Championnat de France de vitesse
La vitesse (ou le sprint) est l'une des épreuves au programme des championnats de France de cyclisme sur piste. Elle est considérée comme l'épreuve phare du cyclisme sur piste.
L'épreuve est disputée par les hommes et les femmes.
Les débuts
La création du championnat de France de vitesse date du 25 Septembre 1881. La première épreuve fut courue non sur un vélodrome, mais en plein Paris, sur la Place du Carrousel, dans le Jardin des Tuileries. Les machines employées étaient des bicycles et la distance de l'épreuve était de 10 kilomètres. Frédéric de Civry enleva le premier trophée officiel et renouvela sa victoire en 1882 (le 13 août) en battant Paul Médinger et Charles Terront à Grenoble. Jusqu'en 1888 le règlement n'est pas modifié et l'on court 10 kilomètres sur bicycle (excepté 1887 sur 3 kilomètres). Médinger affirme sa supériorité en gagnant à Agen en 1883 (24 et 25 juin), aux Tuileries de Paris en 1884 (28 septembre) et sur la place des Quinconces de Bordeaux en 1885 (31 mai). En 1887 (12 juin) à Lyon, sur la Place Bellecour, il enlève une quatrième fois le titre envié détenu pour 1886 (4 juillet) par le coureur Britannique Herbert O. Duncan, vainqueur à Agen du populaire Charles Terront, le gagnant de Paris-Brest-Paris de 1891. A Pau en 1888 (1 juillet), victoire de Eugène Chéreau. En 1889, l'épreuve n'est pas disputée[1].
À partir de 1890, les bicyclettes sont les machines des coureurs et à Cognac (14 septembre), sur 10 kilomètres, Louis Cottereau bat Médinger qui, l'an suivant, réglait à Agen sur 5 kilomètres Georges Cassignard et Henri Béconnais. Cassignard fut imbattable en 1892 et 93, à Bayonne et au vélodrome de la Seine. Béconnais, Antony, Lucien Louvet furent ses plus séreux rivaux et Cassignard s'offrit même le luxe de gagner aussi le championnat couru sur 5 kilomètres, battant Médinger et Baras. Toujours au vélodrome de la Seine, Mercier et Maurice Farman en 1894 et Gougoltz, le populaire champion au maillot noir avec en écusson une tortue d'or, battant Bourillon et Morin, sont vainqueurs sur un ou deux kilomètres. De 1896 date la première victoire d'Edmond Jacquelin. En 1897 on court au Parc des Princes sur 1,333 mètres. Bourillon triomphe et renouvelle sa victoire en 1899, Morin avant décroche le titre en 1898. Jacquelin est à son apogée. Il gagne en 1900 ; l'année suivante il succombe en finale derrière Jue et Bourotte. Jacquelin reconquiert son titre en 1902, battant Domain et Jean-Baptiste Louvet, mais en 1903 c'est Victor Thuau, devenu jockey et propriétaire, qui lui enlève le titre. Gabriel Poulain était finaliste et excellent troisième[1].
Palmarès masculin
Palmarès féminin
Élites
|
Juniors
|
Notes et références
- « La Presse sportive », sur Gallica, (consulté le )
- En raison d'une crise Ă l'UVF
- Georges Cassignard remporte les titres sur 1 et 5 kilomètres
- Fernand Mercier champion sur 5 kilomètres et Maurice Farman sur 1 kilomètre
- Trois titres dĂ©cernĂ©s cette annĂ©e-lĂ
- Deux titres dĂ©cernĂ©s cette annĂ©e-lĂ
- En 1951, les championnats de vitesse ont eu lieu en mars, juillet et septembre
- « Match, l'intran » du 2 décembre 1926 sur Gallica
- « Le Populaire » du 21 juillet 1931 sur Gallica
- L'Auto du 2 juillet 1938
- « L'Athlète », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Forez sportif », sur Gallica, (consulté le )
- « Au vélodrome d'Angers », L'Auto,‎ (lire en ligne)
- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- « Match : l'intran », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Express de l'Est et des Vosges », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
- « La Bretagne terre natale de champions », L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne)
- « Beaugrand (sic) est champion de France militaire de vitesse », L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne)
- « Championnat de France militaire », L'Auto,‎ (lire en ligne)
- « Le Matin », sur Gallica, (consulté le )
- « Les Sports du Nord », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Athlète », sur Gallica, (consulté le )
- « La Dépêche », sur Gallica, (consulté le )
- « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
- « Le Petit Marocain », sur Gallica, (consulté le )
- Surclassée, elle était cadette 2e année durant l'épreuve.