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Chelle-Spou

Chelle-Spou est une commune française situĂ©e dans le centre du dĂ©partement des Hautes-PyrĂ©nĂ©es, en rĂ©gion Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la rĂ©gion des Baronnies, dont le nom est issu d’une lĂ©gende selon laquelle quatre seigneurs du Moyen Âge avaient pour habitude de festoyer ensemble aux sources de l’Arros, chacun d’eux gardant un pied sur sa terre et l’autre sur celle du voisin.

Chelle-Spou
Chelle-Spou
Vue du village.
Blason de Chelle-Spou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement BagnĂšres-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses
Maire
Mandat
Noël Abadie
2020-2026
Code postal 65130
Code commune 65143
DĂ©mographie
Gentilé Chespouais
Population
municipale
110 hab. (2020 en diminution de 5,98 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 08â€Č 15″ nord, 0° 14â€Č 35″ est
Altitude Min. 279 m
Max. 491 m
Superficie 4,58 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tarbes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Arros et des Baïses
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Chelle-Spou
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Chelle-Spou
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Chelle-Spou
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Chelle-Spou

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par l'Arros, l'Arriou-DarrĂ© et par divers autres petits cours d'eau. La commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© de trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Chelle-Spou est une commune rurale qui compte 110 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 450 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes..

    Ses habitants sont appelés les Chespouais.

    GĂ©ographie

    • EntrĂ©e du village de Chelle.
      Entrée du village de Chelle.
    • EntrĂ©e du hameau de Spou et le pont sur le ruisseau Arriou DarrĂ©.
      Entrée du hameau de Spou et le pont sur le ruisseau Arriou Darré.

    Localisation

    La commune de Chelle-Spou se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe Ă  17 km Ă  vol d'oiseau de Tarbes[1], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  11 km de BagnĂšres-de-Bigorre[2], sous-prĂ©fecture, et Ă  km de Tournay[3], bureau centralisateur du canton de la VallĂ©e de l'Arros et des BaĂŻses dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Tournay[I 1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Artiguemy (1,1 km), Gourgue (1,8 km), Ricaud (2,2 km), Cieutat (2,7 km), Poumarous (3,0 km), LanespĂšde (3,9 km), Mauvezin (4,1 km), Ozon (4,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Chelle-Spou fait partie de l’ancien comtĂ© de Bigorre, comtĂ© historique des PyrĂ©nĂ©es françaises et de Gascogne crĂ©Ă© au IXe siĂšcle puis rattachĂ© au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comtĂ© de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattachĂ© au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[5].

    Carte de la commune de Chelle-Spou et des proches communes.
    Communes limitrophes de Chelle-Spou[6]
    Ozon Ricaud
    Cieutat Chelle-Spou Gourgue
    Artiguemy

    Hydrographie

    L'Arros, affluent de rive droite de l’Adour, traverse la commune du sud au nord et forme la limite est avec les communes de Ricaud et Gourgue.
    Le ruisseau de l'Espierra affluent de rive gauche de l’Arros, traverse la commune d’ouest en est et forme une partie de la limite sud avec la commune d’Artiguemy.
    Le ruisseau de l’Arriou DarrĂ©, affluent de rive gauche de l’Arros, traverse la commune d’ouest en est au sud du hameau de Spou et forme une partie de la limite ouest avec la commune de Cieutat.
    Le ruisseau de Gascorre, affluent de rive gauche de l’Arros, traverse la commune d’ouest en est et forme la limite nord avec la commune d’Ozon.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 065 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[10] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[11] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Tournay », sur la commune de Tournay, mise en service en 1970[12] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[13] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 998,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[14]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-PyrĂ©nĂ©es », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et Ă  22 km[15], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  12,6 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  12,9 °C pour 1991-2020[18].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Trois ZNIEFF de type 2[Note 5] sont recensées sur la commune[19] :

    • les « Baronnies » (20 367 ha), couvrant 43 communes du dĂ©partement[20] ;
    • le « cours de l'Arros » (1 675 ha), couvrant 41 communes dont 20 dans le Gers et 21 dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[21] ;
    • le « plateau et vallons des Coustalats » (7 832 ha), couvrant 25 communes du dĂ©partement[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Chelle-Spou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [23] - [I 2] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tarbes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 153 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[I 3] - [I 4].

    Une croix.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (62,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (62,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (54,7 %), forĂȘts (37,8 %), prairies (7,4 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 67[I 5].
    Parmi ces logements, 76.2 % sont des résidences principales, 19.0 % des résidences secondaires 4.8 % des logements vacants.

    Voies de communication et transports

    Cette commune est desservie par la route dĂ©partementale D 120.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Chelle-Spou est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© moyenne). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[26]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Arros. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[28]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2007 et 2009[29] - [26].

    Chelle-Spou est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2020-2029. Le prĂ©cĂ©dent couvrait la pĂ©riode 2007-2017. L’emploi du feu est rĂ©gi par deux types de rĂ©glementations. D’abord le code forestier et l’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , qui rĂ©glementent l’emploi du feu Ă  moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du dĂ©partement. Ensuite celle Ă©tablie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brĂ»lage des dĂ©chets verts des particuliers. L’écobuage est quant Ă  lui rĂ©glementĂ© dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[30]

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chelle-Spou.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des tassements différentiels[31].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (44,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 66 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 64 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 97 %, Ă  comparer aux 75 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[33].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1993[26].

    Risque technologique

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une canalisation de transport de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[34].

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Chelle-Spou au sud de Tournay

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[35] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    • Chelle-Spou est dĂ©signĂ©e sous les noms de Chelle-Dessus, puis de Chelle en 1790 et en 1801, de Chelle-Spou en 1806.

    Chelle

    DĂ©nominations historiques :

    • A Siela, (v. 1200-1230, cartulaire de Bigorre) ;
    • Sila, (1256, contrat mariage Esquivat) ;
    • Augerius de Filie, 
 en Auger d’Essiela ; Gastonus de Filie, 
 Gasto d’Essiela, (1283, procĂšs Bigorre) ;
    • Esfiele, (1285, Montre Bigorre) ;
    • Gasto d’Effiele, (1285, Balencie, procĂšs Bigorre) ;
    • de Schela, (1300, enquĂȘte Bigorre) ;
    • De Shela, (1313, Debita regi Navarre) ;
    • De Xella Superiori, latin (1342, pouillĂ© de Tarbes) ;
    • de Xella Superiore, latin (1379, procuration Tarbes) ;
    • Chelle-Dessus, (1770-1791, registres paroissiaux) ;
    • Chelle-Dessus, (1790, DĂ©partement 1) ;
    • Chelle Dessus, (fin XVIIIe siĂšcle, carte de Cassini).

    Nom occitan : ShĂšla.

    Spou

    DĂ©nominations historiques :

    Étymologie : du gascon espon ; du latin sponda (= versant, talus, limite, talus faisant limite).
    Nom occitan : Espon.

    • Rues du village.

    Histoire

    Le village est formé de Chelle-Dessus et de Spou, une ancienne baronnie en Arroustang.

    Les d'Asson d'ArgelÚs résidÚrent au chùteau de Chelle rasé au XVIIIe siÚcle.

    Carte de Cassini

    Carte de Cassini du secteur vers 1750.

    La carte de Cassini ci-dessus montre qu'au XVIIIÚ siÚcle, Chelle- Dessus est une paroisse située sur les hauteurs entre les vallées des ruisseaux Arriou Darré et L'Espierra.

    En plus de l'église, la petite tour surmontée d'un drapeau signifie que le village possÚdait un chùteau (aujourd'hui disparu).

    Au nord-est, Spou qui s'Ă©crivait Espou n'Ă©tait alors qu'un hameau sans Ă©glise.

    Cadastre napoléonien de Chelle-Spou

    Le plan cadastral napoléonien de Chelle-Spou est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[36].

    Politique et administration

    La mairie en 2014.
    Le foyer rural en 2014.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1979 2008 Clément Cieutat
    mars 2008 mars 2020 Patrick Darre
    mars 2020 en cours Noël Abadie

    Historique administratif

    Sénéchaussée de Toulouse, pays de Nébouzan, viguerie de Mauvezin, canton de BagnÚres puis de Bourg (1790), de Lannemezan (depuis 1801). Chelle-Spou est désignée sous les noms de Chelle-Dessus, puis de Chelle en 1790 et en 1801, de Chelle-Spou en 1806[37].

    Intercommunalité

    Chelle-Spou appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en janvier 2017 et qui réunit 57 communes.

    Services publics

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[40]. En 2020, la commune comptait 110 habitants[Note 8], en diminution de 5,98 % par rapport Ă  2014 (Hautes-PyrĂ©nĂ©es : +0,37 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    305299329397414450396423402
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    419416430413411370335318293
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    252261261212192186170139131
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1251141039595918988110
    2015 2020 - - - - - - -
    118110-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    CommencĂ© aprĂšs 1836, l'exode rural a particuliĂšrement frappĂ© Chelle-Spou jusqu'Ă  la fin du XXe siĂšcle oĂč il s'est stabilisĂ©.

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[43].

    Économie

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]5,3 %9,1 %6,3 %
    DĂ©partement[I 7]7,7 %9,4 %9,8 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  67 personnes, parmi lesquelles on compte 81,3 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 6,3 % de chĂŽmeurs) et 18,8 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Tarbes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte emplois en 2018, contre 12 en 2013 et 11 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 16,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,6 %[I 10].

    Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise de l'Assomption.
    Le puits.
    Le Monument aux morts municipal.

    Personnalités liées à la commune

    • GĂ©nĂ©ral Minvielle.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Parti : au premier d'azur à l'échelle à six échelons d'argent posée en bande et accompagnée en chef d'une étoile d'or, au second de gueules à la tour ronde d'argent maçonnée, ouverte et ajourée de sable.
    • SĂ©lection de vues de l'Ă©glise de l'Assomption.
    • L'Ă©glise en 2014.
      L'Ă©glise en 2014.
    • L'Ă©glise en 2019.
      L'Ă©glise en 2019.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
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