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Chitenay

Chitenay est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Chitenay
Chitenay
Blason de Chitenay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys »
Maire
Mandat
Jean Albert Boulay
2020-2026
Code postal 41120
Code commune 41052
Démographie
Gentilé Castanéen, Castanéenne[1]
Population
municipale
1 112 hab. (2020 en augmentation de 5,8 % par rapport à 2014)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 29′ 53″ nord, 1° 22′ 18″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 116 m
Superficie 15,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vineuil
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web chitenay.net

    Localisée au centre du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Sologne viticole », vaste étendue de bois, d'étangs et de prés. Elle est drainée par le Beuvron et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 34 en 1988, à 12 en 2000, puis à 10 en 2010.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de Chitenay.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Chitenay se trouve au centre du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Sologne viticole[2] - [3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 10,8 km de Blois[4], préfecture du département et à 9,4 km de Vineuil, chef-lieu du canton de Vineuil dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Cormeray (2,8 km), Seur (2,9 km), Cellettes (3,3 km), Ouchamps (5,5 km), Les Montils (5,6 km), Fougères-sur-Bièvre (5,9 km), Monthou-sur-Bièvre (6,2 km), Cour-Cheverny (6,4 km) et Cheverny (6,6 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1] - [9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Sologne viticole », dans la Sologne[10].

    La Sologne viticole, moins boisée que la Grande Sologne, présente un relief doux. La présence affirmée d'une agriculture qui prend le relais des boisements de Grande Sologne dégage des points de vue et des horizons ouverts. Les paysages de bois et de cultures s'enchaînent en s'imbriquant les uns aux autres[11].

    L'altitude du territoire communal varie de 67 mètres à 116 mètres[12] - [13].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de Chitenay.

    La commune est drainée par le Beuvron (1,253 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12,25 km de longueur totale[14].

    Le Beuvron, qui constitue une limite séparative nord-est du territoire communal, a une longueur totale de 115,2 km. Il prend sa source dans la commune de Coullons, dans le Loiret et se jette dans la Loire à Candé-sur-Beuvron, après avoir traversé 29 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[16].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 3,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 665 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18] - [19] - [20].

    Urbanisme

    Typologie

    Chitenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [21] - [22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24] - [25].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Chitenay.

    Occupation des sols

    Selon l'Insee, Chitenay est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 6] - [26] - [27].

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (94 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (41,7 %), zones agricoles hétérogènes (21,6 %), forêts (26,5 %), prairies (4,2 %), zones urbanisées (4 %), espaces verts artificialisés non agricoles (2 %)[14].

    Le territoire est caractérisé par un paysage de Sologne alternant milieux ouverts (agricoles) et milieux fermés (forêts). À l'échelle de l'unité géographique « Chailles / Les Montils Cheverny / Cour-Cheverny », qui regroupe douze communes, dont Chitenay, la consommation d'espaces agricoles et naturels pour répondre aux besoins de développement a été soutenue : 78 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 205 hectares entre 2002 et 2015[28].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016[29].

    En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[30]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le [31].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chitenay en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Chitenay en 2016.
    Chitenay[32] Loir-et-Cher[33] France entière[34]
    Résidences principales (en %) 87,4 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,9 18 9,6
    Logements vacants (en %) 5,7 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Chitenay est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Beuvron), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[35] - [36].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Chitenay.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[35]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[37]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[38].

    Un atlas des zones inondables du Beuvron est établi en décembre 2003. Les crues historiques du Beuvron sont celles de 1856, de 1910 et de 1936-1937. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 60 et 160 m3/s selon les sections[39].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[40].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[41], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Chitenay devient formellement « commune de Chitenay »[41] - [42].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Cellettes et au district de Blois[42]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[43] - [44]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[43]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[45]. Chitenay est alors rattachée au canton de Contres et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[46] - [42] - [47]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine

    Le nom de la commune viendrait de l'ancienne présence de nombreux châtaigniers sur son territoire, et d'une exploitation de la châtaigne jusqu'aux alentours du XVIIIe siècle. Du latin "castanea", la chataigne, Chitenay portait anciennement le nom de Villa Castanea, d'où l'origine de la gentilé.

    Plusieurs fait marquants, du moins localement, ont forgé l'histoire de la commune. La naissance de Denis Papin, en 1647, au lieu-dit Des Coudraies, marque le village dans l'histoire par des inventions qui marqueront le développement de l'énergie vapeur.

    Une expression locale, apparue dans la seconde partie du XIXe siècle, est assez présente dans les mémoires des environs : "Le partage de Cormeray, tout d'un côté, rien de l'autre !". Cette expression fait suite à la création par décret du village autonome voisin à l'est, Cormeray, anciennement un hameau du village de Chitenay. Éloignés du centre-bourg castanéen, notamment par un chemin sinueux difficilement empruntable l'hiver, les habitants du hameau se sont rassemblés pour l'érection d'une chapelle pour une meilleure accessibilité. Puis une pétition fût lancée pour que Cormeray devienne une commune. Les délibérations administratives à la suite de cette demande préconisaient de former Cormeray à partir des territoires appartenant à Chitenay à l'ouest et à Cour-Cheverny à l'est. Mais finalement, la décis

    Découpage territorial

    La commune de Chitenay est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [48].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Vineuil depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[49] et à la Première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[50].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Chitenay, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel plurinominal avec prime majoritaire[51]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[52].

    ion notifiait de ménager le territoire de Cour-Cheverny. Le nouveau territoire de Cormeray fût presque entièrement issu de terres castanéennes, d'où l'expression "Tout d'un côté, rien de l'autre !".

    Croix du Buisson.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[53].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[54]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Cellettes Chitenay Cormeray qui assure le service en régie[55].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Chitenay est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[56]. Trois stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[57] :

    • « Les Etangs », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement, dont la capacité est de 470 EH, mis en service le [58] ;
    • « Chitenay », un équipement utilisant la technique Faible charge (lit), dont la capacité est de 170 EH, mis en service le [59] ;
    • « Le Moulin Neuf », un équipement utilisant la technique du filtre biologique, infiltration, dont la capacité est de 100 EH, mis en service le [60].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[62].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Cour-Cheverny qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[63].

    En matière de justice, Chitenay relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[64], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[65].

    Politique et administration

    Administration

    La commune fait partie d'Agglopolys, du Pays des Châteaux et du SIAB.

    Liste des maires

    • Boësnier de Clairvaux
    • 2001- 2008 : M. Jacques Bouges.
    • 2008-2014 : M. Didier Stetten-Pigasse.
    • Depuis le 29 mars 2014 : M. Jean Albert Boulay.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[67].

    En 2020, la commune comptait 1 112 habitants[Note 7], en augmentation de 5,8 % par rapport à 2014 (Loir-et-Cher : −1,26 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2701 0431 0041 1311 1891 2121 2771 3311 376
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 416853883893903850877860863
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    869887884728690642656628635
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6206556657778889219891 0271 017
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 0511 1011 112------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 528 hommes pour 556 femmes, soit un taux de 51,29 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[70]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,4
    8,2
    75-89 ans
    8,5
    19,2
    60-74 ans
    20,7
    21,8
    45-59 ans
    22,8
    17,7
    30-44 ans
    13,5
    14,6
    15-29 ans
    14,2
    17,9
    0-14 ans
    18,9
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[71]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,5
    9
    75-89 ans
    11,7
    19,1
    60-74 ans
    19,7
    21
    45-59 ans
    20,2
    16,8
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    13,3
    17,8
    0-14 ans
    16,2

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Chitenay selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[72] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[73]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 75 100,0 (100) 61 13 1 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 8 10,7 (11,8) 8 0 0 0 0
    Industrie 6 8,0 (6,5) 5 1 0 0 0
    Construction 10 13,3 (10,3) 6 4 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 43 57,3 (57,9) 37 5 1 0 0
    dont commerce et réparation automobile 4 5,3 (17,5) 4 0 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 8 10,7 (13,5) 5 3 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (43 entreprises sur 75)10,7) %, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 75 entreprises implantées à Chitenay en 2016, 61 ne font appel à aucun salarié, 13 comptent 1 à 9 salariés et une emploie entre 10 et 19 personnes

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[74]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[75]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 23 en 1988 à 12 en 2000 puis à 10 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 26 ha en 1988 à 57 ha en 2010[74]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chitenay, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Chitenay (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[74]
    Nombre d'exploitations (u) 23 12 10
    Travail (UTA) 28 13 12
    Surface agricole utilisée (ha) 591 653 569
    Cultures[76]
    Terres labourables (ha) 525 602 529
    Céréales (ha) 307 375 310
    dont blé tendre (ha) 147 177 181
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 23 43 s
    Tournesol (ha) 101 49 s
    Colza et navette (ha) 43 54 52
    Élevage[74]
    Cheptel (UGBTA[Note 8]) 120 48 54

    Produits labellisés

    La commune de Chitenay est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 9] de quatre produits[77] : un fromage (le Selles-sur-cher[78]) et trois vins (le Cheverny[79], le Cour-cheverny[80] et le crémant-de-loire[81]).

    Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[82] et les volailles de l’Orléanais[83] - [77].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune présente un patrimoine bâti diversifié : habitat, châteaux, domaines, grandes propriétés, bâti agricole, séchoirs à tabac, fontaine... Et quelques arbres remarquables.

    Le château de Chitenay est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [84]. Il y avait historiquement trois fermes rattachées au château.

    Héraldique

    Blason de Chitenay Blason
    D'argent au chevron de sinople chargé de trois châtaignes d'or posées à plomb et accompagné en chef à dextre d'un épi de blé en barre et à senestre d'une grappe de raisin pamprée, le tout aussi de sinople, et en pointe d'une machine à vapeur de gueules.

    Devise : « Ab igne vis oritur » (c'est du feu que naît la puissance).
    Détails
    Adopté en 2009

    Personnalités liées à la commune

    • Denis Papin (1647-1713), médecin, scientifique et célèbre inventeur, est né à Chitenay ;
    • Géo London (1883-1951), grand reporter et écrivain, y a vécu et y est mort.

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    9. Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.

    Références

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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui - Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)
    • Liste des communes de Loir-et-Cher

    Liens externes

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