Curières
Curières est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.
Curières | |
La mairie. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Rodez |
Intercommunalité | Communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène |
Maire Mandat |
Martine Bessiere 2020-2026 |
Code postal | 12210 |
Code commune | 12088 |
Démographie | |
Gentilé | Curiérois(e) |
Population municipale |
223 hab. (2020 ) |
Densité | 6,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 39′ 14″ nord, 2° 52′ 00″ est |
Altitude | Min. 635 m Max. 1 404 m |
Superficie | 36,06 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aubrac et Carladez |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.curieres.fr |
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la croix de la Roussarie, classée en 1928.
Géographie
Localisation
Commune située sur le plateau central de l'Aubrac aveyronnais classé en zone Natura 2000[1] - [2] sur la Boralde Flaujaguèse.
Communes limitrophes
Curières est limitrophe de quatre autres communes, dont une dans le département du Cantal. Les communes limitrophes sont Condom-d'Aubrac, Laguiole, Montpeyroux et Saint-Urcize.
Réseau hydrographique
La commune est drainée par la Boralde Flaujaguèse, le Rioumau, le Ruisseau de Menepeyre, le Dourtigouse, le ruisseau du Moulin de Cayral et par divers petits cours d'eau[3].
La Boralde Flaujaguèse, d'une longueur totale de 29,3 km, prend sa source dans la commune de Curières et se jette dans le Lot à Saint-Côme-d'Olt, après avoir arrosé 6 communes[4].
Le Rioumau, d'une longueur totale de 20,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Urcize (15) et se jette dans le Bès à Saint-Urcize (15), après avoir arrosé 4 communes[5].
Le Ruisseau de Menepeyre, d'une longueur totale de 14,2 km, prend sa source dans la commune de Condom-d'Aubrac et se jette dans la Boralde Flaujaguèse à Condom-d'Aubrac, après avoir arrosé 2 communes[6].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[7].
La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi 91 communes, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de 2 616 km2 et 1 400 km de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à 576 km de cours d'eau temporaires[8] - [9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le par rapprochement de trois syndicats de rivières[Note 1] et est constitué de quatorze communautés de communes[10].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
|
La commune bénéficie d’un « climat de montagne », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'extrême nord du département de l'Aveyron, regroupe tous les lieux où les influences montagnardes et/ou semi-continentale sont prépondérantes, ce qui se traduit par un nombre de jours et un cumul élevés de précipitation, une température moyenne inférieure à 9,4 °C et, corrélativement, plus de 25 jours au cours desquels la température minimale a été inférieure à −5 °C et moins de 4 avec un maximum supérieur à 30 °C[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[13]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Rodez-Marcillac, qui se trouve à 40 km à vol d'oiseau de la commune[14], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 10,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[17].
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[19] : Le « Plateau central de l'Aubrac aveyronnais », d'une superficie de 7 067 ha, est un ensemble des principales zones tourbeuses tourbières et landes de la partie occidentale du plateau de l'Aubrac, ainsi que des prairies et forêts montagnardes. Il s'agit de la seule station de Midi-Pyrénées pour la Ligulaire de Sibérie, ainsi que diverses espèces boréales des tourbières. La Loutre est également présente[20].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Curières comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 4] - [21] :
- le « Plateau de l'Aubrac Aveyronnais » (11 613 ha), couvrant 17 communes dont 11 dans l'Aveyron, 4 dans le Cantal et 2 dans la Lozère[22]
- la « Tourbière de la Saquerie » (2,3 ha)[23];
- la « Vallée du Bes et du Riomau » (4 381 ha), couvrant 11 communes dont 4 dans l'Aveyron, 3 dans le Cantal et 4 dans la Lozère[24]
et trois ZNIEFF de type 2[Note 5] - [21] :
- le « Plateau de l'Aubrac » (18 330 ha), qui s'étend sur 21 communes dont 6 dans l'Aveyron, 10 dans le Cantal et 5 dans la Lozère[25];
- le « Vallon de la Boralde flaujaguèse et ses affluents » (2 341 ha), qui s'étend sur 7 communes de l'Aveyron[26];
- le « Versant occidental des monts d'Aubrac » (32 040 ha), couvrant 24 communes dont 17 dans l'Aveyron, 4 dans le Cantal et 3 dans la Lozère[27].
- Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
- Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Curières est une commune rurale[Note 6] - [28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [29]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,4 %), forêts (31,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (7 %)[30].
Planification
La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[31].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Curières est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[32] - [33].
Risques naturels
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[32], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36]
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Curières est classée à risque moyen à élevé[38]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[39] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].
Histoire
En 1833, Curières absorbe la commune de La Roquette-Bonneval[41].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Curières est membre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Laguiole. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aubrac et Carladez pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[43].
- Curières dans l'intercommunalité en 2020[Note 7].
- Curières dans le canton d'Aubrac et Carladez en 2020.
- Curières dans l'arrondissement de Rodez en 2020.
Élections de 2020
Le conseil municipal de Curières, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[44] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[46] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 68,72 %[47]. Martine Bessière est élue nouvelle maire de la commune le [48].
Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[49]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[50].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].
En 2020, la commune comptait 223 habitants[Note 8], en augmentation de 0,9 % par rapport à 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 93 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 198 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 900 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 2 % | 3,4 % | 6,4 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 126 personnes, parmi lesquelles on compte 84,8 % d'actifs (78,4 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 15,2 % d'inactifs[Note 10] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 64 emplois en 2018, contre 66 en 2013 et 81 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 102, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,4 %[I 11].
Sur ces 102 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 49 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 81,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités hors agriculture
29 établissements[Note 11] sont implantés à Curières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 58,6 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 29 entreprises implantées à Curières), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].
Agriculture
La commune est dans l'Aubrac, une petite région agricole occupant le nord du département de l'Aveyron[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 57 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 36 en 2000 puis à 28 en 2010[58] et enfin à 27 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 53 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[59] - [Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 024 ha en 1988 à 3 039 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à 113 ha[58].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château du Puech appartenait à la famille de Frayssinous[60].
- La croix de la Roussarie du XVe siècle est classée au titre des monuments historiques en 1928[61].
- L'église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens recèle une croix de procession du XVIe siècle, classée au titre des monuments historiques en 1938[62].
- L'église.
- Halle dans le bourg.
- Calvaire dans le bourg.
Personnalités liées à la commune
- Mgr Denis Frayssinous (1765–1841), évêque d'Hermopolis (it) et ministre de l'Instruction publique (1824-1827), membre de l'Académie française.
- Guillaume Amans Pons, né à Curières le 10 novembre 1789. Député de l'Aveyron, 3e collège (Espalion) de 1839 à 1848, il est conseiller général du canton d'Estaing de 1848 à 1862. Avocat, il devient en 1845 juge au tribunal d'Espalion. Il prend sa retraite en 1859. Il est décédé à Espallion le 28 juillet 1860.
Héraldique
|
Les armes de la commune de Curières se blasonnent ainsi : |
---|
Annexes
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Guy Dumas), La Guiòla : Cassuèjols, Curièiras, Mont-Peirós, Solatges / Christian-Pierre Bedel e les estatjants del canton de La Guiòla, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 372 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-51-3, ISSN 1151-8375, BNF 37658504)
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la commune
- « Généalogie de la commune de Curières », sur www.sinegre.com (consulté le )
- Insee - Chiffres clés : Curières. sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Le périmètre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène est identique à celui du canton d'Aubrac et Carladez.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[57].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Curières » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Curières » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Curières » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Curières » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Curières » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- DEVN0650433A
- « Natura 2000 : Fiche du site FR7300871 (Plateau central de l'Aubrac aveyronnais) », sur natura2000.environnement.gouv.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Curières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « la Boralde Flaujaguèse »
- Sandre, « le Rioumau »
- Sandre, « le ruisseau de Menepeyre »
- « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
- « SAGE Lot amont- Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « SAGE Lot-amont », sur http://lot-dourdou.fr/ (consulté le )
- « Le syndicat mixte Lot-Dourdou », sur http://lot-dourdou.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Orthodromie entre Curières et Rodez », sur https://fr.distance.to/ (consulté le ).
- « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rodez-Marcillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Réseau européen Natura 2000 », sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le )
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Curières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000FR7300871 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Curières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Plateau de l'Aubrac Aveyronnais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF la « Tourbière de la Saquerie » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF la « Vallée du Bes et du Riomau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF le « Plateau de l'Aubrac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF le « Vallon de la Boralde flaujaguèse et ses affluents » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF le « Versant occidental des monts d'Aubrac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le )
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Liste des risques par commune », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Curières », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron - Le risque feu de forêt », sur le site de la préfecture départementale (consulté le )
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Curières », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Transport de matières dangereuses », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
- [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque radon », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
- « Article R1333-29 du code de la Santé publique », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
- « Arrêté du 27 juin 2018 portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène - fiche descriptive au 10 octobre 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Découpage électoral de l'Aveyron (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- Article L. 252 du Code électoral
- « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le )
- « Candidatures au 1er tour pour Curières », sur site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Résultats du 1er tour pour Curières », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
- « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur https://www.data.gouv.fr/ (consulté le )
- « Conseillers communautaires : les règles de l'élection », sur https://www.vie-publique.fr/ (consulté le )
- « Les élus de l'intercommunalité », sur https://www.ccacv.fr/ (consulté le )
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Curières - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
- Louis Chaignes, Le Rouergue, province vivante, F. Lanore, 1969, p. 163
- « Croix de la Roussarie », notice no PA00094012, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2016.
- « Croix de procession », notice no PM12000270, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 16 juillet 2016.