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Commission d'enquĂȘte parlementaire en France

En France, une commission d'enquĂȘte parlementaire est une commission formĂ©e temporairement au sein de l'AssemblĂ©e nationale ou du SĂ©nat. C'est un des outils au service du contrĂŽle parlementaire du gouvernement. Ce n’est pas une juridiction.

Selon le site de l'AssemblĂ©e nationale, les commissions d'enquĂȘte parlementaire « sont Ă  l'heure actuelle des instruments d'information et de contrĂŽle efficaces, dont les conclusions sont susceptibles d'inflĂ©chir l’action gouvernementale[1] ».

Historique

Apparues sous la Monarchie de Juillet[2] bien qu'aucun texte ne prĂ©voie une telle procĂ©dure[3], les commissions d'enquĂȘte parlementaire possĂšdent de plus en plus d'attributions, notamment celles de la TroisiĂšme RĂ©publique. Leur multiplication Ă  l'origine des crises du rĂ©gime sous les TroisiĂšme et QuatriĂšme RĂ©publiques explique que la Constitution de 1958 de la CinquiĂšme RĂ©publique ne mentionne pas ces commissions et que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 leur donne un statut contraignant destinĂ© Ă  prĂ©venir toute ingĂ©rence parlementaire vis-Ă -vis du pouvoir exĂ©cutif et du pouvoir judiciaire. La crĂ©ation de commissions d'enquĂȘtes sous la CinquiĂšme RĂ©publique ayant perdu « tout relent de crise gouvernementale », elles voient leur pouvoir Ă©largi[4] par la loi du 19 juillet 1977[5]. La loi du 20 juillet 1991 introduit le principe de la publicitĂ© des auditions[6]. À la suite des propositions du comitĂ© Balladur sur l'initiative du PrĂ©sident de la RĂ©publique Nicolas Sarkozy, ces commissions sont intĂ©grĂ©es dans la Loi constitutionnelle du 23 juillet 2008 qui reconnaĂźt notamment Ă  l'opposition la possibilitĂ© d'en crĂ©er une, de droit, une fois par session ordinaire (« droit de tirage »)[7].

Objet

Les commissions d'enquĂȘte parlementaires ont pour mission de recueillir des Ă©lĂ©ments d'information soit sur des faits dĂ©terminĂ©s, soit sur la gestion des services publics ou des entreprises nationales, en vue de soumettre leurs conclusions Ă  l'assemblĂ©e qui les ont crĂ©Ă©es[Ord58 1]. Elles constituent en consĂ©quence l'un des modes du contrĂŽle du gouvernement par le Parlement.

Depuis la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, les commissions d'enquĂȘte font l’objet de l'article 51-2 de la Constitution selon lequel « Pour l'exercice des missions de contrĂŽle et d'Ă©valuation [du Gouvernement par le Parlement], des commissions d'enquĂȘte peuvent ĂȘtre crĂ©Ă©es au sein de chaque assemblĂ©e pour recueillir, dans les conditions prĂ©vues par la loi, des Ă©lĂ©ments d'information. La loi dĂ©termine leurs rĂšgles d'organisation et de fonctionnement. »[C 1].

Création

Le palais Bourbon, siĂšge de l’AssemblĂ©e nationale.

Initiative

La crĂ©ation d'une commission d'enquĂȘte est initiĂ©e par le dĂ©pĂŽt, par un ou plusieurs parlementaires, d'une proposition de rĂ©solution. Cette proposition doit dĂ©terminer avec prĂ©cision, soit les faits qui donnent lieu Ă  enquĂȘte, soit les services publics ou les entreprises nationales dont la commission d'enquĂȘte doit examiner la gestion[AN 1] - [S 1].

La proposition est renvoyĂ©e Ă  la commission permanente compĂ©tente qui procĂšde Ă  son examen. AprĂšs rapport de la commission permanente, elle est soumise au vote de l’AssemblĂ©e nationale ou du SĂ©nat.

Depuis 2009, le rĂšglement de l'AssemblĂ©e Nationale offre Ă  l'opposition un « droit de tirage » d'une commission d'enquĂȘte par an, sauf dans la session prĂ©cĂ©dant le renouvellement de l'AssemblĂ©e[AN 2]. Au SĂ©nat, chaque groupe a droit Ă  la crĂ©ation d'une commission d'enquĂȘte ou d'une mission d'information par annĂ©e parlementaire[S 2].

Recevabilité

En cas de demande de crĂ©ation de commission d'enquĂȘte, un rapporteur est nommĂ© pour examiner la recevabilitĂ© de la demande. En effet, le lĂ©gislateur a prĂ©vu que pour ĂȘtre recevable, cette demande doit rĂ©pondre Ă  plusieurs conditions[8] :

  • « la rĂ©solution doit dĂ©terminer avec prĂ©cision soit les faits sur lesquels la commission d'enquĂȘte orientera ses investigations, soit les services publics ou les entreprises nationales dont elle examinera la gestion »;
  • Ces commissions d'enquĂȘte « ne peuvent ĂȘtre reconstituĂ©es avec le mĂȘme objet avant l'expiration d'un dĂ©lai de douze mois Ă  compter de la fin de leur mission » ;
  • ConformĂ©ment au principe de la sĂ©paration des pouvoirs, et en particulier en vertu du principe, consacrĂ© par la Constitution, d'« indĂ©pendance de l'autoritĂ© judiciaire », « il ne peut ĂȘtre crĂ©Ă© de commission d'enquĂȘte sur des faits ayant donnĂ© lieu Ă  des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours »[Ord58 1], il est « interdit que soient crĂ©Ă©es des commissions d'enquĂȘte sur des faits ayant donnĂ© lieu Ă  des poursuites judiciaires et aussi longtemps que ces poursuites sont en cours » [8] ;
  • Toute commission d'enquĂȘte doit prendre fin « dĂšs l'ouverture d'une information judiciaire relative aux faits sur lesquels elle est chargĂ©e d'enquĂȘter ; qu'en outre, il prĂ©voit que les commissions d'enquĂȘte ont un caractĂšre temporaire et que leur mission prend fin, au plus tard, Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la date de l'adoption de la rĂ©solution qui les a crĂ©Ă©es »[Ord58 1] - [8].

Ces deux derniĂšres conditions ouvrent la possibilitĂ© Ă  un Gouvernement d'Ă©viter la crĂ©ation d'une commission d'enquĂȘte parlementaire sur un sujet qui le gĂȘnerait : il suffit que le Garde des Sceaux ordonne au parquet d'ouvrir une information judiciaire[9]. Certains parlementaires ont donc demandĂ© la levĂ©e de l'incompatibilitĂ© entre une commission d'enquĂȘte parlementaire et une enquĂȘte judiciaire[10], mais cette proposition a encore Ă©tĂ© rejetĂ©e en 2009[11].

En rĂ©alitĂ©, certaines propositions rĂ©pondant Ă  tous ces critĂšres, de l'aveu mĂȘme du rapporteur, peuvent nĂ©anmoins ĂȘtre refusĂ©es ou rĂ©orientĂ©es. Par exemple une proposition d'enquĂȘte sur les « conditions de sĂ©curitĂ© sanitaire liĂ©es aux diffĂ©rentes " pratiques non rĂ©glementĂ©es de modifications corporelles " (piercing, tatouage, scarification, implants divers de corps Ă©trangers) ») a Ă©tĂ© refusĂ©e au motif qu'elle Ă©tait selon le rapporteur inopportune et inadaptĂ©e [12]. Ce rapporteur a prĂ©fĂ©rĂ© qu'une « Ă©tude scientifique menĂ©e par des experts de santĂ© publique soit rendue publique le plus rapidement possible afin que cesse toute controverse et que des recommandations soient Ă©ventuellement Ă©mises ».

Composition

Si la proposition de rĂ©solution est recevable, et si la crĂ©ation de la commission d’enquĂȘte est approuvĂ©e par l'assemblĂ©e concernĂ©e, il est alors procĂ©dĂ© Ă  sa constitution.

L’effectif maximum d’une commission d’enquĂȘte est fixĂ© Ă  30 Ă  l’AssemblĂ©e nationale[AN 3] et Ă  21 au SĂ©nat[S 1].

Ses membres sont désignés de façon à assurer une représentation proportionnelle des groupes politiques au sein de la commission[AN 4].

Une fois constituĂ©e, la commission Ă©lit son bureau (prĂ©sident, vice-prĂ©sidents, secrĂ©taires) et dĂ©signe un rapporteur. En 2003, le RĂšglement de l’AssemblĂ©e nationale a fait l’objet d’une modification Ă  l’initiative de son prĂ©sident, Jean-Louis DebrĂ©. La fonction de prĂ©sident ou celle de rapporteur est dĂ©sormais rĂ©servĂ©e Ă  un membre du groupe auquel appartient l’auteur de la proposition de rĂ©solution, ce qui a pour consĂ©quence de permettre Ă  l’opposition d’exercer l’une ou l’autre de ces fonctions, de façon Ă  accroĂźtre « le pluralisme des commissions d'enquĂȘte et donc l'efficacitĂ© de leurs investigations » (exposĂ© des motifs de la proposition de rĂ©solution du 12 fĂ©vrier 2003).

Moyens d'enquĂȘte et dĂ©roulement des travaux

Dans le cadre de leurs travaux, les commissions procĂšdent notamment Ă  des auditions, Ă  des dĂ©placements en France ou Ă  l’étranger, Ă  des enquĂȘtes sur piĂšces et sur place.

Certaines commissions d’enquĂȘte ont Ă©tĂ© fortement mĂ©diatisĂ©es, et ont vu leurs auditions diffusĂ©es en direct[13].

Pour mener à bien leur mission, elles bénéficient de pouvoirs d'investigation étendus[Ord58 1], avec :

  • un droit de citation : « toute personne dont une commission d'enquĂȘte a jugĂ© l'audition utile est tenue de dĂ©fĂ©rer Ă  la convocation qui lui est dĂ©livrĂ©e » ; « elle est entendue sous serment » ; « elle est, en outre, tenue de dĂ©poser » (sous rĂ©serve du secret professionnel).
  • la possibilitĂ© de faire appel Ă  la Cour des comptes, dont pour lui demander d’enquĂȘter sur la gestion des services ou organismes qu'elle a pour mission de contrĂŽler.
  • le pouvoir pour les commissaires dĂ©signĂ©s d'enquĂȘter sur piĂšces et sur place : dans ce cadre, « tous les renseignements de nature Ă  faciliter [leur] mission doivent leur ĂȘtre fournis », et « ils sont habilitĂ©s Ă  se faire communiquer tous documents de service, Ă  l'exception de ceux revĂȘtant un caractĂšre secret et concernant la dĂ©fense nationale, les affaires Ă©trangĂšres, la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure ou la sĂ©curitĂ© extĂ©rieure de l'État, et sous rĂ©serve du respect du principe de la sĂ©paration de l'autoritĂ© judiciaire et des autres pouvoirs ».

Des sanctions pĂ©nales sont prĂ©vues pour « [la] personne qui ne comparaĂźt pas[, qui] refuse de dĂ©poser ou de prĂȘter serment » ou pour le « refus de communiquer les documents ». Les poursuites sont exercĂ©es Ă  la requĂȘte du prĂ©sident de la commission ou, lorsque le rapport de la commission a Ă©tĂ© publiĂ©, Ă  la requĂȘte du bureau de l'assemblĂ©e intĂ©ressĂ©e[Ord58 1]. Il peut dĂ©cider de le pas le faire (exemple FrĂ©dĂ©ric OudĂ©a en 2016[14]). En juillet 2017, le professeur Michel Aubier est devenu la premiĂšre personne condamnĂ©e pour avoir menti sous serment devant une commission d’enquĂȘte parlementaire[15]. La justice a Ă©galement Ă©tĂ© saisie aprĂšs la commission sur l’affaire Benalla[16].

Conclusion des travaux

Les commissions d'enquĂȘte ont un caractĂšre temporaire. Leur mission prend fin par le dĂ©pĂŽt de leur rapport ou Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la date de l'adoption de la rĂ©solution qui les a crĂ©Ă©es.

Les rapports sont publiĂ©s, sauf vote contraire de l’AssemblĂ©e nationale ou du SĂ©nat constituĂ©s en comitĂ© secret[AN 5].

Ils comportent généralement des suggestions destinées à remédier aux dysfonctionnements constatés.

Les commissions les plus mĂ©diatiques ont eu des suites limitĂ©es, que ce soit du fait que la majoritĂ© parlementaire ne voulait pas s’opposer au Gouvernement (affaires Cahuzac et Benalla), ou bien, comme pour l’affaire d’Outreau, parce que les conclusions n’ont pas Ă©tĂ© suivies[13].

Quelques Commissions d'enquĂȘtes parlementaires

Les dates mentionnĂ©es sont celles auxquelles ont Ă©tĂ© votĂ©es les rĂ©solutions crĂ©ant les commissions d'enquĂȘte.

Assemblée nationale

SĂ©nat

Au SĂ©nat, 68 commissions de contrĂŽle et commissions d’enquĂȘte ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es entre 1959 et 2018[24]. Entre 2005 et 2020, seules deux commissions d’enquĂȘte furent crĂ©Ă©es en dehors du droit de tirage[25].

  • Commission d'enquĂȘte sur l'ORTF (1967)
  • Commission d'enquĂȘte sur le scandale des abattoirs de la Villette (1971-1970)
  • Commission d'enquĂȘte sur les Ă©coutes tĂ©lĂ©phoniques (1973)
  • Commission d'enquĂȘte sur le naufrage de l'Amoco Cadiz (1978)
  • Commission d'enquĂȘte sur la gestion financiĂšre des sociĂ©tĂ©s de tĂ©lĂ©vision (1979)
  • Commission d'enquĂȘte sur l'industrie textile (1981)
  • Commission d'enquĂȘte sur la sĂ©curitĂ© publique (1982)
  • Commission d'enquĂȘte sur la dette extĂ©rieure (1984)
  • Commission d'enquĂȘte sur le fonctionnement du service des postes (1985)
  • Commission d'enquĂȘte sur les Ă©vĂšnements Ă©tudiants de novembre et dĂ©cembre 1986 liĂ© au projet de loi Devaquet (1986)
  • Commission d'enquĂȘte sur les opĂ©rations financiĂšres portant sur le capital des sociĂ©tĂ©s privatisĂ©es (1989)
  • Commission d'enquĂȘte sur la gestion d'Air France (1991)
  • Commission d'enquĂȘte sur la politique Ă©nergĂ©tique de la France (1998)
  • Commission d'enquĂȘte sur les conditions de dĂ©tention dans les Ă©tablissements pĂ©nitentiaires en France (2000)
  • Commission d'enquĂȘte sur les conditions d’utilisation des farines animales dans l’alimentation des animaux d’élevage et les consĂ©quences qui en rĂ©sultent pour la santĂ© des consommateurs (2001)
  • Commission d'enquĂȘte sur le rĂŽle des firmes pharmaceutiques dans la gestion par le Gouvernement de la grippe A (H1N1)v (2010, droit de tirage groupe CRC-SPG)
  • Commission d'enquĂȘte sur l'influence des mouvements Ă  caractĂšre sectaire dans le domaine de la santĂ© (2013, droit de tirage groupe RDSE)
  • Commission d'enquĂȘte sur l'efficacitĂ© de la lutte contre le dopage (2013, droit de tirage groupe socialiste)
  • Commission d'enquĂȘte sur la rĂ©alitĂ© du dĂ©tournement du crĂ©dit d'impĂŽt recherche de son objet et de ses incidences sur la situation de l'emploi et de la recherche dans notre pays (2015, droit de tirage groupe CRC, rapport non adoptĂ©)
  • Commission d'enquĂȘte sur le coĂ»t Ă©conomique et financier de la pollution de l'air (2015, droit de tirage groupe Ă©cologiste)
  • Commission d'enquĂȘte pour l'Ă©valuation des politiques publiques face aux grandes pandĂ©mies Ă  la lumiĂšre de la crise sanitaire de la covid-19 et de sa gestion (2020)
  • Commission d'enquĂȘte sur la situation de l'hĂŽpital et le systĂšme de santĂ© en France (2021)
  • Commission d'enquĂȘte afin de mettre en lumiĂšre les processus ayant permis ou pouvant aboutir Ă  une concentration dans les mĂ©dias en France, et d’évaluer l’impact de cette concentration sur la dĂ©mocratie (2021)
  • Commission d'enquĂȘte sur l’influence croissante des cabinets de conseil privĂ©s sur les politiques publiques (2021)
  • Commission d'enquĂȘte sur les dĂ©bordements lors de la finale de la Ligue des Champions 2021-2022 au Stade de France (2022)

Autre instance agissant comme une commission d'enquĂȘte

Depuis 1996, les commissions permanentes ou spĂ©ciales et les instances permanentes crĂ©Ă©es au sein de l’une des deux assemblĂ©es parlementaires pour contrĂŽler l’action du Gouvernement ou Ă©valuer des politiques publiques dont le champ dĂ©passe le domaine de compĂ©tence d’une seule commission permanente peuvent demander Ă  l’assemblĂ©e Ă  laquelle elles appartiennent, pour une mission dĂ©terminĂ©e et une durĂ©e n’excĂ©dant pas six mois, de leur confĂ©rer les prĂ©rogatives attribuĂ©es aux commissions d’enquĂȘte[Ord58 2].

Cette facultĂ© n’a pas Ă©tĂ© utilisĂ©e par l’AssemblĂ©e nationale jusqu’en 2015[26]. Au SĂ©nat, au 30 septembre 2018, il y a eu dix demandes par une commission permanente demande que lui soient confĂ©rĂ©es les prĂ©rogatives de commission d’enquĂȘte[27]. Par exemple, les prĂ©rogatives d’une commission d’enquĂȘte ont Ă©tĂ© attribuĂ©es Ă 

Notes et références

Constitution de 1958

La premiĂšre source de l’article est la Constitution de 1958 dans sa version actuelle. Il est possible Ă©galement de se reporter Ă  l’article Constitution française du 4 octobre 1958.

Ordonnance relative au fonctionnement des assemblées parlementaires

Ordonnance no 58-1100 du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires

  1. Article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958
  2. Article 5 ter de l'ordonnance du 17 novembre 1958

RÚglement de l'Assemblée nationale

« RĂšglement de l’AssemblĂ©e Nationale », sur www.assemblee-nationale.fr

  1. Article 137 du RĂšglement de l’AssemblĂ©e nationale
  2. Article 141-2 du RĂšglement de l’AssemblĂ©e nationale
  3. Article 142 du RĂšglement de l’AssemblĂ©e nationale
  4. Article 143 du RĂšglement de l’AssemblĂ©e nationale
  5. Article 144-2 du RĂšglement de l’AssemblĂ©e nationale

RĂšglement du SĂ©nat

« RÚglement du Sénat », sur www.senat.fr

  1. article 8 ter du RĂšglement du SĂ©nat
  2. article 6 bis du RĂšglement du SĂ©nat

Autres références

  1. Site Assemblée nationale.
  2. Sous les régimes précédents, elles sont systématiquement remises en cause.
  3. Alain LaquiÚze, Les origines du régime parlementaire en France, 1814-1848, Presses Universitaires de France, , p. 87.
  4. « DorĂ©navant elles peuvent siĂ©ger pendant six mois (au lieu de quatre), leur rapport est publiĂ© sauf dĂ©cision contraire de la chambre oĂč elles ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es, elles peuvent contraindre des tĂ©moins Ă  venir dĂ©poser devant elles tandis que leurs rapporteurs voient Ă©largir leurs pouvoirs d'investigation » Cf. Jean Garrigues, Histoire du Parlement de 1789 Ă  nos jours, Armand Colin, (lire en ligne), p. 465.
  5. Adolf Kimmel, Assemblée nationale sous la CinquiÚme République, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, , p. 245.
  6. « Les commissions organisent cette publicité par les moyens de leur choix. Toutefois, elles peuvent décider l'application du secret ». Cf. Stéphane Rials, Textes constitutionnels français, Presses Universitaires de France, , p. 87.
  7. Claude Bartolone, Michel Winock, Rapport du groupe de travail sur l'avenir des institutions. Refaire la démocratie, Assemblée nationale, , p. 96.
  8. DĂ©cision n° 2009-582 DC du 25 juin 2009 / RĂ©solution tendant Ă  modifier le rĂšglement du SĂ©nat pour mettre en Ɠuvre la rĂ©vision constitutionnelle, conforter le pluralisme sĂ©natorial et rĂ©nover les mĂ©thodes de travail du SĂ©nat
  9. Vallet 2003
  10. Rapport n°1602 de Jean-Luc Warsmann, Commission des Lois, Assemblée nationale: voir amendements de Jean-Jacques Urvoas
  11. Assemblée nationale, 28 avril 2009, premiÚre séance, amendement n°6
  12. N° 2451 ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIÈME LÉGISLATURE EnregistrĂ© Ă  la PrĂ©sidence de l’AssemblĂ©e nationale le 31 mai 2000
  13. Haumant 2020
  14. « « Panama Papers » : le Sénat renonce à poursuivre Frédéric Oudéa »,
  15. Stéphane Mandard, « Le pneumologue Michel Aubier condamné à six mois de prison avec sursis », Le Monde,
  16. « Compte rendu de la réunion du Bureau du Sénat du jeudi 21 mars 2019 »
  17. « Commissions d'enquĂȘte crĂ©Ă©es sous la Ve RĂ©publique », sur www.assemblee-nationale.fr,
  18. « Commissions d'enquĂȘte - Archives de la XIVe LĂ©gislature », sur www.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  19. « Commission d'enquĂȘte sur l'utilisation du chlordĂ©cone et du paraquat - AssemblĂ©e nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  20. « Commission d'enquĂȘte sur les attaques Ă  la prĂ©fecture de police de Paris », sur www.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  21. « Commission d’enquĂȘte relative Ă  la lutte contre les fraudes aux prestations sociales - AssemblĂ©e nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  22. « Commission d'enquĂȘte sur les obstacles Ă  l'indĂ©pendance du pouvoir judiciaire - AssemblĂ©e nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  23. « Commission d’enquĂȘte sur la politique pĂ©nitentiaire - AssemblĂ©e nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )
  24. Direction de la SĂ©ance du SĂ©nat, « La sĂ©ance plĂ©niĂšre et l'activitĂ© du SĂ©nat (1er octobre 2017 - 30 septembre 2018) », SĂ©nat,‎ , p. 162 (lire en ligne)
  25. Direction de la SĂ©ance du SĂ©nat, « La sĂ©ance plĂ©niĂšre et l'activitĂ© du SĂ©nat ((1er octobre 2019 – 30 septembre 2020) », SĂ©nat,‎ , p. 77 (lire en ligne)
  26. « Fiche de synthÚse n°24 : Les commissions permanentes », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  27. Direction de la SĂ©ance du SĂ©nat, « La sĂ©ance plĂ©niĂšre et l'activitĂ© du SĂ©nat (1er octobre 2017 - 30 septembre 2018) », SĂ©nat,‎ , p. 222 (lire en ligne)
  28. Brice Lacourieux, « Affaire Benalla : le travail de la Commission des Lois », sur blogs.lexpress.fr/cuisines-assemblee, (consulté le )
  29. « ContrÎle parlementaire de l'état d'urgence », sur www.assemblee-nationale.fr
  30. « ComitĂ© de suivi de l’état d’urgence », sur www.senat.fr (consultĂ© le )
  31. « Mission d'information sur les conditions dans lesquelles des personnes n'appartenant pas aux forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure ont pu ou peuvent ĂȘtre associĂ©es Ă  l'exercice de leurs missions de maintien de l'ordre et de protection de hautes personnalitĂ©s et le rĂ©gime des sanctions applicables en cas de manquements », sur www.senat.fr (consultĂ© le )
  32. « Impact, gestion et consĂ©quences dans toutes ses dimensions de l’épidĂ©mie de Coronavirus-Covid 19 », sur www.assemblee-nationale.fr (consultĂ© le )

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Articles connexes

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