sont Ă©troitement compactĂ©es, l’espace extracellulaire est trĂšs limitĂ©. Le SARS-CoV-2 y tire un avantage. Les cellules infectĂ©es peuvent fusionner avec les cellules non infectĂ©es avoisinantes, formant des « syncytia », c’est-Ă -dire des cellules gĂ©antes englobant des dizaines de cellules productrices de virus[37]. Ce processus est mĂ©diĂ© par la protĂ©ine S nouvellement synthĂ©tisĂ©e qui s'accumule Ă  la surface de la cellule infectĂ©e. Mais la formation de syncytia peut se faire aussi par « fusion from without (FFWO) », c’est-Ă -dire par des cellules infectĂ©es qui n’ont pas encore rĂ©pliquĂ© la protĂ©ine S[38].

Ce mode d’infection permet au SARS-CoV-2 d’infecter vite un grand nombre de cellules avec une faible quantitĂ© de protĂ©ines S. Dans l’univers des coronavirus, ce mode d’infection a Ă©tĂ© identifiĂ© chez le HCoV-229E[39] ou encore le virus de l'hĂ©patite murine[40] qui est le pathogĂšne le plus important et le plus Ă©tudiĂ© des souris de laboratoire. D’autres virus ont Ă©galement cette facultĂ© d’infecter via la formation de syncytia : le virus de la rougeole, le VIH et le cytomĂ©galovirus. La rougeole est capable de former des syncytia dans le cerveau, pouvant causer une encĂ©phalite[38].

Lorsque le SARS-CoV-2 infecte de nouvelles cellules au sein d’un syncytium, les anticorps se rĂ©vĂšlent d’une faible efficacitĂ©[38]. En revanche, IFITM (en), une protĂ©ine transmembranaire produite en prĂ©sence d'interfĂ©rons, peut bloquer cette fusion. Mais son effet peut ĂȘtre contrecarrĂ© par TMPRSS2 qui facilite la formation de syncytia[37].

Réplication du génome viral

ModÚle du complexe réplicase-transcriptase d'un coronavirus (SARS-CoV). RdRp pour la réplication (rouge), ExoN pour la relecture (bleu foncé), cofacteur ExoN (jaune), RBP pour éviter la structure secondaire (bleu clair), pince coulissante ARN pour la processivité et domaine primase pour l'amorçage (vert / orange), et une hélicase pour dérouler l'ARN (en aval).

Préalablement à la multiplication du génome viral, dans la phase la plus précoce de la traduction, seul le gÚne ORF1ab est traduit par les ribosomes en deux polyprotéines appelées Pp1a et Pp1ab. Pp1ab est divisée en 16 protéines non structurales (nsp1 à nsp16). Pp1a est identique à Pp1ab mais est tronquée : elle ne comporte que les 11 premiÚres protéines non structurales (nsp1 à nsp11)[41]. Chacune des protéines nsp possÚde une activité précise[42] - [43] :

  • pour activer les protĂ©ines non structurales, Pp1a et Pp1ab ont chacune deux protĂ©ases : PLpro et 3CLpro[44]. PLpro se trouve en position nsp3 et 3CLpro en position nsp5. AprĂšs s'ĂȘtre auto-clivĂ©es (auto-libĂ©rĂ©es), PLpro clive nsp1 et nsp2, tandis que 3CLpro clive toutes les autres protĂ©ines non structurales[45] ;
  • de nombreuses protĂ©ines non structurales s'assemblent alors pour former le Complexe RĂ©plicase-Transcriptase (CRT) indispensable Ă  la rĂ©plication en sĂ©rie du gĂ©nome viral. Au sein du CRT, nsp12 est centrale. Nsp12 est une ARN polymĂ©rase ARN-dĂ©pendante nommĂ©e rĂ©plicase (RdRp), dont la premiĂšre action est de synthĂ©tiser un brin d'ARN nĂ©gatif, c'est-Ă -dire une copie Ă  l'envers de la totalitĂ© du gĂ©nome du virus, appelĂ©e antigĂ©nome[44]. À partir de cet antigĂ©nome, Nsp12 reproduit en sĂ©rie des brins d'ARN positifs, autrement dit des reproductions dans le bon sens du gĂ©nome viral. En amont du CRT, nsp7 et nsp8 forment une pince coulissante ARN qui permet de dĂ©rouler l'ARN viral Ă  recopier, sous l'impulsion de nsp13, une hĂ©licase qui se trouve en aval du complexe. En aval du CRT, nsp14 avec l'aide de nsp10, relit les copies et corrige les erreurs de nsp12. Nsp16 joue un rĂŽle important avec l’aide de nsp14 dans la formation de la coiffe des ARNs Ă  son extrĂ©mitĂ© 5'. Nsp15 pourrait avoir un rĂŽle de 'nettoyeur' dans la mesure oĂč il est capable de dĂ©grader les dĂ©bris d'ARN. Enfin nsp9 est la protĂ©ine de liaison Ă  l'ARN en sortie du complexe[46] - [47] - [48] ;
  • afin de protĂ©ger le Complexe RĂ©plicase-Transcriptase d’éventuels mĂ©canismes de dĂ©fense cellulaires comme l'autophagie, nsp3, nsp4 et nsp6 rĂ©organisent les diffĂ©rentes membranes internes de la cellule infectĂ©e en un rĂ©seau interconnectĂ© de vĂ©sicules Ă  double membrane (double-membrane vesicle - DMV). Les ARN viraux rĂ©pliquĂ©s sont conservĂ©s dans ces DMV en attendant d'ĂȘtre encapsulĂ©s dans de nouveaux virions[49] - [50].

AprĂšs avoir synthĂ©tisĂ© un antigĂ©nome, et avant de rĂ©pliquer en sĂ©rie le gĂ©nome viral, nsp12 produit des brins d'ARN viraux complĂ©mentaires dit subgĂ©nomiques qui serviront Ă  la mise en production des 9 protĂ©ines accessoires (10, 9c, 9b, 8, 7b, 7a, 6, 3b et 3a) et des quatre protĂ©ines structurales (N, M, E et S) par les ribosomes[44]. Ces fractions du gĂ©nome viral produites par nsp12 sont de taille variable mais comprennent toutes l'extrĂ©mitĂ© 3' du gĂ©nome du SARS-CoV-2 et terminent toutes par l'ORF10. Sauf exception, seul l'ORF placĂ© en tĂȘte au 5'terminal, est traduit[51]. À titre d'exemple, un brin d'ARN subgĂ©nomique qui permet de synthĂ©tiser l'ORF2 codant la protĂ©ine S, incorpore tous les autres ORF suivants liĂ©s aux protĂ©ines structurales et accessoires, mais les ribosomes ne synthĂ©tisent que la protĂ©ine S.

Activité anti-interférons

Lorsque des cellules sont infectĂ©es par un pathogĂšne, elles produisent des interfĂ©rons (IFN), qui ont des propriĂ©tĂ©s antivirales. Les IFN sont des glycoprotĂ©ines de la famille des cytokines. Ce sont des molĂ©cules de signalisation qui permettent d'alerter les cellules voisines qu'une infection est en cours[52]. Les IFN sont classĂ©s en 3 types. Les IFN de types I et III (en) jouent un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans l’immunitĂ© innĂ©e antivirale dans la plupart des cellules de l’organisme. Les IFN de type I sont prĂ©sents dans la quasi-totalitĂ© des cellules. Ceux de type III sont plutĂŽt produits dans les muqueuses, lesquelles sont particuliĂšrement exposĂ©es aux infections virales[53]. Lorsque des interfĂ©rons de type I sont produits, ils induisent, dans les cellules infectĂ©es et les cellules avoisinantes, l’expression de centaines de gĂšnes (interferon-stimulated gene (en), ISG), ce qui va permettre l’établissement d’un Ă©tat antiviral[52].

Dans les cellules, les interfĂ©rons sont activĂ©s par les rĂ©cepteurs de reconnaissance de motifs molĂ©culaires (pattern recognition receptors, PRR), des protĂ©ines « sentinelles » en charge de reconnaĂźtre des motifs molĂ©culaires associĂ©s aux pathogĂšnes (pathogen-associated molecular patterns, PAMP), c’est-Ă -dire de dĂ©tecter la trace de pathogĂšnes. L’activation des interfĂ©rons se fait par une cascade de signalisation. Les PRR activent le plus souvent IRF3, une protĂ©ine de rĂ©gulation des interfĂ©rons-bĂ©ta qui « dort » dans le cytoplasme des cellules. Lorsqu’elle est activĂ©e par un PRR, la protĂ©ine IRF3 entre dans le noyau de la cellule oĂč elle stimule le gĂšne codant l'IFN-bĂ©ta[52]. La synthĂšse d’IFN-bĂ©ta par les ribosomes est un prĂ©alable Ă  l'activation du facteur de transcription IRF7 (en) qui active le gĂšne des IFN-alpha[52]. Lorsque les interfĂ©rons sont synthĂ©tisĂ©s, l’activitĂ© de la cellule est modifiĂ©e et est dĂ©sormais consacrĂ©e en grande partie Ă  sa dĂ©fense. La rĂ©ponse antivirale interfĂ©ron est diversifiĂ©e dans ses cibles et a une amplitude considĂ©rable[53].

Face au SARS-CoV-2, les PRR censés activer les IRF3 sont soit des récepteurs de type Toll (toll-like receptors, TLR), soit des RIG-I-like receptors (en) (RLR)[53] :

  • les TLR 7 et 8 sont spĂ©cialisĂ©s dans la reconnaissance d’ARN simple-brin viral comme celui du SARS-CoV-2. Ces TLR7 et 8 sont capables de dĂ©tecter le SARS-CoV-2 s’il pĂ©nĂštre par endocytose. Or le SARS-CoV-2 infecte le plus souvent via une fusion directe ;
  • des RLR, notamment RIG-I et MDA5, sont aussi en mesure de dĂ©tecter la prĂ©sence d’ARN viraux dans le cytosol de la cellule.
Phase précoce

Lorsque le PRR RIG-I dĂ©tecte la prĂ©sence d’un ARN viral, il enclenche une cascade de signalisation. RIG-I active la protĂ©ine TRIM25 (en) qui elle-mĂȘme interagit avec la protĂ©ine MAVS (en) qui elle-mĂȘme initie TBK1 et IKK-epsilon (en), conduisant Ă  l’activation d’IRF3 et in fine Ă  la production d'interfĂ©rons bĂ©ta[21]. Or lorsque le SARS-CoV-2 infecte une cellule par fusion directe, le gĂ©nome viral s’introduit avec la protĂ©ine N dans la cellule. Une fois dans la cellule, la protĂ©ine N pourrait se lier Ă  TRIM25, et bloquer ainsi la signalisation de RIG-1 et par consĂ©quent la production d’interfĂ©ron bĂ©ta[54] - [35].

DÚs qu'elle est synthétisée, nsp3, la plus grande des protéines non structurales du SARS-CoV-2, participe également à cette activité précoce anti-interféron par des modifications post-traductionnelles. Nsp3 est une protéine clivante, ce qui se traduit concrÚtement[41] :

  • par la de-MARylation de PARP14 (en), une enzyme monoADP-ribosyltransfĂ©rase qui se lie Ă  l’ADN. En inhibant PARP14, nsp3 perturbe STAT1 (en) une protĂ©ine qui interagit avec l'ADN[55], ainsi que IRF3 une protĂ©ine rĂ©gulatrice d’interfĂ©rons[56] ;
  • en agissant comme une dĂ©ubiquitinase (en) (DUB), nsp3 annule les ordres des ubiquitines cellulaires, des petites protĂ©ines qui rĂ©gulent le trafic et le recyclage des protĂ©ines dans la cellule en se fixant sur elles[57] ;
  • plus encore, par deISGylation, nsp3 perturbe le cycle de ISG15 (en), une protĂ©ine qui se fixe Ă©galement Ă  d’autres protĂ©ines dans le but de les optimiser. En particulier, nsp3 clive les ISG15 des IRF3[57].

Par ailleurs des protĂ©ines non structurales sont en charge de prendre le contrĂŽle de la machinerie traductionnelle de la cellule et d'Ă©teindre la traduction « normale » qui jusque lĂ  fonctionne, empĂȘchant ainsi la synthĂšse de protĂ©ines interfĂ©rons par les ribosomes. Nsp1 se fixe au ribosome de la cellule hĂŽte et bloque tous les ARN messagers de la cellule, sauf ceux liĂ©s au gĂ©nome du virus[58]. Nsp2 se lie aux prohibitines, des protĂ©ines de la cellule hĂŽte qui contribuent Ă  la rĂ©gulation environnementale de la cellule[59]. Nsp2 assure probablement d'autres fonctions importantes qui n'ont pas encore Ă©tĂ© dĂ©couvertes.

Phase secondaire

D'autres protéines accessoires du SARS-CoV-2 verrouillent l'inhibition des interférons :

  • La protĂ©ine ORF3b du SARS-CoV-2 est diffĂ©rente de celle du SARS-CoV-1. Toutes deux ont en commun qu'elles bloquent la translocation, c’est-Ă -dire l’entrĂ©e dans le noyau, de la protĂ©ine rĂ©gulatrice d’interfĂ©rons IRF3. ORF3b empĂȘche ainsi IRF3 d’activer le gĂšne censĂ© transcrire des interfĂ©rons, c'est-Ă -dire sonner l’alerte en rĂ©ponse Ă  l’infection. La protĂ©ine ORF3b du SARS-CoV-2 a une trĂšs forte activitĂ© anti-interfĂ©rons alors mĂȘme qu'elle est tronquĂ©e. L’ORF3b qui la code contient 4 codon-stops. Lorsque l'Ă©pidĂ©mie a Ă©clatĂ© Ă  Wuhan, la protĂ©ine ORF3b n'Ă©tait synthĂ©tisĂ©e que jusqu'au 1er codon stop. Au grĂ© des mutations, les codons stop devraient progressivement ĂȘtre Ă©liminĂ©s. Or plus la protĂ©ine ORF3b s'allonge, plus elle devrait gagner en efficacitĂ©. Et sans mĂȘme avoir dĂ©passĂ© ses 4 paliers d’évolution, l’activitĂ© anti-interfĂ©ron de la protĂ©ine ORF3b du SARS-CoV-2 est dĂ©jĂ  plus importante que celle du SARS-CoV-1[60] - [61]. ORF3b est probablement la protĂ©ine du SARS-CoV-2 exerçant la plus forte activitĂ© anti-interfĂ©rons ;
  • la protĂ©ine ORF6 se lie au complexe des pores nuclĂ©aires de la cellule infectĂ©e. En prĂ©sence d’ORF6, les ARN messagers cellulaires restent bloquĂ©s dans le noyau. Par un mĂ©canisme assez analogue au virus de la stomatite vĂ©siculaire, ORF6 se fixe via son C-terminal domain (CTD) au complexe protĂ©ique NUP98 (en)-RAE1 (en) impliquĂ© dans le processus de transport de l’ARN. ORF6 bloque ainsi la translocation nuclĂ©aire induite par STAT1 (en) et STAT2. En perturbant le transport nuclĂ©o-cytoplasmique, ORF6 exerce une activitĂ© anti-interfĂ©ron[62] - [63] - [64] ;
  • la protĂ©ine ORF9b, Ă©galement codĂ©e par le SARS-CoV-1, contribue Ă  inhiber dans la cellule infectĂ©e la production d’interfĂ©rons et bloque l’apoptose (autodestruction de la cellule) en interagissant avec la protĂ©ine membranaire externe mitochondriale TOMM70A (en). ORF9b se lie avec Tom70, par Ă©viction de la protĂ©ine de choc thermique 90 (Hsp90), laquelle est essentielle au bon fonctionnement des interfĂ©rons et de l’apoptose. Par ailleurs l’interaction entre Tom70 et ORF9b produit de l'acide lactique, peu propice Ă  l’émission d’interfĂ©rons[65] - [66] ;
  • la protĂ©ine ORF9c du SARS-CoV-2 est analogue Ă  la protĂ©ine ORF14 du SARS-CoV-1. Dans les cellules infectĂ©es, ORF9c interagit avec les protĂ©ines des organelles membranaires, c’est-Ă -dire les protĂ©ines du rĂ©ticulum endoplasmique, des mitochondries ou encore celles de l'appareil de Golgi. ORF9c pourrait activement contribuer Ă  l'Ă©vasion immunitaire du SARS-CoV-2. En prĂ©sence de ORF9c, environ 150 protĂ©ines cellulaires antivirales censĂ©es produire des interfĂ©rons ou aider Ă  la prĂ©sentation d’antigĂšne viral, sont rĂ©gulĂ©es Ă  la baisse. A contrario, ORF9c rĂ©gule Ă  la hausse une quinzaine de protĂ©ines cellulaires favorables Ă  sa rĂ©plication, lesquelles activent des cytokines pro-inflammatoires (IL-6 et IL-1) ou encore p38 MAPK[67] - [68] - [69].

Activité anti-antigÚne

Un antigÚne est un fragment d'un pathogÚne, permettant aux globules blancs de reconnaßtre l'agresseur et de lutter contre en mobilisant la mémoire immunitaire.

Dans les cellules infectĂ©es par le SARS-CoV-2, ORF8 pourrait bloquer le fonctionnement du CMH-I. Le CMH-I est censĂ© en cas d’infection faciliter la prĂ©sentation d’un antigĂšne Ă  des globules blancs : les lymphocytes T CD8. En bloquant le CMH-I, ORF8 permet au SARS-CoV-2 de retarder une rĂ©ponse antivirale appropriĂ©e. D’autres virus ont cette facultĂ© de perturber le fonctionnement du CMH-I des cellules infectĂ©es : le VIH avec sa protĂ©ine nef, ou encore l’adĂ©novirus avec les protĂ©ines KSHV K3 et K5 et la protĂ©ine E3 / E19. La protĂ©ine ORF8 du SARS-CoV-2 a une faible homologie avec celle du SARS-CoV-1, ce qui laisse penser qu'elles accomplissent des fonctions diffĂ©rentes[70] - [71].

La protĂ©ine ORF3a perturbe le fonctionnement de l’autophagie, un mĂ©canisme cellulaire qui contribue normalement Ă  l’élimination d’agents pathogĂšnes et Ă  la synthĂšse d'un antigĂšne. L’autophagie devient inefficace dĂšs lors qu’ORF3a empĂȘche la fusion des autophagosomes avec les lysosomes. Un autophagosome est une vĂ©sicule qui capture des dĂ©bris ou des intrus. La dĂ©gradation des composants emprisonnĂ©s dans l’autophagosome dĂ©pend de la fusion avec un lysosome, une autre vĂ©sicule spĂ©cialisĂ©e dans la digestion des Ă©lĂ©ments intracellulaires. Cette fusion est mĂ©diĂ©e par un complexe protĂ©inique associant SNARE STX17 (en)-SNAP29 (en)-AMP8 (en). Or le fonctionnement de la protĂ©ine SNARE STX17 dĂ©pend lui-mĂȘme d’un autre complexe protĂ©ique appelĂ© HOPS (homotypic protein sorting). Et ORF3a bloque HOPS en se liant Ă  une de ses protĂ©ines, VPS39 (en), et en la sĂ©questrant dans les endosomes tardives de la cellule infectĂ©e. Cette capacitĂ© d’ORF3a Ă  perturber l’autophagie des cellules infectĂ©es est propre au SARS-CoV-2 et n’avait pas Ă©tĂ© observĂ©e chez le SARS-CoV-1[72].

Au sein de la cellule, la rĂ©plication de la protĂ©ine S contribue Ă  activer la protĂ©ine GATA-3 au profit de l’évasion immunitaire du SARS-CoV-2. Sous l’influence de la protĂ©ine S, la protĂ©ine GATA-3 qui est un facteur de transcription de la cellule, stimule le gĂšne codant HLA-E (en). Des molĂ©cules HLA-E sont ainsi produites et prĂ©sentĂ©es au milieu extracellulaire par le CMH-I. En arborant des rĂ©cepteurs HLA-E, les cellules infectĂ©es sont protĂ©gĂ©es contre une Ă©ventuelle destruction par les lymphocytes NK. En effet les rĂ©cepteurs HLA-E des cellules infectĂ©es activent les rĂ©cepteurs NKG2A des lymphocytes NK, ce qui a pour effet de les inhiber[73] - [74].

DérÚglement de l'homéostasie

La protĂ©ine ORF10 est propre au SARS-CoV-2 et n'est pas rencontrĂ©e chez les autres coronavirus humains. ORF10 interagit avec le complexe ubiquitine ligase Cullin 2 (en) via ZYG11B (en)[75]. La fonction de la protĂ©ine ORF10 est probablement de perturber la machinerie d'ubiquitination de la cellule infectĂ©e. Le systĂšme ubiquitine protĂ©asome (SUP) a un rĂŽle majeur dans l’homĂ©ostasie cellulaire, c'est-Ă -dire dans la rĂ©gulation des protĂ©ines de la cellule et dans sa rĂ©ponse innĂ©e face Ă  une intrusion. De nombreux virus interagissent avec le complexe Cullin pour optimiser leur cycle rĂ©plicatif ou Ă©chapper Ă  la rĂ©ponse antivirale cellulaire : l'adĂ©novirus, le virus d'Epstein-Barr, le papillomavirus humain (HPV) et le virus de l'immunodĂ©ficience bovine (en)[76]. D’aprĂšs Élise Biquand et Caroline Demeret, la capacitĂ© d’un virus Ă  dĂ©tourner la machinerie d'ubiquitination de cellules favorise le franchissement de la barriĂšre des espĂšces, et est un facteur crucial dans l’émergence d’une Ă©pidĂ©mie[77].

RĂ©plication des virions

DĂšs qu’elles Ă©mergent des ribosomes, les protĂ©ines structurales s’assemblent entre elles dans le lumen (l’intĂ©rieur) d’un compartiment dĂ©rivĂ© du rĂ©ticulum endoplasmique, appelĂ© « ERGIC (en) »[42]. Cette Ă©tape est appelĂ©e le bourgeonnement[42]. D’abord, une protĂ©ine N (nuclĂ©ocapside) se fixe Ă  une copie d'ARN et l’empaquĂšte dans une protĂ©ine M (membrane) qui donne sa forme au virion[42]. Ensuite des protĂ©ines S sont incorporĂ©es[42]. La protĂ©ine M dirige la plupart des interactions protĂ©ine-protĂ©ine nĂ©cessaires Ă  l'assemblage des virus aprĂšs sa liaison Ă  la nuclĂ©ocapside[78]. La protĂ©ine E contribue Ă  l’assemblage et Ă  la libĂ©ration du virion hors de la cellule infectĂ©e, en suivant la voie de sĂ©crĂ©tion (appareil de Golgi, puis vĂ©sicules sĂ©crĂ©toires)[44]. Le virion quitte le milieu extracellulaire par exocytose, et est prĂȘt Ă  infecter une autre cellule.

Notes et références

Notes

  1. Mac-1 (en), appelĂ© Ă©galement CR3, est un rĂ©cepteur exprimĂ© principalement par un certain type de globules blancs : les monocytes, les macrophages ou les cellules dendritiques. Mac-1 fait partie du systĂšme du complĂ©ment, c’est-Ă -dire d’une famille de protĂ©ines impliquĂ©es dans les mĂ©canismes d'Ă©limination des pathogĂšnes. Mac-1 est le rĂ©sultat de la liaison de CD18 avec CD11b. Mac-1 participe Ă  la rĂ©ponse immunitaire innĂ©e en reconnaissant les peptides antigĂšnes Ă©trangers et en les phagocytant. Mac-1 se lie facilement avec la protĂ©ine ORF7a du SARS-CoV-2 laquelle est prĂ©sente sur les virions. Les globules blancs se liant Ă  la protĂ©ine ORF7a sont potentiellement infectables par le SARS-CoV-2 ?
  2. LFA-1 fait également partie du systÚme du complément. LFA-1 est le résultat de la liaison entre CD18 et CD11. LFA-1 est une protéine spécialisée dans la reconnaissance des antigÚnes. Le récepteur LFA-1 est exprimé par une grande variété de globules blancs : les lymphocytes B, les lymphocytes T, les lymphocytes NK, les macrophages et les neutrophiles. LFA-1 est reconnu par la protéine ORF7a du SARS-CoV-2

Références

  1. (en) Natalia Zamorano Cuervo, « ACE2: Evidence of role as entry receptor for SARS-CoV-2 and implications in comorbidities », Elife,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  2. (en) Bindu S. Mayi, « The role of Neuropilin-1 in COVID-19 », PLoS Pathog.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  3. LĂ©na Hespel, « La neuropiline, l’autre porte d’entrĂ©e pour le SARS-CoV-2 », sur Pourlascience.fr (consultĂ© le )
  4. (en) James L. Daly, Boris Simonetti, Katja Klein et Kai-En Chen, « Neuropilin-1 is a host factor for SARS-CoV-2 infection », Science, vol. 370, no 6518,‎ , p. 861–865 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 33082294, DOI 10.1126/science.abd3072, lire en ligne, consultĂ© le )
  5. (en) Ludovico Cantuti-Castelvetri, Ravi Ojha, Liliana D. Pedro et Minou Djannatian, « Neuropilin-1 facilitates SARS-CoV-2 cell entry and infectivity », Science, vol. 370, no 6518,‎ , p. 856–860 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 33082293, DOI 10.1126/science.abd2985, lire en ligne, consultĂ© le )
  6. (en) Mariana Borsa, « Attacking the defence: SARS-CoV-2 can infect immune cells », Nature Reviews Immunology,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  7. (en) Marjorie C. Pontelli, « Infection of human lymphomononuclear cells by SARS-CoV-2 », University of Oxford - Immunology Network,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. (en) Michel ThĂ©paut, Joanna Luczkowiak, Corinne VivĂšs et Nuria Labiod, « DC/L-SIGN recognition of spike glycoprotein promotes SARS-CoV-2 trans-infection and can be inhibited by a glycomimetic antagonist », PLOS Pathogens, vol. 17, no 5,‎ , e1009576 (ISSN 1553-7374, PMID 34015061, PMCID PMC8136665, DOI 10.1371/journal.ppat.1009576, lire en ligne, consultĂ© le )
  9. (en) Razie Amraei, Wenqing Yin, Marc A. Napoleon et Ellen L. Suder, « CD209L/L-SIGN and CD209/DC-SIGN Act as Receptors for SARS-CoV-2 », ACS Central Science, vol. 7, no 7,‎ , p. 1156–1165 (ISSN 2374-7943 et 2374-7951, PMID 34341769, PMCID PMC8265543, DOI 10.1021/acscentsci.0c01537, lire en ligne, consultĂ© le )
  10. (en) Nader Rahimi, « C-type Lectin CD209L/L-SIGN and CD209/DC-SIGN: Cell Adhesion Molecules Turned to Pathogen Recognition Receptors », Biology,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. Clara Delaunay, « Impact dans l'infection par le coronavirus de DC-SIGN, L-SECtin et des rĂ©cepteurs apparentĂ©s : CaractĂ©risation structurelle et fonctionnelle des rĂ©cepteurs lectines de type C dĂ©tournĂ©s par des virus pathogĂšnes Ă©mergents. », École doctorale chimie et science du vivant (Grenoble),‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  12. (en) Psylvia LĂ©ger, « Differential Use of the C-Type Lectins L-SIGN and DC-SIGN for Phlebovirus Endocytosis », Traffic,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  13. (en) Zhi-Yong Yang, « pH-Dependent Entry of Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus Is Mediated by the Spike Glycoprotein and Enhanced by Dendritic Cell Transfer through DC-SIGN », American Society for Microbiology Journals,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  14. (en) Jiong Wang, « The potential for antibody-dependent enhancement of SARS-CoV-2 infection: Translational implications for vaccine development », J Clin Transl Sci.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  15. (en) Lynne Peeples, « News Feature: Avoiding pitfalls in the pursuit of a COVID-19 vaccine », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 117, no 15,‎ , p. 8218–8221 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, DOI 10.1073/pnas.2005456117, lire en ligne, consultĂ© le ).
  16. (en) Paul A. Offit, « Antibody-dependent Enhancement (ADE) and Vaccines », Children's Hospital of Philadelphia,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  17. (en) Ke Wang, « CD147-spike protein is a novel route for SARS-CoV-2 infection to host cells », Nature - Signal Transduction and Targeted Therapy,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  18. (en) Ke Wang, Wei Chen, Yu-Sen Zhou et Jian-Qi Lian, « SARS-CoV-2 invades host cells via a novel route: CD147-spike protein », bioRxiv, Microbiology,‎ (DOI 10.1101/2020.03.14.988345, lire en ligne, consultĂ© le ).
  19. CĂ©cile Crosnier, Leyla Y. Bustamante, S. Josefin Bartholdson et Amy K. Bei, « Basigin is a receptor essential for erythrocyte invasion by Plasmodium falciparum », Nature, vol. 480, no 7378,‎ , p. 534–537 (ISSN 1476-4687, PMID 22080952, PMCID 3245779, DOI 10.1038/nature10606, lire en ligne, consultĂ© le ).
  20. (en) Meng-Yao Zhang, Yang Zhang, Xiao-Dong Wu, Kun Zhang, Peng Lin, Hui-Jie Bian, Min-Min Qin, Wan Huang, Ding Wei, Zhao Zhang, Jiao Wu, Ruo Chen, Fei Feng, Bin Wang, Gang Nan, Ping Zhu et Zhi-Nan Chen, « Disrupting CD147-RAP2 interaction abrogates erythrocyte invasion by Plasmodium falciparum », Blood, vol. 131, no 10,‎ , p. 1111–1121 (DOI 10.1182/blood-2017-08-802918, lire en ligne, consultĂ© le ).
  21. (en) Keli Chen, « SARS-CoV-2 Nucleocapsid Protein Interacts with RIG-I and Represses RIG-Mediated IFN-ÎČ Production », Viruses,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  22. (en) Jarrod Shilts, « No evidence for basigin/CD147 as a direct SARS-CoV-2 spike binding receptor », Nature - Scientific Reports,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  23. (en) Zhinan Chen, « Function of HAb18G/CD147 in Invasion of Host Cells by Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus », The Journal of Infectious Diseases,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  24. (en) Zubair Ahmed Nizamudeen, « Structural assessment of SARS-CoV2 accessory protein ORF7a predicts LFA-1 and Mac-1 binding potential », Bioscience Reports,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  25. (en) Ziliang Zhou, « Structural Insight Reveals SARS-CoV-2 Orf7a as an Immunomodulating Factor for Human CD14+ Monocytes », iScience,‎ (lire en ligne [PDF], consultĂ© le ).
  26. Imane Jamai Amir, « Covid-19 : virologie, Ă©pidĂ©miologie et diagnostic biologique », Option/Bio.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  27. (en) Tomer Meirson, « Structural basis of SARS-CoV-2 spike protein induced by ACE2 », Bioinformatics.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  28. (en) Fatemeh Pourrajab, « Molecular Basis for Pathogenicity of Human Coronaviruses », Infect Drug Resist.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  29. (en) Wenfei Song, « Cryo-EM structure of the SARS coronavirus spike glycoprotein in complex with its host cell receptor ACE2 », PLoS Pathog.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  30. (en) Rory Henderson, « Controlling the SARS-CoV-2 spike glycoprotein conformation », Nature Structural & Molecular Biology,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  31. (en) Wai Tuck Soh, « The N-terminal domain of spike glycoprotein mediates SARS-CoV-2 infection by associating with L-SIGN and DC-SIGN », Biorxiv,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  32. (en) Umesh Kalathiya, « Highly Conserved Homotrimer Cavity Formed by the SARS-CoV-2 Spike Glycoprotein: A Novel Binding Site », J Clin Med.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  33. Etienne Decroly, « RĂŽle du site de clivage par la furine et du domaine de reconnaissance du rĂ©cepteur ACE2 dans l'Ă©mergence du SARS-CoV-2 », IHU MĂ©diterranĂ©e-Infection,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  34. Michihito Sasaki, « SARS-CoV-2 variants with mutations at the S1/S2 cleavage site are generated in vitro during propagation in TMPRSS2-deficient cells », PLoS Pathog.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  35. V. Bonny, « COVID-19 : physiopathologie d’une maladie Ă  plusieurs visages », Rev Med Interne.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  36. Erwan Sallard, « Retrouver les origines du SARS-CoV-2 dans les phylogĂ©nies de coronavirus », Med Sci (Paris),‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  37. (en) Julian Buchrieser, « Syncytia formation by SARS‐CoV‐2‐infected cells », EMBO J,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  38. (en) Samuel A. Theuerkauf, « Quantitative assays reveal cell fusion at minimal levels of SARS-CoV-2 spike protein and fusion from without », iScience,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  39. (en) Miyuki Kawase, « Protease-mediated entry via the endosome of human coronavirus 229E », J Virol.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  40. (en) Ehud Lavi, « Syncytia Formation Induced by Coronavirus Infection Is Associated with Fragmentation and Rearrangement of the Golgi Apparatus », Virology,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  41. (en) Jian Lei, Yuri Kusov et Rolf Hilgenfeld, « Nsp3 of coronaviruses: Structures and functions of a large multi-domain protein », Antiviral Research, vol. 149,‎ , p. 58-74 (DOI 10.1016/j.antiviral.2017.11.001, lire en ligne, consultĂ© le ).
  42. Matthew Borok, « Le cycle viral de SARS-CoV-2 », L'Arbre des connaissances,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  43. Dylan Juckel, « Les coronavirus, ennemis incertains », Med Sci (Paris),‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  44. Jean-Claude HervĂ© et Naoum SalamĂ©, « RĂ©plication et expression de l’information gĂ©nĂ©tique au cours du cycle infectieux du coronavirus », Institut français de l'Ă©ducation,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  45. « COVID-19 », Anticorps en ligne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  46. (en) Everett Clinton Smith, « Coronaviruses as DNA Wannabes: A New Model for the Regulation of RNA Virus Replication Fidelity », PLoS Pathog,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  47. Guillaume Dubois, « Coronavirus humain OC43, neurovirulence et neuropropagation : Importance de sa protĂ©ine d’enveloppe », Institut National de la Recherche Scientifique du QuĂ©bec,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  48. (en) Monica C. Pillon, « Cryo-EM structures of the SARS-CoV-2 endoribonuclease Nsp15 reveal insight into nuclease specificity and dynamics », Nature,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  49. « SARS-CoV-2 : comment se comporte-t-il une fois dans nos cellules ? », INSERM,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  50. (en) Philip V’kovski, « Coronavirus biology and replication: implications for SARS-CoV-2 », Nature,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  51. Luis Enjuanes, « Coronaviridae - Les Coronavirus », Departement of Molecular and Cell Biology, CNB, Campus Universidad Autonoma Cantoblanco,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  52. Ghizlane Maarifi, « La rĂ©ponse interfĂ©ron : Un grand pouvoir implique de grandes responsabilitĂ©s », EDP Sciences,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  53. Erwan Sallard, « Les interfĂ©rons de type I et III : des effecteurs de l’immunitĂ© innĂ©e antivirale », Planet Vie - ENS,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  54. (en) Yong Hu, « The Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus Nucleocapsid Inhibits Type I Interferon Production by Interfering with TRIM25-Mediated RIG-I Ubiquitination », J Virol.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  55. (en) Jean-Michel Claverie, « A Putative Role of de-Mono-ADP-Ribosylation of STAT1 by the SARS-CoV-2 Nsp3 Protein in the Cytokine Storm Syndrome of COVID-19 », Viruses,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  56. (en) Amanda L Tauber, « The potential association between PARP14 and the SARS-CoV-2 infection (COVID-19) », Future Med Chem.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  57. (en) Donghyuk Shin, « Papain-like protease regulates SARS-CoV-2 viral spread and innate immunity », Nature,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  58. Franck Martin, « Une structure en "Ă©pingle Ă  cheveux" contrĂŽle la traduction du gĂ©nome du virus SARS-CoV-2 », CNRS,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  59. (en) Francis K. Yoshimoto, « The Proteins of Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus-2 (SARS CoV-2 or n-COV19), the Cause of COVID-19 », The Protein Journal, vol. 39, no 3,‎ , p. 198–216 (ISSN 1875-8355, PMID 32447571, PMCID 7245191, DOI 10.1007/s10930-020-09901-4, lire en ligne, consultĂ© le ).
  60. (en) Yoriyuki Konno, « SARS-CoV-2 ORF3b Is a Potent Interferon Antagonist Whose Activity Is Increased by a Naturally Occurring Elongation Variant », Cell Rep,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  61. (en) Yoriyuki Konno, « Review of SARS-CoV-2 ORF3b Is a Potent Interferon Antagonist Whose Activity Is Increased by a Naturally Occurring Elongation Variant », University of Oxford - Immunology Network,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  62. (en) Lisa Miorin, « SARS-CoV-2 Orf6 hijacks Nup98 to block STAT nuclear import and antagonize interferon signaling », PNAS,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  63. (en) Amin Addetia, « SARS-CoV-2 ORF6 disrupts nucleocytoplasmic transport through interactions with Rae1 and Nup98 », bioRxiv,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  64. (en) Yoichi Miyamoto, « SARS-CoV-2 ORF6 disturbs nucleocytoplasmic trafficking to advance the viral replication », bioRxiv,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  65. « Une Ă©quipe internationale de chercheurs a identifiĂ© des vulnĂ©rabilitĂ©s communes aux coronavirus SARS-CoV-2, SARS-CoV-1 et MERS-CoV », CNRS,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  66. (en) He-wei Jiang, « SARS-CoV-2 Orf9b suppresses type I interferon responses by targeting TOM70 », Nature,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  67. (en) Fangfang Lu, « SARS-CoV-2 ORF9c: a mysterious membrane-anchored protein that regulates immune evasion? », Nature Reviews Immunology,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  68. (en) Ana Dominguez Andres, « SARS-CoV-2 ORF9c Is a Membrane-Associated Protein that Suppresses Antiviral Responses in Cells », University of Oxford - Immunology Network,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  69. (en) Nima Hemmat, « The roles of signaling pathways in SARS-CoV-2 infection; lessons learned from SARS-CoV and MERS-CoV », Archives of Virology,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  70. (en) Matthew D. Park, « Immune evasion via SARS-CoV-2 ORF8 protein? », Nature Reviews Immunology,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  71. (en) Y. Zhang, « The ORF8 Protein of SARS-CoV-2 Mediates Immune Evasion through Potently Downregulating MHC-I », University of Oxford - Immunology Network,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  72. (en) Guangyan Miao, « ORF3a of the COVID-19 virus SARS-CoV-2 blocks HOPS complex-mediated assembly of the SNARE complex required for autolysosome formation », Developmental Cell,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  73. (en) Daria Bortolotti, « SARS-CoV-2 Spike 1 Protein Controls Natural Killer Cell Activation via the HLA-E/NKG2A Pathway », Cells.,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  74. Mathilde Allard, « Fonctions immunologiques de la molĂ©cule HLA-E :Implication en CancĂ©rologie et en Transplantation », École Doctorale « Biologie SantĂ© » Nantes – Angers,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  75. (en) David E. Gordon, « A SARS-CoV-2 protein interaction map reveals targets for drug repurposing », Nature,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  76. (en) Weijia Cai, « The structure and regulation of Cullin 2 based E3 ubiquitin ligases and their biological functions », Cell Div,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  77. Élise Biquand et Caroline Demeret, « Interactions avec le systĂšme ubiquitine : un prĂ©requis de l’adaptation des virus influenza Ă  l’homme ? », EDP Sciences,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  78. (en) Coronaviruses, vol. 1282, Springer, coll. « Methods in Molecular Biology », , 1–23 p. (ISBN 978-1-4939-2438-7, PMID 25720466, DOI 10.1007/978-1-4939-2438-7_1), « Coronaviruses: an overview of their replication and pathogenesis ».
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.