Émile Diot
Émile Diot, né le à Osmery (Cher) et mort le à Villeparisis[1] - [2], est un coureur cycliste français. Il courut des Six-Jours. Mobilisé au 5e escadron du train des équipages militaires, pendant la Seconde Guerre mondiale, mort pour la France en juin 1940, il repose à la nécropole nationale de Fleury-les-Aubrais.
Surnom |
Les Diables Rouges (avec Émile Ignat) |
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Naissance | |
Décès |
(Ă 27 ans) Villeparisis |
Nationalité | |
Distinction |
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Biographie
Il est membre de Lutèce Sportif[3]. En 1930, il est routier, gagnant quinze courses pendant la saison (il ne s’agissait pas de courses retentissantes, mais qui rassemblaient cependant quelques champions).
En 1931-1932, il gagne deux américaines au « Vel'd'Hiv » avec Fernand Wambst, et termine second de la grande finale de la Médaille derrière Louis Chaillot. Il accumule par la suite les succès sur la piste : 7 américaines à la « Cipale », ainsi que 43 courses en 1932 comme indépendant[4].Il passe professionnel en 1932[3].
Il est le père du journaliste sportif Richard Diot, né en 1937.
Le Prix Émile Diot est créé en son hommage.
Palmarès
- 1933
- 2e du Prix Goullet-Fogler
- 1936
- 2e des Six jours de Paris
- 3e des Six jours de New York
- 3e des Six jours de Londres Ă Wembley, Empire Pool[5]
- 1er des Six jours de Chicago (b) avec Émile Ignat
- 1er du Prix Émile Bouhours derrière cyclomoteur
- 1937
- 1er des Six jours de Chicago avec Émile Ignat,
- 2e des Six jours de Chicago(b)
- 2e des Six jours de Londres Ă Wembley, Empire Pool[6]
- 2e des Six jours de New York(b)
- 2e Montréal, Six Jours
- 2e des Six jours de New York
- 1938
- 2e des Six jours de Paris
- 3e du Prix du Salon d'américaine
- 1er du Prix Goullet-Fogler (avec Fernand Wambst)
- 3e du Prix Hourlier-Comès
- 1939
- 1er du Prix Dupré-Lapize avec Fernand Wambst
Références
Bibliographie
- Émile Diot et Émile Ignat, « Notre secret ? Une bonne amitié, une grand franchise... recueilli par Félix Lévitan », Match, no 614,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le )