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Chevru

Chevru (prononcĂ© [ ʃə.ˈvʁy]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Île-de-France.

Chevru
Chevru
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Jean-François Masson
2020-2026
Code postal 77320
Code commune 77113
DĂ©mographie
Gentilé Chevrotins
Population
municipale
1 068 hab. (2020 en diminution de 3,17 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 77 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 44â€Č 00″ nord, 3° 12â€Č 00″ est
Altitude Min. 121 m
Max. 165 m
Superficie 13,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Coulommiers
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Chevru dans le département de Seine-et-Marne.

    Chevru est situĂ©e dans la Brie, Ă  environ 15 km par la route [1] - [Note 1] au sud-est de Coulommiers et Ă  11,5 km au sud-ouest de La FertĂ©-Gaucher.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[2].

    L'altitude varie de 121 mĂštres Ă  165 mĂštres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant Ă  environ 146 mĂštres d'altitude (mairie)[3].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Chevru.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    • le ru de Chevru, long de 7,72 km[4], affluent de l'Aubetin, qui traverse la commune d'est en ouest ;
      • le ru de Faujus, long de 3,72 km[5], affluent du ru de Chevru ;
    • le fossĂ© 01 du Petit Beaufour, long de 2,29 km[6], qui conflue dans le ru de Beaufour.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,97 km[7].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon Ă©tat des eaux imposĂ© par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intĂ©grĂ©e s’articulent Ă  diffĂ©rentes Ă©chelles : le SDAGE, Ă  l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, Ă  l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le dĂ©partement de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].

    La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat Mixte d'AmĂ©nagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifiĂ© de « structure porteuse »[10].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,2 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 733 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -3 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -1,2 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1990 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[12]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records CHEVRU (77) - alt : 158 m 48° 43â€Č 36″ N, 3° 12â€Č 12″ E
    Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-12-1990 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1 1,3 3,3 5 8,7 11,3 13,2 13,1 10,2 7,6 4 1,4 6,7
    Température moyenne (°C) 3,5 4,3 7,4 10 13,9 16,8 19,1 19,1 15,4 11,6 6,8 3,8 11
    Température maximale moyenne (°C) 5,9 7,4 11,5 15 19,1 22,3 25 25,1 20,6 15,6 9,6 6,1 15,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −15,8
    08.01.10
    −13,9
    04.02.12
    −9,2
    13.03.13
    −4,4
    06.04.21
    −1,3
    05.05.1996
    1,4
    04.06.1991
    5,5
    13.07.1993
    4,6
    26.08.1993
    1,8
    29.09.03
    −3,8
    30.10.1997
    −9,7
    30.11.10
    −12,7
    31.12.1996
    −15,8
    2010
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,6
    05.01.1999
    18,6
    27.02.19
    24,6
    31.03.21
    28,2
    20.04.18
    30,9
    27.05.05
    35,8
    27.06.11
    41,5
    25.07.19
    39,7
    12.08.03
    33,7
    14.09.20
    28,3
    01.10.11
    21
    07.11.15
    16,6
    07.12.00
    41,5
    2019
    Précipitations (mm) 57,3 55 53,9 55,9 58,2 43 55,9 61 57,5 63,1 62,2 68,4 691,4
    Source : « Fiche 77113002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13] - [14] - [15].

    Urbanisme

    Typologie

    Chevru est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19] - [20].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 100 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[21] (source : le fichier Fantoir) dont le Trembloy, Larrue, le Perthuis, Faujus.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (85,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (81,5% ), forĂȘts (10,4% ), zones urbanisĂ©es (4,5% ), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,5 %)[22].

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[23] - [24] - [Carte 1]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT du Bassin de vie de Coulommiers, approuvĂ© le et portĂ© par le syndicat intercommunal d’étude et de programmation (SIEP) de Coulommiers[25].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvĂ©[26]. Le zonage rĂ©glementaire et le rĂšglement associĂ© peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le GĂ©oportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 405 dont 96,5 % de maisons et 3,3 % d'appartements[Note 6].

    Parmi ces logements, 91,3 % étaient des résidences principales, 5,4 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,2 % contre 12 % de locataires et 0,8 % logés gratuitement[27].

    Transports

    La commune est desservie par la ligne d’autocars no 10 (Coulommiers - Meilleray) ) du rĂ©seau Transdev-IdF[28].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes H. de Cebrus vers 1092[29] ; Chevreu en 1135[30] ; Villa de Chevrous en 1203[31] - [32] ; Vivarium de Cheveru en 1212[33] - [32] ; Chevru en 1217[31] ; Chevreu vers 1222[34] ; Chevrucum en 1247[35] ; Parrochia de Cheuvroto en 1327[36] ; [Le fief de] Chevru les Coulommiers en 1461[37] - [32] ; Chevreu en Brye en 1548[38] ; Chevreulx en 1607[39] - [40].

    Son étymologie provient de l'agglutination des mots latins caput et rivus qui signifie : à la « source de la riviÚre »[41].

    Histoire

    La seigneurie de Chevru appartient successivement aux chevaliers du Temple puis Ă  ceux de Malte[42].

    L'existence d'une paroisse, avec une église consacrée à saint Denis, est attestée en 937[43].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune était intégrée à l'arrondissement de Provins du département de Seine-et-Marne.

    Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intÚgre le l'arrondissement de Meaux[44].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquiÚme circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de La Ferté-Gaucher[45]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intÚgre le canton de Coulommiers.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes Avenir et développement du secteur des Trois RiviÚres, créée fin 1993.

    Le , celle-ci fusionne avec la communauté de communes de la Brie des Templiers pour former la communauté de communes du Pays de Coulommiers.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale (SDCI) de Seine-et-Marne prescrit sa fusion avec la communautĂ© de communes de la Brie des moulins.

    La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie est ainsi créée le , dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1942 1959 Emile Couesnon
    1959 1965 Lucien Masson
    1965 2001 Paul Lanciaux[46]
    2001 2007 Philippe Saubin[47] DVD
    2007 En cours Jean-François Masson[48] Agriculteur

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [49] - [50].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Chevru est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution[51] - [52] - [53].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. Le Syndicat mixte d'assainissement du Nord-Est (SIANE) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[51] - [55].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gÚre le service en régie[51] - [56] - [57].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[59].

    En 2020, la commune comptait 1 068 habitants[Note 7], en diminution de 3,17 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    476288452490504525507491539
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    506544564525483463440440428
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    407417408366367397363340369
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3133023093804968551 0631 0811 116
    2020 - - - - - - - -
    1 068--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee Ă  partir de 2006[60].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    On peut noter :

    • Centre Ă©questre.
    • randonnĂ©es pĂ©destres.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂȘte communale : dernier dimanche de juin ; patronale : dernier dimanche de juillet.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 368, reprĂ©sentant 1 090 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 22 660 euros[61].

    Emploi

    En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 116, occupant 522 actifs rĂ©sidants (dont 15,4 % dans la commune de rĂ©sidence et 84,6 % dans une commune autre que la commune de rĂ©sidence).

    Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  69 % contre un taux de chĂŽmage de 7,6 %. Les 23,3 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 12,2 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 3,5 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 7,6 % pour les autres inactifs[62].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unitĂ©s lĂ©gales et d’établissements (activitĂ©s marchandes hors agriculture) par secteur d'activitĂ© Ă©tait de 51 dont 3 dans l’industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 8 dans la construction, 18 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 4 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 5 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 6 dans l’administration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 5 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services[63].

    En 2020, 10 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 8 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hîtel et de terrain de camping[64].

    Agriculture

    Chevru est dans la petite région agricole dénommée la « Brie est », une partie de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[65].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂȘte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomĂšne de disparition des terres cultivables (prĂšs de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[66]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂč le nombre d’exploitations est passĂ© de 16 en 1988 Ă  15 en 2010. ParallĂšlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 71 ha en 1988 Ă  118 ha en 2010[65]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Chevru, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Chevru entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[65] - [Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 16 13 15
    Travail (UTA) 36 26 25
    Surface agricole utilisĂ©e (ha) 1 128 1 388 1 767
    Cultures[67]
    Terres labourables (ha) 1 102 1 330 1 734
    CĂ©rĂ©ales (ha) 693 898 1 108
    dont blé tendre (ha) 468 670 803
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 145 185 256
    Tournesol (ha) 43 s
    Colza et navette (ha) 50 s 84
    Élevage[65]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 123 270 151

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux remarquables

    La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[68].

    L'Ă©glise Saint-Thibault.
    Le lavoir.

    Autres lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • MĂ©dĂ©ric Charot (1846-1916), Ă©crivain français nĂ© Ă  Chevru.
    • Le chanteur Michel Sardou, qui donna un gala lors de la fĂȘte de la biĂšre de Chevru le [71].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Chevru », p. 504–507

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées par la voie routiÚre à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours Ă©gale Ă  100 %.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'UnitĂ© gros bĂ©tail alimentation totale (UGBTA) est une unitĂ© employĂ©e pour pouvoir comparer ou agrĂ©ger des effectifs animaux d’espĂšces ou de catĂ©gories diffĂ©rentes (par exemple, une vache laitiĂšre = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mĂšre = 0,45 UGBTA).
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