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Chenac-sur-Gironde

Chenac-sur-Gironde est une ancienne commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). En 1965, elle a fusionné avec sa voisine Saint-Seurin-d'Uzet pour former la nouvelle commune de Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet. Ses habitants sont appelés les Chenacais et les Chenacaises.

Chenac-sur-Gironde
Chenac-sur-Gironde
L'Ă©glise Saint-Martin de Chenac
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Commune Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet
Intercommunalité Communauté d'agglomération Royan Atlantique
Statut Ancienne commune
Code commune 17098
DĂ©mographie
Gentilé Chenacais
Population 488 hab. (1962)
DensitĂ© 37 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 31â€Č 02″ nord, 0° 49â€Č 34″ ouest
Superficie 13,15 km2
Élections
DĂ©partementales Saintonge Estuaire
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet
Localisation
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Chenac-sur-Gironde

    CampĂ© au milieu d’un paysage vallonnĂ© dominant l’estuaire de la Gironde, ce petit village situĂ© entre Barzan, Épargnes et Mortagne-sur-Gironde est marquĂ© par la viticulture et la cĂ©rĂ©aliculture. Il s’inscrit dans la partie sud du Pays Royannais.

    GĂ©ographie

    Situation

    Chenac-sur-Gironde se situe dans le sud-ouest du dĂ©partement de la Charente-Maritime, dans l’ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi atlantique, elle se rattache Ă  deux grands ensembles gĂ©ographiques, le Grand Sud-Ouest français et plus rarement, le Grand Ouest français. Administrativement parlant, elle dĂ©pend depuis 2015 du canton de Saintonge Estuaire, dont le chef-lieu est Meschers-sur-Gironde, et du canton de Cozes avant cette date, dans l’arrondissement de Saintes et la CommunautĂ© d’agglomĂ©ration Royan Atlantique. Son territoire s’étendait sur 1 433 hectares avant la fusion avec sa voisine Saint-Seurin-d'Uzet.

    Le bourg est entourĂ© au Nord-Ouest par la commune de Barzan, au Nord par Épargnes, au Nord-Est par Virollet, au Sud-Est par Mortagne-sur-Gironde, et au Sud par Saint-Seurin-d'Uzet. Il est distant de 3 kilomĂštres de Saint-Seurin-d'Uzet, auquel il est associĂ©, de 3,4 kilomĂštres d'Épargnes[1], de 5 kilomĂštres de Mortagne-sur-Gironde[2], de 7,4 kilomĂštres de Cozes[3], de 9,3 kilomĂštres de Virollet[4], de 10,7 kilomĂštres de Meschers-sur-Gironde[5], actuel chef-lieu cantonal, de 13,1 kilomĂštres de GĂ©mozac[6], de 20 kilomĂštres de Royan[7], de 29,5 kilomĂštres de Saintes[8], de 45,2 kilomĂštres de Blaye[9], de 48,5 kilomĂštres de Rochefort[10], de 75,9 kilomĂštres de La Rochelle[11], la prĂ©fecture dĂ©partementale, et de 77,5 kilomĂštres de Bordeaux[12], prĂ©fecture rĂ©gionale et seule mĂ©tropole des environs. La commune avait une superficie de 13,15 km2[13].

    Transports en commun

    Chenac fait partie des quelques villages du sud du Pays Royannais non desservis par une ligne rĂ©guliĂšre de transports en commun. Le rĂ©seau de transports urbains de l’agglomĂ©ration de Royan, Cara'Bus, propose un service de transport Ă  la demande vers les arrĂȘts de bus les plus proches, Ă  Cozes ou Ă  Meschers-sur-Gironde. De lĂ , il est possible de rejoindre les principaux pĂŽles d’attraction de l’agglomĂ©ration royannaise et jusqu’à la ville de Marennes, qui est situĂ©e en dehors des limites de l’agglomĂ©ration mais entretien des liens Ă©troits avec elle.

    Climat

    Le climat dont bĂ©nĂ©ficie la Charente-Maritime est un climat ocĂ©anique tempĂ©rĂ© de type aquitain, marquĂ© par un ensoleillement moyen assez important : avec 2 250 heures par an, il est comparable Ă  celui que connaĂźt une partie de la cĂŽte mĂ©diterranĂ©enne[14]. La pluviositĂ© y est modĂ©rĂ©e, les prĂ©cipitations ne dĂ©passant pas 1 200 mm par an. Les tempĂ©ratures, quant Ă  elles, varient en moyenne de +5 °C en hiver Ă  +20 °C en Ă©tĂ©.

    Les Ăźles et l'ensemble du littoral de la Charente-Maritime se caractĂ©risent par un climat particuliĂšrement doux en hiver, et rafraĂźchissant l'Ă©tĂ©, grĂące aux influences ocĂ©aniques perpĂ©tuellement en mouvement (brise marine). Ces conditions climatiques favorables, toujours soumises aux influences de l'ocĂ©an Atlantique, ont favorisĂ© un vĂ©ritable microclimat de type sub-aquitain et l'existence d'une vĂ©gĂ©tation dĂ©jĂ  mĂ©ridionale. Ainsi la flore se caractĂ©rise-t-elle par la prĂ©sence Ă©tonnante de lauriers-roses, eucalyptus, agaves, et mĂȘme les mimosas se mettent Ă  fleurir dĂšs le mois de janvier.

    La rose trémiÚre ou passerose, un des symboles de la Saintonge.

    Aux essences dĂ©jĂ  mĂ©ridionales du chĂȘne vert (ou yeuse) et du cyste, s'ajoutent une forte prĂ©sence de palmiers, figuiers, orangers et mĂȘme oliviers. Il existe toutefois un contraste entre le littoral, assez sec et ensoleillĂ© et l'intĂ©rieur des terres, davantage pluvieux. La pluviomĂ©trie passe ainsi de 750 mm sur le littoral Ă  950 mm en Haute-Saintonge.

    Les relevĂ©s de la station mĂ©tĂ©orologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de dĂ©terminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de ce laps de temps, la tempĂ©rature la plus froide est relevĂ©e le 15 fĂ©vrier 1956 : −13,6 °C. Un pic de tempĂ©rature (dĂ©passĂ© seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec prĂšs de 39 °C Ă  l'ombre. Si 1953 est considĂ©rĂ©e comme l'annĂ©e la plus sĂšche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[15].

    La Charente-Maritime est le dĂ©partement français qui a Ă©tĂ© le plus durement touchĂ© par la tempĂȘte Martin du 27 dĂ©cembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrĂ©s ont Ă©tĂ© atteints avec 198 km/h sur l'Ăźle d'OlĂ©ron et 194 km/h Ă  Royan.

    Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2009, la rĂ©gion est frappĂ©e par la tempĂȘte Klaus. MalgrĂ© des rafales de vent dĂ©passant les 120 km/h, les dĂ©gĂąts relevĂ©s dans la commune demeurent relativement minimes au regard de la situation dans le MĂ©doc tout proche[16].

    Données générales

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    MĂ©diane nationale 1 852835162550
    Chenac-sur-Gironde[18] 225075541326
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Données météorologiques à Bordeaux

    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,8 3,4 4,6 6,6 10,3 13 15,1 15,2 12,5 9,5 5,5 3,8 8,5
    Température moyenne (°C) 6,4 7,6 9,6 11,6 15,4 18,3 20,8 20,9 18,1 14,2 9,4 7,3 13,3
    Température maximale moyenne (°C) 10 11,7 14,5 16,5 20,5 23,5 26,4 26,6 23,7 18,8 13,4 10,7 18,1
    Record de froid (°C) −16,4 −15,2 −9,9 −5,3 −1,8 2,5 4,8 1,5 −1,8 −5,3 −12,3 −13,4 −16,4
    Record de chaleur (°C) 20,2 26,2 29,8 31,1 35,4 38,5 39,2 41,9 37,6 32,2 25,1 22,5 41,9
    Précipitations (mm) 92 82,6 70 80 83,9 63,8 54,5 59,5 90,3 94,1 106,9 106,7 984,1
    Source : Le climat à Bordeaux (en °C et mm, moyennes mensuelles 1971/2000 et records depuis 1880)[19]

    Données météorologiques à La Rochelle

    Données climatiques à La Rochelle
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,4 2,8 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
    Température moyenne (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
    Température maximale moyenne (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18 12,6 9,2 16,1
    Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2 250
    Précipitations (mm) 82,5 66,1 57 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3
    Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de La Rochelle de 1961 à 1990[20].

    Économie

    Chenac-sur-Gironde est au cƓur d'un bassin d'emploi particuliĂšrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait de nombreuses communes du Pays Rochefortais, du Pays Marennes-OlĂ©ron et du Pays Royannais[21]), forte de 27 753 emplois en 2008[22]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle de La Rochelle, la plus dynamique de l'ex-rĂ©gion Poitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu Ă©conomique et d'une dĂ©mographie dynamiques » (Insee)[22]. La croissance y est particuliĂšrement soutenue, du fait du dĂ©veloppement des activitĂ©s tertiaires.

    Administration

    Liste des maires successifs de Chenac-sur-Gironde
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique de Chenac-sur-Gironde
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    832856770812901865835815821
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    809817806743744736700679628
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    637630636587542524533495519
    1962 - - - - - - - -
    488--------
    Habitants
    (Sources : Cassini[23])

    Histogramme
    (élaboration graphique par Wikipédia)

    Enseignement

    Chenac appartient Ă  l'acadĂ©mie de Poitiers. L'Ă©cole du village est en RPI avec les Ă©coles d’Épargnes (Ă©cole maternelle et CP) et d’Arces-sur-Gironde (du CE2 au CM2). Les Ă©lĂšves du second cycle sont ensuite dirigĂ©s vers le collĂšge des Vieilles Vignes de Cozes. Les lycĂ©es les plus proches sont situĂ©s Ă  Royan (enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique et enseignement professionnel) et les universitĂ©s et Grandes Ă©coles Ă  La Rochelle et Bordeaux. Le transport scolaire est assurĂ© par le rĂ©seau de transports urbains de l’agglomĂ©ration royannaise Cara'Bus.

    Santé et sécurité

    Les cabinets mĂ©dicaux les plus proches sont situĂ©s Ă  Mortagne-sur-Gironde et Ă  Cozes. Les hĂŽpitaux et cliniques du secteur sont situĂ©s Ă  Royan (CHR Malakoff Ă  Vaux-sur-Mer, public, qui dispose d’un service d’urgences 24 heures/24 ; polyclinique de Saint-Georges-de-Didonne, privĂ©e, et clinique Pasteur, privĂ©e) ou Ă  Saintes (Centre hospitalier de Saintonge, public, plus important centre hospitalier du dĂ©partement). Les pharmacies les plus proches sont Ă  Mortagne-sur-Gironde, Ă  Cozes ou Ă  Meschers-sur-Gironde.

    Le centre de secours des sapeurs pompiers le plus proche est à Mortagne-sur-Gironde. Une autre caserne est située à Cozes. La gendarmerie du secteur est à Mortagne-sur-Gironde.

    Télévision

    Les chaßnes de la TNT sont reçues sans difficulté particuliÚre par le biais des émetteurs de Bordeaux-Bouliac (92 % de réception) et de Lesparre-Médoc (91 % de réception), qui permettent de voir France 3 Aquitaine et la chaßne locale bordelaise TV7 Bordeaux, mais non France 3 Poitou-Charentes. L'émetteur de Vaux-sur-Mer, qui diffuse France 3 Poitou-Charentes, est mal reçu (44 % de réception)[24].

    Radio

    La plupart des radios nationales prĂ©sentes dans le dĂ©partement peuvent ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune. Les informations dĂ©partementales sont relayĂ©es par la station de radio publique France Bleu La Rochelle. France Bleu Gironde est Ă©galement reçue sans difficultĂ©.

    Les stations de radio locales pouvant ĂȘtre Ă©coutĂ©es dans la commune sont principalement Demoiselle FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Rochefort, et disposant de studios Ă  Saint-Georges-de-Didonne), Mixx radio (techno, dance et musiques Ă©lectroniques, Ă©mettant depuis Cognac et reprise par le rĂ©Ă©metteur de Saintes), RCF Accords Charente-Maritime (religieuse, Ă©mettant depuis La Rochelle), Wit FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Bordeaux) et Aqui FM (gĂ©nĂ©raliste, Ă©mettant depuis Lesparre-MĂ©doc).

    Presse

    La presse locale est représentée par le quotidien Sud Ouest, dont le siÚge est à Bordeaux, et qui dispose d'une rédaction locale à Royan.

    Cultes

    Chenac-sur-Gironde appartient au diocĂšse catholique de La Rochelle et Saintes, lui-mĂȘme subdivision de la province ecclĂ©siastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclĂ©siastique de Bordeaux avant cette date), au doyennĂ© de Royan et Ă  la paroisse Notre-Dame de l’estuaire, centrĂ©e sur Cozes, qui regroupe douze communes du sud du Pays Royannais. La messe est cĂ©lĂ©brĂ©e suivant un calendrier tournant dans les diffĂ©rentes communes de la paroisse (environ une fois tous les deux mois, le samedi soir Ă  18 heures en l’église Saint-Martin).

    Chenac n’abrite pas de temple de l’Église rĂ©formĂ©e. La commune dĂ©pend de l’Église protestante unie de Saintes-Sud-Saintonge. Le culte est cĂ©lĂ©brĂ© en alternance dans les temples de Cozes, Meschers-sur-Gironde, GĂ©mozac, Mortagne-sur-Gironde, Saint-Fort-sur-Gironde et Pons.

    Les autres confessions ne disposent pas de lieu de culte dans le village.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Martin

    L'Ă©glise Saint-Martin.

    Cet édifice de style néo-roman se dresse au centre du village, sur un promontoire rocheux. Il remplace une église qui, mal entretenue, était devenue vétuste.

    Les travaux, initiés en 1852, furent poursuivis à partir de 1866 sur les plans de l'architecte Aimé Bonnet, lequel choisit de s'inspirer des églises romanes de la région plutÎt que de construire un sanctuaire néo-gothique, comme cela avait été envisagé auparavant. Les travaux furent achevés dÚs 1868.

    L'église forme un plan en forme de croix latine, comprenant une nef voûtée en plùtre, un transept et une abside semi-circulaire éclairée de cinq baies.

    La façade, qui s'Ă©tale sur trois niveaux, est trĂšs richement ornĂ©e. Deux arcs aveugles encadrent un portail en plein-cintre comportant trois voussures, ornĂ©es de motifs vĂ©gĂ©taux, l'ensemble Ă©tant complĂ©tĂ© par une archivolte dont les motifs en dents de scie tranchent par leur extrĂȘme simplicitĂ©. Les chapiteaux des colonnettes reproduisent des thĂšmes chers aux sculpteurs mĂ©diĂ©vaux : animaux extraordinaires (chevaux Ă  tĂȘte humaine), oiseaux et feuilles d'acanthe. Une arcature retombant sur neuf colonnettes constitue le niveau supĂ©rieur, lui-mĂȘme surmontĂ© d'un oculus.

    L'édifice est encadrée par un clocher surmonté d'une flÚche construite à partir de pierres provenant de carriÚres situées non loin de là, dans les villages de Thénac et de Thaims.

    Langue saintongeaise

    Carte représentant l'aire linguistique du saintongeais dans les Charentes et le Nord-Gironde
    Aire linguistique du saintongeais.

    La commune est situĂ©e dans l'aire linguistique du saintongeais, un dialecte faisant partie de la famille des langues d’oĂŻl, branche des langues romanes, qui comprend Ă©galement le français, l’angevin le picard et le poitevin avec lequel il est souvent regroupĂ© dans un domaine plus vaste, le poitevin-saintongeais.

    Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlĂ©e en Saintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves de Guyenne (Pays Gabay ou Grande Gavacherie, Petite Gavacherie autour de MonsĂ©gur dans l'Entre-deux-Mers et enclave du Verdon, en MĂ©doc). On l’appelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants.

    Le saintongeais a fortement influencĂ© l’acadien et en consĂ©quence, par ricochet, le cadien ; quant au quĂ©bĂ©cois, il a Ă©tĂ© influencĂ© par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.

    La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le cadien ou l'acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers la Nouvelle-France au XVIIe siÚcle.

    Gastronomie

    La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.

    Les prĂ©parations Ă  base de viande de porc occupent une place prĂ©pondĂ©rante dans la cuisine rĂ©gionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes Ă  base de viandes rissolĂ©es et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mĂȘlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, Ă  base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays[25].

    Les vignes du village servent notamment Ă  la production de pineau des Charentes.

    La cuisine saintongeaise intÚgre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.

    Parmi les autres spĂ©cialitĂ©s locales, il convient de noter le « caviar de Gironde », dont le village voisin de Saint-Seurin-d'Uzet Ă©tait autrefois un des principaux pourvoyeurs, mais Ă©galement les pibales (alevins d'anguille pĂȘchĂ©s dans la Gironde, spĂ©cialitĂ© de Mortagne et de Blaye), les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles » (cuisses de grenouilles), la « sanglette », une galette prĂ©parĂ©e Ă  base de sang de poulet et d'oignons cuits, le farci saintongeais (variante du farci poitevin), le lapin au pineau, le foie gras ou encore les confits. La grande spĂ©cialitĂ© de la presqu'Ăźle d'Arvert voisine est l'huĂźtre de Marennes-OlĂ©ron, de renommĂ©e internationale.

    Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : millas (gĂąteau Ă  la farine de maĂŻs, qu'on retrouve dans une grande partie du sud-ouest de la France), galette charentaise, au beurre Charentes-Poitou, ou encore merveilles (beignets).

    Les vignes de la région servent à la confection d'eaux-de-vie réputées, telles que le pineau des Charentes et plus encore, le cognac. Chenac est ainsi intégralement située dans la zone de production des « bons bois ».

    Notes et références

    Notes

      Références

      1. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Epargnes », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      2. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Mortagne-sur-Gironde », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      3. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Cozes », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      4. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Virollet », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      5. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Meschers-sur-Gironde », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      6. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Gémozac », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      7. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Royan », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      8. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Saintes », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      9. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Blaye », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      10. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Rochefort », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      11. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et La Rochelle », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      12. « Orthodromie entre Chenac-sur-Gironde et Bordeaux », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
      13. MinistÚre de l'Intérieur, « La situation financiÚre des communes de France et d'Algérie en 1912 », (consulté le ), p. 134.
      14. Préfecture de Charente-Maritime : Météo France
      15. Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
      16. Journal Sud Ouest, édition locale de Royan datée du
      17. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
      18. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
      19. Météo stats | Station Bordeaux
      20. « Climatologie mensuelle à La Rochelle », sur infoclimat.fr (consulté le )
      21. Présentation de la zone d'emploi de Saintonge maritime, site de l'ARTLV
      22. « Treize nouvelles zones d’emploi en Poitou-Charentes », sur le site de l'Insee (consultĂ© le ).
      23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Chenac-sur-Gironde », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
      24. réception.fr : Réception de la TNT à Chenac-sur-Gironde
      25. Charente-Maritime, encyclopédie Bonneton, p. 106-107
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